Le « Progrès » contre la planète ?
Le terme de « décroissance » a longtemps eu force d’évidence naturelle et partagée, avant d’être balayé par un imaginaire de la puissance, du productivisme et de l’accumulation. Sommé de « s’adapter » sans fin au déferlement de gadgets destructeurs de l’environnement comme de son humanité, l’individu « postmoderne » peut-il échapper à cet « impératif technologique » qui le plombe par une véritable écologie de la demande soucieuse de ses vrais besoins ?
Le « progrès » roule des mécaniques et fait rage... depuis toujours - ou presque ! Immanquablement, les grandes « innovations » ont toujours suscité la méfiance voire l’hostilité des « vrais gens » qui ne demandaient qu’à mener leur « vraie vie » en toute simplicité et sobriété, avec le moins de complications et d'agitation possible...
Ainsi, la machine à vapeur suscitait de grandes interrogations sur la surconsommation d’énergie – et la « raréfaction inexorable » de la dite énergie et des ressources nécessaires à cet effet.
En 1811-1812, les ouvriers anglais se donnent un leader supposé, Ned Ludd, et brisent les machines imposées par les « élites modernisatrices » au nom du « progrès », les accusant de les déposséder de leur compétence et de leur emploi.
Dès 1865, l’économiste William Stanley Jevons (1835-1882) s’inquiétait d’un possible épuisement du charbon, la ressource phare qui nourrissait le dynamisme industriel britannique.
La « fée électricité » qui irrigue l’ensemble des pays industrialisés suscitait la méfiance des réfractaires au « confort moderne » qui craignaient de dépendre de grands systèmes techniques peu fiables.
Dès 1892 dans La Vie électrique, le caricaturiste Albert Robida (1848-1926) décrit un avenir de catastrophe. Alors que se précisent les menaces de black-out, la panne ne serait-elle pas, interroge François Jarrigue, la « forme normale de fonctionnement des systèmes techniciens contemporains, extrêmement vulnérables du fait de leur dépendance à l’électricité, mais aussi de l’approvisionnement massif en énergie fossile, de la circulation des marchandises et des informations via le réseau internet » ?
Aux temps « héroïques » des pionniers de l’automobilisme, nos ancêtres honnissaient ces « écraseurs » d’animaux et d’enfants. En 1908, le juriste Ambroise Collin (1863-1929) fonde la « Société protectrice contre les excès de l’automobilisme ». L’automobile était-elle vraiment utile aux populations amenées à la motorisation de masse par un marketing insistant qui en fit un mode de vie planétaire hégémonique – désormais insoutenable ?
L’autoritarisme technologique
L’urbaniste Lewis Mumford (1895-1990) voyait l’autoritarisme technologique pointer sous les apparences de la démocratisation et du libéralisme politique : « L’humanité de l’homme est maintenant menacée par la possibilité d’une rechute dans une barbarie plus radicale qu’il n’en a jamais existé dans les temps historiques » (Les Transformations de l’homme, 1956).
Il se trouve encore des réfractaires à l’injonction à se connecter à la « Toile » pour toutes démarches à faire désormais « en ligne ». Comment se fait-il qu'il n'y en aie pas davantage alors que les impasses de l’informatisation du monde commencent à être connues et bien documentées ?
Mais voilà : « on n’arrête pas le progrès »... même s’il mène à l’abîme, via le solutionnisme technologique à tombeau ouvert, « l’écologisme » high tech et le « techno-fétichisme aveugle » de ceux qui prétendent « gouverner les choses par la technique plutôt que de gouverner les hommes par la politique »...
L’historien François Jarrigue (Université de Bourgogne) rappelle que « l’extraction et l’accumulation matérielle, associées au consumérisme productiviste, atteignent leurs limites ». La mise à mort industrielle de la Grande Guerre n’a pas suffi à entamer la « naïve confiance progressiste et scientiste héritée du XIXe siècle ». Car enfin, « les guerres ont largement façonné les sociétés de consommation de masse ; elles ont aussi impulsé l’avènement des véhicules motorisés, de l’aviation, des pesticides, de l’aluminium, du nucléaire, de l’informatique, et d’une infinité d’autres produits et filières qui modèlent notre quotidien. »
Mais le « terme de décroissance resurgit », dans le sillage des recherches de Jacques Grinevald et Georgescu Roegen (1906-1994). Aussi, « transmettre et enseigner l’histoire est plus difficile et nécessaire que jamais alors que le pédagogisme ambiant entend réduire la part des savoirs dans la formation, au profit des « compétences » et du numérique ».
De même, il est devenu « impératif de soumettre la technologie, et plus largement toutes les infrastructures matérielles, à un contrôle social strict, d’interroger le culte débridé du confort comme horizon de vie, de reconquérir la maîtrise des outils par lesquels nous intervenons et façonnons le monde ». La question technologique est au centre de l’interrogation démocratique, et le problème du contrôle de la technique dans ses usages sociaux demeure posé. Bien évidemment, « il ne s’agit pas simplement de remplacer des techniques destructrices par de bonnes techniques écologiques, ce qui serait céder au mythe de la substitution qui modèle encore l’esprit des ingénieurs et des politiques ». Il s’agit bien de « retrouver la richesse du passé pour mieux comprendre l’enfermement du présent, de se rappeler comment il était possible de vivre sans les centaines d’esclaves énergétiques qui nous entourent, sans passer par les carburants fossiles bon marché ou les smartphones, devenus en quelques années une prothèse de l’homme connecté ».
En vérité, la conscience des problèmes environnementaux n’a « jamais cessé d’accompagner l’histoire de la société industrielle ». Mais voilà qu’ « au nom de l’écologie et du partage s’édifient peu à peu le monde invivable de la surveillance algorithmique ». Une Chine, malade de « l’écologie dictatoriale » et thanatocrate, serait-elle le « modèle » à suivre ?
Le QR code en vogue n’est que la « dernière manifestation d’un vieux projet visant à accroître l’identification au temps des modernisations industrielles du Xxe siècle ». Arrivé en France au Carrefour d’Ivry en 1982, le code-barres est désigné dans un rapport du conseil économiques français comme un « dispositif désormais essentiel de la chaîne des opérations de commercialisation » (1991).
Bien entendu, constate François Jarrigue, « après les objets inanimés, les codes-barres et QR codes n’ont pas tardé à équiper les êtres vivants, notamment le bétail » : « il ne s’agit plus seulement d’optimiser les flux de marchandises, mais de plus en plus de contrôler les êtres vivants »...
Comment en est-on arrivé là ? « Pour faire accepter le dispositif de de traçage numérique au plus grand nombre, il a d’abord fallu le justifier au nom de la santé ou de la culture, deux secteurs dominants pour légitimer des nouveautés technologiques ». C’est bien ainsi que s’installe « par petites touches le monde dystopique du contrôle et de la surveillance totale des humains »...
Des mots qui comptent...
Mots d’ordre et oxymores envahissent la communication gouvernementale et médiatique, recyclés en « instruments de la grande adaptation », selon une « politique de l’oxymore » impulsée par des « cabinets-conseil » en quête perpétuelle d’opportunités d’ « investissement » dans les utopies et chimères technologiques : « transition », « sobriété énergétique » après « croissance verte » ou « développement durable » : « Loin de la sobriété annoncée, les sociétés contemporaines extraient et utilisent toujours plus d’énergie et de matières ».
Le « Graal de l’énergie infinie et propre » ne nous détourne-t-il pas de trajectoires plus réalistes ? Ainsi, le déploiement des énergies dites « renouvelables » révèle un coût écologique plus que conséquent et d'ores et déjà insoutenable, à en juger la multiplication des luttes contre les grands projets éoliens : « Le déploiement des énergies renouvelables n’aura un sens que s’il s’accompagne d’une redéfinition profonde des modes de vie et système capitaliste dominant. Ainsi, mieux vaudrait sans doute passer à la civilisation du vélo que de déployer la voiture électrique ou d’inventer une supposée « voiture propre » qui restera toujours un oxymore compte tenu du coût écologique et cycle de vie de ces lourds véhicules. Il existe une lutte entre l’écologie qui reconduit l’espérance dans l’innovation et prétend trouver des alternatives au pétrole et au charbon en lançant de vastes programmes d’énergies renouvelables, voire en soutenant le « nucléaire propre », et l’écologie de la demande qui interroge les besoins et les modes de vie et suggère d’examiner ce dont nous pouvons nous passer, à l’image de la vitesse, des climatiseurs, des voyages transcontinentaux, etc. »
Aux antipodes de solutions réalistes qui tombent sous le sens, les ingénieurs et commerciaux d’EDF forcent le déploiement des compteurs Linky, en prétextant une « gestion en temps réel de tous les flux » - une utopie gestionnaire selon les diktats de la production cybernétique embusquée dans les discours officiels : « Les maisons vont s’autogérer » affirme le directeur du programme chez ERDF. Mais souhaite-t-on vraiment que nos maisons s’autogèrent ? (...) Cette autogestion technocratique par le numérique n’est-elle pas l’antithèse de l’idéal d’autogestion et d’autonomie qui animait historiquement le mouvement ouvrier ? N’est-elle pas une expropriation ? Les humains sont-ils à ce point devenus obsolètes qu’on préfère automatiser tous les aspects de leur existence ? » Ainsi, l’historien Jérôme Baschet propose de parler de « basculements » au lieu de « transition », « terme qui a le mérite de suggérer que le monde que nous devons construire ne sera pas dans la simple continuité de celui qu’il faut renverser »...
L’électrification du quotidien fondait jusqu’alors nos modes de vie jusqu’à aggraver notre « crise écologique » : « Présentée comme mystérieuse, propre, souple, « l’énergie électrique » est d’abord une mystification du langage ; cette « énergie électrique » n’existe pas car l’électricité désigne en réalité le déplacement des particules à l’intérieur d’un « conducteur » (métaux, corps, eaux...). Il ne s’agit jamais d’une énergie primaire, uniquement d’un moyen de transporter plus facilement de la force d’un point à un autre. Derrière l’électricité, énergie apparemment propre et invisible, sans fumée et sans déchets, il y a de gigantesques infrastructures, il y a des centrales thermiques fonctionnant au combustible, au pétrole, au charbon ou à l’uranium, il y a de vastes mines – notamment de cuivre – disséminées dans le monde et à l’origine de nombreux ravages sociaux et environnementaux. »
Le livre de François Jarrigue est un recueil d’une soixantaine de ses chroniques trimestrielles parues dans le journal La Décroissance sur une décennie. Elles s’appuient sur la mémoire de ces résistances au développement illimité de la technoscience et à l’artificialisation comme à la prédation exacerbée du monde pour rappeler, en une polyphonie du refus du pire, que des bifurcations vitales sont possibles.
Rien n’est joué, il n’y a pas de déterminisme absolu ni de fatalité du "Progrès" que rien n'arrête...Et si, en phase d’effondrement de la thermo-industrialisation du monde, l’humain trouvait refuge dans une nouvelle étendue imaginaire, là où serait sa demeure authentique et les outils qu’il s’est forgés de tout temps en toute simplicité pour conjurer le pire ?
François Jarrigue, On arrête (parfois) le progrès – histoire et décroissance, éditions l’échappée, collection « le pas de côté », 368 pages, 22 euros
56 réactions à cet article
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Mais les Croyants se réfugient dans les certitudes biblique !
N’est-il pas insensé de chercher à infléchir le dessein de Dieu ? (Proverbes 28 ;25) -Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
De toutes manières, la Providence est avec nous (par opposition aux autres) : (Jean 15:16) Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Alors, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
Notre supériorité sur les autres nations est une promesse de Dieu : (Deutéronome 28:1) Si tu obéis à l’Éternel, ton Dieu, en respectant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre.
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@JPCiron
La “ vocation catholique ” de la Russie
« La Russie chrétienne a donc comme mission, « en imitant le Christ lui-même, de soumettre le pouvoir de l’État (la royauté du Fils) à l’autorité de l’Église universelle (le sacerdoce du Père), et donner une part à la liberté sociale (action de l’Esprit). L’empire russe, isolé dans son absolutisme, n’est qu’une menace pour la chrétienté, une menace de luttes et de guerres sans fin. L’empire russe, voulant servir et protéger l’Église universelle et l’organisation sociale, apportera dans la famille des peuples la paix et la bénédiction. » Cette “paix” et cette “bénédiction” ont été promises par Notre-Dame de Fatima, comme conséquence heureuse de la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé. »
Vladimir Soloviv, 1853 – 1900
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Soloviev
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raskol
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@Durand
De Soloviev, vous avez peut-être lu l’Antéchrist ? Je trouve qu’E.Musk a un petit air d’Apollonius.
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@eau-mission
De l’Antéchrist de Soloviev, je n’ai lu qu’un extrait ces jours-ci... Rien de nouveau si ce n’est un regard russe, pas si fréquent sur la question.
Pour Musk, oui, beaucoup croient à sa métamorphose messianique... Lui surtout, je pense.
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Un bonjour au Docteur Foldingue de la DECROISSANCE. Le seul journal pour lequel je dépense mon argent. En plus initié par Hannah Arendt Himself. On y retrouve le médecin à l’origine du premier bébé éprrouvette (Docteur bien nommé TESTART. A présent, il s’en mord les doigts. La culpabilité l’a fait rejoindre le groupe de joyeux lurons de ce journal sympathique. : A lire : http://jacques.testart.free.fr/index.php?post/decroissance
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
l’idéal serait que ce qui reste de lecteurs s’abonne à « La Décroissance »...le journal qui avive gravement l’intelligence...le rêve d’« immor(t)alité » est bien compromis même pour ceux qui s’en donnent les moyens mais ne peuvent s’empêcher de nuire gravement à la biosphère encore commune... -
@lephénix
Les bons liens, c’est un peu comme les bonnes intentions. Parce qu’il arrive qu’on les suive, il n’est pas inutile de les exprimer. Le journal en question, c’est ici ? Pour le bouquin, c’est là.
En ancien électronicien, je me rends de temps en temps chez pièces et main d’oeuvre.
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@eau-mission
merci pour votre visite — nous nous verrons donc chez PMO...
pas sûr que le journal « La Décroissance » joue du virtuel dans le pire des cyber(e)monde, ses abonnés préférant le bon papier livré par la poste... -
@lephénix
Merci pour cet article.
Pour ma part je rajouterai le site de Nicolas Casaux Le Partage de la mouvance Deep Green Resistance, le site Floraison pour une culture de résistance et le site de Christophe Darmangeat La Hutte des Classes pour un retour à la nature humaine. -
@Gilbert Gosseyn
Merci pour votre visite et ces références...
Fournier il y a cinquante ans, bien sûr... et encore les vrais ’écologistes« qui mettaient en garde contre l’hyper-industrialisme... avant les technolâtres de la »numérisation" forcenée...il est temps de changer l’eau du bocal... -
@lephénix
Pour les boomers et ceux qui les critiquent, un très bref rappel historique sur P.Fournier chez PMO.
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@lephénix
« il est temps de changer l’eau du bocal »
Oh oui ! certains ont tendance à y tourner en rond.
Nul n’étant prophète en son pays, il est important de rappeler le travail de Ellul et Charbonneau qui furent à l’avant garde de cette bataille contre le techno-mondialo-capitalisme et la religion du progrès « quoi qu’il en coûte » .
Le site hommage de Charbonneau nous livre quelques uns de ces grands textes ici.
Et pour être complet sur le sujet qui nous intéresse, je conseille ce site qui compile une série de texte allant dans le bon sens ... celui de la raison. Bonne lecture. -
@Gilbert Gosseyn
on ne peut que tourner en rond et en bourrique dans un bocal de mensonges permanents — ou sauter du bocal...du moins contourner la loi du bocal... on pourrait filer la métaphore à l’infini (cf une excellente nouvelle de Julio Cortazar dans « Les armes secrètes » intitulée « l’axolotl »
merci pour la référence -
@Gilbert Gosseyn et concrètement , tu proposes quoi ! hormis de critiquer le boomer
Je m apercois que tu utilises un ordinateur , nous sommes rentrer dans l ere du numérique alors qu au décès de J Ellul, Internet grand public etait embryonnaire .
Il n y a pas plus energitivore que le numérique ordi et portable puisque les datas centers doivent doubler de taille — je ne me rappelle plus de la période .
mais c est une croissance exponentielle
Durant le confinement , les jeunes et moins jeunes ont tuer leur temps sur les jeux vidéos . Donc dernier ordinateur avec carte graphique idoine
Je n ai pas de portable, je m en passe , je travaille sur ordi toute la journée
et je ne joue pas
Les jeunes ont souvent la derniere version pour un portable il faut extraire 100 kg de roche qui donnent les terres rares .
Le culte du portable , a Lyon les magasins Apple sont des « temples »
A Lyon lors de la derniere sortie d un modele , il y avait une queue de plusieurs heures , je n y étais pas .
j appartiens a une génération, ou en equivalent pétrole je devais consommer le dixieme d un jeune d aujourd hui puisque nous n avions pas tous les loisirs .
Une vie spartiate et je ne m en plains pas .
En hiver les personnes ne supportent plus le froid dans les appartements et l ete la chaleur
Et mes aieux eux ont bosse dur et ils avaient encore une vie plus sobre .
Je doute que cette vie soit admise par toute cette nouvelle génération .
Beaucoup voyagent et l avion est devenu un moyen de locomotion aussi banal que le train .
Alors les petits cons de ton genre je les conchie ! Capito
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@mmbbb
Gilbert rime avec Robert, je ne viens pas me mêler au débat de fond.
Je viens confirmer que les boomers qui ont manipulé les premières puces, ont souvent refusé de réfléchir aux conséquences environnementales du dopage du silicium. Les plus impulsifs ont inventé des compétitions où on gagnait un facteur 2 en vitesse d’exécution des programmes au prix d’un facteur 100 ou 1000 en consommation d’énergie. Les plus veules ont adopté des méthodes de programmation où on évite de réfléchir au prix d’un facteur 10000 en occupation de mémoire.
Au crédit de @Gilbert, sa citation récente de Charbonneau. L’ordre du jour est d’éviter la cristallisation.
Il n’y a que trois possibilités – pas quatre. La catastrophe, l’explosion des énergies déchaînées : la crise, la guerre, la catastrophe écologique planétaire. Ou bien, grâce à la science, l’implosion de ces énergies dans un cristal, une organisation qui engloberait tout l’espace-temps : le structuralisme ne signifie rien d’autre que cet espoir. Le chaos, sinon le système ; autour de nous pour l’instant ils progressent de pair. De lui-même le développement exponentiel ne mène à rien d’autre. S’il en est ainsi, l’espèce humaine n’aurait été que le détonateur d’un accident local, quelque part dans la galaxie. Mais si nous sommes libres, cette fois vis-à-vis de nous-mêmes, alors s’ouvre une troisième voie, celle d’un équilibre à mi-chemin du chaos et du système, volontairement maintenu par un homme devenu maître de sa science et de ses outils comme il l’est de nature. -
@eau-mission je connais la technologie mais je ne vois trop le rapport .
Soit que l on adopte une logique implacable afin d être en accord avec ses convictions et on s applique les bonnes résolutions , par exemple ne pas utiliser de portables, les ordinateurs , les ecrans de televions LCD de refuser le scanner lors d un examen médical ect , tous ces bidules font usage de puces devenues tres performantes .
Raisonnement binaire à la base de l informatique O , vous vous mettez au ban de la société et vous vivez en anachorète — c est un choix que je respecte ) , 1 J utilise ce que la science a permis de m offrir et notamment par le résultat constant des avancées technologiques mais je ne viens pas chouiner et blâmer le ’ boomer « La il vous faut un psychiatre , cela s appelle de la schizophrénie .
le O et le 1 retenus ensemble ,( à la fois ) c est dans les futurs ordinateurs quantiques
A noter que les ordinateurs d apres guerre etaient encore à triodes et les memoires à tores ( cycle hystérésis ) et avaient des performances évidemment bien en deçà des ordinateurs actuels .
Le tout fut théorisé par les anciens Boomers Boole , Shannon , Babbage et apres guère le genial Alan Turing
Je ne veux pas être déplaisant mais la puce actuelle n a pas été crée ex nihilo .
Eut il fallu appliquer une eugénisme inversé , occire les brillants esprits !
» a catastrophe écologique planétaire. Ou bien, grâce à la science, l’implosion de ces énergies dans un cristal, une organisation qui engloberait tout l’espace-temps : le structuralisme ne signifie rien d’autre que cet espoir. ......... «
C est du verbiage est de la branlette intellectuelle .
Comme on dit à la campagne » cela ne mange pas de pain "
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@mmbbb
Est-ce embellir le passé que de prétendre que l’esprit français développait le goût du travail bien fait, la satisfaction esthétique dans la création des objets ?
En classe de 4ème, je faisais des concours avec un copain de celui qui produirait la solution la plus courte, la plus élégante à un exercice de géométrie. En principe, on l’obtient après compréhension intime des relations entre éléments de la figure.
Aujourd’hui, sur mon Linux installé via une distribution de base, il arrive que le système ne détecte pas la souris au démarrage. J’ai beaucoup œuvré dans le logiciel temps-réel, ce détail sort de ma conception du travail bien fait.
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Extrait : Décroître ne signifie pas faire table rase des acquis de l’humanité quand ils se sont démontrés favorables aux humains et à leur environnement. Avant que la médecine se veuille « de pointe » dans tous les domaines elle a permis de comprendre beaucoup d’anomalies de fonctionnement des organismes vivants et parfois de proposer des solutions. Les progrès récents dans la compréhension de la santé environnementale, qui ont accompagné les dégâts dramatiques de l’agriculture productiviste et de la chimie alimentaire, démontrent l’intérêt de modes de vie plus sobres et libérés de l’industrie. La durée de vie en bonne santé a tendance à stagner désormais, voire à régresser (aux Etats-Unis) ce qui révèle la dégradation des conditions de vie (et pas seulement le tabagisme comme il est proclamé). Les pollutions de l’environnement, la dissémination dans l’air, l’eau, la nourriture de substances de toxicité inédite et dont les effets se cumulent montre que la médecine court après la santé, jusqu’à des thérapies géniques à plus de 1 million d’euros, une « solution » intenable à court terme...Si des artifices médicaux-techniques sont potentiellement capables d’augmenter la durée de vie, cette augmentation restera vraisemblablement très limitée (vers 120 ans ?) et ne peut en aucun cas permettre l’immortalité. De plus, il importe de parler de « vie en bonne santé » car la prolongation acharnée des grabataires ou des zombies ne saurait être une victoire humaniste.
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A titre individuel, nous avons le choix, et heureusement.
Par contre si ce choix se porte sur une vie « en mode décroissance » il vaut mieux s’installer en dehors de la société de consommation sans l’agitation et toutes ses contraintes économiques induites pas toujours utiles.
Juste se contenter d’un RSA, comme beaucoup de monde vers chez moi, qui se la font tranquille en cultivant quelques légumes.
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@saint louis
par choix ou par « la force des choses » tout le monde ou presque sera éjecté du bocal de simulacres... le bocal où l’on tourne en rond n’est pas la réalité, il est assez facile de l’entrevoir pour « se contenter » de l’essentiel... -
@saint louis
Nous n’avons pas le choix autant qu’on voudrait. Pour notre simple survie, un minimum de coopération est nécessaire. Le mode d’assistance « RSA », assure l’apport des autres.
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@eau-mission
Certes, mais l’idée de nos « élites » serait de rendre cette assistance obligatoire pour tous avec le revenu universel.
Histoire de descendre encore une marche dans la décadence et la dépendance des peuples. -
@eau-mission
Salut, oui pour moi aussi, je dirais même plus un maximum de coopération et SURTOUT l’état d’esprit qui va avec et précède la dite coopération..c’est cet état de l’esprit qui décide de tout le reste..
non sujet pour l’immense majorité, truands du sommet inclus, sauf pour eux quelques broutilles superficiel pour manipuler, ce qui n’est pas dur en fait.. -
Notre planète a plus de 4 milliards d’années d’existence, l’homme disparaîtra bien avant elle.
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@roby
mes salutations, ça c’est déjà partiellement produit il y a entre 11600 et 12800 ans...il y a surtout des livres, video, etc en anglais, celle -ci est sous titrée.
ça peut ou pas intéresser..
oui nous serons parti avant bien sur..https://www.youtube.com/watch?v=u3Gmq-tqvxk&ab_channel=samsam77
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@Géronimo howakhan
Merci pour cette vidéo très intérressante.
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@roby avant l ere industrielle moderne , toutes les civilisations ont disparues hormis la Chine , Une vielle civilisation qui a emboite le pas de la modernite .
Les hittites ont disparu à la suite d un changement climatique , analyse du pollen dans les strates du sol et datation par luminescence.
Evidemment les scientifiques ne connaissent pas les cause de ce changement
Idem pour la civilisation des deux fleuves , les mésopatamiens à qui on doit la première écriture . Une hypothese evoquée , l irrigation prolongée sur plusieurs siecles aurait modifié les propriétés physi co chimiques du sol .
A l echelle geologique les civilisations humaines ne sont rien et toutes les civilisations sont mortelles
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Oui, bien sûr nous sommes dans une fuite en avant sinon aveugle, du moins très myope, pilotée par des intérêts privés comme « publics » qui n’ont de cesse de breveter et faire faire par des machines, ce que l’humain ou la nature faisait à vil prix sinon gratuitement auparavant.
Le prochain « délire » s’appelle l’I.A., sachant qu’elle nécessitera des montagnes de minerais, des torrents d’énergie pour faire ce que l’intelligence naturelle faisait comparativement bien mieux.
L’intelligence naturelle ne nécessite pas ces torrents de minerais et énergie, elle consomme en base des matériaux renouvelable, est biodégradable (dans la mort) est capable de se reproduire naturellement, à l’examen elle offre tous les avantages dans une époque qui se pare du slogan « développement durable » et qui doit gérer des soucis que nous avons créés par notre technophilie.
Mais rien de rien, on continue à avancer dans la même ornière, dévorant les ressources comme la biodiversité et accumulant des montagnes de déchets. Le vivant n’a jamais été un déchet, un concept qui est la caractéristique de cycles non bouclés, les seuls que nous maîtrisons, s’y on peut dire...
Il faudra que la Nature frappe très fort pour nous réveiller de notre torpeur et de notre dépendance à la technologie. Nous devrions admettre que nous sommes des devenus des drogués dépendants et que nous risquons de le payer très cher.-
@lephénix.
Bonjour
Article intéressant. Décroissance est un terme redevenu à la mode ; il est à noter qu’il est toujours employé pour entretenir une sorte de peur, celle de ne plus « jouir » de la vie.
La décroissance est l’antithèse de la croissance, fondement de nos sociétés dites industrialisées. Fortement combattu par les convaincus dans le déni que le paquet de gâteau se vide inexorablement.
Tout le modèle économique est fondé sur la croissance ! il faut croitre absolument, tout le temps, quitte même à croitre dans l’absurde, tout en présentant cela comme une évolution de l’humain, une évolution sociétale, ne rendant même pas les « gens » plus heureux en fait.
La croissance en fait purement économique, n’apporte rien à l’humanité au regard de ces méfaits insidieux, car lointain des yeux de ceux qui en « bénéficient »
Bref, nous sommes dans l’ère du consommer toujours plus alimentant la dite croissance, demain nous entrerons dans l’ère du consommer moins mais plus cher pour la préserver. Puis après-demain ?
Effondrement ! Grande théorie à connotation purement, voire exclusivement économique, car au regard de cette dernière, l’humain pourra toujours vivre ou survivre selon, grace à sa faculté d’adaptation. Il est sûr que pour les sociétés industrialisées le choc sera dur. Pour d’autres cela ne sera qu’une poursuite de ce qui est, teintée d’une légère déception de ne pas avoir été ce que son les autres.
Le tout est de savoir, quant le paquet de gâteaux sera presque vide et qu’il n’y a pas la faculté d’aller en acheter un autre, quant ont apercevra en fait le fond du paquet.
Que fera t’on ? Car je ne suis pas convaincu que l’on se restreigne pour en manger moins..
Tout le problème est là.
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@LeMerou
on aurait bien raison d’avoir peur... puisqu’« on » nous désigne le fond du baril, le fond du paquet, de la bouteille, etc
les avertis ou frugaux survivront en toute sobriété ou se nourriront de prana...« on » a bel et bien sonné la fin de notre confort thermo-industriel...sans renoncer au « profit » donc « on profitera » de la rareté... les rentiers de la rareté organisée ont toujours été « à la manoeuvre »... -
Décroissance comme gouvernance et complotiste est un mot riches. La décroissance promise par les riches est synonyme de décroissance de libertés et de démographie.
La seule décroissance qu’il nous faut viser est la décroissance des profits obscènes en faveur d’une plus juste répartition des revenus.
Les profits obscènes sont de trois sortes :
— les profits faramineux et rédhibitoires : l’argent va à l’argent ;
— les profits criminels : les profits ’’covid’’ de Big Pharma comme l’argent sale des mafias.
— les profits liés aux activités destructrices d’environnement parmi lesquelles le commerce international incontrôlé et le tourisme de masse débilisant.
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@Francis, agnotologue
La politique de l’offre s’adresse à des consommateurs qui ont déjà tout et qui par définition sont solvables alors que la politique de la demande s’adresse à des gens qui n’ont rien ou peu et qui par définition sont peu solvables. Il est clair que la première est plus lucrative et intéresse davantage les actionnaires que la seconde. Il est clair aussi que la première est aux inégalités ce que poule est à l’œuf. Enfin il est tout aussi évident que c’est cette politique qui conduit au gaspillage et à la pollution pendant que la misère continue de faire des ravages.Exemple de produits absurdes que génère la politique de l’offre : les OGM, les produits financiers, la dernière console Hi Tech qui rend obsolète celle que l’on a acheté quelques mois avant …. La gouvernance est toujours en faveur de la politique de la rémunération capital, jamais en faveur du travail.
Pendant que globalement, avec la croissance, le pouvoir d’achat du travail stagnait, en revanche, celui du capital a augmentait dans des proportions obscènes. Ceci explique pourquoi ils s’agitent en criant « croissance, croissance comme des cabris » : c’est parce que s’il n’y avait pas de croissance, ce hold-up serait impossible, les travailleurs ne le supporteraient pas.
La seule croissance aujourd’hui observée c’est celle des inégalités, et aussi les ravages occasionnés sur l’environnement et le tissus social par ces « riches qui détruisent la planète ».
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@Francis, agnotologue
Comment les riches détruisent la planète :
« La dégradation de l’environnement est intimement liée à la crise sociale. En effet, ceux qui détiennent les leviers politiques et financiers sont aussi les promoteurs d’un modèle de consommation à outrance, dévastateur pour la planète... mais imité par les couches moyennes. Que ceux du haut de l’échelle misent sur la décroissance, et l’effet d’entraînement est assuré... La préservation de la planète passe par l’égalité. » (Hervé Kempf)
« Stupéfiante enquête d’Hervé Kempf sur cette oligarchie planétaire richissime qui ne cesse de prospérer sans conscience sur la grande misère du monde. Fort de ses reportages en Amérique latine ou en Inde, entouré de penseurs éclairés tels Hans Jonas ou James Lovelock, l’essayiste décrit comment le capitalisme, à mesure qu’il devient fou, tue la terre et les mers tout en minant subrepticement la démocratie. Contrepouvoir et prospective, autant dire du grand journalisme. » ( Anne Crignon - Le Nouvel Observateur, 22 février 2007.) -
@Francis, agnotologue
Avez-vous lu Veblen ?
C’est le titre de la préface de Raymond Aron pour le livre de Thorstein Veblen (1857-1929) « Théorie de la classe de loisir » (1931).Je vous retranscris la quatrième de couverture du livre par sieur Aron : « Source d’inspiration pour les tâcherons du savoir, exemple de sagesse froide -ni la mesure de Tocqueville ni l’indignation tempétueuse de Karl Marx-, L’oeuvre de Veblen apprend à discerner, au-delà de l’accoutumance à la vie quotidienne, la comédie humaine, la rivalité puérile des adultes en quête d’argent, de gloire et de prestige, jamais capable d’atteindre un but se définit non pas en soi mais rapport aux conquêtes des autres. »
A lire aussi « La fable des abeilles » de Bernard Mandeville (1670-1733) qui est considéré comme prophétique à l’avènement de l’homo economicus.
Voir cette très bonne vidéo pour une meilleure explication. -
@Gilbert Gosseyn
merci pour le lien.
Je viens de citer Weblen, là, dans le même sens, e un peu plus. -
@lephénix
Merci pour cet excellent article.
Merci également à tous les intervenants qui, jusque-là, l’ont parfaitement illustré par leurs commentaires avisés, y compris et peut-être principalement le premier, celui de @JPCiron, qui donne le ton et le sens du vrai et du seul bon-sens qui vaille pour sortir de la spirale infernale dans laquelle l’humanité s’est laissée aspirer : l’amour, l’amour du Christ, que l’on soit croyant ou pas, comme sous d’autres latitudes, non christianisées, la compassion.
Car seules ces qualités, sont en mesure de générer, d’engendrer, en chacun, la contre-spirale qui privera l’enfer de chair fraîche. J’ai déjà écrit ici que même Poutine, pourtant du dernier pragmatisme, a dit : « la voie devant nous est l’amour du Christ. »...
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@Durand
merci de votre visite, merci à tous pour vos commentaires inspirés et inspirants... de même que n’est pas une doxa en langue de bois dévitalisée qui décide de nos vies, ce n’est pas une volonté de « profit quoiqu’il en coûte » qui décidera du cours des choses... il y a une force ancienne que toute langue qui pourrait s’appeler « la parole », « le verbe » qui recompose les données de l’existence de chacun, il y a une force de vie qui fait partie d’un horizon commun dans l’ordre des choses et aucune « abstraction » ne peut l’abolir... -
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C’est la question du verre à moitié vide ou à moitié plein.... Le terme important n’est pas vide ou plein mais moitié et pour ce qui est de notre folie elle est presque complète Mais remarquablement les mêmes qui se targuent d’honneur de droiture de fierté sont aussi les mêmes qui déciment affament déchirent les peuples et s’accaparent les ressources... Il ne reste que peu de temps avant l’effondrement à la fois celui de l’équilibre naturel qui nous permet de vivre mais aussi celui des valeurs que la décence sociale a mis en exergue et dont les riches se sont emparés pour se faire un manteau de gloire... Plus qu’un solution finalement : EAT THE RICH
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Hmm, je me méfie des absolutismes contreproductifs, du tout bon ou tout mauvais, sans demi-mesures...
Bien entendu, que la technologie est utile et qu’il faut la développer. Mais bien entendu aussi, qu’il fallait s’en méfier dès le début, qu’elle ne devait pas systématiquement être « grand public » ni omniprésente.
Abus et mésusages ne doivent pas nous priver d’outils sophistiqués. C’est bien la recherche de profits, la boulimie et la bêtise humaine, qui sont à contrôler... Tâche plus difficile, je vous le concède.
L’ automobile ? Oui pour le SAMU, les pompiers, les transports publics et de marchandises (quand impossible par voie ferrée). Non pour les particuliers (d’ailleurs depuis l’inflation, les familles sérieuses se sont mises au vélo ou au pédibus pour amener leurs enfants à l’école).
Les drones ? Itou, seulement pour les professionnels.
Les bateaux à moteur ? De même.
La clim ? Uniquement pour les hôpitaux et les entreprises de transformation alimentaire. Les ventilateurs idem : à remplacer par des courants d’air, de l’ombre, une grande hauteur sous plafonds...
La vente à distance ? Interdite pour les vêtements et chaussures, et d’une manière générale pour tout ce qui nécessite un essayage.
Etc...Merci pour ce très bon papier.
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@I.A. «
La vente à distance ? Interdite pour les vêtements et chaussures, et d’une manière générale pour tout ce qui nécessite un essayage »et alors je commande à distance , les centres villes sont devenus impraticables , l automobiliste une vache a lait solvable doit payer ses PV puisque le PV est devenu un moyen de coercition .
En centre ville , les mêmes enseignes , plus de magasins specialises sinon tres cher .
Par exemple je refais mon interieur , j ai besoin de pigment je les commande en Allemagne , le SAV impécable .
Quant à la décroissance , c est un nouveau sujet encore eut il fallu apprendre le respect et le civisme
J habite pres de Lyon , les cyclistes, un bon tiers sont des crétins .
Les espaces verts les places de cette vile sont des dépotoirs et , tagués .
Quant à la vie en communauté, le pilier essentiel d un monde en décroissance , j ai donné , il faudrait une haute intelligence pour avoir une vie en collectivité .je fus interne , il y a toujours des bourrins
In fine , je vis avec le monde moderne et je m en accoutume fort bien
et ma devise « vivons heureux mais vivons caché » mais à la seule condition d avoir de l argent .
Le reste n est que belle littérature certes mais la nature humaine ne peute tre changée
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@I.A.
"L’ automobile ? Oui pour le SAMU, les pompiers, les transports publics et de marchandises (quand impossible par voie ferrée). Non pour les particuliers (d’ailleurs depuis l’inflation, les familles sérieuses se sont mises au vélo ou au pédibus pour amener leurs enfants à l’école)."Ce qui me désole c’est le regard que portera notre descendance sur cette gabegie industrialisée qu’est l’automobile. Ils se riront de nous pour notre bêtise mais nous maudirons le jour ou il faudra transporter à cheval un grand blessé à l’hôpital par faute d’essence ou de lithium dans l’ambulance.
J’habite un petit village et mon voisin, un boomer qui vient passer villégiature d’avril à septembre, utilise sa bouse tous les matins pour aller chercher croissant et chocolatines à bobonne. Notre boulangerie se situe exactement à 200m ... -
@mmbbb
OK BOOMER ! (s’il en fallait un dans les commentaires, on le tient).
« Le reste n est que belle littérature certes mais la nature humaine ne peute tre changée »
On touche le soleil là ... C’est Thatcher et son TINA qui doit être contente.
(j’aimerai tellement voir ce genre d’hurluberlu il y a 10000 ans et tenir se genre de discours d’un jem’enfoutisme absolu a sa tribu).« J habite pres de Lyon , les cyclistes, un bon tiers sont des crétins . »
Ce que ne sont pas les deux autres tiers ouf. On compare avec l’automobiliste moyen ? Et cela ne vous est pas venu à l’esprit que l’on peut-être aussi piéton, cycliste et automobiliste tout à la fois ?
Et vous osez parler de tolérance et de civisme, votre commentaire est d’une rare suffisance ... à l’image de son auteur peut-être.
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@mmbbb
Vous vivez non loin du Califat de Lyon ? Bonjour cher voisin, j’ai vécu au Vichystan pas très loin de chez vous, je connais bien. J’y passe encore assez souvent et la situation au Vichystan semble se précipiter. Les kebabs y poussent comme des champignons, certains coins sont devenus méconnaissables.
Je fais également souvent appel aux livraisons , j’ai de plus en plus de mal avec la promiscuité des richesses. Sur les sites britanniques on trouve encore de beaux vêtement et de jolies étoffes. C’est pas de la merde chinoise....
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@Gilbert Gosseyn
« Ce qui me désole c’est le regard que portera notre descendance sur cette gabegie industrialisée qu’est l’automobile. »
Moi, ce qui me rassure, c’est que ce n’est pas partout pareil : aux Pays-Bas où j’ai vécu, c’est bien la majorité des gens qui vont à leur travail en vélo, et ce n’est pas le même climat.
Là-bas la bicyclette est le moyen de transport privilégié par tous. Pour le coup, ils ont des pistes cyclables partout, sont plus économes et plus écolos. -
@Gilbert Gosseyn je suis un boomer et je t emmerde , ras la casquette s des petits cons de ton genre je constate le laisser aller
Je fais de la montagne , je ne laisse pas ma merde derrière moi , etc
Lors de concerts en plein air , les « jeunes anti boomers » pataugent dans leur merde . et les matchs de foot dans les « fans zones »
Outre que tu sois jeune , tu ne sais pas comprendre un argument .
Mais je suis moins abruti que toi , il s agit moins d une question d age que d une question d education .
PS a Lyon il existe une brigade spéciale de la police municpale dans la verbalisation des cyclistes qui ne respectent pas le code la route et mettent la vie d autrui en danger
j ai assisté a plus de 10 accidents graves , une file dans les pommes mais pas de compassion
Avoir des séquelles a vie pour un comportement débile c est l affaire de ces gens la.
Aux USA dans certaines villes , les trottinettes sont interdites .
Si tu comprends tant mieux sinon tu es un jeune con
« Ce que ne sont pas les deux autres tiers ouf. On compare avec l’automobiliste moyen ? Et cela ne vous est pas venu à l’esprit que l’on peut-être aussi piéton, cycliste et automobiliste tout à la fois ? »
je parle du comportement des cyclistes des personnes en trottinettes et autres bidules en ville .
les automobilistes en ville respectent mieux le code de la route et les conducteurs sont souvent courtois .
Le pire que j ai vu ce sont des cyclistes se rentrer dedans , berges du Rhone dans un virage , ils etaent seches et le SAMU etait sur place Calcul l impact en Newton , cela de décrassera lon cerveau .
etre cretin a ce point ete etre jeune est surprenant Je ne vois ce que ce que Thatcher vient foutre dans ton argumentation .
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@Joséphine J habites pres de Lyon , Caluire et la proximite des Berges du Rhone et du Parc de la Tête de la D Or offrent un cadre de vie plaisant .
Mais Lyon est devenu comme toutes les villes de France , une faune ou l anarchie domine.
La Rue de la " RE é n a plus guère d intérêt , un grand Mac Do et des marques franchisés Que l on soit a Lyon ou ailleurs , c est à peu pres le même décor.
La gare de la Part Dieu est en cours de réfection , le parvis du centre commercial est déjà dégueullasse .
les librairies , les ateliers d artiste disparaissent ,
.C est ce que j ai répondu à cet abruti Gilbert Gosseyn
Comme toutes les villes , Lyon se boboise et le quartier St Jean est devenu un ’ land touristique « de déambulation .
Une ville assez sale et taggée , Des tags , plutôt des gribouillis déclinés à l infini sans qualité graphique dont l artiste » vient déposer son étron sur les murs .
Les pentes de La Croix Rousse sont classées ( jadis populaire ) mais polluées par ces merdes que certainement ce crétin de Gosseyn prend pour de l art .
Quant à l insécurité , c est la même histoire , je défie une femme se balader seule la nuit tard .
L. ete sur les berges du Rhone , c est le dépotoir le matin .
C est pour cela que désormais le centre ville ne m attire pas particulièrement .
Quant à l achat en ligne, oui j achete puisque désormais l offre est importante , les prix compétitifs .
On trouve aussi des sites tres spécialises par exemple j ai achéte des ciseaux a bois japonais de haute qualité .
J aime le livre d art ; des sites qui proposent à la vente de tres beaux livres ect
Bien à vous
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@I.A. Tous les deux jours un vélocipédistes meurt en Belgique...
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Le progrès...
Un grand progrès, salué comme une solution à la faim dans le Monde, a été, en son temps, la mise au point des variétés de blés hybrides à haut rendement.
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Depuis les agriculteurs ne cultivent plus que ça...
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Notre nombre sur cette Terre ayant continué à augmenter, la faim dans le Monde est toujours là.
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Et ce n’est que récemment que la « couille dans le potage » a été révélée :
là ou les variétés anciennes se contentaient d"un peu d’eau de pluie, les variétés de blés actuelles exigent l’arrosage artificiel à raison de 1500 litres d’eau pour un kilo de blé. (bien mille cinq cent litres pour un kilo) et des montagnes d’engrais chimique.
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Nous pouvons tourner le problème dans tous les sens, la seule solution pour ne pas détruire la Planète et nourrir tout le Monde est que chacun accepte de faire moins d’enfants.
Tout le reste, la pseudo-écologie, le pseudo-soutien à la biodiversité dans les formes qu’on leur donne actuellement n’auront qu’un effet marginal.
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En termes d’émissions de carbone PAR PERSONNE, la France est revenue aux émissions de l’année1914.
Mais nous sommes une fois et demie plus nombreux qu’en 1914.
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@exocet « En termes d’émissions de carbone PAR PERSONNE, la France est revenue aux émissions de l’année1914. »
Ce chiffre est baisé pour la simple raison, que tous les produits que nous importons n entrent pas dans ce calcul .
En d autres termes , nous avons sacrifié notre industrie et externalise notre production donc ipso facto « l empreinte carbone et la pollution inhérentes à cette production »
un autre exemple , bien que l on paye sur tout achat de matériel électronique une taxe « recyclage » , nos matériels finissent en Afrique ou les populations locales sont polluées .
Idem pour le plastique ect ect
Il me semble que chiffre c est l arbre qui cache la forêt
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Vous connaissez un pays « décroissant de gens heureux ?
Les occidentaux et leur croissance, c’est 80% de la richesse du monde.
Vous croyez que les 80% qui n’y ont pas accès rêvent de »décroissance" cette notion de profs de gauche marxistes statutaires appointés chaque mois et se prennent pour des révolutionnaires qui n’ont jamais créé, n’investissent dans rien, et même pas responsables de leurs résultats et qui font de la propagande socialo-communisto-ecolo-tyranique depuis des lustres.
La décroissance, une idée d’enfant gâtés condescendants en pays occidentaux des fonctionnaires abreuvés d’argent statutaire et jaloux des pays occidentaux et principalement de la France, pays champion du monde de la jalousie profonde.
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@Spartacus Lequidam
Et l’épuisement des ressources naturelles est un fantasme ?
... « notre modèle de développement, qui repose sur la croissance économique et un accroissement continu du prélèvement des ressources, se heurte à la finitude de la planète. »...
Extrait : ...« Même sans formation scientifique solide, cet ouvrage est suffisamment didactique pour dépasser le cercle fermé des ingénieurs et des amateurs de métallurgie. Après une introduction historique solide, il aborde la situation actuelle en développant une thèse qui fait froid dans le dos : parce qu’il faut désormais plus d’énergie pour extraire des métaux et plus de métaux pour produire de l’énergie, l’humanité serait condamnée à la décroissance une fois épuisées les réserves d’hydrocarbures qui ont mis des millions d’années à se constituer.
C’est un véritable appel à réagir adressé aux responsables politiques, mais aussi un sérieux rappel aux réalités pour tout lecteur un tant soit peu honnête et distancié de ses préjugés. Le tout est énoncé dans un style concis et agréable, sans fioriture, qui facilite la compréhension. »...https://www.payot.ch/Detail/quel_futur_pour_les_metaux_-philippe_bihouix-9782759809462
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@Legestr glaz
Une ressource se décompose en 2 partie, la matière première et la ressource utile.La matière première est épuisable et c’est absolument pas un problème car on n’utilise pas brute la matière première, mais on utilise la ressource utile.
A la différence entre matière première et « ressource utile » c’est que si l’une est potententiellement « épuisable », la ressource utile est toujours remplaçable ou alternative.
Une voiture ne roule pas au pétrole, mais indifféremment aux ressources utiles.
A pédale, à l’alcool, à l’essence, au diesel à l’électricité, à l’hydrogène.Dans une boule fermée rien ne s’épuise tout se transforme.
Une ressource n’existe que parce que l’homme décide qu’elle en est une.Mais qui en France avec le niveau 4 ans en économie a appris Julian Simon et les théories de cornucopiennes ?
Apparemment ils apprennent la jalousie marxiste plus que l’économie. -
Pardon à l’auteur mais je dois faire un teste de publication de commentaire. Juste savoir si je peux encore poster car ça bloque sous mon article.
Dont acte.
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Ok ca marche. Désolé encore fin du H.S.
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La 5G, un progrès mortifère
Vidéo de 2h12 à regarder absolument.
Passionant
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