@mmbbb
Gilbert rime avec Robert, je ne viens pas me mêler au débat de fond.
Je viens confirmer que les boomers qui ont manipulé les premières puces, ont souvent refusé de réfléchir aux conséquences environnementales du dopage du silicium. Les plus impulsifs ont inventé des compétitions où on gagnait un facteur 2 en vitesse d’exécution des programmes au prix d’un facteur 100 ou 1000 en consommation d’énergie. Les plus veules ont adopté des méthodes de programmation où on évite de réfléchir au prix d’un facteur 10000 en occupation de mémoire.
Au crédit de @Gilbert, sa citation récente de Charbonneau. L’ordre du jour est d’éviter la cristallisation.
Il n’y a que trois possibilités – pas quatre. La catastrophe,
l’explosion des énergies déchaînées : la crise, la guerre, la
catastrophe écologique planétaire. Ou bien, grâce à la science,
l’implosion de ces énergies dans un cristal, une organisation qui
engloberait tout l’espace-temps : le structuralisme ne signifie rien
d’autre que cet espoir. Le chaos, sinon le système ; autour de nous pour
l’instant ils progressent de pair. De lui-même le développement
exponentiel ne mène à rien d’autre. S’il en est ainsi, l’espèce humaine
n’aurait été que le détonateur d’un accident local, quelque part dans la
galaxie. Mais si nous sommes libres, cette fois vis-à-vis de
nous-mêmes, alors s’ouvre une troisième voie, celle d’un équilibre à
mi-chemin du chaos et du système, volontairement maintenu par un homme
devenu maître de sa science et de ses outils comme il l’est de nature.