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La paix en Ukraine : pourquoi, comment, par qui ?

 

             la paix en ukraine : pourquoi, comment, par qui ?

 

Entre l’échec de l’offensive ukrainienne de l’été dernier et l’élection présidentielle américaine de novembre prochain, la période actuelle est absolument cruciale pour l’évolution de la guerre en Ukraine et pour la conclusion future d’une paix éventuelle. Mais quels scénarios peuvent-ils être envisagés, et que signifient-ils ? Quelle paix pourrait-elle être conclue, et par qui ?

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Les différents scénarios

 

Les scénarios extrêmes

 

L’effondrement de la Russie et son éclatement en différents Etats indépendants, dont particulièrement les Républiques autonomes d’Extrême-Orient, riches en matières premières et peu peuplées, est un scénario dont on pourrait se réjouir. De fait, il résoudrait la crise actuelle en supprimant la menace que, désormais, la Russie représente pour la paix mondiale. Cela étant, il ne faut pas se dissimuler qu’une telle situation serait lourde de périls, en ce qu’elle créerait un vide politique dans un immense espace. Il n’est pas dit que les Etats-Unis seraient les seuls à en profiter (oublions, hélas, toute possibilité d’une influence européenne dans ces régions !) car la Chine est prête à pousser ses pions en voisine vorace qu’elle est, et la prise par celle-ci du contrôle direct d’une part significative des matières premières produites sur le territoire actuel de la Russie serait une catastrophe. En plus de comporter des risques, un tel scénario d’effondrement russe est malheureusement fort lointain, même si l’on ne peut exclure qu’il se produise à la suite d’une crise soudaine. N’a-t-on pas vu, en juin 2023, le pouvoir poutiniste vaciller face à l’insurrection de Prigojine ? Mais on en revient au caractère dangereux du scénario ici envisagé : une victoire de Prigojine eût signifié le remplacement d’un homme avec lequel il a été possible de discuter par le passé et avec lequel il sera peut-être possible de discuter un jour, par un chef de gang dont le pouvoir ne reposait pas sur une barbarie masquée par le formalisme juridique, mais sur une barbarie revendiquée haut et fort. Avec un tel personnage, le chantage nucléaire serait devenu quelque chose de beaucoup plus crédible, de beaucoup plus imprévisible et de beaucoup plus dangereux…

 

L’effondrement de l’Ukraine est ce que tout le monde en Occident, à juste titre, redoute et veut éviter. Un tel scénario verrait l’Ukraine non seulement amputée d’une partie de son territoire (éventuellement plus importante encore que les territoires aujourd’hui annexés de facto par la Russie), mais aussi, mais surtout transformée en un Etat croupion inféodé à la Russie, comme la Biélorussie l’est aujourd’hui. Il ne faut pas se dissimuler les difficultés qui en résulteraient pour l’occupant russe, qui devrait sans doute faire face à une guerre de partisans, particulièrement redoutable de la part d’une population armée jusqu’aux dents, rendue très hostile par les destructions et les exactions provoquées par la Russie, et désormais accoutumée au combat. Cela étant, les conséquences d’un effondrement ukrainien seraient majeures et extrêmement négatives pour l’Occident : une Russie redevenue un empire (ce que, privée de l’Ukraine, elle ne saurait être pleinement – tel est l’enjeu majeur de la guerre actuelle[1]), hostile et surarmée, camperait désormais à toutes les frontières orientales de l’Europe. Contrairement à ce qui se dit souvent, la volonté de la Russie de pousser plus loin ses conquêtes serait alors incertaine, probablement faible pendant plusieurs années (la guerre en Ukraine ayant représenté pour elle un coût humain et matériel énorme), mais envisageable à moyen terme, une fois qu’elle aurait pansé ses plaies. En tout cas, le fait qu’elle envoie des signaux contradictoires quant à sa volonté d’agresser d’autres Etats ne peut inciter l’OTAN qu’à une seule ligne, quoi qu’il arrive : celle de la défiance et du réarmement.

 

Les scénarios intermédiaires

 

Les qualifier d’intermédiaires ne signifie pas qu’ils soient forcément les plus plausibles. Ils consisteraient en une défaite relative de la Russie ou de l’Ukraine, entérinée par un accord de paix ou de cessez-le-feu. On peut définir une défaite relative de la Russie comme le scénario dans lequel elle perdrait tout ou partie des territoires qu’elle a envahis depuis le 24 février 2022. Tel est certainement le scénario le plus souhaitable. En revanche, une perte par la Russie du Donbass et surtout de la Crimée (où, il faut toujours le rappeler, est stationnée la flotte de la mer Noire, d’importance majeure pour la Russie) irait certainement de pair avec un effondrement de la Russie – scénario, on l’a dit, a priori favorable, mais lourd de bien des périls. Une défaite relative de l’Ukraine signifierait quant à elle le renoncement, de droit ou de fait, à l’ensemble des territoires perdus actuellement, dans le cadre d’un traité de paix ou d’un cessez-le-feu ; on peut d’ailleurs soutenir que, même dans un tel cas, l’Ukraine sortirait tout de même du conflit victorieuse, pour avoir tenu tête durant des années à l’ogre russe et dissuadé, peut-être, ce dernier d’attaquer d’autres proies. Et l’essentiel serait sauf, avec la sauvegarde d’une Ukraine indépendante.

 

 

 

Quelle paix demain ?

 

Il paraît étrange de parler de paix alors qu’on en semble si loin. A l’agressivité russe répond de plus en plus un discours du même ordre des Etats occidentaux ; l’évolution de Macron, passé de la volonté de dialogue à un quasi-bellicisme, est significative à cet égard. Les propos alarmants du Président hexagonal et les schémas mentaux qui se trouvent en arrière-plan peuvent ainsi suggérer des réflexions de deux ordres :

 

- la guerre entre la Russie et l’Ukraine est souvent présentée comme une guerre pour la défense de la démocratie contre la dictature. De façon ironique, cette vision d’ordre idéologique est commune d’une part à une certaine gauche ordinairement peu militariste voire antimilitariste, et qui retrouve soudainement en l’armée un moyen de défendre ses fameux « grands principes », d’autre part aux poutinistes, idolâtres de la dictature comme les premiers le sont de la démocratie. D’un côté on trouve les fanatiques de la démocratie, souvent comprise comme incluant nécessairement les déviances les plus folles en matière de mœurs (que désapprouvent d’ailleurs les pays les plus directement menacés par la Russie poutinienne) ; de l’autre les fanatiques de la dictature, comprise souvent comme un modèle de traditionalisme et un empire blanc, alors même que la Russie est le deuxième pays au monde par le nombre d’avortements et qu’elle a légalisé la gestation pour autrui (GPA) ; parallèlement, elle devient de plus en plus, par sa population, un Etat musulman et asiatique. En réalité, que la Russie ou l’Ukraine soient des démocraties ou des dictatures n’est pas le nœud du problème. Du reste, il serait absurde de qualifier l’Ukraine de démocratie, et c’est bien normal : un pays en guerre ne saurait véritablement en être une. Symétriquement, on a fait les gorges chaudes du caractère évidemment très biaisé de la réélection de Vladimir Poutine, en faisant mine d’oublier que la Russie est en guerre ; d’oublier aussi quel climat de manipulation et d’hystérie s’empare des gros médias occidentaux quand, dans leurs propres pays, une élection ne donne pas un résultat voulu par eux : on l’a vu aux Etats-Unis avec Donald Trump, en France avec François Fillon et, de façon plus spectaculaire encore, avec la « quinzaine de la haine » qui suivit la qualification au second tour de Jean-Marie Le Pen lors de l’élection présidentielle de 2002. La vraie question est celle des rapports de force et du danger que représente la Russie pour les intérêts de l’Europe et de l’Occident. A cet égard, il est impératif de rappeler la différence majeure entre une vision réaliste et une vision néo-conservatrice des relations internationales, différence trop souvent oubliée parce que les réalistes, dont l’emblème contemporain fut le regretté Henry Kissinger, et les néo-conservateurs sont tous favorables au soutien à l’Ukraine, mais pas exactement pour les mêmes raisons et pas avec les mêmes limites. En effet, un néo-conservateur qui veut propager la démocratie libérale (avec, certes, une teinture de moins en moins libérale et de plus en plus « wokiste » et « homosexualiste ») voit l’adversaire comme un adversaire idéologique, voire comme le mal absolu, et développe une mentalité fondamentaliste, de type religieux : la guerre devient une croisade du Bien contre le Mal. Un réaliste garde en revanche toujours à l’esprit les objectifs concrets de la guerre et la nécessité, dans certains cas, de faire des compromis et d’accepter les limites posées par le réel. Comme souvent, le mieux est l’ennemi du bien, et un froid réalisme peut éviter les catastrophes auxquelles ne manque généralement pas de mener la croisade pour le Bien ;

- on parle de « lignes rouges » depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, s’agissant de la possibilité de livrer telle ou telle catégorie de matériel sans que les Etats occidentaux à l’origine de ces livraisons soient considérés comme des cobelligérants. Ces lignes rouges, avec la montée en puissance des matériels livrés, se sont toutes avérées illusoires. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas : dans quelque domaine que ce soit, il y a toujours des lignes rouges. Ainsi, l’on voit mal en quoi l’envoi officiel par un Etat de militaires sur le sol ukrainien n’équivaudrait pas à un état de guerre avec la Russie, ou bien les mots n’ont plus de sens. Certes, il n’est pas question ici des observateurs et conseillers militaires, de l’emploi desquels les anciens pays du bloc de l’Est furent si coutumiers pour appuyer les guerres subversives dans le Tiers-monde au temps de la guerre froide. Il s’en trouve certainement déjà en Ukraine, et cela est tout à fait normal. Il est bien question, cette fois, d’envoi officiel de troupes par un Etat. Macron, avec sa perversité habituelle, assure qu’il ne s’agit pas de cela. Mais si ses paroles provocatrices ne portaient que sur des conseillers, il n’avait pas à en parler, compte tenu du caractère confidentiel (même si c’est un secret de Polichinelle) de la présence de tels personnels en Ukraine ; si elles ouvraient la porte à une véritable intervention militaire en Ukraine, elles étaient gravissimes – et tel semble bien être le cas.

 

En fait, les différents protagonistes réagissent, chacun à sa manière, à la situation nouvelle qui fait suite à l’échec de l’offensive ukrainienne. Macron réagit sur la scène (et ce mot ne convient à nul autre mieux qu’à lui) internationale comme il l’a toujours fait sur la scène intérieure : par la provocation – et une provocation qui provoque l’hostilité. Ainsi, après être devenu, par tant de phrases méprisantes et tant d’attitudes choquantes, un objet de haine, de mépris ou de ridicule pour une large part des Français, est-il en train de finir de discréditer la parole de la France auprès de nos principaux alliés, qui se sont empressés de désavouer une initiative susceptible de mener à la troisième Guerre mondiale. La vraie question, aujourd’hui, est de continuer à soutenir l’Ukraine sans provoquer une extension du conflit. La différence entre la production d’obus de la Russie et celle des Etats-Unis et de l’Europe réunis, soit respectivement 3 millions et 1,2 millions (!), nous montre avec évidence ce qu’il convient de faire. On peut d’ailleurs se demander pourquoi cette production occidentale est encore aussi faible deux ans après le début de la guerre, alors que l’industrie contemporaine des deux guerres mondiales arrivait bien plus rapidement à militariser la production. Sans doute parce qu’on ne le veut pas – et certes, cela augure bien mal de notre volonté de défense.

 

Si l’on souhaite la poursuite de la guerre, il convient de savoir pour quelles raisons :

 

- si c’est dans l’espoir d’aboutir à ce premier scénario extrême que serait l’effondrement de la Russie, un tel espoir risque d’être déçu et, on l’a dit, sa réalisation ne serait pas sans danger. Quant à l’effondrement de l’Ukraine qui pourrait être le fruit néfaste d’une telle montée aux extrêmes, il serait une double catastrophe en termes géopolitiques (reconstitution d’un véritable empire russe) et de sécurité (présence aux frontières mêmes de l’Europe d’une menace militaire majeure) ;

- si c’est dans l’espoir d’aboutir à une défaite relative de la Russie, on peut s’interroger sur la nécessité que cette guerre se poursuive indéfiniment en vue d’un objectif aussi limité. Au-delà des pertes en vies humaines et en matériel qu’elle entraîne, il faut aussi avoir à l’esprit que sa continuation implique, on ne le répétera jamais trop, le risque d’une défaite totale de l’Ukraine, scénario-catastrophe absolu pour l’Occident.

 

Si la guerre continue et semble vouée à continuer jusqu’à l’effondrement de l’un des deux ennemis, c’est tout simplement (mais c’est tellement simple que nul n’en parle) parce qu’il est beaucoup moins difficile de déclencher une guerre que d’y mettre fin. A cet égard, on a beaucoup comparé d’un point de vue militaire la guerre actuelle à celle de 1914-1918. D’un point de vue politique, cette comparaison est à faire également ; elle montre :

 

- une ressemblance majeure : en raison de la montée aux extrêmes liée à l’intensité du conflit, ceux qui l’ont commencé sont dans l’incapacité politique d’y mettre fin. Le nombre de morts et l’ampleur des destructions sont tels qu’il faut, pour cela, aller jusqu’à l’effondrement de l’un des belligérants. Un simple changement de dirigeant risque fort de s’avérer insuffisant, comme il en alla pour les pourparlers de paix conduits à l’instigation de Charles Ier d’Autriche, successeur de François-Joseph sur le trône d’Autriche-Hongrie ;

- une différence majeure. En 1914-1918, les belligérants étaient parfaitement libres de poursuivre la guerre jusqu’à l’effondrement de l’un ou de plusieurs d’entre eux – comme cela s’est finalement produit. Les tentatives de « paix blanche » (c’est-à-dire avec un statu quo territorial) entreprises alors par le pape Benoît XV ne rencontrèrent aucun succès, tout simplement parce que le Saint-Siège ne disposait d’aucun moyen de pression. Dans tous les Etats la mobilisation a fonctionné, l’industrie de guerre a fonctionné – jusqu’à la fin. Dans le cas de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, il en va tout autrement. L’Ukraine a pour elle l’héroïsme de son armée, mais dépend étroitement de l’Occident pour les moyens matériels nécessaires à la guerre.

 

Que déduire de tout ceci ?

 

 

 

Une occasion pourrait se présenter en faveur de la paix : l'élection de Donald Trump

 

La situation s’enlise, malgré de lourdes pertes en vies humaines et en matériel. Les deux ennemis sont fatigués, au point que l’on a reparlé récemment d’une négociation de paix qui avait, au tout début de la guerre, semblé proche d’aboutir[2], mais dont les termes paraissent encore moins acceptables par la partie ukrainienne qu’ils ne l’étaient alors. Rien, donc, ne semble pouvoir changer jusqu’à l’effondrement final de l’un des deux Etats qui, on l’a dit, n’apparaît pas comme une solution souhaitable – d’autant plus que c’est hélas l’Ukraine qui risque davantage un tel effondrement. Pour sortir de cette situation de blocage, il faut des changements radicaux, soit du point de vue militaire, soit du point de vue politique. Et de ce dernier point de vue, l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis représente le seul événement susceptible de poser les conditions nécessaires à la conclusion de la paix. En effet, pour conclure la paix, il faut :

 

- un homme nouveau, qui n’a joué aucun rôle dans le déclenchement et la poursuite des hostilités, et peut donc promouvoir la paix sans perdre la face, être accusé de trahison ni provoquer des troubles graves dans ses forces armées ou son appareil d’Etat. Donald Trump est d’autant mieux placé pour lancer de futures négociations qu’il a toujours prôné (et sans doute en des termes parfois outranciers) la paix en Ukraine ;

- un homme assez puissant pour inspirer le respect et idéalement la crainte à l’Ukraine, et surtout à la Russie. Face à cette dernière aucun chef d’Etat européen ne pèse, ni par la puissance militaire de sa nation, ni par son envergure personnelle. Quant à la Chine, elle est trop lointaine et trop peu impliquée dans la guerre pour influer véritablement sur celle-ci, qu’elle doit d’ailleurs considérer comme un conflit lointain et quelque peu exotique, intéressant surtout par la vassalisation de la Russie qu’il permet et par les grands changements qu’il inspire dans le domaine de l’art militaire. Au-delà, pour peser d’un poids vraiment déterminant, l’homme de la paix doit être en mesure, par des décisions politiques, d’exercer une influence majeure sur les événements.

 

Donald Trump est le seul à satisfaire à l’ensemble de ces conditions. Vladimir Poutine le sait bien, et si l’offensive qu’il prépare répond à une logique strictement militaire (reprendre l’initiative suite à l’échec de l’offensive ukrainienne), elle répond aussi à une logique politique : faire tourner le plus possible la situation à l’avantage de la Russie, afin de se trouver dans des conditions favorables pour le cas où Donald Trump remporterait les élections et se poserait en médiateur. C’est bien pour cette raison que, si l’on souhaite qu’un accord de paix soit conclu dès qu’il sera devenu politiquement envisageable, il faut continuer à soutenir massivement l’Ukraine de sorte qu’elle se trouve dans les meilleures conditions possibles lorsque le temps viendra de négocier cet accord.

 

On ne dit généralement pas tout au sujet de Donald Trump, tant son élection inspire de crainte aux journalistes, dont l’écrasante majorité de gauche pratique allègrement la désinformation, sur ce sujet comme sur tant d’autres. Il faut bien dire aussi que certaines prises de position à l’emporte-pièce de l’intéressé ne plaident guère en sa faveur. Il a cependant déclaré, au sujet de son ambition de mettre fin à la guerre en vingt-quatre heures (et cela montre qu’il faut bien réfléchir et évoquer l’ensemble des éléments en cause avant de se gausser de cette formule) : « Je dirais à Zelensky : ça suffit, tu dois conclure un marché. Et je dirais à Poutine : si tu ne conclus pas d’accord, nous allons donner beaucoup [à l’Ukraine]. Plus que ce qu’ils n’ont jamais reçu si nous le devons[3] ». Voilà qui est fort éloigné d’un projet d’abandon pur et simple de l’Ukraine, qui irait totalement à l’encontre des intérêts américains à l’échelle internationale. Or, Trump s’est généralement montré très vigilant à cet égard. Rappelons ainsi que, durant sa présidence, il n’a jamais remis en cause les sanctions contre la Russie, et qu’il n’a pas hésité à déclencher une crise avec celle-ci en raison des bombardements de la Syrie par l’aviation américaine. Il faut juger l’homme à ses actes ; les paroles sont destinées à l’électeur isolationniste du Middle-West, qui vote pour Trump parce que celui-ci parle simplement et d’une voix tonitruante, et oublie ensuite ce qu’il a bien pu dire. On « oublie » trop souvent aussi pourquoi les parlementaires républicains bloquent le vote du plan d’aide à l’Ukraine : ce n’est généralement pas par hostilité à celle-ci, mais par volonté d’influer sur la question absolument vitale de l’immigration, la présidence Biden se caractérisant par une invasion migratoire que Trump avait réussi à enrayer[4]. Entre un danger politique grave mais lointain et un danger extrêmement proche risquant de mettre en péril l’existence même des Etats-Unis, qui peut en vouloir aux Républicains américains de tenter de peser sur la situation avec les leviers qui sont les leurs ?

 

Les élections américaines de novembre 2024 décideront, parmi d’autres questions cruciales, du choix entre une politique sachant mêler conciliation et fermeté à l’égard de la Russie, et une politique susceptible de mener à une escalade belliciste vers la troisième guerre mondiale ou, si l’on ne va pas jusqu’à une telle extrémité, à l’écrasement total de l’Ukraine par la Russie.

 

Quoi qu’il se produise, et même si une paix la moins insatisfaisante possible est conclue à la suite de l’élection de Donald Trump, que l’on ne s’attende pas cependant à retrouver une Europe et un monde aussi (relativement) paisibles qu’auparavant. Après une guerre aussi destructrice, l’Europe est vouée à connaître une nouvelle guerre froide pendant une génération au moins. Parallèlement, l’agression russe, et surtout la manière même dont cette agression a été mise en œuvre (projet initial de prise de contrôle de l’Ukraine tout entière, plutôt qu’une guerre limitée[5]), montre que la Russie est devenue un acteur des relations internationales non seulement hostile et déstabilisateur mais également imprévisible, potentiellement irrationnel et donc d’autant plus dangereux.

 

Quoi qu’il arrive et pour de longues années, il faudra donc ARMER ! ARMER ! ARMER !

 

 

Jean-Paul TISSERAND

 

 

Cette tribune libre ne constitue pas une position officielle du Centre national des indépendants et paysans.

 

 

 

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85 réactions à cet article    


  • leypanou 30 avril 10:19

    L’effondrement de la Russie et son éclatement en différents Etats indépendants, ..., est un scénario dont on pourrait se réjouir. De fait, il résoudrait la crise actuelle en supprimant la menace que, désormais, la Russie représente pour la paix mondiale  : c’est qui on ?

    La Russie représente une menace pour la paix mondiale ? L’auteur a là une bien curieuse manière de voir les choses.

    Je ne suis pas allé plus loin.


    • Maître Yoda Maître Yoda 30 avril 11:51

      @leypanou
      Oui, dans une perspective anti-multipolarité promue par l’Etat profond américain.


    • Seth 30 avril 12:07

      @leypanou

      Je me suis arrêté très vite moi aussi.

      Et je m’étonne toujours qu’on n’envisage pas plutôt l’éclatement du yankistan qui serait tout à fait bénéfique au monde entier.


    • amiaplacidus amiaplacidus 30 avril 14:56

      @Seth

      Cet éclatement n’est peut-être pas aussi lointain, voire irréel que l’on croit.
      Par exemple, quel point commun entre la Californie et la Floride ? Entre la Nouvelle-Angleterre et la « Bible Belt » ? Etc.

      Malheureusement, cet éclatement ne se fera pas sans qu’il y ait des retombées dangereuses pour le reste du monde.
      Décidément, les USA emmerderont le monde entier jusqu’à leur fin.


    • Christophe 30 avril 15:14

      @leypanou

      Perso, j’ai commencé à diagonaliser quand j’ai lu N’a-t-on pas vu, en juin 2023, le pouvoir poutiniste vaciller face à l’insurrection de Prigojine ? ; pris entre une envie de sourire ou de rire à gorge déployée.

      En fait ça ressemble très bien à de la propagande soft power avec les délires occidentaux qui y passent tous. Même jusqu’à dire que Trump pourrait faire peur à la Russie, la bonne blague, les américains font dans leur froc depuis la guerre en Ukraine, je ne vois pas en quoi ils sont en position de force excepté vis-à-vis de l’Union Européenne.


    • Seth 30 avril 16:13

      @amiaplacidus

      C’est pas faux. J’ai entendu des Américains me dire qu’entre les élections à venir et les affaires de politique étrangère, on était à la limite de la guerre civile.

      Soyons positifs ! Du moins le spectacle sera-t-il réjouissant, on ne peut pas tout avoir... smiley


    • GoldoBlack 1er mai 17:24

      @leypanou
      « Je ne suis pas allé plus loin. »
      Tu vas rarement bien loin. Sauf dans la khonnerie, bien sûr.


    • Clocel Clocel 30 avril 10:51

      En attendant, pour ceux qui sont dans le coin, ne ratez pas l’exposition du premier Mai.... Sujet : Les larmes de l’occident.

      Ce Poutine... Quel boute-en-train !

      Parait qu’Olaf est inconsolable...


      • pemile pemile 30 avril 18:54

        @Clocel « Dans la nuit du 28 avril, un char allemand Leopard 2A6 a été amené à Moscou. »

        Mais la Russie a mis de « lourds » moyen pour l’arranger un peu avant présentation ! smiley

        To make the captured Leopard-2A6 look “humiliated”, the Russians broke its gun and stabilizer drive


      • Dudule 30 avril 22:40

        @pemile

        Et ils ont tout filmé ?

        Ça ne serait pas plutôt pour simplement baisser le canon ?

        Vu que le char a été restauré extérieurement pour l’exposition, mais il est en fait hors d’état, ayant été malmené par des moujiks analphabète imbibés de vodka et armés de pelles, le mécanisme réglant la hausse du canon n’est probablement plus fonctionnel. On voit d’ailleurs des trous dans le tube du canon, signe que la boîte de conserve tudesque a passé de sales moments.

        J’ai vu d’autres images de l’exposition avec ce char alignés avec d’autres, leurs canons faisant tous le même angle pour faire propre, comme l’aime les militaires.

        Les néocons ne loupent rien de complètement insignifiant pour raconter leur noqueries. Franchement, baisser le canon d’un char pour l’humilier... Mais vous croyez vraiment ce que vous écrivez, ou vous faites semblant et pensez que d’autres y croiront ?


      • Maître Yoda Maître Yoda 30 avril 11:49

        « il faut continuer à soutenir massivement l’Ukraine de sorte qu’elle se trouve dans les meilleures conditions possibles lorsque le temps viendra de négocier cet accord. »

        Pour le bien de l’Ukraine, il serait intelligent de négocier dès que possible et avant que les Russes n’avancent trop, donc plus on perd de temps et moins l’Ukraine est en position de force pour négocier. 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 avril 12:01

          @Maître Yoda
           
           le but des USA aujourd’hui es de faire durer cette guerre le plus longtemps possble et d’infliger le plus de pertes possible à la Russie. Quoiqu’il en coûte au peuple ukrainien et plus largement aux Européens.
          Je pense qu’aussi longtemps que Zélensky fera le job il sera protégé.


        • Maître Yoda Maître Yoda 30 avril 12:27

          @Francis, agnotologue

          Les USA font peser un stress immense à tout le monde, en plus par le biais de leur réputation de serial looser (Afgha, Irak, Syrie etc.) et de universal stalker.


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 avril 18:39

          @Maître Yoda
           
          ’’Les USA font peser un stress immense à tout le monde’’
          — >
          Mais pas que les USA : les patrouilles de soldats armés dans les rues de nos villes contribuent à maintenir un climat anxiogène. Mais beaucoup de braves gens se disent rassurés. Des électeurs pour macron.


        • Eric F Eric F 1er mai 10:25

          @Maître Yoda

          ’’Pour le bien de l’Ukraine, il serait intelligent de négocier dès que possible et avant que les Russes n’avancent trop, donc plus on perd de temps et moins l’Ukraine est en position de force pour négocier’’

          Je partage tout à fait cette position. On voit qu’entre fin 2022 et début 2024 le front a très peu bougé, et que désormais ce sont les forces russes qui sont à l’initiative. C’était donc il y a un an et demi que les conditions étaient les moins mauvaises pour les Ukrainiens pour négocier, et depuis lors, que de morts et de destructions, que de munitions gaspillées polluant durablement le sol et ruinant le pays.

          Il est totalement illusoire de croire que la fournitures d’armes supplémentaires renversera la tendance, le manque de réservistes côté ukrainien est la faiblesse majeure, et on voit que les chars magiques ne donnent pas la supériorité pas plus que ne feront des avions magiques. Zelesnky demande un ’’dôme de fer’’, montrant que c’est bien la défensive qui est à l’ordre du jour, alors pourquoi prolonger ?


        • GoldoBlack 1er mai 18:04

          @Maître Yoda
          « Les USA font peser un stress immense à tout le monde »
          Alors que la RuSSie ne stresse personne avec ses alliés merdiques (Biélorussie, Iran, Corée du Nord, Chine, Syrie, dictatures africaines...).


        • Maître Yoda Maître Yoda 1er mai 23:15

          @GoldoBlack

          Quoique vous puissiez penser, la Russie nous emmerde infinimment moins que les USA. Nous avons même directement des agents de la CIA comme Glucksmann et Macron aux élections, alors que des agents de la Russie, essayez donc d’en trouver et citez-les histoire de faire rire à gorge déployé les membres d’agoravox.


        • GoldoBlack 2 mai 10:32

          @Maître Yoda
          Ce n’est pas mon point de vue. Et nier l’impérialisme et les ingérences fascistes ruSSes c’est aussi crétin que de dire que la Chine est démocratique.
          Mais je comprends : les kollabos s’arrangent toujours bien avec les fascistes.


        • Maître Yoda Maître Yoda 2 mai 15:03

          @GoldoBlack

          Oui, les ingérences russes sur les élections européennes qui ne présente aucun enjeux sérieux autres que ceux dictés par les USA, les puces de lits, la reprise de la tuberculose, les 1001 maladies de Poutine etc...
          Les médias que vous cherissez tant ne vous prennent-ils pas un imbécile ? Vous êtes sûr ? J’aurais peur à votre place.


        • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 16:57

          @Maître Yoda
          Hélas la question ne se pose pas, car comme je le dis dans la tribune, Biden, comme les autres dirigeants impliqués dans cette guerre, est dans l’impossibilité politique de négocier tant qu’il n’y a pas d’évolution majeure de la situation sur le terrain.


        • GoldoBlack 2 mai 21:34

          @Maître Yoda
          Kollabo.
          Regarde les conneries que racontent les merdias que TOI tu suis. Tu n’y es pas pris pour un imbécile. Mais pour un idiot. Un idiot drôlement utile.


        • Maître Yoda Maître Yoda 3 mai 12:04

          @GoldoBlack

          Un idiot utile... sur agoravox, laisse moi rire. smiley

          Vous, vous êtes un guignol et vous aimez faire rire les gens. Vous êtes très brillant dans votre tâche.


        • xana 30 avril 13:03

          Il semblerait que l’auteur de cet article n’aurait rien contre une écrasante victoire américaine, quelqu’en soient les conséquences désastreuses pour le reste du monde...

          Désolé, mais je ne partage absolument pas ce point de vue.

          Au contraire.

          Pour moi, la victoire de la Russie sera celle d’une civilisation humaine pasée sur le respect des autres, quelle que soit leur pays d’origine. Celle de l’Amérique continuerait d’être ce qu’elle a toujours été : Le racisme, la guerre pour conquérir les biens des autres peuples, et le respect seulement pour ceux dont le portefeuille est bien garni.

          Or je ne suis ni raciste, ni pillard, et les horreurs commises impunément par les « happy fews » américains ne me rendent pas admiratif (mais je conçois que pour Mr Tisserand cela puisse être différent).

          Non, je préfère de loin la victoire de la Russie. Dès que possible.


          • Zolko Zolko 30 avril 14:11

            effondrement de la Russie – scénario, on l’a dit, a priori favorable

             

            l’article répète ça plusieurs fois mais n’explique pas en quoi ça serait favorable. Je veux dire, concrètement, quel serait le résultat positif pour la France et les Français de l’éclatement ou effondrement de la Russie ? jusqu’il y a 2 ans, les Français s’en tapaient le cocotier de l’Ukraine alors qu’il y avait beaucoup de coopérations avec la Russie.


            • xana 30 avril 14:15

              @Zolko
              Je crois qu’il faut voir là le résultat de la PROPAGANDE occidentale, propagande dont tout le monde prétend qu’elle n’existe pas !
              Il faut dire que la propagande c’est toujours chez l’ennemi, c’est bien connu.


            • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:05

              @Zolko
              Relisez cette tribune et lisez ma précédente tribune sur l’Ukraine.
              La Russie est devenue depuis le 24 février 2022 un danger pour la paix mondiale.
              Elle rêve de redevenir un empire, et donc de remettre en cause les résultats de la guerre froide. Il s’agit d’une menace directe pour tous ses voisins et, à l’échelle de l’Europe entière, d’une menace pour l’équilibre européen.
              J’ai fait partie de ceux qui pensaient qu’un modus vivendi était possible avec la Russie, même après 2014 (cf. ma précédente tribune). Mais l’agression de 2022 a radicalement changé la donne. Nous sommes nombreux à avoir suivi cette évolution, à côté de laquelle sont restés bon nombre de conspirationnistes qui vivent leur vie par procuration sur les réseaux sociaux. Ils y sont donc très actifs, comme on le voit avec les commentaires sur cette tribune. 


            • SilentArrow 30 avril 14:38

              @Jean-Paul Tisserand

               

              ...présence aux frontières mêmes de l’Europe d’une menace militaire majeure...

              Vous pouvez écrire cela sans rire ?

              Si les forces militaires ruses sont aujourd’hui aux frontières de l’Europe, c’est tout simplement parce que l’OTAN s’est avancé jusqu’à la frontière de la Russie.

              Si l’OTAN ne s’était pas élargi après la chute de l’URSS, les pays d’Europe de l’est auraient pu acquérir un statut de neutralité et servir de zone tampon entre la Russie et les pays de l’OTAN, tout en concluant des accords commerciaux avec les deux blocs pour le plus grand bien de tous.


              • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:07

                @SilentArrow
                Les pays qui ont le malheur d’être les voisins de la Russie savent à quoi s’en tenir sur la volonté de paix de ce pays. Ils ne voulaient donc à aucun prix « acquérir un statut de neutralité » ! Si l’OTAN s’est élargie, c’est avant tout parce que ces pays en ont fait instamment la demande.


              • SilentArrow 2 mai 17:31

                @Jean-Paul Tisserand
                 

                Les pays qui ont le malheur d’être les voisins de la Russie...

                Les pays d’Europe occidentale qui on le bonheur d’être des alliés des USA ne voient-ils pas que leur économie est ruinée ruinée au profit des USA ?

              • SilentArrow 2 mai 17:35

                @Jean-Paul Tisserand
                 

                Si l’OTAN s’est élargie, c’est avant tout parce que ces pays en ont fait instamment la demande.

                Quoiqu’il en soit, il est un peu ridicule après cet élargissement, de se plaindre de se retrouver maintenant à proximité des missiles russes.

              • Krokodilo Krokodilo 30 avril 16:05

                "la Russie est devenue un acteur des relations internationales non seulement hostile et déstabilisateur mais également imprévisible, potentiellement irrationnel et donc d’autant plus dangereux.

                « 

                La première déstabilisation fut le coup d’Etat du Maïdan, dont le soutien et le financement étatsunien sont largement documentés. La deuxième la répression sanglante des rébellions qui ont suivi. La troisième la non application des accords de Minsk, auxquelles les USA ont préféré le conflit par proxys interposés.

                 » il faut continuer à soutenir massivement l’Ukraine de sorte qu’elle se trouve dans les meilleures conditions possibles lorsque le temps viendra de négocier cet accord.

                "

                L’Ukraine sera au contraire en ruine et en faillite, avec plus de 500.000 victimes outre les blessés, amputée d’une partie encore indéterminée du territoire, une population ayant perdu un tiers de sa population dont la majorité ne reviendra pas , un pays qui en outre ne nous remboursera jamais les prêts.


                • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:13

                  @Krokodilo
                  Il est clair que les services américains ont été à l’oeuvre pour Maïdan. Mais ils n’ont fait que favoriser un vaste mouvement populaire face à un pouvoir pro-russe profondément corrompu depuis l’indépendance en 1991.
                  Quant aux calamités dont vous parlez, elles ont hélas déjà eu lieu. Il est essentiel que cela du moins n’ait pas été en vain, et que l’Ukraine puisse tenir jusqu’à ce qu’un accord de paix soit politiquement possible.


                • SilentArrow 2 mai 17:49

                  @Jean-Paul Tisserand
                   

                  Il est essentiel que cela du moins n’ait pas été en vain, et que l’Ukraine puisse tenir jusqu’à ce qu’un accord de paix soit politiquement possible.

                  De quels accords de paix parlez-vous ?
                  Les Occidentaux ont reconnu que les accords de Minsk n’ont été signés que pour gagner du temps. Quand Zelensky était prêt à discuter d’un accord, le fourbe Boris Johnson le lui a interdit. Maintenant, la loi ukrainienne interdit de négocier avec Poutine.

                  Comme l’Ukraine commence à tomber à court de chair à canon, cet exalté de Macron parle d’envoyer la légion. Il se voit déjà en Napoléon, ce blanc bec qui n’est pas encore sec derrière les oreilles.


                • Krokodilo Krokodilo 30 avril 16:18

                  "Cela étant, les conséquences d’un effondrement ukrainien seraient majeures et extrêmement négatives pour l’Occident :

                  "

                  C’est au contraire probablement la meilleure solution pour tout le monde, y compris les Ukrainiens, hormis les dirigeants occidentaux et les fanatiques autour de Zélensky, sous réserve que cela se produise rapidement.


                  • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:17

                    @Krokodilo
                    Quittez les réseaux sociaux où vous vivez par procuration et allez dire cela aux Ukrainiens !
                    Mais vous pensez sans doute que c’est le résultat d’un complot, si tout un peuple a manifesté une volonté de défense qui lui a permis de repousser à lui seul (car au tout début de l’invasion, les Ukrainiens étaient seuls) ce qui était considéré comme la deuxième armée du monde.


                  • Tolzan Tolzan 30 avril 18:01

                    Comme leypanou, je me suis rapidement arrêté de lire cet article pour me replonger dans "Le Grand Échiquier : l’Amérique et le reste du monde" écrit par Zbigniew Brzenzinski qui fut l’un des responsables américains qui définirent dans les années 90 la stratégie suivie par les États-Unis pour maintenir leur domination sur Europe.

                    On comprend mieux ensuite les causes profondes de la guerre en Ukraine et les responsabilités écrasantes de l’Amérique dans ce conflit.


                    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:26

                      @Tolzan
                      Eric Zemmour a déclaré en 2022 : « Les Etats-Unis sont responsables, la Russie est coupable. »
                      Et en effet, les Etats-Unis n’ont pas cherché à apaiser les tensions dans la zone. Mais c’est bien la Russie qui s’est rendue coupable d’une agression de grande ampleur, alors que d’autres possibilités de réaction existaient pour elle (cf. ma précédente tribune sur l’Ukraine).
                      J’ai fait partie de ceux qui préconisaient une levée des sanctions contre la Russie après 2014. Mais aujourd’hui la roue a tourné, et l’agression de 2022 a montré que la Russie est un pays instable et dangereux, dont les ambitions impériales doivent être contenues.


                    • Maître Yoda Maître Yoda 3 mai 18:56

                      @Jean-Paul Tisserand

                      « Eric Zemmour a déclaré en 2022 : « Les Etats-Unis sont responsables, la Russie est coupable. » »

                      Sans vouloir vous manquer de respect bien sûr, on se moque complétement de ce que peut dire Zemmour ou un autre politique pendant ce conflit. La droite prétendument proche du gaullisme s’est fourvoyée car elle défend notre assujétissement à l’UE et à l’OTAN et donc un positionnement pro-Américain dangereux pour la suite des événements, en face de la première puissance nucléaire du monde.

                    • njama njama 30 avril 18:21

                      La paix est simple, l’Ukraine se déclare « neutre » et la guerre est finie.

                      Faut comprendre la Russie, elle n’a pas envie d’avoir les forces de l’OTAN à sa porte, pas plus que les États-Unis n’avaient eu envie d’avoir des missiles soviétiques installés à Cuba.


                      • Fanny 30 avril 18:44

                        La paix est simple, l’Ukraine se déclare « neutre » et la guerre est finie.

                        On peut comprendre Zéinsky : au moins une moitié de l’Ukraine veut faire partie de l’UE, ne serait-ce que pour la finance (cf. Pologne). Et il a très bien compris que le package comporte nécessairement l’entrée dans l’OTAN. Indispensable pour les USA, qui sont les parrains de l’UE, ne serait-ce que pour les ventes d’armes (cf. Eisenhower et la puissance de lobby militaro-industriel aux USA).

                        Mais il est plus difficile de comprendre Macron qui est prêt à nous lancer dans la guerre pour faire rentrer l’Ukraine dans l’OTAN. Est-il à ce point inféodé à Washington ? Autre motif ?


                        • amiaplacidus amiaplacidus 30 avril 19:23

                          @Fanny

                          Faire du fric, la NSA cela doit bien payer ?

                          La connerie ?

                          La volonté de revanche parce que son adolescence lui a été volée ?

                          Compensation d’un sentiment d’infériorité (pour la cause de ce sentiment, voir le point précédent) ?

                          Etc


                        • Fanny 30 avril 21:53

                          @amiaplacidus
                          Compensation d’un sentiment d’infériorité ?

                          Pas facile d’y voir clair dans la personnalité de notre Président. Les facteurs psychologisants existent, c’est évident, mais les hiérarchiser et dire ce qui fait la décision est à mon avis presque impossible.

                          Comme il est question de l’Europe, et que le dernier grand conquérant fut le moustachu, on peut aussi se demander si ses ambitions délirantes et meurtrières ne furent pas dictées par ses frustrations d’artiste, de peintre raté. Peut-être, mais outre que ça n’apporte rien au débat politique, c’est plutôt son magnétisme face aux foules qui a compté, magnétisme qui est une donnée de sa personnalité que la psychiatrie ne peut que constater, sans pouvoir vraiment en saisir l’origine.

                          Cela pour dire que nonobstant toute considération psychologique, Macron semble avoir une ambition politique conçue intellectuellement : faire de l’UE un pôle égal des USA et de la Chine. J’en veux pour preuve ses tentatives de créer un pôle militaire européen (sans lequel, aucune chance), complémentaire mais relativement indépendant des USA. En revenant à l’aspect psycho., on peut y voir en plus une ambition personnelle afin d’inscrire son nom à la suite des Delors, Schuman, Monnet … et peut-être plus : président de l’Europe. C’est ce qui expliquerait que la France (« existe-t-il une culture française ? »), il s’en fiche un peu et se contente de creuser notre dette (en espérant qu’elle sera absorbée un jour par l’UE).

                           Ce projet rencontre-t-il des contradictions mortelles ? On pourrait le croire à voir Macron se replier à toute vitesse sous la bannière étoilée dès que Poutine montre les dents, et de constater que toute tentative d’expansion de l’UE (ex Yougoslavie, Ukraine) remet les USA au centre du jeu en Europe. L’UE (Macron) veut devenir un pôle de puissance, et chaque fois qu’il est question de puissance et de géopolitique, l’UE disparaît au profit des USA. Contradiction terrible, qui pourrait menacer l’existence de l’UE dans cette sorte de course de vitesse vers l’indépendance mais toujours ramenée vers les USA par un puissant élastique, une laisse dont on ne voit pas comment se libérer.


                        • Dudule 30 avril 23:09

                          @Fanny

                          Je crois surtout qu’une bonne partie des Ukrainiens qui voulaient faire parti de l’UE voulaient en fait avoir un visa Schengen et se barrer... Les plans d’ajustement structurels qui venaient avec l’adhésion, et qui auraient laissé l’Ukraine à poil (déjà que c’était pas brillant avant) n’avaient pas échappé à beaucoup d’Ukrainiens. Mais l’adhésion offrait la possibilité de fuir ce pays en déconfiture totale.

                          D’ailleurs, il est parfaitement évident que tous (j’écris bien tous) les réfugiés ukrainiens depuis février 2022 ne fuyaient pas la guerre mais l’Ukraine, cette si riante contrée, en saisissant le prétexte de la guerre. A part les gens habitants directement sur la ligne de fronts, c’est à dire pour l’essentiel des russophones « pro-russe » (en fait des Russes ukrainiens à cause des caprices de Lénine et Staline, et qui fuyaient en Russie), personne n’était menacé physiquement par la guerre, sauf a être mobilisé. Gonzalo Lira (assassiné par le SBU) qui vivait à Kiev au moment de l’exode massif expliquait clairement que ces amis ukrainiens lui disaient qu’ils fuyaient la conscription, pas les Russes (qui les laissaient indifférents...).

                          L’Ukraine est un pays sans identité nationale, d’où la volonté d’en créer une de toutes pièces et violemment par les « nationalistes », en prenant tout ce qui traine, donc en particulier le nationalisme collabo-bandériste (et des délires sur les cosaques), et la haine de la Russie, puisque sans identité ukrainienne, les Ukrainiens sont... Russes.

                          L’Ukraine aurait pu se créer un roman et une identité nationale, mais surement pas de cette façon. L’Ukraine aurait pu faire ce que la Fédération de Russie a fait et réussi (ce qui n’était pas gagné dans le chaos des années 1990) : se créer une identité multi-ethniques, de citoyens égaux, bien qu’appartenant à des cultures différentes. Ce n’est pas le chemin que les néocons à Washington ont choisi pour l’Ukraine. Il fallait bien semer la zizanie dans le « heartland »...


                        • Fanny 1er mai 13:26

                          @Dudule

                          Ce n’est pas le chemin que les néocons à Washington ont choisi pour l’Ukraine. Il fallait bien semer la zizanie dans le « heartland »...

                           

                          Votre vision de l’Ukraine contredit totalement le discours de notre mainstream depuis 2 ans et plus. C’est impressionnant.

                          Le bilan démographique (un pays qui passe de 50 à 30 millions d’habitants, ou quelque chose comme ça, donnée totalement occultée par notre mainstream) semble vous donner raison.

                          Quant à la politique US/occidentale en Ukraine depuis 20 ans, avec ses résultats catastrophiques, il faudra s’interroger longtemps pour comprendre comment tant de bêtises, de maladresses, furent commises conduisant au pire, à la guerre.

                          L’impression qu’aussi bien à Washington qu’à Bruxelles, des crétins arrogants ignorant tout de l’Ukraine et méprisant la Russie y sont allés avec leurs gros sabots pour le pire. Attirer l’Ukraine vers l’UE avec doigté et sans l’OTAN eut été possible avec succès, mais c’est hors de portée des crétins qui dirigent US/UE/OTAN. Est-ce que quelqu’un comme Kissinger eut fait mieux ? Je le crois, car on ne peut pas faire pire que Washington/Bruxelles en Ukraine depuis 20 ans.


                        • Fanny 1er mai 15:12

                          @Fanny
                          un pays qui passe de 50 à 30 millions d’habitants, ou quelque chose comme ça, donnée totalement occultée par notre mainstream

                          J’ai écrit un peu trop vite. Article du Figaro aujourd’hui sur la démographie ukrainienne :

                          1992 : 52 millions
                          2001 : 48,5
                          2022 : 42
                          2024 ; 37,9
                          2050 : 25,2 (prévision)


                        • Odessa région où masser les troupes françaises .....

                          https://fr.topwar.ru/241604-odnoj-iz-celej-udara-vs-rf-po-obektam-v-odesse-stal-shtab-komandovanija-gruppirovki-jug-vsu.html

                          L’une des cibles de l’attaque des forces armées russes contre des cibles à Odessa était le quartier général du commandement du groupe « Sud » des forces armées ukrainiennes.

                          • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                            Folcoche laisse moi tranquille ...Oups lol

                            Odessa région où sont massées les troupes françaises .....


                          • «  Les Russes s’empareront du Donbass d’ici octobre, puis le conflit se figera et nous devrons négocier avec Poutine », prédit Sergueï, un officier de la brigade située à Chasov Yar.

                            Les travailleurs de première ligne citent trois raisons qui pourraient conduire à une telle situation.

                            La première est le manque de personnel. Dans de nombreux endroits, le nombre de brigades a été réduit de 30 à 40 %.

                            «  La poursuite de la mobilisation ne nous sauvera pas », déclare l’officier Alexander de la 93e brigade. « Ceux qui sont en train d’être incorporés et formés ne seront pas avec nous avant le mois d’octobre. D’ici là, nous aurons perdu toute la région de Donetsk. »

                            Les mesures actuelles de renforcement de la mobilisation, selon Alexander, ne suffiront pas à contrer les 300 000 recrues russes que le Kremlin envisage de recruter, selon Zelensky.

                            La deuxième raison est que la nouvelle aide américaine « arrivera trop tard ». Et « la dernière injection d’aide militaire ne suffira pas à aider l’Ukraine à gagner ».

                            «  Nous pouvons ralentir les Russes autant que possible, mais nous ne pouvons pas les vaincre », déclare un officier du nom de Miroslav.

                            La troisième raison est le style de leadership du commandant en chef Syrsky, que la publication appelle « l’effet paralysant du Boucher » (rappelant que le futur commandant en chef a reçu ce surnom lors de la défense sanglante de Bakhmut, qu’il a dirigée).

                            Le journal écrit que la nomination de Syrsky « a provoqué une mauvaise humeur dans de nombreux endroits du front ».

                            «  Plusieurs officiers de première ligne parlent de brigades qui, dès la nomination de Syrsky, ont été envoyées en mission de combat avec pratiquement pas de munitions et trop peu de personnel. Selon les commandants, trois brigades ont été dissoutes, parfois pour des raisons farfelues, et réparties dans d’autres unités de combat", peut-on lire dans l’article.

                            Andrei, un officier de Chasov Yar, parle de « génocide de nos meilleurs soldats ».

                            https://t.me/trottasilvano/34060


                            • Le Club Oulala de l’élysée ça fait mal a accueilli sur une base aérienne en France 300 cercueils ...


                              Des centaines de cercueils contenant les corps de soldats de l’OTAN sont rapatriés d’Ukraine – La plupart sont français


                              ” Du 13 au 19 avril 2024, la Russie, en réponse aux efforts du régime de Kiev pour attaquer les installations énergétiques et industrielles russes, a mené 34 attaques massives avec des armes à longue portée et de haute précision depuis l’air et la mer, ainsi qu’avec des drones. Les attaques ont touché des installations énergétiques, des entreprises du complexe militaro-industriel, l’infrastructure ferroviaire de l’Ukraine, des positions de défense aérienne, des arsenaux et des réservoirs de carburant de l’armée”, selon le communiqué du ministère russe de la défense.


                              • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                Première grosse défaite du général Folcron et de dame Folcoche ...

                                Le commerce des organes va reprendre de nouveau en direction d’Israël ...
                                Les Folcron et autres Neyaratamratam vont se faire des boules en or ..LOL.

                                Valérie, Encore + d’Europe ..lol


                              • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                En France qui écrivait que les dirigeants Africains sont des cannibales ...

                                N’est ce pas QUI ???


                              • GoldoBlack 1er mai 17:23

                                @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
                                "Je m’appelle SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                notez la subtilité du pseudo ! et ma passion dans ma vie de chômeur, c’est de parler tout seul."


                              • Etienne Chouard donne les bons arguments pour décomplexer ceux qui craignent de se montrer complotistes alors que la recherche de la vérité est un signe de bonne santé mentale.
                                Soyez Complotiste !

                                https://vk.com/video621851320_456255699


                                • Eric F Eric F 1er mai 10:45

                                  Le sujet de l’article est important, mais il aurait fallu le traiter de manière non-partisane.

                                  La perspective d’un effondrement russe entrainant l’éclatement du pays est désormais totalement irréaliste. Ce ne serait du reste pas positif pour le monde simplement parce que le désordre qui suivrait, avec prolifération nucléaire et contagion de conflits, déstabiliserait durablement le monde. 

                                  Pour l’Ukraine, le plus probable sera une partition territoriale (les Russes semblent actuellement cibler la conquête totale des deux oblasts du Donbass plus que l’éparpillement), plutôt qu’un effondrement total aboutissant à une re-vassalisation, dont la perspective entrainerait une escalade de l’implication occidentale, ce que les deux ’’puissances’’ veulent éviter. Les 61 milliards américains seront les derniers, le but est d’éviter l’effondrement ukrainien avant les élections américaines.

                                  Le deal Trump évoqué dans l’article pourrait être la méthode de résolution, cela ne se limite pas à la question ukrainienne, mais plus largement à un nouveau round sur la sécurité et stabilité en Europe.


                                  • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:32

                                    @Eric F
                                    Je m’étonne de votre première phrase très critique, parce que nous sommes plutôt d’accord sur le fond.


                                  • Les Ukrainiens avancent , les Russes reculent encerclent puis contournent et les Russes développent des poches à feux ...

                                    https://siteveillestrategique.blogspot.com/2024/05/ukraine-situation-le-1er-mai-2024-au.html


                                    • zygzornifle zygzornifle 1er mai 11:01

                                      Poutine prince de la paix ....


                                      • Boris Karpov

                                        Il y a des batailles féroces pour Chasov Yar.

                                        L’ennemi comprend toutes les conséquences désastreuses de la perte de cette zone fortifiée et a dirigé toutes ses forces vers sa défense.

                                        Nos unités, à leur tour, rongent littéralement une ceinture forestière après l’autre à mesure qu’elles s’approchent de la ville.

                                        Prendre le Chasov Yar vous permettra de gagner des hauteurs stratégiques et vous permettra de prendre l’initiative dans la bataille du Donbass.

                                        Les combats sont très difficiles.

                                        Les pertes des deux côtés sont importantes.


                                        • L’armée russe conserve l’initiative sur tout le front, en raison de la diminution du potentiel en personnel des forces armées ukrainiennes lors de combats épuisants et de l’attribution prolongée d’un ensemble d’assistance militaro-technique américaine. Au moment de la préparation du rapport, nos pilotes militaires de certaines directions signalent que l’ennemi ne dispose pas de missiles anti-aériens guidés, qui, comme on pouvait s’y attendre, seront éliminés aux dépens de l’OTAN dans les prochains jours : la solution au La tâche logistique des forces armées ukrainiennes pour acheminer l’aide de la Pologne et de l’Allemagne a déjà commencé.

                                          Un nouvel élément concerne les frappes régulières sur la Crimée depuis la région de Kherson avec des missiles ATACMS d’une portée de 300 km et des ogives à fragmentation sur les aérodromes et les systèmes de défense aérienne. Les forces armées ukrainiennes sont capables de lancer au moins 15 missiles à la fois, ce qui indique qu’elles conservent des installations MLRS de type HIMARS ou M270. Les forces armées ukrainiennes sont en train de résoudre le problème des dommages importants causés à la Russie à la veille de l’investiture du Commandant suprême et du Jour de la Victoire, car elles ne peuvent pas renverser la situation sur le front maintenant.

                                          La nouvelle direction d’avancée de l’armée russe était Pokrovskoe (à l’ouest d’Avdeevka). Au cours de batailles sanglantes et acharnées, un certain nombre de colonies ont été capturées, la percée de la défense ennemie de 5 km et la formation du rebord Ocheretinsky sont devenues importantes. Dans le même temps, nous ne parlons pas encore d’une offensive stratégique avec de profondes percées sur le front.


                                          De telles manœuvres sont extrêmement difficiles en raison du changement de nature de la guerre.

                                          Ainsi, en direction de Chasov Yar, les forces armées russes ont percé jusqu’à la périphérie est, en utilisant l’aviation proche du front, sous le couvert de tirs d’artillerie massifs, mais il est extrêmement difficile de réussir dans les conditions d’utilisation quotidienne. de centaines de drones FPV par les forces armées ukrainiennes. Par conséquent, une véritable réduction des réserves ukrainiennes a commencé, jetées sous de nombreux FAB russes avec l’UMPC. D’ailleurs, nos aviateurs signalent l’arrivée de nouveaux missiles de l’industrie militaire russe, qui fonctionnent contrairement à celle ukrainienne.



                                          • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                            En termes de personnel, les Forces armées ukrainiennes connaissent objectivement des difficultés. Malgré une mobilisation massive et les tentatives visant à faire sortir les conscrits d’Europe, les plaintes concernant le manque de main-d’œuvre sont constantes. Même avec un nombre suffisant de personnes, la formation de nouvelles unités à l’arrière prendra du temps, et il est peu probable que celles qui sont préparées à la hâte, mobilisées et immédiatement transférées au front deviennent des unités de combat efficaces. De plus en plus de demandes émanent de militaires ukrainiens ayant fui le front et demandant de l’aide, au moins des conseils.


                                            Dans l’armée russe, il est extrêmement difficile de modifier les procédures bureaucratiques.
                                            L’attaque des forces armées ukrainiennes avec de nombreux drones de type avion artisanal sur un aérodrome du territoire de Krasnodar est révélatrice. Le stockage du très apprécié UMPC n’a apparemment pas été effectué dans des bunkers fortifiés. L’ennemi continue de tenter de détruire nos raffineries de pétrole ; la nuit, ils ont signalé une attaque contre une telle installation dans la région de Riazan. Ces faits indiquent que notre défense aérienne continue de se concentrer sur la profondeur de la pénétration des drones.



                                          • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                            La nouvelle de l’arrestation du vice-ministre de la Défense Timur Ivanov, accueilli avec joie au front, s’estompe progressivement. Cela est également dû au fait que certains médias ignorent le sujet et au manque de nouvelles informations sur cette affaire. Néanmoins, cet événement important témoigne de la compréhension qu’ont les plus hauts dirigeants politico-militaires du pays des problèmes complexes du ministère de la Défense.

                                            Les mois de mai et juin devraient entraîner une intensification des hostilités sur le front. Après l’investiture et la nomination des sièges au gouvernement, la période des élections présidentielles prendra fin et des décisions importantes sont possibles. Beaucoup considèrent les directions de Kharkov et de Soumy comme les directions d’attaque les plus probables pour les forces armées russes, mais comment cacher une armada de personnel et d’équipement aux satellites et aux agents ennemis reste un mystère.

                                            Cependant, Kharkov commence l’évacuation proprement dite. Tout d’abord, les gros portefeuilles et les moyens de production sont exportés, les préparatifs pour l’accueil de centaines de milliers de réfugiés ont commencé et Kiev s’est tournée en coulisse vers les organisations internationales pour obtenir de l’aide.

                                            À l’heure actuelle, l’avancée de l’armée russe sur le front de plusieurs centaines de mètres par jour, la mobilisation draconienne et la fourniture d’armes et d’équipements aux forces armées ukrainiennes par l’Occident ne conduisent pas à une fin rapide de la guerre.


                                          • GoldoBlack 1er mai 17:22

                                            @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
                                            Toujours notre grand soliloqueur !


                                          • SilentArrow 2 mai 17:59

                                            @GoldoBlack

                                            Goldoblack, c’est le bouledogue qui, a défaut d’avoir quelque chose d’intelligent à dire, vient aboyer méchamment autour des intervenants qui lui déplaisent.
                                            Au panier, le chien !


                                          • saint louis 1er mai 11:56

                                            Pas vu un seul commentaire pour soutenir la pensée de l’auteur.

                                            Dans le cas contraire, il serait intéressant d’avoir des éléments tangibles pour nous faire croire que la Russie est un réel danger et que les occidentaux sont des anges.


                                            • Jules Seyes 1er mai 12:09

                                              @saint louis
                                              Ca montre bien que le soutient à l’ukraine est de plus en plus démonétisé.
                                              Malheureusement, votre demande restera sans réponse car ces gens n’ont que la provocation et la manipulation.
                                              J’ai la dent dur, mais je viens de mettre un commentaires très long pour démonter les procédés de manipulation utilisés !


                                            • saint louis 1er mai 15:42

                                              @Jules Seyes
                                              Bien entendu, je ne me fais aucune illusion pour des révélations réelles sur la ligne Occidentale qui confirmerait ce que pense l’auteur.


                                            • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:39

                                              @saint louis
                                              La raison en est que les poutinistes, écartés des médias officiels, se défoulent sur les réseaux sociaux, dans lesquels ils ne font généralement que reprendre, sans aucune distanciation, les éléments de langage du Kremlin ou même de la fausse opposition ultranationaliste russe au Kremlin.
                                              Beaucoup d’entre eux vivent par procuration sur les réseaux sociaux, où ils fonctionnent en meute. Ce phénomène est accentué par le tour de plus en plus sectaire que prennent certains mouvements politiques, que j’ai l’habitude de qualifier de « clowns souverainistes ».
                                              On en voit une illustration très nette dans les réactions à cette tribune ; je n’attendais pas autre chose.


                                            • SilentArrow 4 mai 09:48

                                              @Jean-Paul Tisserand
                                               

                                              La raison en est que les poutinistes, écartés des médias officiels, se défoulent sur les réseaux sociaux, dans lesquels ils ne font généralement que reprendre, sans aucune distanciation, les éléments de langage du Kremlin ou même de la fausse opposition ultranationaliste russe au Kremlin.

                                              Vous allez sans doute nous dire que c’est le Kremlin l’inventeur de ce néologisme « les éléments de langage ».

                                            • SilentArrow 4 mai 12:49

                                              @Jean-Paul Tisserand
                                               

                                              La raison en est que les poutinistes, écartés des médias officiels, se défoulent sur les réseaux sociaux, dans lesquels ils ne font généralement que reprendre, sans aucune distanciation, les éléments de langage du Kremlin ou même de la fausse opposition ultranationaliste russe au Kremlin.

                                              Les gens qui ne pensent pas comme vous à propos de cette guerre absurde voulue par les USA sont étiquettés « poutinistes », automatiquement.

                                              Les poutinistes, les adorateurs de l’ogre Poutine.

                                              Ce que vous faites ici n’est bien sûr pas de la propagande.


                                            • Jules Seyes 1er mai 12:07

                                              Eh bien permettez moi de vous féliciter, un magnifique travail de propagande otanesque tout en glissement sémantiques. Une caresse de faits avant de placer le jugement de valeur et l’analyse avec laquelle je suis personnellement en désaccord, mais surtout en contradiction avec le fait presenté.

                                              On avait perdu l’habitude d’une propagande d’une telle qualité coté otan, ceci dit vous avez encore un peu de travail :

                                              est un scénario dont on pourrait se réjouir. De fait, il résoudrait la crise actuelle en supprimant la menace que, désormais, la Russie représente pour la paix mondiale.

                                              Bravo, vous avez passé à la trappe toute la guerre du Donbass, le coup d’état du Maidan, les bases de la CIA en Ukraine, le tout en seulement trois ligne. Les procureurs de toutes les dictatures peuvent en prendre de la graine.

                                              En plus de comporter des risques, un tel scénario d’effondrement russe est malheureusement fort lointain, 

                                              Magnifique malheureusement, version moderne du Delenda Carthago, ou un appel à détruire la Russie, vous emballez votre cri de haine dans une analyse objective des risques pour formater les émotions du lecteur dans le sens opposé aux faits !

                                              N’a-t-on pas vu, en juin 2023, le pouvoir poutiniste vaciller face à l’insurrection de Prigojine ?

                                              Pur jugement de valeur, vous passez sur le fait que l’armée n’a pas fait un geste pour suivre prigojine et que les ordres étaient d’éviter l’affrontement, que les seules armes utilisées ce jour là, l’ont été par des mutins contre des civils venus leur demander de rentrer dans leurs casernes.

                                              D’une bande de pieds nickelés traités avec douceurs vous faites une menace pour le pouvoir. Comment auriez-vous présenté la situation si les émeutes post Nahel avaient eu lieu en Russie ? Là, le pouvoir était incapable de réatblir l’ordre et ce sont les dealer qui ont fait le travail que l’appareil policier était incapable d’effectuer. (Ah, mais lá, c’est dans le camps du bien, vous n’en parlerez pas !)

                                              L’effondrement de l’Ukraine est ce que tout le monde en Occident, à juste titre, redoute et veut éviter.

                                              Là, vous passez les bornes et vous allez devoir m’autoriser une légitime indignation : Tout le monde en occident ? QUI vous autorise à parler en mon nom et à préempter ma parole. Ayez au moins la décence de reconnaitre le caractère engagé et probablement minoritaire dans l’opinion de vos propos !
                                              Mais il est vrai que dans ce cas vous devriez assumer ce qui n’est pas le fort de votre gang. En attendant, veuillez agréer une liste compléte d’insulte pour m’avoir diffamé en m’accusant de redouter et vouloir éviter la chute du banderistan. NON, je m’en réjouierais et le plus tot sera le mieux ! (Si les russes passent en justice les cadres du banderistan ce sera encore mieux)

                                               l’occupant russe, qui devrait sans doute faire face à une guerre de partisans, particulièrement redoutable de la part d’une population armée jusqu’aux dents, rendue très hostile par les destructions et les exactions provoquées par la Russie, 

                                              Magnifique de glissement sémantique, vous parliez pour nous, vous voici le gardien des pensées de la population ukrianienne. Décidément, vous êtes ominiscient. 
                                              Hélas pour vous : La population ukrianienne s’est systématiquement montrée favorable aux russes dans les territoires où ils sont présents. Même dans les régions de l’ouest où effectivement votre scénnario serait plus probable, sa réaction une fois le SBU parti est imprévisible, N’oubliez pas qu’ils savent désormais qui a incité à poursuite de la guerre.

                                              Quand aux exactions, vous reprennez la porpagande ukrianienne, la simple comparaison des tactiques russes avec celles des israéliens à Gaza montre que les russes auraient pu faire bien plus de dégats si ils l’avaient souhaités, mais bien sur vous ne souhaitez pas cet examen, donc vous nous placez la conclusion qui vous arrange au détour d’une phrase ! (Bien vu, mais pas très honnéte !)

                                              En tout cas, le fait qu’elle envoie des signaux contradictoires quant à sa volonté d’agresser d’autres Etats ne peut inciter l’OTAN qu’à une seule ligne, quoi qu’il arrive : celle de la défiance et du réarmement.

                                              Pour le coup c’est magnifique. La Russie répéte sur tous les tons que jamais elle n’attaquera l’OTAN si il n’intervient pas en Ukraine. Désolé, mais les délire de l’amiral Bauer taré en chef de l’OTAN ne sont pas des signaux russes. Vous mélangez la paranoia OTAN pluis vous l#affectez aux russes. Là encore le procédé est assez malhonnéte !

                                              on peut d’ailleurs soutenir que, même dans un tel cas, l’Ukraine sortirait tout de même du conflit victorieuse, pour avoir tenu tête durant des années à l’ogre russe et dissuadé, peut-être, ce dernier d’attaquer d’autres proies. Et l’essentiel serait sauf, avec la sauvegarde d’une Ukraine indépendante.

                                              Merci, le docteur Goebbels serait fier de vous. J’avais besoin du nouveau narratif de l’OTAN, maintenant nous l’avons.
                                              On rappelle les conditions de victoire fixées par Zel : Reprise de tous les territoires y compris Crimée, indemnitées de guerre russes pour placer le pays en esclavage écnomique et jugement de Poutine. Mais comme les ignares qui dirigent l’armée ukrainienne ont réussit à échouer lamentablement et à concéder aux russes l’initative stratégique durant l’essentiel de la guerre on va faire du temps pris par les russes un marqueur de victoire. Ca marche surement avec des pro otan incapable de voire que la durée du conflit a permit à nombre de pays dans le monde de profiter de l’aimatange de l’attention US en Ukraine pour s’affranchir de la pression US (Ex niger ou les USA viennent de se faire expulser). Nous verrons après guerre ce que l’Ogre russe (Très bien comme choix d’adjectif pour placer dans l’esprit des lecteurs que les russes sont dangereux. Vous devriez vendre des paquets de lessive, vous avez les compétences) a tiré comme avatage de cette durée marqueur de défaite selon vous. (Mon dieu, j’ai l’impression de ne rien avoir écrit ces derniéres années, soyez gentil lisez moi, je ne peux pas écrire mille fois à quelle point vos conclusions sont méprisables !)
                                              Et bien sur, on nous remet la tarte à la crème de l’Ukraine indépendante, même si elle demeure un état croupions. En réalité, ce résultat est quasi certains car tous les analystes russes indiquent vouloir laisser l’ukraine de l’ouest indépendante pour ne pas avoir à l’administrer. L’occident pourra en exiger le remboursement des dettes de guerre. Pardonnez mon humour grincant, vu que ce territoire sera incapable de rembourser, mais croyez moi, la lecon de chose du comportement occidental à venir avec ce reliquat d’Ukraine finira de détruire le peut de respect que les peuples du monde ont pour l’occdent (J’admet faire là un procés d’intention, mais regardez les plans du FMI, ca soutient largement mon affirmation)

                                              A l’agressivité russe répond de plus en plus un discours du même ordre des Etats occidentaux ;

                                              Bravo, magnifique phrase. En dehors de l’aspect cours d’école, C’est lui qu’à commencé m’dame, le procédé fonctionne au plan émotionnel. Mais, une fois de plus, vous faites l’impasse sur les provocations occidentales et la patience russe. 
                                              Quid des milliards investit pour pervertir la vie politique ukrainienne pendant trente ans.
                                              De l’appui US a la révolution orange et au maidan. Deux coups d’état en dix ans ? (Ah, mais ca vous ne vouliez pas en parler, pardon, de briser vos impasses)

                                              Les russes se sont montrés patients pendant des années et en 2022 le fait que Kiev concentre ses troupes face au donbass dans l’évidente attention de l’attaquer ne doit pas être considéré comme de l’agressivité,


                                              • Jules Seyes 1er mai 12:07

                                                Jules Seyes

                                                Bref, vous parviendriez presqu’à nous faire oublier l’agressivité constante des néo con occidentaux pour transférer la culpabilité sur les russes. J’admire et si un jour je monte une agence de pub, je vous promet une proposition d’embauche. (Enfn, n’y comptez pas trop, monter une agence de pub me hérisserais je crois !

                                                Vous me pardonnerez de briser là, le commentaire. La suite est du même ordre, mais il me semble avoir montrer les ressorts de votre jeu au profit des lecteur que votre talent aurait pu induire en erreur et j’ai déjà dépassé les limites de taille d’un commentaire !


                                              • GoldoBlack 1er mai 17:21

                                                @Jules Seyes
                                                L’agressivité de l’Otan qui a poussé la RuSSie à son corps défendant à massacrer la population ukrainienne...


                                              • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 23:39

                                                @Jules Seyes
                                                Un tel déluge de propagande, exprimée de façon particulièrement fruste et discourtoise, ne mérite pas de réponses détaillées.
                                                Du reste, vous n’avez qu’à vous reporter à mes réponses à certaines réactions à cette tribune, et à lire ma tribune précédente sur l’Ukraine.
                                                Si vous êtes bénévole, vous êtes très motivé ; ou peut-être n’avez-vous rien d’autre à faire ? En tout cas, je doute que la Russie poutinienne accepte de vous payer pour des interventions de trollage d’une si piètre qualité ; Ramzan Kadyrov, peut-être ? Oui, je vous vois assez bien à sa solde.


                                              • Gorg Gorg 3 mai 00:49

                                                @Jean-Paul Tisserand

                                                « @Jules Seyes
                                                Un tel déluge de propagande, exprimée de façon particulièrement fruste et discourtoise, ne mérite pas de réponses détaillées »

                                                Vous glissez...Mais je pense plutôt que vous n’avez pas d’arguments valables... smiley


                                              • SilentArrow 4 mai 13:13

                                                @Jean-Paul Tisserand
                                                 

                                                Un tel déluge de propagande, exprimée de façon particulièrement fruste et discourtoise, ne mérite pas de réponses détaillées.

                                                Le lecteur aura compris que vous n’avez aucun argument à opposer au commentaire de Jules Seyes et il vous observe en train de vous enfoncer.

                                              • GoldoBlack 1er mai 17:21

                                                Les comparaisons avec la guerre de 14-18 sont pathétiques. La montée « des extrêmes » ne s’est pas faite pendant la guerre. Pendant la guerre est monté UN extrême.

                                                L’autre est arrivé après.

                                                Il n’y a pas eu effondrement de l’Allemagne.

                                                Elle aurait pu continuer à se battre mais au prix d’une catastrophe social, politique et économique à court terme relatif ; effondrement dont les sociaux-démocrates ont protégé leur pays contre l’aristocratie prussienne.

                                                Quant à vos éloges de Trump... Comment formuler le moindre compliment à un type aussi débile que sa « coupe » de cheveux l’indique sans même avoir besoin d’en faire une analyse morale ou politique ?


                                                • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 23:43

                                                  @GoldoBlack
                                                  Il n’y a pas eu d’effondrement de l’Allemagne mais il était imminent, ce qui revient au même quant à la nécessité d’ouvrir des négociations de paix.
                                                  Si vous préférez Biden à Trump, libre à vous. De toute façon, le fait que vous jugiez un homme politique (et qui a largement fait ses preuves) sur sa coupe de cheveux prouve que vous n’êtes pas un interlocuteur sérieux.


                                                • placide21 1er mai 17:40

                                                  Des centaines de cercueils contenant les corps de soldats de l’OTAN sont rapatriés d’Ukraine – La plupart sont français : https://www.profession-gendarme.com/des-centaines-de-cercueils-contenant-les-corps-de-soldats-de-lotan-sont-rapatries-dukraine-la-plupart-sont-francais/


                                                  • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 23:47

                                                    @placide21
                                                    Je ne vous bloque pas bien que vous propagiez de fausses nouvelles, parce que l’« information » que vous donnez et sa source elle-même sont tellement grotesques qu’elles peuvent tenir lieu d’intermède comique. La cause conspirationniste a de bien piètre porte-paroles !


                                                  • https://fr.topwar.ru/241596-shturmovye-gruppy-vs-rossii-prorvali-oboronu-vsu-na-juzhnom-flange-chasova-jara-i-vyshli-k-kanalu-severskij-donec-donbass.html

                                                    Des groupes d’assaut des forces armées russes ont percé les défenses des forces armées ukrainiennes sur le flanc sud de Chasov Yar et ont atteint le canal Seversky Donets - Donbass.

                                                    Les groupes d’assaut des forces armées russes ont réussi à percer les défenses des forces armées ukrainiennes sur le flanc sud de Chasov Yar et à atteindre le canal Seversky Donets-Donbass. L’ennemi tente de déloger nos unités des positions occupées. Les sources russes le rapportent en se référant aux informations provenant de la ligne de front.

                                                    Mardi soir, ils viennent des environs de Chasov Yar, où les troupes russes, ayant réussi à percer les défenses des forces armées ukrainiennes, ont réussi à atteindre le canal. Les combats se poursuivent au sud du microdistrict de Kanal. Les groupes avancés d’avions d’attaque ont réussi à s’accrocher à leurs positions et des forces supplémentaires devraient être mobilisées pour la percée. L’ennemi essaie d’éloigner notre peuple du canal.

                                                    Comme l’écrivent les sources russes, l’accès au canal est un très grand succès pour l’armée russe, surtout après la suspension de l’offensive après que le commandement des Forces armées ukrainiennes a amené de nouvelles réserves près de Chasov Yar. Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais le premier pas vers une percée a été franchi ; la principale ligne de défense de l’ennemi longe le canal.


                                                    • zygzornifle zygzornifle 2 mai 08:00

                                                      Il y aura la paix en Ukraine quand il n’y aura plus d’Ukraine, elle est comme une épine plantée dans le cul a Poutine ....


                                                      • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 2 mai 17:45

                                                        @zygzornifle
                                                        Comme l’aurait dit un ministre, hélas français, après l’écrasement de l’insurrection polonaise de 1830-1831, « l’ordre règne à Varsovie ».
                                                        Quand la Russie instaure ce qu’elle appelle la paix, elle l’instaure sur des monceaux de cadavres.


                                                      • SilentArrow 4 mai 13:47

                                                        @Jean-Paul Tisserand
                                                         

                                                        Quand la Russie instaure ce qu’elle appelle la paix, elle l’instaure sur des monceaux de cadavres.

                                                        Combien de cadavres en Afghanistan et en Irak, et pour échouer misérablement à instaurer la paix.

                                                      • Date Anniversaire du massacre organisé par les straussiens ( Dame NULAND) en Ukraine ....

                                                        https://twitter.com/R_DeCastelnau/status/1785952325422469419

                                                        Instant massacre. Il y a 10 ans, le 2 mai 2014, les bandes armées ukronazies envoyées par le gouvernement du coup d’État mis en place par les Américains brûlaient vifs, dans la Maison des Syndicats à Odessa, 48 personnes dont le seul crime était d’être russophones et de s’opposer au coup d’État.

                                                        Il n’y a jamais eu la moindre poursuite pour ce crime, après Porochenko, Zelensky y a veillé.

                                                        De son côté, Vladimir Poutine a déclaré : « nous savons qui sont les assassins, nous les connaissons, nous les attraperons et nous les punirons ».


                                                        • zygzornifle zygzornifle 3 mai 09:46

                                                          Poutine a déjà décidé ou il placera ses lanceur de missiles le long de la frontière Polonaise quand il se sera bouffé l’Ukraine ...

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