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Francis, agnotologue

Francis, agnotologue

« Ce système ne peut rien apprendre, jusqu'à ce qu'il y ait des catastrophes » (Bernard Maris parlant du système néolibéral)
 
Un déni d'évidence est l'expression d'une aporie de construction intellectuelle. Les fausses sciences métabolisent leurs apories dans un langage ésotérique appelé sabir. Le sabir qui fait irruption et s'impose dans la sphère publique, est connu depuis George Orwell son inventeur, sous le nom de novlangue.
 
« Vous ne réalisez pas à quel point il est difficile d’exposer la vérité dans un monde rempli de gens qui ne sont pas conscients de vivre dans le mensonge » E Snowden
 
«  Je crains le jour où la technologie dépassera les capacités humaines. Le monde risque alors de voir une génération de parfaits imbéciles. » Einstein
 Je crois que nous y sommes.
 
« La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir » Condorcet
La vérité, les riches n’en veulent pas, les imbéciles en ont peur et les gens honnêtes n’en ont pas les moyens.
 
Le QI d’une foule est égal au QI du plus sot de ses membres. Un groupe de joueurs d’échec a battu un ordinateur : les coups contre la machine joués étaient ceux qui recueillaient le plus de voix. Une foule est un groupe d’humain agités par une même émotion : la peur, la haine, la joie, etc.
«  Agiter le peuple avant de s’en servir  » Talleyrand
« La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif » Orwell
 
Bernanos, il y a plus de 70 ans, disait : « Le désir de l’ennemi est précisément que nous renoncions à comprendre. »
« Presque toujours, nos contradicteurs ne répondent pas aux objections que nous leur avons opposées, mais aux sottises qu’ils nous prêtent. » François Mauriac
« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley, un qui savait
Il faut se souvenir à chaque instant, de ce à quoi le mensonge des puissants peut conduire dans nos démocraties
« Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que naïf, soumis, tu t’es laissé mettre dans la tête - innocent ! - sans songer aux conséquences.  » Henri Michaux

Tableau de bord

  • Premier article le 01/03/2007
  • Modérateur depuis le 09/11/2007
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Derniers commentaires



  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 avril 19:36

    @titi
     
    LVMH est la deuxième plus grande fortune du monde
    Françoise Bettencourt Meyers et famille

    est à la 11è place.

    La palme revient donc au Rocher (Monaco) qui compte un super-riche pour 12.600 habitants, soit l’équivalent d’un gros bourg français. La principauté de 37.800 habitants compte en effet trois milliardaires mais aussi une tripotée de millionnaires si on en juge la concentration record de Ferrari et d’hôtels cinq étoiles

     
    En nombre de millionnaires, la France se trouve sur le podium en troisième position. Avec 2,82 millions de millionnaires, en 2022, soit 4,8% de millionnaires de la planète, la France devance le Japon. Le pays du Soleil-Levant se retrouve donc au pied du podium avec 2,76 millions de millionnaires.






  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 avril 18:12

    @Francis, agnotologue
     
     « Car à la fin, il faut avoir un peu de suite dans les idées et, si ça n’est pas trop demander, procéder logiquement. En l’occurrence, la prémisse réside dans le constat que nous vivons une de ces époques historiques de surendettement généralisé – et passons sur le fait que ce surendettement de tous les agents (ménages, institutions financières, États) est le produit même du néolibéralisme… – 
    « Les ménages se surendettent sous l’effet de la compression salariale ; les banques se surendettent pour tirer, par « effet de levier », le meilleur parti des opportunités de profit de la déréglementation financière ; les États se surendettent par abandon de recettes fiscales sous le dogme de la réduction des impôts (pour les plus riches). De cet énorme stock de dette, il va bien falloir se débarrasser. Or la chose ne peut se faire que selon deux options : soit en préservant les droits des créanciers – l’austérité jusqu’à l’acquittement du dernier sou –, soit en allégeant le fardeau des débiteurs – par l’inflation ou le défaut.
     
    « Nous vivons à l’évidence en une époque qui a choisi de tout accorder aux créanciers. Que pour leur donner satisfaction il faille mettre des populations entières à genoux, la chose leur est indifférente. C’est à cette époque qu’il faut mettre un terme. Changer d’époque suppose en premier lieu d’affirmer le droit des « débiteurs » à vivre dignement contre celui des créanciers à l’exaction sans limite. Seuls les fétichistes du droit des créanciers pourront s’insurger qu’on y attente, en tout cas qu’on lui en oppose un autre, pas moins légitime, et même beaucoup plus si l’on se souvient des origines de la dette.
     
    « Où le parti pris acharné des créanciers nous conduit, nous ne le savons maintenant que trop. L’alternative est donc simplissime : ou bien nous poursuivons dans cette voie, par ailleurs exposée à la perspective d’un échec macroéconomique très probable, ou bien nous choisissons le parti inverse, celui des corps sociaux. … Il faut avoir soit l’idéologie monétariste, soit l’insuffisance conceptuelle, chevillées au corps pour soutenir qu’une banque centrale puisse faire faillite, et même doive être recapitalisée, thèse parfaitement inepte qui témoigne d’une incompréhension profonde de ce qu’est vraiment cette institution, absolument dérogatoire du droit économique commun. Créatrice souveraine et ex nihilo de la base monétaire – la forme supérieure de la monnaie – adossée à son pouvoir entièrement symbolique de faire accepter son signe, la banque centrale peut faire des pertes comptables mais sans aucune incidence au regard de sa propre économie institutionnelle puisqu’elle peut tout simplement monétiser ses pertes et s’auto-recapitaliser par création monétaire.
     
    « Bien sûr il en résulte une augmentation de la masse monétaire puisque les dettes correspondantes, annulées, ne passeront pas par le moment de destruction monétaire de leur remboursement. Et alors ? Contrairement à ce que croient les illuminés du monétarisme, la création monétaire, même très importante, n’est nullement vouée à dégénérer par essence en inflation … C’est le propre de la domination que le désastre est le plus souvent la meilleure chance des dominés. La fenêtre de ce désastre bancaire-là, à l’inverse de celle de 2008, il ne faudra pas la manquer. Une fois de plus il faut rappeler les effrayés à la conséquence.
     
    « En situation de surendettement historique, il n’y a de choix qu’entre l’ajustement structurel au service des créanciers et une forme ou une autre de leur ruine. A chacun de choisir son camp et de dire clairement pour laquelle des deux options il penche. A tous ceux qui n’auront pas pris le parti des rentiers mais que la perspective de la convulsion continue d’inquiéter, il faut redire qu’on n’a jamais vu un ordre de domination, a fortiori quand il est aussi puissant que le néolibéralisme, « rendre les clés » de son mouvement spontané. C’est dans le monde des rêves social-démocrates qu’on se plait à imaginer des gentils puissants, qui d’eux-mêmes trouveraient les voies de la décence et de l’autolimitation.
     
    « Sauf hypothèse de sainteté, on ne voit pas bien par quel improbable mouvement de l’âme les dominants pourraient consentir de leur propre gré à la transformation d’un monde qui leur fait la vie si belle et auquel tous leurs intérêts, patrimoniaux aussi bien qu’existentiels, ont intimement partie liée. Au prix sans doute d’attrister le Parti de la Concorde Universelle, il faut donc rappeler qu’un ordre de domination ne cède que renversé de vive force. »



  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 avril 18:07

    @titi
     
     les dettes quelles qu’elles soient, sont comme la spéculation qu’on voudrait assimiler à l’investissement. De fait, elles ne sont investissement que pour le prêteur. :
     
    « L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités. »
     
    Il en est de même pour les dettes si elles ne sont pas compensées par un investissement.



  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 avril 17:45

    @Réflexions du Miroir
     
     ’’Une question pourquoi y a-t-il des tueurs à gages ?’’
    >
    Parce qu’il y a une demande.
     
    Au Far Ouest il y avait les chasseurs de primes, qui agissaient en route légalité (relative).

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