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Jean Dugenêt

Jean Dugenêt

 
Avant de m’intéresser quelque peu à la politique, j’ai comme tous ceux de ma classe subi l’injustice sociale. Peu enclin à la résignation, j’en fus profondément révolté dès mon adolescence. Je l’exprime parfois dans mes écrits en dressant des portraits de quelques personnages connus comme Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon ou François Mitterrand et aussi de personnages un peu moins connus comme Xavier Niel, Bernard Arnault, Patrick Drahi, Arnault Lagardère, Ramzi Khiroun ou Michèle Lemarchand. Il m’arrive aussi de dresser des portraits de personnages prototypiques comme l’arriviste ou le lèche botte. Je cherche en même temps à actualiser et prolonger la réflexion entamée, il y a fort longtemps, par Etienne de la Boétie sur les mécanismes du pouvoir et ceux de la servitude. Je voudrais expliquer comment une toute petite minorité de nantis impose son pouvoir à une masse de miséreux qui malgré leur nombre et leur force se laissent dominer. J’en viendrai assurément à chercher les explications de Karl Marx et d’autres leaders du mouvement ouvrier.
Ne voyez dans cela aucune haine pour les personnages que je dépeins mais plutôt l’expression d’une révolte contre les injustices et aussi contre le gaspillage induit par la promotion des médiocres au détriment des plus méritants… Plus que tel ou tel individu, c’est bien la société que je veux décrire. J'affiche mon mépris pour les arrivistes et mon rejet de l’esprit de caste puisqu’il ne laisse aucune place au mérite personnel. Je cherche à retourner leur mépris à ceux qui se croient supérieurs mais ne doivent leurs privilèges qu’à leur naissance ou, pire encore, à leur subordination totale aux plus puissants qu’eux. Le plus souvent, ils n’en sont même pas conscients. Ce médecin, ce notaire, cet avocat se demande-t-il s’il aurait pu obtenir ses diplômes en faisant la plonge dans des restaurants pendant toutes ses vacances et s’il avait dû partager sa chambre avec deux frères ? Lui que sa famille a encouragé à faire des études, imagine-t-il quelles pressions et quels obstacles doit surmonter ce jeune pour qui il est inimaginable du point de vue de sa propre famille et de son entourage qu’un des leurs fasse des études longues ? Cette pression est répercutée par tout le système d’orientation scolaire avec son armée de professionnels : les spécialistes du fameux « Il fera un bac technique et pour un fils d’ouvrier ce sera déjà pas mal » ou du non moins fameux « Pour la fille d’untel, il fallait bien trouver un poste particulier car sinon elle aurait été trop malheureuse ». Dès l’école élémentaire, le fils-à-papa qui a les pires difficultés pour apprendre à lire et à écrire est qualifié de dyslexique ce qui lui ouvre droit à des égards particuliers de la part des enseignants tandis que, dans les mêmes conditions, le fils d’ouvrier récolte le mépris général. Plus tard, celui-ci ou un autre verra les postes qu’il mérite lui passer sous le nez pour être attribués à des petits bourgeois incompétents. Le privilégié ordinaire, imagine-t-il dans quel état d’esprit est un lycéen qui considère la rentrée scolaire comme le début des vacances puisqu’il va enfin pouvoir se reposer après avoir trimé pendant deux mois en un dur labeur afin d’amasser un petit pécule pour son année scolaire ? Non ! Pas du tout ! Il pense qu’il a obtenu ses diplômes parce qu’il était doué. Que c’est pleinement mérité. Il estime d’ailleurs qu’il a lui-même financé ses études puisque ses parents lui ont trouvé un joli petit job pendant l’un de ses quatre mois de vacances. Il a fait des économies sur son argent de poche et les cadeaux de sa famille. De l’argent bien gagné ! Il ne sait même pas que l’expression « argent de poche » est inconnue de bien des enfants dans d’autres milieux que le sien. Il a tout juste conscience que le père Noël des pauvres n’est pas le même que celui des riches. La suffisance que les uns ou les autres affichent est encore plus insupportable que la seule injustice. Mais il y a pire encore : l’attitude hautaine et méprisante des médiocres parvenus à des grades qui dépassent leur compétence, la morgue des grands qui se délectent dans les abus de pouvoir et, comble de tout, l’attitude des politiciens qui se déclarent les représentants des opprimés et se vautrent au quotidien dans la même fange que les exploiteurs. Derrière la satire, il y a en moi une révolte qui gronde aussi forte et aussi contenue que celle qu’il fallait lire entre les lignes des cahiers de doléances. Vous la percevrez peut-être entre les lignes de mes écrits.
 
  Année 2017, Jean Dugenêt
 
 
Je persiste dans la présentation que j’ai donnée ci-dessus mais beaucoup me pressent d’être plus précis : dis-nous au moins ce que tu penses, donne-nous quelques mots clefs, des étiquettes : es-tu révolutionnaire ? extrémiste ? de droite ? de gauche ? Je ne peux pas répondre avec des mots qui pour moi n’ont aucun sens. « Révolutionnaire » : en voilà un mot galvaudé ! Même de Gaulle se prétendait révolutionnaire. « En France, il n'y a qu'un seul révolutionnaire, c'est moi  ! » se plaisait-il à dire. Et Pétain aussi se disait révolutionnaire en prônant la « Révolution Nationale ». J’ai même entendu un petit bourgeois s’esclaffer « Mais, c’est révolutionnaire » devant une soupière portant l’inscription « poubelle de table ». Je suis au moins autant révolutionnaire que la « poubelle de table ». Quant aux expressions « gauche », « droite », il est de plus en plus évident que, si elles avaient un sens pendant la révolution de 1789-93, elles ne veulent plus rien dire. Mais alors es-tu pour ou contre la révolution ? Nous n’avançons pas plus. Il ne sert à rien d’être pour ou contre les révolutions. Celles-ci s’imposent épisodiquement sur la scène de l’histoire qu’elles aient ou non été souhaitées. Les révolutions sont des actes de démocratie qui surviennent quand des tyrans détestés par le peuple s’accrochent au pouvoir et que les masses populaires doivent les pousser pour les contraindre à partir. Les révolutions ne sont pas l’œuvre des révolutionnaires mais celle des peuples.
Ce sont d’ailleurs beaucoup plus souvent les révolutions que les élections qui font évoluer le monde. Si nous nous promenons dans le temps ou dans l’espace, nous voyons beaucoup de changements importants advenir dans bien des pays. Ces changements ne sont jamais le fait d’une élection. Actuellement, on peut raisonnablement estimer qu’il y a en France un risque de révolution. Dans l’état de putréfaction dans lequel nos institutions se trouvent, il est clair que la perspective n’est plus de rafistoler l’Etat. Chacun perçoit qu’il faut des changements de grandes ampleurs. Ce n’est pas sans raison que les gilets jaunes scandent souvent « Révolution ! Révolution ! » La population, dans sa grande masse, rejette le système actuel. Il faut donc se préparer pour, en cas de soulèvement révolutionnaire, faire face à d’énormes risques. Quand une révolution survient, les nantis ne veulent jamais abandonner leurs privilèges et il y a un risque de contre-révolution ou de guerre civile. Il faut le plus possible éviter cela. Les contre-révolutions aboutissent généralement à d’atroces mesures de répression de la part des revanchards et les guerres civiles peuvent faire beaucoup de morts. Il faut aussi se demander qui va exercer le pouvoir quand les privilégiés qui s’y accrochaient vont être chassés ? Le peuple risque de se voir confisquer le pouvoir qui devrait lui revenir. La plupart du temps c’est la force constituée la plus organisée qui se trouve projetée au pouvoir. Il en fut ainsi dans bien des cas. A Cuba, des castristes qui voulaient maintenir le capitalisme se sont finalement emparer du pouvoir et, sous la pression populaire, sont allés plus loin qu'ils ne le voulaient dans les réformes sociales pour, finalement, s'aligner sur la politique du Kremlin. En Iran c’est un pouvoir religieux qui s’est mis en place. Il y a aussi un risque de dégénérescence comme ce fut le cas en Russie. Pour se préparer, il me paraît indispensable de regrouper une avant-garde. Celle-ci devra être en mesure d’impulser, si besoin, les bonnes décisions pour faire basculer le pouvoir, au bon moment, après une situation de double pouvoir. Pour cela cette avant-garde doit regrouper les éléments les plus conscients, ceux qui se prononcent pour le RIC, le Frexit, le Front Unique Ouvrier lors des élections, le soutien inconditionnel aux victimes en cas d’atteinte aux libertés démocratiques…
Alors, où sont ces militants les plus conscients qui constitueront l’avant-garde ? Je ne le sais pas. Je suis seulement certain qu’il faut les regrouper. Il faudra à la tête de l’avant-garde des hommes d’une trempe exceptionnelle. Je pense en particulier à quelques leaders des gilets jaunes qui ont eu assez de cran pour ne céder à aucune pression. L’avant-garde devra venir pour l’essentiel de la jeunesse. Partout les jeunes sont aux premières places du combat contre une société qui ne leur promet qu’un sombre avenir. Il n’est que de voir les manifestations qui, à l’instar des gilets jaunes, secouent actuellement de nombreux pays. Il faudra probablement, par la discussion, les aider à assimiler le bilan de l’histoire du mouvement ouvrier. En cela, les retraités expérimentés de ma génération pourront être utiles pour passer le flambeau. Il faudra peut-être aussi leur administrer « une bonne inoculation de marxisme » comme disait Trotsky, de manière imagée, à propos d’un personnage d’un roman d’André Malraux.
Ah ! Voilà ! Le nom de Trotsky est lâché. Alors : êtes-vous trotskyste ? Avant de répondre à cette question, il faut se souvenir que, pendant une longue période, les militants qui restaient fidèles aux idées de la révolution d’octobre 1917 mais critiquaient le régime de Staline étaient tous qualifiés de trotskystes par les staliniens et qu’ils étaient à ce titre pourchassés et exterminés partout où Staline pouvait le faire notamment dans toute l’URSS. En ce sens, je prends pour un compliment qu’on me qualifie de trotskyste car assurément je suis de leur côté mais je ne suis pas certain pour autant d’être trotskyste. En particulier, je ne suis membre d’aucune organisation internationale. J’ai sans doute d’ailleurs une petite dose de libertaire anarchiste. Vous le voyez : j’ai beaucoup de doutes. Mais, soyez assuré que j’ai aussi quelques certitudes. Je suis absolument certain que ceux qui ne se battent pas pour le Frexit ne sont pas trotskystes. Je suis absolument certain que ceux qui ont couvert le mouvement des gilets jaunes d’insultes et de calomnies ne sont pas trotskystes. Ceux qui n’ont pas compris que la stratégie du soutien inconditionnel est indispensable pour défendre les libertés démocratiques ne sont pas trotskystes. Les gauchistes et les sectaires qui veulent paraître purs et durs en refusant de défendre des "personnalités compromises", en rejetant tous les syndicats, en "boycottant" toutes les élections, n’ont en fait nullement l’intention de passer sur l’autre rive. Ceux-là non plus ne sont pas trotskystes. Ce sont des révolutionnaires de la phrase dont l’attitude a été stigmatisée par Trotsky lui-même dans le programme de transition :
« Ils piétinent sur place, se contentant de répéter les mêmes abstractions vides. Les événements politiques sont pour eux une occasion de faire des commentaires, mais non d'agir. (…) Dans la politique pratique, les sectaires s'unissent à chaque pas aux opportunistes, surtout aux centristes, pour lutter contre le marxisme. »
De fait, les sectaires qui me critiquent appellent le plus souvent à voter pour des adversaires du Frexit (FI, NPA ou LO, quand ce n'est pas, ni plus ni moins, Chirac ou Macron). En fin de compte, je conclus qu'il n'y a plus de trotskystes en France.
 
  Année 2019, Jean Dugenêt
 
Vous pouvez maintenant me coller des étiquettes : trotskyste et, par conséquent, marxiste, léniniste, bochévique… Elles adhèrent bel et bien. Je disais encore l’année dernière, à propos des trotskystes : « assurément je suis de leur côté mais je ne suis pas certain pour autant d’être trotskyste. En particulier, je ne suis membre d’aucune organisation internationale. »
Je suis maintenant militant de l’AGIMO (Avant-Garde Internationaliste du Mouvement Ouvrier) organisation proclamée l’année dernière. 
J’en étais à constater que des organisations françaises qui se réclament du trotskysme n’avaient assurément rien de commun avec la politique élaborée par Trotsky pour mener à bien la révolution socialiste. En poursuivant cette réflexion, j’en suis venu à considérer que « Il n’y a plus de trotskystes en France ». J’ai écrit, sous ce titre, plusieurs versions d’un article. J’ai ensuite étudié l’histoire des organisations qui se réclament du trotskysme ce qui m’a amené à considérer que seules celles qui assument l’héritage de Nahuel Moreno sont effectivement trotskystes. Il y en a trois et, avec l’AGIMO nous avons pris contact avec les trois et nous examinons où se situent les divergences entre-elles. Après le décès de Nahuel Moreno, la LIT-QI (Ligue Internationale Trotskiste – Quatrième Internationale) qu’il avait créée s’est en effet scindée en plusieurs organisations. Nous estimons, pour l’instant, que les divergences entre ces organisations ne sont pas programmatiques et qu’elles ne justifient donc pas l’existence de plusieurs internationales. Nous œuvrons donc pour leur réunification. Nous estimons être ainsi engagés dans le combat pour la reconstruction de la IVème internationale. C’est pourquoi je me considère dorénavant, en tant que militant de l’AGIMO, comme un trotskyste.
 
 Année 2021, Jean Dugenêt
 
 
 
 
 
 
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  • Premier article le 13/03/2018
  • Modérateur depuis le 10/04/2018
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Derniers commentaires



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 5 juin 09:38

    @Luniterre
    Arrêtez de dire n’importe quoi. Voici le lien : https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/01/19160100.htm



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 5 juin 09:27

    @Joséphine

    "Ou alors c’est que vous vous êtes trompé de chemin et que vous êtes un gaulliste qui s’ignore, donc un droitard (bienvenue au club). "

    Vous avez le mérite de rappeler que Chapoutier se présentait comme un trotskyste copain avec vous. Mais, apparemment il ne sait plus où il est. Sur le fond, au vu de ses procédés, je crois effectivement qu’il est dans le même club que vous. Et ce n’est pas mon club !



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 5 juin 09:22

    "Le matérialiste dialectique fait précisément le recoupement des sources de toutes origine

    "


    C’est du charabia...



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 4 juin 20:50

    @Chapoutier

    Chapoutier multiplie les provocations avec un flot de calomnies. 
    Il dit notamment :
    « son agimo dont il est le seul membre ».

    Rien que le « groupe AGIMO sur Facebook » a plus de 1000 membres.
    Voici l’adresse :
    https://www.facebook.com/groups/2053671524658920
    J’insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une simple page Facebook pour laquelle il serait facile d’avoir 1000 membres mais bien d’un « groupe de discussion ». Ceux qui se sont inscrits ne sont pas obligatoirement des militants mais ils ont fait la démarche de s’inscrire volontairement pour participer au groupe. Ce n’est pas moi qui gère les compteurs !!! Cela est facilement vérifiable.

    Regardez ensuite ce site et constatez que l’AGIMO est le site le plus lié à l’UIT-QI. C’est nous qui assurons le lien en France avec cette organisation. L’AGIMO n’est pas membre car nous demandons à être membre observateur de trois organisations internationales.

    Je peux organiser une visio-conférence avec mon camarade Josep Luis dirigeant de « lucha Internacionalista » section espagnole de l’UIT-QI. Il faut qu’il y ait au minimum trois participants en plus de lui et moi. Vous remarquerez que nous diffusons sur le site de l’AGIMO une version en français de leur revue « Correspondance Interntionale ». C’est au bas de la page d’accueil. Je vous conseille de télécharger les numéros disponibles et, bien que les traductions soient de mauvaises qualités, ce sera de bien meilleures lectures que les sites web « Saker Francophone », « Egalité et Réconciliation »...

    Les trois organisations que l’AGIMO souhaite voir fusionner, en agissant pour cela, sont particulièrement implantées en Amérique Latine et tout particulièrement en Argentine où elles ont subi la dictature de Valeda. Elles ont participé aux brigades Simon Bolivar au Nicaragua (l’équivalent des brigades internationales lors de la révolution espagnole). Ces organisations n’ont pas de leçons à recevoir en matière de lutte contre les USA. Des centaines de leurs militants ont perdu la vie dans les combats et dans la répression de gouvernements qui étaient aux bottes de l’impérialisme américain.

    Cette ordure de Chapoutier ose écrire à mon sujet : " il a tout du mec piloté par les usa". Au nom de quoi se permet-il de donner des leçons ?

    Je suis personnellement signataires de l’appel international du Front créé en Argentine (C’est aussi facilement vérifiable).

    Parlons un peu des engagements politique de cet illuminé de Chapoutier qui tient à déverser un flot de calomnie sur moi. Il se prétend trotskyste. Mais lui qui m’accuse d’être un militant isolé ne fait état d’aucune organisation ni au niveau national ni au niveau international. Comme s’il pouvait être trotskyste dans ces conditions. On le voit s’accoquiner sur AgoraVox avec une quantité de militants qui ne cachent nullement leur appartenance à l’extrême-droite et apprécient ce Chapoutier. Ils font un front commun contre moi.

    Comme autre mensonge, il prétend m’avoir connu à l’OCI. C’est archi-faux. Il utilise seulement le fait que je lui ai dit que j’avais été membre de l’OCI et je lui ai même confié quel était alors mon nom de militant. Il affirme ensuite que j’ai été exclu ce qui est faux. Je précise qu’une quantité de militants ont été exclus de l’OCI en étant bien plus respectables que ceux qui y sont restés. J’affirme donc que c’est faux mais que cela n’aurait rien de déshonorant.

    Ce Chapoutier qui se prétend trotskyste sans aucune organisation et qui copine avec les militants d’extrême-droite délire complétement.

     



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 4 juin 19:13

    @Luniterre
    « Quand il y a des arguments sourcés vous ne répondez pas, au prétexte que les sources citées ne vous conviennent pas »

    Faux ! Je rejette des sources d’extrême-droite dont j’ai donné la liste. J’ai oublié d’ajouter Mein Kampf et autres écrits de Goebbels, d’Hitler... Je me suis suffisamment exprimé sur cette extrême-droite. Voir ces trois articles qui demanderaient à être mis à jour mais qui restent parfaitement valables en l’état :
    La nouvelle extrême-droite française.
    La coalition de l’extrême-droite.
    Êtes-vous d’extrême-droite ?

    Ceux qui veulent expliquer qu’il peut y avoir des choses bonnes et des choses mauvaises dans les sites web que je rejette devraient me dire si leur méthode s’applique aussi aux écrits d’Hitler et des autres nazis. Faut-il trier ce qui est bon et ce qui est mauvais chez les nazis ?

    Pour ma part, effectivement, je jette tout en bloc. Je rappelle quels sont les sites concernés avec un copier/coller :

    "ils s’abreuvent tous aux mêmes sources. Ils citent fréquemment les sites web des amis d’André Chanclu et de Frédéric Chatillon que ce soient « Réseau Voltaire » ou « Egalité & Réconciliation ». Ajoutons-y maintenant « Le Saker francophone », « Réseau International » et « Les Crises ». Sur ce dernier site, Olivier Berruyer tente à nouveau de dépasser Thierry Meyssan en tant qu’auteur complotiste-alternatif. Nous nous souvenons qu’il s’était fait le champion de la contestation à propos des attentats du 11 septembre mais que, pour regagner l’accès aux plateaux de la télé, il avait ensuite renié toutes ses critiques. Ajoutons encore à notre liste « TV Libertés » lancée le 30 janvier 2014 par Martial Bild, ancien cadre du Front national. Elle est maintenant dirigée par Philippe Milliau, ancien dirigeant du mouvement d’extrême-droite « Bloc identitaire ». Signalons pour finir l’ancien communiste belge Michel Collon qui, après avoir été animateur d’un « Comité Joseph Staline », a rejoint lui aussi les néostaliniens. Sur son site web « Investig’Action », il s’exhibe avec ses nouveaux amis : Erwan Castel, Jacques Baud ou Christelle Néant."

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