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La manipulation politique s’intensifie : « l’insurrection civique » pour les gogos de Mélenchon à la Bastille

M. Mélenchon et son FG, aidés par le PCF et la CGT notamment, sont parvenus à réaliser une bonne mobilisation le dimanche 18 mars, en faisant défiler plusieurs dizaines de milliers de nos concitoyens jusqu’à la Bastille, à Paris.
Avec cette mobilisation, M. Mélenchon a prétendu donner le coup d’envoi de rien moins que d’une « insurrection civique » devant mener à une « VIe République ».

La dépêche ci-jointe récapitule les points forts du discours tenus à cette occasion.

Il faut la lire, non pas superficiellement mais très attentivement. Car ce n’est qu’en la lisant avec attention que l’on découvre la supercherie.

Derrière les paroles martiales et les envolées lyriques du sieur Mélenchon, qu’y a-t-il de concret ?

Qu’y a-t-il de concret à part quelques « gadgets politiques » sans importance stratégique comme l’euthanasie, le refus d’HADOPI et la parité, ou la proclamation lyrique d’idées très générales comme « l’établissement de la citoyenneté en entreprise » (?), la création du droit de « propriété collective humaine » (? ?) de biens de base tels que l’eau et l’énergie ?

Qu’y a-t-il de concret ? Eh bien il n’y a rien.

Que l’on en juge :

1°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de rétablir la démocratie en France, en dénonçant le vol de souveraineté opéré par les traités européens, et notamment par les articles 3, 4, 5 et 6 du TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

2°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de casser le mécanisme de création d’une DETTE PUBLIQUE sans cesse croissante dans les mains de financiers privés, en dénonçant l’article 123 du TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

3°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de sauver notre AGRICULTURE et nos agriculteurs en les soustrayant aux contraintes de marché et d’hyper-productivité des articles 38 et 39 du TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

4°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles LA SORTIE DE L’EURO, et donc la dénonciation du MES, en dénonçant notamment l’article 282 et tous les traités européens ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

5°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de sauver notre INDUSTRIE -et nos emplois en empêchant les délocalisations industrielles, ce qui impose de dénoncer les articles 32 et 63 du TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

6°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de rendre aux Français la maîtrise de leur POLITIQUE MIGRATOIRE, en dénonçant les articles 67, 77 et 79 du TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

7°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de soustraire la SANTÉ -HUMAINE aux impératifs des rentabilité des marchés, en dénonçant les articles 168 et 169 du TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

8°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de préserver nos SERVICES PUBLICS, en refusant leur démantèlement exigé par l’Union européenne, ce qui impose notamment de dénoncer l’article 106 TFUE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

9°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de préserver les ACQUIS SOCIAUX des Français et en particulier leur système de RETRAITES-, ce qui suppose de dénoncer les articles 5 et 121 du TFUE et le principe des Grandes Orientations de Politique Économique fixés par la Commission de Bruxelles ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

10°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de rétablir en France une société de libertés, en refusant par exemple le « mandat d’arrêt européen » ou le système européen de surveillance « INDECT », ce qui impose de sortir de l’UE ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

11°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de ramener immédiatement tous les soldats français présents en Afghanistan, en Libye ou en Syrie, de faire SORTIR LA FRANCE DE L’OTAN, de dénoncer la mainmise américaine qui se cache derrière la prétendue « construction européenne », de refuser le Choc des Civilisations  ? Tous ces buts imposent de -dénoncer non seulement l’article 42 du traité sur l’UE mais imposent aussi se sortir purement et simplement de l’UE.
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

12°) L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon proposent-elles de dénoncer la construction européenne comme un APARTHEID PLANÉTAIRE, d’en refuser le principe même, et de militer pour une ouverture et des coopérations de la France vers tous les pays du monde, quelle que soit leur appartenance à tel ou tel continent, religion, zone culturelle, etc. ?
La lecture de la dépêche ci-jointe nous confirme ce que nous savions déjà : la réponse est NON.

 

CONCLUSION

L’ « insurrection civique » et la « VIe République » de Mélenchon sont donc un piège à gogos puisqu’elles tablent :
- sur la crédulité de nos concitoyens
- sur leur méconnaissance foncière des pouvoirs transférés à l’UE
- et sur leur tendance naturelle à se laisser griser par de belles paroles,
pour proposer un programme en TROMPE-L’ŒIL qui ne touche absolument à rien de l’ordre euro-atlantiste établi.

Il s’agit donc d’une énième manipulation du peuple français.

La campagne présidentielle va être l’occasion de faire ressortir et de faire comprendre au plus grand nombre ces manipulations abjectes auxquelles se livrent tous les partis de pseudo-opposition au Système euro-atlantiste (PG, PCF, EELV, DLR, FN,..).


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506 réactions à cet article    


  • Augustule Augustule 19 mars 2012 09:58

    La ficelle est un peu grosse, on voit bien le cirque médiatique qui est en marche pour faire mousser Mélenchon pour ensuite rabattre tout ce petit monde vers François Hollande.


    • Augustule Augustule 19 mars 2012 10:24

      Place aux jeunes ?

      Depuis quand Mélenchon fait partie de la nouvelle génération, il traine dans les couloir du PS depuis 1977.


    • interlibre 19 mars 2012 11:04

      Si notre maître à tous Melenchon dit qu’il faudra voter Hollande alors on le fera tel de petits moutons. On peux être pour le FdG et contre Hollande. L’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire.

      C’est bizarre c’est toujours le même argument qu’on utilise contre Melenchon mais de deux manières différentes :
      Oui Melenchon il est la pour faire gagner Hollande en rabattant les voix....
      Oui Melenchon il est la pour faire perdre Hollande en morcelant les voix de la Gauche, blablablabla....
      Moi j’en ai rien à faire des éventuelles stratégies politiques d’une Veme république à bout de souffle. Je vote pour un programme, et un programme qui s’appelle « L’humain d’abord » ça me parle.
      Ensuite si à cause de ça, le système républicain Français met à la tête de son pays un président élu par moins de 30% des votants et détesté par 70% de la population (Sarko bien sur) bah cette république a un SÉRIEUX problème et ce serait bien de régler le problème plutôt que de se résigner et de faire avec comme beaucoup le font en soutenant un vote futile.

    • scorpion scorpion 19 mars 2012 11:14

      Les gogos Monsieur, sont des citoyens qui en ont marre du système et de celui que vous proposez et qui y ressemble étrangement. Les gogos comme vous dites, ont marre des tricheurs, blablateurs et autres professionnels de l’entourloupe bien cravatés comme vous l’êtes. Les gogos, c’est le peuple et il réclame justice, ne vous en déplaise !



    • latortue latortue 19 mars 2012 11:27

      la machine a perdre de la gauche est en route, Mélenchon a force de piquer des voix a Hollande, va si bien faire que ce brave Hollande et ce brave Mélenchon risque de ne pas se retrouver au second tour .si a droite les rangs sont derrière le nain a gauche comme d’habitude c’est chacun pour sa gueule les égos démesurés de ces Messieurs ’’c’est moi qui a la plus grosse popularité’’
      tout ça est pitoyable et on va se retrouver avec Sarko encore pour cinq ans de souffrance et là croyez moi il va nous le faire payer ,parce qu’il saura que après c’est retraite pour lui alors ça va saigner .


    • appoline appoline 19 mars 2012 12:07

      @ Scorpion,


      Une des premières fois que j’ai lu ce terme « gogos », c’était dans un thriller américain il y a maintenant quelques années, il s’agissait de visiteurs d’une grande foire dans le middle west que les aboyeurs haranguaient pour les amener à préférer leur attraction, leur manège, leur stand. Ils les appelaient les gogos. En fait ces gogos se dirigeaient vers celui qui aboyait le plus fort, savait capter leur attention, savait aussi les flatter au mieux. Les forains eux, n’appréciaient des gogos que l’argent qu’ils pouvaient laisser dans leur caisse, rien de plus, si peut-être un peu de mépris


    • mbdx33 mbdx33 19 mars 2012 16:17

      @la tortue
      Vous pouvez continuer à baver sur la gauche comme vous le faites alors que votre égérie se débat face à ses contradictions et continue de baisser dans les sondages.
      Marine le Pen et les ouvriers , c’est comme la publicité pour CETELEM. Sauf qu’evec elle on va trinquer à fond et elle se garde bien de le dire.


    • aveclotanvatoutsenva 19 mars 2012 23:19

      « scorpion », vous êtes la confirmation de ce que dit Asselineau, à savoir que les gogos se font manipuler par des types comme Mélenchon car celui-ci peut compter sur :
      - leur crédulité
      - leur méconnaissance foncière des pouvoirs transférés à l’UE
      - leur tendance naturelle à se laisser griser par de belles paroles, et donc à gober un programme en TROMPE-L’ŒIL qui ne touche absolument à rien de l’ordre euro-atlantiste établi

      J’ajouterai qu’il peut compter en plus sur l’efficacité des œillères que les gogos se refusent absolument à enlever car ils préfèrent se fier aux paroles rassurantes et encourageantes d’un tiers plutôt qu’à leurs propres observations...


    • arnulf arnulf 22 mars 2012 08:44

      Un peu court.
      Mais il est vrai que JL Mélenchon commence à inquiéter le petit monde des « surtoutqueçabougepas » qui ont peur de tout ce qui pourrait, pensent-ils, perturber le petite vie, leurs petits intérêts, leur petite personne. En 1940, ils auraient fustigé le Général car il risquait de faire tuer les français contrairement à ce brave Maréchal, bon vieux pépé pragmatique.
      Les médias s’appuient dessus d’ailleurs pour promouvoir NS et FH, surtout SN. Et l’énorme manipulation du siège du tueur de Toulouse en est un éblouissant exemple.
      Il va falloir changer ce monde au système à bout de souffle ou crever. Tout le monde le sent mais à part les très aisés et les riches qui ont en effet à craindre de perdre de leurs pouvoir les autres n’ont pas grand risque.
      Quant à moi et je ne suis pas le seul JL M que j’admire beaucoup peut toujours m’appeler à voter pour FH il faudrait vraiment une révolution Hollandaise pour que je vote pour ce type là. Il n’a qu’un semblant de programme, pas de parole, c’est une anguille et je suis certain qu’il n’est même pas socialiste ! Même s’il a la carte.


    • asselineau n’est pas seulement un GOGO MAIS UN BOBO.....

      UPR pourquoi pas RPR..

      le peuple va se révolter...cette année si la vraie gauche ne prend pas les affaires de notre FRANCE EXSANGUE APRES 14 ANS DE POLITIQUE DE DROITE POUR LE FRIC ET CONTRE LE SALARIE..

      ASSELINEAU EST TOUJOURS EN 2007...IL N EVOLUE PAS ET DE FAIRE SON PROPRE PARTI
      MONTRE L EGOCENTRISME ET L EGO HYPER DIMENSIONNE DU PERSONNAGE...ENCORE UNE PALE COPIE DE CHIRAC LE FAINEANT ET DE SARKO LE BOUFFON qui nous ont ridiculisé partout surtout EN CEE

      les gogos vous emmerdent VOUS qui voulez leur donner du pain et du cannabis contre leur servage.... essayez auprés de la « marinette » whisky et coke....


      • ottomatic 19 mars 2012 10:08

        Message creux et sans la moindre trace d’argumentation, on y dénote cependant l’agressivité caractéristique de sir meluche...

        Ceci dit, rien d’étonnant, ne pouvant vous battre sur le terrain de l’intellect avec monsieur Asselineau, vous tentez une pitoyable sortie sous la ceinture...
        Avec des supporters comme vous le front de gauche n’a pas besoin d’ennemis...

      • Augustule Augustule 19 mars 2012 10:14

        A part des attaques personnelles, quels sont vos arguments sérieux contre les faits cités ?

        Pouvez vous nous confirmez que Mélenchon n’appellera pas à voter pour le très libéral (et Young Leader) François Hollande ?

        Merci


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 10:25

        Monsieur TOUSENSEMBLE croit que le Grand soir va arriver grace à Mélanchon. On en reparle dans quelques semaines quand vous serez cocufié par votre mariage forcé avec Hollande, alors que le programme de Mélanchon, sur le papier, est aux antipodes de celui de Hollande.
        Monsieur TOUSENSEMBLE défend une intervention de l’Occident en Syrie, et ne comprend pas quand on lui parle de nettoyage ethnique (sur chiite, chrétien, et alaouite) possible si Assad est renversé brutalement par une frange d’extrémistes suunites.

        Monsieur TOUSENSEMBLE, vous vous revendiquez de gauche, mais est ce que vous vous rendez compte que vous êtes l’exemple type, le patron pour une production industrielle, le moule initial de l’idiot le plus utile au système actuel ? Triste monde...


      • momo momo 19 mars 2012 11:19

        En effet, car il se ralliera au bourgeois Hollande, voir Sarko lui-même si ce dernier est face à Marine. Comme en 2012, les bolchos valets des bourgeois. Parti comme il est, il pourrait même être le Chevènement de 2012 (rappelez-vous 2002) ; mais surtout il divise la classe ouvrière dans le plus grand intérêt de la bourgeoisie dont il est membre (en plus d’être franc-maçon).

        Signez la pétition, faites signer la pétition :

        http://11114.lapetition.be/

        http://www.mesopinions.com/Lettre-ouverte-a-Marine-Le-Pen-et-a-Jean-Luc-Melenchon-petition-petitions-a82a584ddcfdef1cf30469343263766e.html

        http://poilagratter.over-blog.net/article-lettre-ouverte-a-marine-le-pen-et-a-jean-luc-melenchon-100315216.html


      • bilderberg 19 mars 2012 11:35

        Message d’un militant abusé ou désabusé par la réalité du système politique.

        C’est beau de croire au père noël et que Papa Méluche va mettre tous les bandits en prison et qu’il va distribuer des cadeaux à tous les pauvres......Mais vous refusez de débattre, car dans ce combat d’idées, nous constaterions tous la faiblesse de vos argumentations creuses et mensongères....Vous prétendez vouloir changer le système , mais vous ne comprenez pas que cela est impossible dans le contexte des traités européens, votre Gourou vous explique qu’il désobéira, et ils trouvent des imbéciles pour le croire......En attendant ils vous rabattra vers la HOLLANDE en vous expliquant que vos revendications seront prises en compte et on vous expliquera que c’est la meilleure solution, Asselineau rend service au peuple de gauche en décryptant la propagande du FDG, votre réaction devrait plutôt être celle de demander à vos chefs pourquoi ils ne vous parlent jamais de ces articles (et d’ailleurs commencer par aller vous informez sur ces traités) ainsi nous serions sur un plan de discussion crédible et non pas sur des attaques stupide sur le physique des personnes. ......


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 13:04

        Asselineau a le défaut qui caractérise nombre de hauts fonctionnaires : il s’imagine que l’action politique se résume à des mots sur un texte. Comme Apathie, Elkabbach et les autres chiens de garde, il n’a recours qu’à un seul argument pour contrer le Front de Gauche : « dans les traités c’est pas écrit que vous pouvez désobéir alors vous pouvez pas, na ! »
        Et pourtant, en tant que haut fonctionnaire, il devrait connaître le fonctionnement actuel de l’UE, qui va à l’encontre de ses propres traités de fonctionnement en permanence. Ce serait possible de désobéir aux traités pour faire pire, mais pas pour faire mieux ?

        Je ne peux qu’encourager François Asselineau à prendre quelques cours d’histoire au lieu de droit, et il devrait vite se rendre compte que la règle de droit ne s’applique qu’en référence à un rapport de force existant. Sur le papier, les États Unis d’Amérique sont une puissance tiers-mondiste ruinée et sans aucune puissance, qui ne peut agir qu’en accord avec ses voisins et ses partenaires. Quelque chose me dit que dans les faits la situation est quelque peu différente.
        C’est la vieille distinction de jure/de facto que M. Asselineau, avec sa belle formation de juriste, ignore superbement.


      • emphyrio 19 mars 2012 13:11

        @Brathz
        Toi tu ne sais même pas de qui tu parles !


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 13:13

        Oh que si, je sais fort bien qui est M. Asselineau. Et cette critique, je la lui adresse depuis maintenant plusieurs années. Et plus le temps passe, plus elle se justifie.


      • BrainbugFR 19 mars 2012 13:35

        A tout ceux qui veulent voter Mélenchon ou autre d’ailleurs, qui est pour moi tout à fait comparable à la vente de lessive identique et dont seul le packaging est différent.

        Voici une analyse précise entre le programme de Mélenchon au regard du droit Européen.

        Je rappel que l’article 5 de la constitution française stipule :
        « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

        Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »

        Donc si Mr Mélenchon s’aventure à ne pas respecter la constitution que cela va être en fonction de son programme.

        Si il ne respecte pas les traités européens, il fait courrir à la France d’être poursuivie devant la CJUE.

        Maintenant concernant son programme et les traités vous pouvez consulter l’analyse ici :
        Lien

        Cette personne, juriste, compare les programmes de tous les candidats par rapport au droit Européens en toute objectivité.

        Il en ressort que 80% des propositions sont incompatibles au droit européen.

        Enfin, pour ceux qui sortirait l’argument fallacieux qu’il suffit de renégocier les traités, voici ce que dit le conseil constitutionnel par rapport sur la capacité d’initiative de la France :

        «  en substituant la règle de la majorité qualifiée à celle de l’unanimité au sein du Conseil, privant ainsi la France de tout pouvoir d’opposition, soit en conférant une fonction décisionnelle au Parlement européen, lequel n’est pas l’émanation de la souveraineté nationale, soit en privant la France de tout pouvoir propre d’initiative »
        Lien

        Car aujourd’hui, le Conseil EU vote les traités à la majorité qualifiée de 255 voix sur un total de 345. La France compte 29 voix et ne possède pas de droit de véto comme à l’ONU.

        Pour ceux que cela intéresse, ils peuvent aller en voir le détail le fonctionnement du conseil EU.
        Lien

        Et enfin, à tous les électeurs de Hollande, Mélénchon, Le pen, Sarko ou consort, voyez la lettre écrite par 12 pays européens à Barroso et Rompuy, indiquant la liste des réformes prochaines à effectuer de toute urgence.

        Au menu, déreglementation totale des professions réglementées (police, education, pompiers..) libre échange avec l’inde et les USA, ouverture sur L’ASEAN,

        Pour information, les 12 pays signataires de cette lettre représentent 149 voix déjà au conseil UE.

        Les signataires : David Cameron, Premier ministre, Grande Bretagne ; Mark Rutte, Premier ministre, Pays-Bas ; Mario Monti, Premier ministre, Italie ; Andrus Ansip, Premier ministre, Estonie ; Valdis Dombrovskis, Premier ministre, Lettonie ; Jyrki Katainen, Premier ministre, Finlande ; Enda Kenny, Taoiseach, Irlande ; Petr Nečas, Priemier ministre, République Tchèque ; Iveta Radičová, Premier ministre, Slovaquie ; Mariano Rajoy, Premier ministre, Espagne ; Fredrik Reinfeldt, Premier ministre, Suède ; Donald Tusk, Premier ministre, Pologne.

        Lien

        Maintenant, si malgrès tout cela, vous continuez à croire en vos candidats, c’est que d’une part vous faites preuve d’une bêtise crasse, mais en plus vous pensez encore, comme des petits enfants, qu’il suffit de le vouloir sans regarder les difficultés et que tout fonctionnera comme prévu.

        EJe confirme donc les propos d’Asselineau sur toute la ligne, en plus de vous prouver pourquoi avec des arguments supplémentaires, vous votez pour des candidats FANTOCHES.

        L’espoir justement, c’est de se rallier à ceux qui vous parlent avec honneteté. Mr Mélenchon, depuis 1977 est dans les grands partis et à accéder à ses hautes fonctions.

        Ne croyez pas qu’il ignore tout cela. On vous noie sous de faux espoirs, et le lavage de cerveau permanent sur l’Europe fait perdre à vous autres, mes concitoyens, toute forme de réalisme.

        Si vous voulez appliquer un programme et le faire de façon légale et respectueuse des engagements Français, la France doit sortir de l’Europe et redevenir une NATION, en tant que tel.

        Enfin je terminerai par l’Article 3 de la constitution Française :
        « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants "

        Et non par des pays étrangers qui dictent leur loi à la majorité.

        Les citoyens doivent ouvrir les yeux sur ce qui se passe !


      • logan 19 mars 2012 13:40

        Mon dieu nous allons être poursuivis, j’en frémis d’avance !

        Foutus légalistes, incapables de se sortir de la soumission aux lois.


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 13:45

        Mais croyez-vous, BrainbugFR, que tout cela n’a pas été considéré ? Au contraire, au Front de Gauche, nous avons bien prit soin de préciser les modalités selon lesquelles ces changements auront lieu.

        Modification de la Constitution par convocation d’une Assemblée Nationale Constituante. Ce n’est pas expressément prévu par la Constitution, mais comme dans la Vème République la Constitution est constituée de « lois constitutionnelles » (donc ce sont des lois) et que la DDHC précise bien que rien de ce qui n’est pas interdit par la loi ne peut être interdit, ladite convocation ne va pas à l’encontre de la Constitution. On peut aussi tranquillement envisager préalablement a ladite convocation un referendum pour demander aux citoyens s’ils sont pour cette convocation (même si c’est plus symbolique qu’autre chose).
        Bref, aucun problème de ce côté-ci.

        Le respect des traités, et bien oui, effectivement, le président de la République est garant du respect des traités, traités qui sont engagés... au nom de la Nation française. Puisque ratification du traité de Lisbonne il y a eu, alors il n’y a plus, pour le dénoncer qu’une voie possible : l’expression de la volonté de la Nation au travers d’un referendum, et c’est précisément ce qui est proposé par le programme.

        Enfin, sur le respect du droit européen, vous manifestez (et le juriste que vous citez en référence également ce qui n’étonnera pas ceux qui savent le fonctionnement de l’UE et la vision paradoxale qu’en ont les juristes) une grande ignorance. Le droit européen est de coutume et de jurisprudence plus que de norme et de règles. Ainsi est-il sans cesse mouvant et imprécis, autorisant tous les écarts pour peu que le rapport de force soit favorable.
        Certes 80% des programmes de tous les candidats est incompatible avec le droit européen... mais 80% de la politique menée par les états membres de l’UE (tous, y compris le Luxembourg !) est tout aussi incompatible avec le droit européen. Toujours cette bonne vielle distinction de jure/de facto que nos éminents juristes s’efforcent avec une mauvaise foi insigne d’ignorer alors qu’elle apparaît chaque jour dans toutes les pratiques gouvernementales.


      • Walid Haïdar 19 mars 2012 14:06

        C’est marrant, quand on répond sur le fond à M. Asselineau, y a plus personne en face.


        Pourtant, c’est une évidence qui est vérifiée tous les jours : les formules magiques cela n’existe pas. Le droit n’est qu’un cadre théorique qui n’a aucun pouvoir de dissiper le rapport de force matériel.

        Mais ça, M. Asselineau fait semblant de ne pas le comprendre, parce qu’il sait très bien, en réalité, de quoi il s’agit. Il combat tout simplement le FDG parce que les idées en marche ne lui conviennent pas du tout. M. Asselineau est un homme de droite, et il est normal qu’il combatte des idées franchement de gauche.

        Le programme du FdG explique assez bien l’esprit et la méthode de la désobéissance, et la stratégie globale au sein de laquelle cette désobéissance s’inscrit.

        Mais bien entendu, c’est plus pratique pour un opposant de tout occulter avec une formule magique : « impossible, on a pas le droit ! ».
        D’ailleurs, c’est à se demander si, le jour où la France emploiera cette méthode de désobéissance, M. Asselineau et ses groupies ne seront pas aux côtés des néolibéraux bruxellois pour dénoncer la France et ses « projets bolchéviques irresponsables et illégaux »...

        Un cerveau de droite peut-il comprendre que tout est histoire de désir et de rapport de force, ou décidément, depuis les cavernes, la prégnance de la superstition (dénomination archaïque de l’idéalisme Kantien), est trop forte ?

      • appoline appoline 19 mars 2012 14:14

        Miroir que tout cela, Mélenchon est incapable de redresser quoique ce soit, pourquoi lui non plus ne l’aurait-il pas fait quand il en avait la possibilité. Il est toujours plus facile de perdre son temps à taper sur le voisin que de proposer du concret avec une équipe de bras cassés.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 14:40

        @ walid et brath-z

        Je tiens avant tout à préciser que je ne suis pas adhérant à l’UPR (bon on me crois ou pas c’est le cadet de mes soucis). Par contre je suis sensible aux analyses de FA, comme bon nombre de jeunes je pense.

        Vous dites que FA reste dans un cadre trop juridique. Je ne comprend pas cette argumentation qui consiste à déligitimer quelqu’un qui veut arborer une posture légaliste de la contestation. Il est vrai que bon nombre de réglementations bruxeloises ne sont pas appliquées, mais pour les plus importantes (dérégulation commerciale et financière) on y est en plein dedans.
        C’est peut être pour cela que tout va si mal dans cette Europe. Peut être pour cela que nous n’arrivons pas à voir un projet à long terme, cohérant, et capable de créer une fierté européenne justifiant de ce fait la construction européenne.
        C’est justement en revendiquant ce côté légaliste que FA se bâtit une stature crédible. Imaginez le en train de crier avec les loups, on va sortir de ceci, et de cela. Que va-t-il se voir rétorquer : comment faites vous ? Simple logique. Le problème est que nous ne sommes pas habitués à voir des candidats politiques qui donnent du sens et une valeur aux mots qu’ils emploient.

        Maintenant prenons Mélanchon. Croyez le ou non, mais il m’a séduit... pour un temps. Sa position sur l’Europe, ses dires sur les Etats-Unis, etc... m’ont profondément intéressé. Et puis qu’entend-je le lendemain. Le sieur en question va appeler à voter Hollande. Alors petit constat : même si le 2eme tour oppose Hollande à MLP, les électeurs du front de gauche sont grands, ils savent peser le pour et le contre, et n’ont pas besoin que l’on sorte pour une énième fois l’anathème ô combien usité de la menace fascite pour savoir où ils vont porter leur voie. Par contre s’il se tait, et bien son discour en sera d’autant plus cohérant (car le programme de Hollande, est bel et bien une copie conforme de celui de Sarko, à part sur deux trois sujets secondaires sociétaux), il représentera alors une vraie force de changement, qu ’il pourra maximiser aux législatives en attendant les prochaines présidentielles... 

        Quant à dire qu’il défend une politique de droite, nous tombons là dans le débat du café du commerce.
        Premièrement il défend une politique d’économie mixte, qui fut en vigueur lorsque la bonne droite (gaulienne) et la bonne gauche (pcf de l’époque) s’allièrent avant les années 1970µ.
        Ensuite, qu’est ce que la droite et la gauche à l’heure actuelle ? Pouvez vous donnez une bonne définition de ces concepts qui soit vérifiable par les faits ? PS et UMP représente-t-il vraiment la droite et la gauche ? Et mélenchon, s’il appelle à voter Hollande représente-t-il la gauche... ou la cocufie-t-il ?


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 14:44

        Maurice, je me suis mal exprimé, sûrement. Je ne reproche pas à FA de vouloir rester dans un ordre juridique (c’est aussi le cas du Front de Gauche, qui est légaliste). Je lui reproche de refuser les solutions qui ne sont pas indiquées dans la lettre de la loi.

        Or « Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché » (article 5 de la DDHC de 1789). Autrement dit, ce n’est pas parce qu’un texte ne prévoit pas quelque chose que cette chose est impossible.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 14:59

        @ Brath-z,

        je comprend ce que vous dites. Désobéissance aux traités c’est bien ça ? Je vous suis à 100%, et je suis prêt à manger ma chemise si Mélenchon applique cela (je serais tellement cotent de ne plus avoir cette arrière goût d’urine dans la bouche, que manger du 100% coton sera un met délicieux pour moi smiley ).
        Donc Mélenchon veut désobéir aux traités. Louable intention. Maintenant une question. Que ferons nous (partisans du FdG ou simple sympathisant comme j’ai pu l’être) si Mélenchon appelle à voter Hollande ? Le gôut d’urine ne va-t-il pas revenir, et être complété d’une douloureuse sensation au niveau de l’arrière train ?


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 15:08

        Mais c’est une évidence que Mélenchon, Poutou, Joly, Arthaud, vont appeler à voter Hollande s’il est au second tour. C’est ainsi que cela fonctionne à gauche : les candidats qui ne sont pas les mieux placés appellent à voter pour le candidat de gauche le mieux placé. Il ne va y avoir aucune « trahison », aucun « désaveu » ni rien de tel.
        L’enjeu à un moment donné était de savoir si le PS continuait à souscrire à cette vision des choses ou non, car des exemples dans d’autres pays (Amérique Latine, Allemagne, etc.) pouvaient laisser envisager que le PS puisse préférer la droite à la gauche sociale conséquente, d’où le refus de Mélenchon de répondre tant que Hollande n’avait pas dit qu’il appellerait à voter Mélenchon si Mélenchon était au second tour et pas lui.

        Ceci posé, reste à savoir l’attitude des électeurs eux-mêmes. Et là, justement, Mélenchon a une analyse très fine et très juste : il explique en substance que les électeurs ne se réfèrent plus à des chapelles politiques, et que le report des électeurs des candidats de gauche sur le candidat de gauche le mieux placé n’était plus automatique, qu’il faudrait au candidat de gauche le mieux susciter lui-même les conditions du rassemblement.
        Pour ma part, moi, personnellement, j’estime qu’en abandonnant tout progrès social dans son programme, Hollande rend impossible ce rassemblement de la gauche sur sa candidature, et je ne lui donnerai pas ma voix au second tour. J’ai même écrit récemment un article à ce sujet, qui a donné lieu à controverse fort intéressante.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 15:18

        @ Brath-Z,

        et bien je vous dit bravo ! Vous êtes en accord avec votre pensée et je vous en félicite.
        Mais je doute sur la parole de Mélenchon. Encore s’il y a un second tour Sarko/Hollande, je peux comprendre qu’il appelle à voter pour le second (tant le premier me révulse). Mais il faut être honnête, Hollande défend la même politique que Sarko (alignement sur l’OTAN, critique de la Russie alos que notre intérêt dicte que l’on se tourne vers eux, aucune remise en cause de la métastase européenne que constitue la commission européenne...). Ainsi si nous avons un second tour Hollande/MLP, il faut être uen fois de plus honnête et dire que MLP ne sera jamais élue, c’est une réalité. Alors pourquoi dans ce cas il appelerait à voter Hollande. Pas besoin. Si vous travaillez pour lui, dites lui ! Pas besoin. Il en sortira grandi croyez moi ! Il jouit d’un fort soutien en ce moment, justement parcequ’il prend à bras le corps les problèmes dont les français se sentent concernés. Problèmes qui nécessitent un changement de paradigme et de nombreux débats (comme la place des Nations dans l’édifice européen en premier lieu).

        Si j’étais adhérant du FdG, je me sentirai profondément trahi si Mélenchon appelait à voter Hollande. L’anti sarkozisme primaire ne doit pas prendre le dessus sur le débat d’idée.


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 15:31

        Mélenchon, comme beaucoup de gens à gauche, estime que les apparences comptent énormément en politique. Or pour le coup, le programme de Marine Le Pen et son positionnement sont largement pires que celui de Hollande. Il serait donc à son positionnement historique que Mélenchon appelle à faire barrage à l’extrême-droite, quand bien même ce serait évident que Hollande serait élu contre Le Pen même sans bénéficier d’aucun report de voix à gauche.
        Après, encore une fois, il y a l’appréciation personnelle. Moi, par exemple, dans ce cas de figure, je mettrais un bulletin Robespierre dans l’urne. Mais les apparences doivent être préservées : Mélenchon n’est pas et n’a jamais prétendu être ni révolutionnaire ni extrémiste ni maximaliste, il ne peut donc pas, surtout en étant le principal porte-voix du Front de Gauche, mettre sur un pied d’égalité Le Pen et Hollande (car c’est ce que signifierait d’un point de vue symbolique un appel à l’abstention dans ce cas de figure) comme le fit Arlette Laguillier, qui est elle révolutionnaire revendiquée, lors du second tour de l’élection présidentielle de 2002 entre Le Pen père et Chirac.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 15:41

        Et c’est l à que je pense que vous vous trompez. Vous dites « Mélenchon, comme beaucoup de gens à gauche, estime que les apparences comptent énormément en politique ».

        Et bien je pense, et c’est mon humble avis, que les gens en ont plus que marre des apparences, et qu’ils veulent du concret... Ils veulent des hommes forts qui disent ce qu’ils pensent, et pensent ce qu’ils disent.

        Même une de mes amies plutôt du genre gauche/bobo m’a dit qu’elle serait profondément décue si Mélenchon appelait à voter Hollande, c’est vous dire !


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 15:51

        Écoutez, moi, en me fondant sur mon expérience militante, je peux vous dire qu’au contraire j’ai vu bien plus de gens de gauche me dirent qu’ils seraient déçus que Mélenchon n’appelle pas à voter Hollande au second tour que l’inverse. Encore une fois : le Front de Gauche n’est pas l’extrême-gauche, il est banalement de gauche, ni modérantiste ni maximaliste, conséquent. Moi-même qui ne compte pas voter Hollande au second tour je serais déçu que Mélenchon mette dans le même panier Hollande et Sarkozy ou Hollande et Le Pen.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 15:59

        Donc il n’y a bien aucune cohérence ni dans la tête de mélenchon, ni dans la tête des gens de gauche. Comment peut on affirmer avec autorité autant de belles choses, pour ensuite appeler à voter pour quelqu’un qui est à l’inverse de ces idées ? Sortons de cette mascarde droite/gauche, car ce que vous ne comprenez pas, c’est que le parti qui va recueillir le plus de voie à cette élection (dont la mienne) est le parti vote blanc/abstentionniste. Le parti ou les gens, à force de se faire balader, vont commencer à s’énerver et à tout envoyer valser.

        Le pire c’est qu’au plan économique, et au plan de la critique de l’Europe et des banques, Mélenchon se rapproche davantage de MLP, l’anti islam névrotique en moi. C’est ça le plus drôle...


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 16:09

        Ah non ! Sur le plan économique, MLP est trèèèèès éloignée de Mélenchon ! Le programme économique et social du FN de 2012, s’il est un peu moins ultra-libéral que celui du FN de 2007, reste et de très loin le plus libéral de tous les candidats en course ! MLP est plus proche de Madelin que de n’importe qui d’autre, si l’on omet justement ses lubies xénophobes.

        Moi je ne crois pas du tout à la rhétorique des vrais-faux « antisystèmes d’internet » qui veulent que « droite, gauche, c’est fini, ça ne veut rien dire ». « Droite », « gauche, »centre" et leurs dérivés, ce sont des termes qui n’ont jamais rien qualifié d’autre que des systèmes d’alliance et d’oppositions retranscrits par des positions géographiques dans les assemblées. Rien d’autre.
        A la fin du XIXème siècle, la gauche (pas l’extrême-gauche) allait des libéraux républicains ralliés aux socialistes révolutionnaires, soit bien plus de différences qu’entre l’extrême-gauche actuelle et le PS, et pourtant la tradition du désistement réciproque était pratique généralisée à gauche.

        Les orientations idéologiques imposent d’innombrables clivages, mais je ne vois pas pour quelle raison le clivage nation/mondialisation serait plus déterminant que les clivages productivisme/décroissance, capitalisme/socialisme, libéralisme/étatisme, etc. C’est un clivage important, mais un clivage parmi d’autres, qui ne retire en rien la pertinence de la droite, de la gauche, du centre, etc.


      • logan 19 mars 2012 16:27

        Maurice, voter pour le moins pire cela n’a aucune valeur d’adhésion. J’ai voté Chirac en 2002 alors que je ne partage rien des idées de Chirac, mais simplement parce que pour moi Lepen c’était pire. Je ne ressens aucunement d’incohérence d’avoir fait ce choix.

        Je préfère encore la dictature de la finance à un gouvernement facho qui compte expulser certains de mes amis / de ma famille / de mes connaissances, simplement parce qu’ils n’ont pas la bonne couleur de peau, nationalité ou la bonne religion.

        Vouloir faire croire que préférer voter pour Hollande dans le cas d’un second tour contre Sarkozy ou lepen, ce serait la preuve de l’insincérité de tout ce qu’on défend depuis des années, c’est totalement crétin je suis désolé.

        On se bat justement pour que Hollande ne soit pas au second tour, et qu’on ne se retrouve pas dans cette situation, on se bat pour que ce soit Mélenchon et le front de gauche qui gagnent, on se bat pour que ce soit nos idées qui gagnent !

        A vous de réfléchir un peu, libérez vous des arguments absurdes de l’extrême droite.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 16:30

        Dans ce cas là, je vous le redemande : qu’est ce que la droite et la gauche ? Hollande et Sarkozy représente-t-il la droite et la gauche ? Et Mélenchon en appelant à voter hollande représente-t-il la gauche ?

        Le système d’économie mixte doit être réinstitué ne pensait vous pas ? Ce système reposait sur un consensus entre la droite gaulienne et la gauche du PCF. Ce consensus a disparu pour laisser la place à l’alliance droite bling bling soi disant sécuritaire, et gauche libérale sociétale (bien loin des luttes sociales contre un capital tout puissant). c’est en cela que la droite et la gauche ne signifie plus rien aujourd’hui, si ce n’est pour entretenir l’illusion qu’un changement de paradigme est possible en élisant Hollande.
        Je ne vous ferais pas l’affront de lister les lois et traités européens que Mélenchon a voté, et qu’il critique aujourd’hui (un homme a le droit de se tromper, et il est d’autant plus admirable à se remettre en question), mais il entretient cette illusion droite/gauche, cette illusion de croire que le président de la république française a encore du pouvoir dans le contexte actuel européen et mondial.
        Et je dirais même plus : ne pas se rendre compte que la position de Mélenchon est schizophrénique, est un peu douteux. Même si je comprends que vous puissiez invoquer la sainte alliance de gauche pour faire barrage à la droite de Sarkozy.

        Si Mélenchon appelle à voter Hollande, et bien il appelle à pointer du doigt la Russie (discours de Hollande il y a deux semaines ; alors que la Russie garantit un monde multipolaire où la France a une place de choix), il appelle à intervenir d’urgence pour renverser Assad (toujours le même discours de Hollande) et ne se rend pas compte (je l’espère) des massacres qui seront perpetrés par des extrémistes suunites (qui crient « à mort les chiites et les chrétiens » en ce moment en Syrie). Il appelle également à voter pour une absence de régulation financière pouvant toucher la City (cf discours de Hollande à Londres). Il appelle enfin à voter pour quelqu’un qui veut renégocier les traités européens, après les avoir signé (curieuse stratégie quand même non ? parce qu’il va falloir l’avis de tout le monde dorénavant). C’est pas schizophrénique tout cela, même pour la sainte alliance de gauche ???

        S’il voyait à long terme, il se rendrait compte qu’il ne doit pas appeler à voter pour Hollande. Pourquoi a-t-il quitté le PS si ce n’est pour faire entendre une nouvelle voix...


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 16:40

        @ logan

        Encore une fois croyez le ou non, je ne me revendique d’aucune chapelle, et je suis capable de penser par moi-même sans me faire dicter (moi) ma consigne de vote. Je vous dit simplement que en cas de second tour hollande/MLP, pas besoin de dire je vais appeler à voter FH. Il pourrait tout aussi bien dire, « aucun de ces candidats ne me convient ». Il faut être sérieux un peu MLP ne sera jamais élu. Donc s’il veut vraiment représenter une nouvelle voie sur la scène politique française, et bien qu’il aille jusqu’au bout de son raisonnement. La il gagnerait (avec moi) un partisan sur la durée je vous le garantit, et je ne suis pas le seul, ça je vous le garantit aussi.

        Vous vous battez pour que Mélenchon soit au second tour ? Mais voue ne vous rendez pas compte de la mascarade médiatique ? Vous ne vous rendez pas compte que nos élites sont progressivement en train d’installer en France un bipartisme à l’américaine ? Et qu’ils sont en train de l’imposer par la force ? Vous ne vous rendez pas compte qu’appelez à voter Hollande renforce cette tendance au bipartisme illusoire ? Vous ne vous rendez pas compte que la vie politique française va mal, à cause de cela justement ?


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 16:54

        Maurice, votre discours ne tient que parce que, manifestement, vous n’êtes pas au fait des traditions parlementaires. Non, un appel à voter pour quelqu’un ne vaut pas caution de son programme. Que je saches, Nicolas Dupont-Aignan appela à voter Nicolas Sarkozy au second tour en 2007 sans pour autant renier ses divergences, profondes et nombreuses, avec lui.
        Qu’est-ce que la droite et la gauche, me demandez-vous ? Je vous répondrai en me référant à celui qui est probablement le meilleur commentateur de la vie politique française, le journaliste Laurent de Boissieu : http://www.ipolitique.fr/archive/2009/09/07/droite-centre-gauche.html

        La « première théorie » mentionnée dans la note n’a, on le constate, aucune efficacité lorsqu’il s’agit de déterminer ce que sont la droite, la gauche et le centre. Seule la « seconde théorie » rend compte de l’évolution des choses en France depuis l’instauration du régime parlementaire « pacifié » en 1815.


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 17:10

        @ Brath-z

        Merci pour ce lien fort instructif, qui confirme ce que je pense du parlement français : les partis ont tendance à aller à droite dans l’Hémicycle. Ce qui correspond parfaitement à la période actuelle :
        - Sarkozy représente maintenant l’X droite française
        - Hollande représente la droite française (même politique que Sarkozy mais en plus « light »)
        - Et Mélenchon pourrait (et j’insiste sur le conditionnel) incarner la véritable gauche française, mais son appel à voter pour le candidat de « droite » casse tout !

        Et on peut même jauger un candidat à ce qu’il dit au niveau de la politique étrangère (une des seules prérogatives qu’il nous reste). Et Mélenchon, en appelant à voter Hollande, appelle à voter pour tout ce que j’ai listé dans


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 17:12

        (désolé, petit bug)

        ...tout ce que j’ai listé dans mon commentaire de 16h30.
        Et j’ai la faiblesse de penser que la France représente quelque chose dans le monde au niveau des valeurs, et n’est pas simplement l’exécuteur des basses oeuvres de l’OTAN...


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 17:56

        Mais si Mélenchon est au second tour et pas Hollande, alors Hollande en appelant à voter pour lui souscrirait à la sortie pure et simple de l’OTAN, à la fin de la participation de la France à la guerre en Afghanistan, etc. smiley


      • Maurice Maurice 19 mars 2012 18:18

        Ah si le petit jésus pouvait vous écoutez... Une punition électorale est tout ce que mérite l’UMPS. Malheureusement notre pays s’américanise autant au niveau culturel que politique. Et la bipartisation de notre pays a de beaux jours devant elle...


      • Kevorkian 19 mars 2012 18:52

        Tous ces gens du FdG qui font des pieds et des mains pour justifier leur appel à la désobéissance... mais QU’EST-CE QUI LEUR FAIT PEUR DANS LA SORTIE DE L’UE ?!? Vous avez tellement gobé la propagande qui fait dire que sortie de l’UE = Front National que la moindre idée de souveraineté vous est insupportable de peur d’être taxé « de droite ». Bref vous êtes dans le clivage le plus bas du front et arrogant, bien alimenté par Mélenchon qui n’a rien de rassembleur (comme il s’en vante à longueur de médias). Pour l’instant le seul homme qui se propose de revaloriser la fonction présidentielle est bien F. Asselineau, en rappelant quel est son rôle exact : le garant des institutions et de la souveraineté du pays. Quasiment tout le reste ne relève que du législatif.


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 19:51

        Mais rien ne nous fait peur, que ce soit dans la sortie de l’UE ou non. Simplement nous estimons que la sortie de l’UE, autrement dit la capitulation en rase campagne, ne serait pas une bonne chose.


      • Kevorkian 19 mars 2012 20:05

        « capitulation en rase campagne »

        Mais... où est le rapport ? O_o Et tout dépend comment on voit les choses.


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 20:11

        « Capitulation en rase campagne » car, plutôt que de même simplement essayer de faire peser le poids de la France dans l’UE (avec 99% de chances de réussite, donc), M. Asselineau prétend qu’il faudrait directement tout laisser tomber et donc donner intégralement et en tous points raison à ceux qui ne voient de construction continentale qu’ultra-libérale et mondialiste. Sans oublier que ce serait donner raison sans même lutter à tous les néocons amérique-uniens qui prétendent que l’UE va disparaître... et entendent bien en profiter.


      • logan 19 mars 2012 20:46

        Oui et puis il y a des raisons politiques, il y a clairement des enjeux internationaux ( la paix, le climat, le partage des ressources naturelles ) qui nécessitent des coopérations entre nos pays, politiques et économiques, et on ne peut pas se satisfaire de relations intergouvernementales, je vous rappelle que c’est ce que nous pratiquons depuis 60 ans, et qu’elles ont non seulement mené à la constitution d’oligarchies partout dans le monde, donc à la dépossession de notre souveraineté, et que c’est aussi par ce biais qu’a été imposé le libéralisme, je vous rappelle qu’il ne s’agit en rien d’un mouvement populaire, ça a été imposé par le haut, par tous les types ( ministres / technocrates / diplomates ) qui s’occupaient de l’international, cela devrait vous dissuader de vouloir continuer dans ce sens.


      • Kevorkian 19 mars 2012 21:21

        « 99% de chances de réussite »

        d’où sort ce chiffre ? Mystère...

        « les néocons qui entendent en profiter »

        Dites-moi au FdG vous croyez encore à « UE = contrepoids aux géants économiques » ?


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 21:45

        Et bien 99% c’était pour ne pas dire totale certitude. Car compte-tenu du poids de la France et de son rôle central que tous s’accordent à reconnaître y compris et surtout les autres pays de l’UE, sauf extraordinaire, la réussite est certaine, tout simplement.
        Sinon, l’UE n’est pas un contrepoids aux géants économiques ; l’UE est un géant économique. Il n’est pas besoin d’avoir lu Lénine pour se rendre compte qu’un géant économique cherche à affaiblir ses concurrents.


      • Onecinikiou 19 mars 2012 22:14

        @ Brathz

        Il est indubitable qu’en terme macro-économique, les éléments programmatiques qui émaillent le projet de Marine Le Pen sont bien MOINS teintés de libéralisme que ceux qui parsèment celui du Front de gauche de Mélenchon.

        Ne serait-ce que sur sa mesure protectionniste aux frontières (taxe de 3% sur les produits importés) ou bien sur le fait de vouloir restreindre de manière drastique les flux migratoires, qui sont l’une et l’autre des mesures fondamentalement antilibérales, ne vous en déplaise.

        Le corpus idéologique libéral est pourtant très clair : libre-circulation des capitaux, des marchandises et... des travailleurs, au vue de servir de variable d’ajustement pour le Capital (armée de réserve d’un point de vue marxiste) par un processus de délocalisation importée. Or le Front de gauche de Mélenchon est contre mettre des barrières quelles qu’elles soient à l’immigration de travail/peuplement/substitution. 

        Ainsi donc, de fait, non seulement il soutient une mesure d’obédience strictement libérale et se révèle le parfait allié - l’allié objectif - des esclavagistes soft post-modernes qui font pression à la baisse sur les salaires des nationaux et étrangers légaux, en maitrisant la pression au revendications salariales et sociales, et permettant même leurs régressions ; mais pire : Marine Le Pen le double sur sa gauche, indiscutablement.

        Marchais, lui, l’avait parfaitement intégré avant qu’il ne soit balayé du premier secrétariat de l’appareil communiste par des individus stipendiés qui en avaient largement trahi les idéaux de défense des intérêts du salariat FRANCAIS.

        Et vous aurez un mal infini pour contrer cet argument, vous m’en voyez désolé.

      • Kevorkian 19 mars 2012 22:14

        C’est sûr, le refus de la France à s’engager dans le conflit irakien en 2003 en a imposé ! smiley Aucun pays n’en a eu rien à foutre pour s’aligner illico derrière les USA.

        Pour le reste, que pensez-vous du stratagème des chaînes imposé à l’Europe par Washington ?


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 22:48

        Onecinikiou > Le libéralisme économique s’accommode fort bien du protectionnisme. Mill, Ficht, etc. en ont même vanté les mérites !

        Le projet économique et social du FN consiste en la réduction de la part de l’état dans l’économie, en la privatisation de pans entiers du système social français, et en la réduction de toutes les rémunérations collectives du travail. C’est cela et rien d’autre le libéralisme : la liberté de l’économie sans être entravé par l’état et la collectivité pour entreprendre.
        La libre circulation, c’est le libre-échangisme, et ce n’est absolument pas une caractéristique du libéralisme. Quand Milton Friedman a conseillé Pinochet, c’est lui qui a mit au point le fort protectionnisme chilien. Et pourtant Friedman était plus que libéral !

        Et sur le point de l’immigration, certes, la position du Front de Gauche n’est pas parfaite. Mais prétendre que le Front de Gauche est pour l’immigration, c’est mentir : le Front de Gauche veut éliminer l’immigration sans s’en prendre aux immigrés eux-mêmes qui sont tout autant que les autochtones des victimes de l’immigration. Autrement dit, éliminer les conditions structurelles de l’immigration qui ont été instaurées depuis des décennies (et y compris par de Gaulle lui-même dès 1946 !).
        Certes, c’est un projet ambitieux, mais de toutes façons c’est la seule chance qu’il y a d’éliminer l’immigration : la répression tous azimuts ne fonctionne pas et ne fonctionnera pas tant que les conditions structurelles de l’immigration ne sont pas détruites.

        La ligne du Front de Gauche, c’est celle de Marchais dans les années 1980 (la vraie ligne de Marchais, pas les trois minutes passées au JT en 1981 et que Soral nous ressasse depuis des années, celle justement incarnée par le discours de Marchais à Montigny les Cormeilles publié intégralement à l’époque dans l’Humanité et dont un extrait significatif est reproduit au bas de cet article sur mon blog), celle que Mélenchon encore exprimait récemment : "S’il faut combattre le fait que des millions de pauvres gens quittent leur pays pour essayer d’aller trouver mieux ailleurs, il ne faut pas combattre le migrant mais le processus."


      • ffi ffi 19 mars 2012 23:13

        Cela dit, dès que le FN parle d’endiguer l’immigration, la gauche veut entendre « stigmatisation des immigrés ». Donc, c’est manifestement la gauche qui confond « immigration » et « immigrés » (mais c’est surtout par mauvaise fois).
         
        Sinon, qu’attendre d’une internationale socialiste, dont le secrétariat général est basé à Londres, coeur du système financier mondial ? Des changements ? Personnellement, j’en doute...
         
        Il suffit de comparer les promesses du « changez la vie » de Mitterrand avec ses résultats...


      • aveclotanvatoutsenva 19 mars 2012 23:29

        « TOUSENSEMBLE », avant de parler, vous devriez peut-être lire le programme d’Asselineau : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2012/03/Programme-presidentiel-Francois-Asselineau.pdf

        Vous comprendriez alors pourquoi le programme « Canada Dry » du leurre Mélenchon n’est vraiment pas un danger pour la mafia financière transatlantique et pour les stratèges du Pentagone...


      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 23:30

        Non, quand le FN parle d’endiguer l’immigration, ses mesures concrètes ne sont que d’accroissement de la répression de l’immigration illégale (soit) et limitation de l’immigration légale. En revanche, tout ce qui est démantèlement des réseaux d’entreprises de restauration, de BTP et autres qui encouragent l’immigration illégale, aide au développement des pays dont les immigrés sont originaires, partenariats internationaux, lutte contre la baisse tendancielle des salaires, etc., niet, nada, que dalle.
        Le FN ne veut stopper l’immigration qu’en paroles. En actes, le FN propose la répression des immigrés et la précarisation de leurs conditions, les rendant plus corvéables que jamais, multipliant encore leur potentiel « d’armée de réserve du capital ».


      • aveclotanvatoutsenva 19 mars 2012 23:46

        J’adore ce slogan « Tous ensemble ! » qui résonne à mes oreilles comme « On va se faire baiser : tous ensemble ! »...
        …par la CGT (par exemple) du sieur Bernard Thibault (entre autre) qui en 2005 faisait la réclame de l’ultra-libérale « Constitution » européenne de Giscard (aussi papa de la loi de 73...)...
        …par la même CGT qui fait la claque des meetings... de Mélenchon (of course) !


      • aveclotanvatoutsenva 19 mars 2012 23:52

        @ Brath-z
        "Certes 80% des programmes de tous les candidats est incompatible avec le droit européen... mais 80% de la politique menée par les états membres de l’UE (tous, y compris le Luxembourg !) est tout aussi incompatible avec le droit européen."

        Belle affirmation qui ne mange pas de pain pour celui qu’il l’assène. Des exemples, peut-être ?…


      • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 00:00

        Oh, ce n’est pas à moi de vous les fournir, il vous suffira de vous référer aux écrits d’européistes béats qui ne cessent de s’en lamenter (Quatremer, au hasard).


      • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 00:02

        Sachant que la CGT avait en 2005 prit position contre le TECE, je ne vois pas d’où vous tirez votre affirmation selon laquelle elle l’aurait au contraire promue.


      • Onecinikiou 20 mars 2012 00:16

        @ Brath-z,

        Vous revisitez tout simplement l’histoire du libéralisme en en faisant un apologue du protectionnisme. C’est d’un révoltant révisionnisme et une pure aberration du point de vue de la pensée libérale. De Smith à Hayek, de Ricardo à Bastiat, l’écrasante majorité des penseurs, idéologues et théoriciens libéraux (néoclassiques, minarchistes, anarcho-cap.) d’importances ont été fondamentalement libre-échangiste. Que vous le vouliez ou non, c’est un fait. Et allez donc motiver votre assertion sur les forums d’obédience libérale, vous allez voir comment vous allez être accueilli !

        Non soyons sérieux. Il est évident que le libre-échangisme demeure l’extension logique et prévisible du libéralisme tel qu’il fut pensé par ses (illustres) pairs. Ce qui ne veut pas dire que des pays relativement libéraux à l’intérieur de leurs frontières respectives non pas été par le passé protectionnistes à l’extérieur de celles-ci. Les Etats-Unis de la fin du XIXè sont de ce point de vue un exemple parfait. Mais s’il l’ont été c’est en flagrante CONTRADICTION avec le corpus idéologique libéral au sens où il fait, hier comme aujourd’hui, un large consensus. Et ce n’est certainement pas vos exceptions qui viendraient infirmer la règle. Mais apportez vos références et sources si vous le souhaitez, n’ayez crainte que je ferais alors de même.

        D’autre part, et n’y voyez pas malice, mais le « projet ambitieux » que vous mentionnez tel que prétendument porté par le Front de gauche de Mélenchon concernant l’immigration, me fait furieusement penser à cet autre vue de l’esprit, authentiquement libérale celle-là : la destruction créatrice cher à Schumpeter. 

        De mêmes causes entrainant de mêmes effets, et donc suscitant de mêmes réponses pour ma part : avant que votre solution ne soit effective et opérante - si tant est qu’elle le soit un jour, ce qui est hautement improbable tellement elle dépendrait d’acteurs innombrables aux intérêts divergents sinon antagonistes - la France et son peuple, tels que nous les connaissons, auront disparu de la surface de cette planète, rayés de la carte par un libre-échangisme mortifère et ses corollaires inéluctables si rien n’était entrepris pour les enrayer. 

        Etes-vous bien au fait que l’immigration de masse contribue objectivement, en tant q’un des piliers et vecteurs essentiels du mondialisme (il n’est donc pas le seul, ce qui ne réduit en rien sa co-responsabilité dramatique), à la dégradation progressive de nos conditions de vie, à l’insécurité croissante, à renforcer un chômage déjà endémique générateur d’une grave paupérisation, de troubles communautaires qui ne vont qu’aller en s’accroissant, d’un niveau scolaire en baisse continue ? Evidemment cette analyse est très politiquement incorrect, cela l’a rend-elle nécessairement erronée ? Assurément pas.

        J’aimerai vous poser une question, vous qui semblez attacher à ce que la France recouvre sa pleine et entière souveraineté : une nation digne de ce nom a-t-elle le droit - sinon l’impérieux devoir - que de choisir QUI, QUAND, COMMENT, rentre sur son territoire ? A-t-elle toute légitimité pour le décider souverainement ? Par conséquent votre argument est caduque, et l’Etat qui est l’instrument du peuple souverain à toute latitude pour décider, le cas échéant en usant des moyens les plus coercitifs, pour faire respecter ce qui a été choisi et déterminé par lui. De surcroit dans le contexte démographique actuel. Car nous n’aurons pas de seconde chance, veuillez bien me croire, si jamais les bonnes décisions ne sont pas prises rapidement. Socio-économiquement c’est certain, mais identitairement tout également :


      • Onecinikiou 20 mars 2012 00:21

        Hâ et j’oubliais : j’attends avec une impatience non-dissimulée que vous nous démontriez, raisonnements et sources à l’appui, en quoi le projet socio-économique de Marine Le Pen contribuerait en quoi que se soit à ce que vous affirmez péremptoirement dans votre précédente contribution, à savoir une aggravation des dérives et de l’emprise structurelle du libéralisme le plus délétère sur les prérogatives régaliennes de l’Etat ?


      • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 00:24

        Que le libre-échangisme soit majoritaire chez les libéraux, c’est un fait que je n’ai jamais contesté. Figurez-vous qu’il est également majoritaire chez les socio-démocrates sans que cela soit plus naturel. Et de même chez les keynésiens.

        En revanche, dire que le libéralisme est foncièrement libre-échangiste, c’est un contre-sens. A lire Smith ou Riccardo sans les remettre dans leurs contextes, on en fait des libre-échangistes. Pourtant, avec le contexte d’une Europe et d’un Royaume-Uni soumis au régime des bannières et des écots, leur discours prend un tout autre sens. Les pères fondateurs anglais du libéralisme ne disent pas autre chose que les physiocrates français : dans un marché délimité, il ne doit exister aucune limite à l’exercice de la libre entreprise et du commerce, que ce soit normative ou géographique. Mais dans un marché délimité et ce marché délimité seulement.
        On a au contraire chez Ricardo l’exemple typique de l’oubli qu’il peut exister un libre-échange entre marchés distincts, ce qui explique les innombrables failles de sa théorie des avantages comparatifs.


      • intactsaphir 20 mars 2012 17:57

        Mais pourquoi pas se servir de l’article 50 pour sortir de L’UE ? Sur Maastricht il n’y avait pas cette opportunité et les rapports de forces dans la rue n’y ont rien changé...




      • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 20:43

        Mais parce que notre objectif n’est PAS de sortir de l’UE. Il va falloir le répéter combien de fois ?


      • Onecinikiou 21 mars 2012 04:25

        En effet, il n’est pas de sortir de l’Europe. Cela pour une bonne raison : vous croyez naïvement que vous serez capables de tordre le bras à nos « partenaires européens », afin d’entreprendre ce que vous n’avez jamais réussi - bien au contraire - à réaliser depuis l’Acte unique, à savoir la fameuse Europe sociale qui, aujourd’hui, bilan du traité de Maastricht faisant foi, fait malheureusement rire tout le monde. Ou pleurer.

        C’est ne rien comprendre, décidément, à l’objet même de ce que fut l’intégration européenne depuis l’éviction du Général, par de mêmes forces et réseaux de puissance et qui y avaient déjà largement contribués.

        Evidemment il faut comprendre dans votre déni d’une réalité pourtant élémentaire (ne serait-ce que dans l’acceptation de l’état réel des rapports de force actuels au sein de l’Union), relativement pathétique et semblable à une véritable fuite en avant, que vous ne pouviez vous résoudre à boire le calice jusqu’à la lie au point de vous rallier à des positions notamment souverainistes (Mélenchon récemment n’a-t-il pas lui-même avoué que Chevènement avait eu raison sur tout et avant tout le monde concernant l’Europe institutionnelle... ?), surtout après avoir tant et tant excommunier sur le sujet. 

        Ce serait là non seulement une reconnaissance de faute intolérable pour vous et vos corréligionnaires, mais pire : qui vous imposerait de goûter pour de bon votre propre et mortel poison. Tout bonnement impossible pour des esprits qui, concomittament, se revendiquent de la sainte rationalité ! 

        Dans ces conditions que vous reste-t-il sinon de continuer à disqualifier vos adversaires par l’anathème et la reductio ad hitlerum, et qui eu, ont le mérite d’acter la faillite politique, démocratique, socio-économique, intellectuelle et morale de ce « machin » sans espoir ni avenir.

      • Brath-z Brath-z 21 mars 2012 11:10

        Quand est-ce que la France a jamais tenté d’exercer le rapport de force au sein de la CEE puis de l’UE ? Pas depuis 1963. Pourtant, entre 1958 et 1963, ça avait donné de très, très bon résultats.

        Quand à la construction européenne, elle doit énormément à de Gaulle, qui n’avait certes pas la même vision atlantiste que Monnet et Schumann (encore que ça se discute), mais qui a fait énormément pour que « l’intégration par le droit » soit effective et que le droit dérivé ai valeur équivalente au droit original.


      • momo 19 mars 2012 10:07

        J’aimais bien vos analyses sur l’Europe et l’économie 

        mais cette fois j’ai l’impression que vous avez vu des « renards bleus ». Au revoir.

        • gorgonzola 19 mars 2012 21:44

          Au moins cette critique à l’avantage d’inventorier la liste des traités qui ligotent la France dans ses différents domaines. Moi je vois que vous dites « au revoir » et non adieu.

          Donc au revoir et à bientôt après les résultats du second tour smiley


        • SNOOP 19 mars 2012 10:11

          NOUS ne voterons ni pour capitaine de pédalo ni pour sarko

          hollande c’est DSK, c’est Bruxelles, c’est la CITY.

          méluche ne trahira pas le peuple en se ralliant au ps pour satisfaire le pc qui lui l’a toujours fait pour quelques postes...

          hors de question de voter fraise des bois ce social traitre


          • ottomatic 19 mars 2012 10:15

            Alors votons pour celui qui appellera dans tout les cas a a voter flamby en cachant sa lacheté derrière un vote utile contre sarko ou MLP....


          • Capone13000 Capone13000 19 mars 2012 10:12

            Plutot que de conteste que l’on touche à une idole, il serait bien que les sympathisants du FDG argumentent sur le fond !

            A quoi bon de dénoncer sans pointer du doigt les causes concrètes ?


            • ottomatic 19 mars 2012 10:18

              « A quoi bon de dénoncer sans pointer du doigt les causes concrètes ? »

              En même temps avec une campagne telle que celle ci comment ne voulez vous pas avoir a faire a des gens qui réfléchissent autant qu’un holligan dans les tribunes ?

            • nicolas_d nicolas_d 19 mars 2012 11:53

              Le fond et la pédagogie sont sont des caractéristiques principales de la campagne du FDG.


            • Emmanuel Aguéra LeManu 19 mars 2012 10:16

              Alors comme ça, cher M. Asselineau (c’est j’espère la première et la dernière fois que j’écris ce nom), quitter l’Afghanistan c’est sortir de l’Europe ?
              C’est votre démagogie qui n’a pas de limite, ou votre géographie qui en a de sérieuses... ?


              • ottomatic 19 mars 2012 10:21

                Vous avez sauter combien de ligne en lisant l’article ?


              • bilderberg 19 mars 2012 11:37

                C’est de la mauvaise foi, de l’incompréhension, de l’ignorance ou de l’imbécillité ??????


              • Emmanuel Aguéra LeManu 19 mars 2012 13:57

                « ... qui ne voit la démagogie que chez les autres »... lol, Stabylo, vous en connaissez beaucoup qui la voient chez eux-mêmes ? Merci quand-même, mais vous ne répondez pas.

                Ce Monsieur Asselineau que j’ai vu un jour en tête des pronostics de 1er tour sur Agoravox est-il un web-candidat avec un web parti ?

                Et pardonnez-moi Otto, de n’avoir commenter qu’une ligne, en réalité, l’auteur de ce billet n’en fait pas réellement plus. En énumérant ce qui n’était pas dans un discours, on peut en effet aller plus loin qu’en balayant ce qui y était... Question de pratique.

                Ceci-dit, je conviens ne pas être une lumière, mais je suis arrivé à comprendre l’exercice sémantique du texte : évocation d’un point lambda de société dans un couplet suivi du refrain-ça y est pas dans la « dépèche ci-jointe », classique effet d’orchestre, tant qu’on entend la mélodie, à défaut de l’apprécier.

                Mais le couplet sur l’Afghanistan, toujours pas entendu, toujours pas compris, même à la relecture (à cause de vous). Merci de m’expliquer en quoi le choix de Sarkozy de faire flinguer des militaires français en Kapisa implique l’Europe, s’il vous plaît. C’est quand-même ce qui est écrit et que j’ai dénoncé en 1ère instance. Et aussi ce à quoi, à part invectives diverses et variées, je n’ai pas eu de réponse... autre que la certitude maintenant d’avoir affaire à une bande d’écervelés sectaires.

                C’est le Dalaï-Lama cet Asselineau ou quoi ?????


              • Eddy ROOS 19 mars 2012 15:22

                Pour votre gouverne, la France a été réintégré dans le commandement militaire de l’OTAN, il serait temps d’ouvir les yeux pour voir que l’Union Européenne n’est que le volet politique européen de l’empire OTAN. Quasiment tous les derniers pays à être entrés dans l’UE sur ces dix dernières années ont dû préalablement intégré l’OTAN, cela ne vous interpelle pas ?

                Nous sommes en Afghanistan officiellement engagés au sein de la coalition de l’OTAN et de l’Eurocorps, cet embryon d’armée européenne type Frontex, ça vent du rêve non ? En d’autres termes, l’appartenance à l’UE dans tous les cas, vu d’en haut, nous assujetti à l’OTAN. D’ailleurs, ça n’est un secret pour personne quand on va jusqu’au bout du combat intellectuel pour savoir de quoi on parle et qu’on fat l’effort sans esprit partisan de LIRE LES TRAITÉS ; l’article 42 du TUE subordonne explicitement l’UE à l’OTAN.

                Et à ceux qui se discréditent d’eux-mêmes en osant dire à Asselineau de prendre des cours d’Histoire alors que c’est un très bon historien qui n’a rien à vous envier étant donné les conférences les plus magistrales qui soient qu’il fait aussi sur ce thème, vous devriez vous, faire l’analogie de l’HISTOIRE CONTEMPORAINE, si vous avez des œillères pour voir plus loin.

                En 2003, pour être le seul pays qui a vivement dit nom à la guerre en Irak que voulaient mener les États-Unis avec la bénédiction de la communauté internationale, la France a dû violer les traités européens qui l’engageaient normalement à se soumettre à la volonté de l’écrasante majorité des pays de l’UE, qui se sont tous ralliés derrière Washington pour mener cette guerre, qui grâce au veto de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU, est une guerre illégale au regard du droit international. Ce qu’il y a à retenir là-dedans, ça n’est pas un énième débat sur le pour ou contre la violation des traités, c’est que l’EUROPE COALISÉE se subordonne systématiquement à l’OTAN, et la vision diplomatique à laquelle pourraient aspirer les Français n’est PAS celles que veulent selon leurs propres intérêts parfois légitime, la majorité des pays de l’UE.

                Donc l’impasse elle est là, tant qu’on ne veut pas ouvrir les yeux pour voir tout ça et le fait qu’il faut dénoncer le principe même sans issu de la construction européenne, on peut croire comme Mélanchon qu’on n’est pas obligés d’être aligné sur une ligne atlantiste, mais dans ce cas pourquoi s’évertuer à s’embourber dans une construction qui par essence ne peut être qu’atlantiste. Nier cela, c’est faire fi des intérêts et aspirations, de la vision du monde, de chacun des autres peuples d’Europe, c’est être dans le déni, et on peut le gueuler, ça n’a AUCUNE prise sur la réalité qui vous entoure !

                Et pour conclure, je rajouterais qu’Asselineau ne dit très certainement pas tout ça à la légère, lui n’est pas dans la politicaillerie des partis où l’ont fait l’essentielle de sa carrière depuis des décennies. L’essentiel de sa carrière tient à des postes ô combien clés pour avoir une vision d’ensemble sur tout ça, donc ceux qui l’accuse d’avoir une «  vision de haut fonctionnaire » qui serait enfermé dans les textes, devraient plutôt voir qu’elles ont été les fonctions internationales d’Asselineau avant de se croire juge et partie. Son expérience de la diplomatie et des relations internationales, des contraintes juridiques qui sont bel et bien là en dépit de vos rodomontades, du fonctionnement de l’économie mondiale telle qu’elle est réellement, pour avoir vécu tout ça dans l’action concrète et dans la pratique, est à mon humble avis bien plus objective que celle de Mélanchon.


              • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 19:54

                Asselineau objectif ? Il ne l’est pas plus que n’importe qui. Et je persiste et signe : il a une vision de haut fonctionnaire qui ne se réfère qu’à la lettre de la loi pour déterminer le cadre du possible. D’ailleurs, chose caractéristique chez lui, il ne se réfère qu’aux textes juridiques pour élaborer sa critique et ses solutions. C’est extrêmement frappant chez lui.


              • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 23:23

                Et bien non, figurez-vous que RIEN dans le programme du Front de Gauche ne repose sur du vent, que du contraire !

                Simplement il y a un monde entre un Asselineau qui vient nous dire : « n’est possible que ce qui est expressément prévu par les textes juridiques » et nous qui, en citoyens et pas en juristes bornés (car il y en a, et même une majorité, qui ne le sont pas, bornés), exprimons une évidence : « ce n’est pas parce qu’un texte juridique n’a pas prévu quelque chose que cela est impossible ».
                Pour reprendre mon parallèle fait plus tôt envers je ne sais plus quel commentateur sur cet article : en 1945, le GPRF a procédé à la convocation d’une Assemblée Constituante alors que le texte de la loi constitutionnelle de 1942 ne le prévoyait pas.

                Nous sommes, au Front de Gauche, légalistes et républicains.


              • Eddy ROOS 20 mars 2012 05:27

                Vous prêtez à Asselineau une image de juriste enfermé dans son placard.

                Il ne vous a pas effleuré plutôt qu’il s’appuyait et surtout sur son expérience dans les plus hauts services de l’État, sur la pratique concrète des choses telles que lui contrairement à nous tous, a pu les voir dans les hautes fonctions qu’il a occupé ? Je pense que de ce fait, en ayant par exemple vu le Premier Ministre de la République française Dominique de Villepin, plier devant une commissaire européenne inconnue de tous, sur un dispositif anti-OPA dont Asselineau avait participé à l’écriture, celui-ci a certainement plus d’objectivité que nous tous pour analyser ce qui est crédible et ce qui ne l’est pas en terme de programme vis à vis de l’Europe !


              • Emmanuel Aguéra LeManu 20 mars 2012 07:49

                Eddy, merci.

                je disais donc que refuser d’aller flinguer de l’afghan ne signifiait pas sortie de l’Europe. Vous me contredites puis maintenant vous contredites... Je vous cite :
                "... En 2003, pour être le seul pays qui a vivement dit nom à la guerre en Irak que voulaient mener les États-Unis avec la bénédiction de la communauté internationale, la France a dû violer les traités européens qui l’engageaient normalement à se soumettre à la volonté de l’écrasante majorité« 
                Vous êtes donc d’accord avec moi, tant mieux pour nous et tant pis pour M. Asselineau : la France n’y est alors pas allée, au prix de tout ce que vous voulez, tout en restant dans l’UE. Je passe sur les  »bénédictions« , »les viols« , les »normalement« et les »écrasantes majorités", je vous les laisse, c’est du précis et du grand profond et n’a rien à voir à l’affaire. L’affaire est celle-ci : ce billet est démago, somme d’accord et vous l’avez su prouver, mieux que moi, merci.
                Ma gouverne vous salue donc bien bas... Je garde cet échange ; vous devriez aussi, lol.


              • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 14:17

                Eddy Ross, Asselineau n’est pas plus crédible sur ces questions que n’importe quel haut fonctionnaire amené à travailler avec les instances de l’UE et les instances internationales (autant dire n’importe quel haut fonctionnaire), et pas plus que n’importe quel individu conseillé par des hauts fonctionnaires.
                Il s’appuie sur son expérience ? Fort bien. Le Front de Gauche également, qui produit sur le sujet du fonctionnement de l’UE comme des instances internationales des travaux dont la pertinence est indéniable.


              • Eddy ROOS 20 mars 2012 19:11

                @ LeManu : Vous dites que parce que je donne l’exemple de la guerre en Irak où nous avons violé les traités pour dire Non et ne pas nous aligner sur la majorité des autres pays, ça prouverait qu’on peut violer les traités et s’amuser à le faire jovialement tous les jours ? Alors primo, il ne devrait pas vous échapper que nous n’avons pas l’équivalent du droit de veto au conseil de sécurité de l’ONU dans tous les domaines, c’est même bien le seul, que d’ailleurs les autres pays veulent nous faire céder au nom de la continuité de la construction européenne, voyez plutôt... Ensuite, quand bien même, le raisonnement ne tient pas debout. Si le but de c’est de violer constamment des dispositions des traités, tous les jours, pour quasi tout, QUEL EST L’INTÉRÊT DE DEMEURER DANS CETTE CONSTRUCTION ?

                Il y a là un non-sens extraordinaire, qui relève soit de la chimère, soit de l’escroquerie politique envers tout citoyen qui réfléchi... et je sais que vous réfléchissez.
                C’est cela, tout le FOND soulevé par cet article au delà de la FORME, que je n’approuve pas forcément plus que vous d’ailleurs, mais que je peux comprendre d’une certaine manière sans que cela m’empêche de lire arguments tout à fait pertinents qui y figurent, étant donné le lynchage médiatique dont a été victime son auteur durant cette pré-campagne, et dont le résultat fait qu’il n’y aura AUCUN candidat durant cette élection qui sera là pour dévoiler les pôts-aux-roses et dénoncer l’existence même de la construction européenne et du maintien de l’OTAN, aux Français, alors que tous les enjeux stratégiques pour l’avenir de notre pays sont là.

                @ Brath-z : Mais il n’y aucun souci là-dessus, personne ne le remet en cause, tout ce que nous voulons nous, c’est que l’on puisse en débattre car il y a des arguments des deux côtés, et que le débat soit posé car il est fondamental  ! Malheureusement sans Asselineau dans la campagne visiblement - puisqu’il n’a pas atteint les 500 signatures - ce débat se gardera bien d’être posé ! Nous ne demandons qu’à organiser un débat public citoyen sur le sujet entre le FdG et l’UPR par exemple. Faut-il encore pour cela que le Front de Gauche ne le refuse pas systématiquement comme c’est le cas jusqu’ici.


              • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 20:53

                Heu attendez, là, il faut être sérieux deux minutes. L’UPR aujourd’hui, c’est un UN groupuscule autour d’UN homme qui n’a participé à aucune élection (en tous cas aucune notable, je ne suis pas allé voir si à l’occasion d’une cantonale partielle ici ou là il n’y avait pas eu un candidat UPR). L’UPR représente pour le moment dans la scène politique française infiniment moins que d’autres courants comme le Parti Populiste, les Décroissants, les Alternatifs, et bien d’autres mouvements.
                Le Front de Gauche, qui est un mouvement d’envergure nationale, n’a pas le temps de se consacrer au « débat » avec tel ou tel groupuscule qui le demanderait. Déjà que techniquement c’est extrêmement difficile d’organiser débat avec des mouvements politiques d’envergure nationale (j’en sais quelque chose pour avoir tenté moi-même d’organiser quelque chose entre le Front de Gauche et Debout La République, sans succès malheureusement), alors vous pensez bien que s’il fallait que chaque mouvement qui regroupe quelques centaines de personnes à l’échelle de la France entière et n’a jamais fait entendu parler de lui en dehors d’Internet débatte avec le Front de Gauche, on ne serait pas arrivés.

                Que l’UPR progresse, qu’elle démontre par son action militante et son sérieux (son sérieux j’ai dit, pas le genre de bêtises comme le présent article de M. Asselineau, qui le ridiculise totalement) qu’il s’agit d’un courant politique et pas d’un groupuscule, et là il y aura légitimité à organiser ce débat.


              • Eddy ROOS 20 mars 2012 23:12

                Ne soyez-pas autant dans le mépris en qualifiant de groupuscule un mouvement qui malgré le ZÉRO passage média et ZÉRO ouverture médiatique au niveau national, compte 1500 adhérents encartés, des dizaines de milliers de sympathisants sur Internet (50 000 personne on été voir la vidéo de présentation du programme d’Asselineau sur Dailymotion), et reçoit actuellement une quinzaine d’adhésions par jour ! Et qui lui, arrive à réveiller un pourcentage significatif d’apolitiques, d’abstentionnistes, de Français d’outres-mers, et surtout à réaliser l’alliance de toutes les catégories de Français... pour leur redonner goût au combat collectif, de droite comme de gauche.

                Vous savez très bien que pareil tour de force dans un contexte de ZÉRO accès aux grands médias et canaux permettant d’informer l’ensemble de la population, a de quoi laisser craindre tout observateur de quoi nous serions capables avec un accès à l’antenne comparable à celui des autres, car cela prouve que nous avons potentiellement une capacité à fédérer par nature tout à fait considérable, et peut-être même bien au delà que celles des « grands » partis dont le vôtre...

                D’ailleurs, le 50 - 50 des pourcentages favorables et défavorables autour de cet article publié sur un site où les gens sont globalement autant informés du discours d’Asselineau que de celui de Mélenchon, prouve que votre vérité n’est pas universelle... Donc gardez votre mépris au lieu de vous défiler en traitant l’UPR de groupuscule. Et ne faites pas de courbettes comme je pourrais vous voir venir ; nous n’avons pas organisé je ne sais quelle opération pour faire s’inscrire 300 votants de chez nous sur Agoravox.

                Ce sont les idées et propositions qui doivent être jugées et comparées, et sur ce terrain, vous voyez bien que nous en avons à revendre au moins autant que le Front de Gauche. Alors excusez-nous si nous ne procédons pas comme un parti qui se bat pour des places partout où s’entre-ouvre des fenêtres pour prostituer nos convictions, mais ça n’est pas avoir compris l’essence même de l’existence de l’UPR et du rassemblement citoyen qu’il incarne expliqué dans notre Charte Fondatrice. Nous sommes un mouvement (visiblement en avance sur son temps mais à qui les évènements ne cessent de donner raison personne ne peut le nier) de libération nationale, PROVISOIRE. Nous ne sommes pas là pour se faufiler partout telle un pieuvres dans chaque placard de la république, nous ne sommes pas là pour nous installé durablement, nous sommes là pour rétablir un VRAI système démocratique !

                Donc c’est bien beau de jouer à ne pas pouvoir fournir plus d’argument que celui du qui a la plus grosse, mais si sur le terrain des idées vous n’êtes pas capables de creuser l’écart crédibilité, ne serait-ce qu’avec un « groupuscule » si c’est là votre matrice de pensée, vous n’avez vraiment pas de quoi le prendre lui ou un autre de haut comme vous le faites, et devriez même plutôt en pâlir...


              • Brath-z Brath-z 21 mars 2012 00:16

                En disant que l’UPR est un groupuscule, je ne suis pas dans le mépris mais dans la simple description. Les alternatifs, regroupement de plusieurs mouvements, sont plus de dix mille, ceci sans le moindre accès aux médias non plus d’ailleurs, mais cela ne les empêche pas d’être aussi un groupuscule.

                L’UPR n’est aucunement condamnée à rester au stade groupusculaire, mais c’est ce qu’elle est aujourd’hui.
                Et ne vous en déplaise, 50 000 vues sur internet ne témoignent de rien du tout. Sinon on peut tout aussi bien dire que l’association d’Alain Soral est digne d’un mouvement d’envergure nationale.

                Que l’UPR continue son travail de militantisme jusqu’à réellement devenir un parti politique, et là il sera envisageable de faire une discussion, avec le Front de Gauche ou avec d’autres formations politiques. Mais pour le moment, ce n’est tout simplement pas envisageable.
                Ne vous faites pas plus grands que vous ne l’êtes.

                Quant aux votants sur l’article, ils sont 272, ce qui signifie que 136 ont voté pour, 136 ont voté contre (ou 135 contre 137, d’ailleurs). Je ne vois pas ce que cela change au fait que oui, l’UPR est un groupuscule.

                Non mais sérieusement, vous voudriez être traités comme un parti politique d’envergure nationale alors que vous n’avez pour le moment aucune autre existence que par 50 000 vues sur Dailymotion (ce qui n’est pas énorme, soit dit en passant). Que l’UPR investisse le terrain politique (et il n’y a pas que les élections présidentielles pour cela, loin de là, ne vous en déplaise) et après on pourra envisager ce genre de choses. Mais en l’état, c’est tout simplement hors de propos.


              • Eddy ROOS 21 mars 2012 01:10

                Vous ne me lisez vraisemblablement pas...

                L’UPR dénonce l’urgence au niveau le plus stratégique de l’État, notre but n’est pas d’avoir un parti puissant au sens où vous l’entendez  ; nous ne nous sommes pas présentés aux dernières élections locales, parce que nous sommes en guerre contre un système ; les choses sont graves et ça n’est pas à vous que je devrais l’apprendre ! L’on vous parle d’un mouvement de libération nationale (qui a vocation à se dissoudre après avoir accompli son dû), et votre logique consiste à répondre : « Mais présentez-vous aux élections voyons, et surtout n’oubliez pas les cantonales ! ».

                Votre conception du débat démocratique devait bien s’épanouir, sous la IVème République... Cela nous laisse rêveurs quant à ce que pourrait être la VIème de M.Mélenchon. Vous vous dites sans doute anti-système actuel, mais ce qui ressort ici c’est que vous passez plus votre temps à défendre sa logique qui a institutionnalisé les féodalités que sont les partis, plutôt qu’autre chose...

                Votre non-argument vous aurait donné un air malin si Asselineau avait atteint les 500 signatures avant-hier, et que votre Mélenchon comme tous les autres candidats aurait été amené à débattre sur la place publique avec lui, en dépit de ses pauvres 1500 adhérents, un groupuscule qui aurait mis devant ses contradictions un tel ’poids lourd’ dont vous vous revendiquez, ça en aurait mis un coup à vos schémas, qui sont ceux qui ont entretenus les pires travers du système depuis la IVème.


              • Brath-z Brath-z 21 mars 2012 01:34

                Alors si avec ma réponse vous n’avez pas compris que le nombre de militants, je m’en fous comme d’une guigne, c’est qu’il y a un problème. Les alternatifs regroupent environ 10 000 personnes, et pourtant c’est un groupuscule. Au passage, certains mouvements des alternatifs (regroupés dans la FASE) font partie du Front de Gauche. Le NPA en regroupe deux fois moins et pourtant c’est un parti politique d’envergure nationale.
                Parce que les 10 000 personnes des différents mouvements alternatifs représentent 90% du total des alternatifs, tandis que les membres du NPA ne représentent qu’une fraction infime des gens qui se reconnaissent dans leur combat.

                Sinon, je parle de militantisme, vous me parlez d’élections. Le NPA se présente à toutes les élections depuis sa création, mais cela m’étonnerait que sa trésorerie le lui permette encore longtemps. La LCR et ses 3 000 membres ne se présentait pas à toutes les élections, loin de là. Mais la LCR, comme le NPA, font du militantisme de terrain. Ils participent à l’organisation d’événements, ils vont tracter dans les usines, ils vont soutenir, matériellement et logistiquement telle ou telle cause, tel ou tel mouvement ou association, etc.
                Bref, ils participent à la vie publique.

                Que fait l’UPR ? Elle organise des conférences de François Asselineau. Elle diffuse des vidéos sur Internet. Elle publie des articles sur son site.
                L’UPR n’a aucune existence concrète sur la scène politique nationale.

                Si François Asselineau avait eu ses 500 signatures, cela aurait pu marquer le début d’une vraie action de terrain de l’UPR. Mais pourquoi, du fait qu’il ne peut pas être candidat, ne pas quand même entreprendre une action de militantisme ?

                Quelle est l’influence de l’UPR au-delà de son cercle de membres ? Quasi nulle. Quelques centaines de personnes à peine. Sur les 50 000 vues de la fameuse vidéo d’Asselineau (ce qui est loin d’être une performance), combien entretiennent, de près ou de loin, un lien avec l’UPR et Asselineau ? Une proportion infime.
                L’UPR elle-même représente, pour le moment, l’essentiel de la sphère d’influence de l’UPR.


              • Brath-z Brath-z 21 mars 2012 01:36

                L’UPR se prétend parti politique, mais c’est un think tank. Ce ne sont pourtant pas la même chose, loin s’en faut !


              • Eddy ROOS 21 mars 2012 02:33

                Merci pour tous ces conseils, mais nous intégrons tout cela depuis longtemps. Tracter sur les marché, on ne vous a pas attendu. Organiser des actions militantes, on ne vous a pas attendu. Se rendre dans les manifestation pour se faire un réseau, on ne vous a pas attendu, etc. (je coordonne personnellement tout ceci sur mon département).
                Seulement nous on démarre avec les moyens que nous avons : nos seuls cotisations de nos adhérents. On doit être le ou l’un des seuls partis qui n’ait pas bénéficié (ne serait-ce que pour démarrer puis dire non ensuite pour se dire indépendant comme le font certains), de subventions publiques ou de subventions des grands partis politiques style PS et UMP, et nous nous en félicitions. Seulement cela fait que nous n’avons pas les mêmes moyens que les autres, et que cela détermine l’échelle de visibilité de notre action pour le moment.

                Donc non, nous ne sommes pas un think-tank, même si vous l’eussiez sans doute préféré, nous sommes un mouvement politique citoyen qui se structure en conséquence, sans politiciens de métiers pour nous y aider malheureusement. Seulement nous n’avons pas démarré avec les subventions du PS pour exister, nous...

                Enfin bref, le débat a été posé et les avis divergents exprimés. Votez jovialement le mois prochain et rendez-vous quelques-moi plus tard pour comprendre, je le crains, que votre chemin choisi n’a mené à rien.

                Rassurez-vous, d’autres serons encore ouverts...

                Salut et fraternité quand même ;)


              • Brath-z Brath-z 21 mars 2012 11:05

                "Seulement nous on démarre avec les moyens que nous avons : nos seuls cotisations de nos adhérents. On doit être le ou l’un des seuls partis qui n’ait pas bénéficié (ne serait-ce que pour démarrer puis dire non ensuite pour se dire indépendant comme le font certains), de subventions publiques ou de subventions des grands partis politiques style PS et UMP, et nous nous en félicitions."

                Et voilà une énormité ! L’immense majorité des mouvements politiques ne bénéficie d’aucun financement public. Pour bénéficier de la première part du financement public, il faut répondre à la définition légale d’un parti politique et avoir présenté au moins 50 candidats aux élections législatives qui ont recueilli au moins 1% des voix en moyenne sur les circonscriptions concernées, et pour bénéficier de la deuxième part du financement public, il faut bénéficier de la première part et disposer de députés élus à l’Assemblée Nationale.
                La liste des partis politiques bénéficiant du financement public est publiée chaque année au JO, et moins d’une trentaine sur les plusieurs centaines de partis politiques que compte le pays en bénéficient.

                Sinon, si l’UPR mène en effet des actions de militantisme, c’est très bien ! Continuez comme cela !
                Mais ne venez pas réclamer de pouvoir être traités comme les quelques mouvements politiques d’envergure nationale alors que pour le moment (on ne sait rien de ce que présage l’avenir) vous appartenez encore à la catégorie des centaines de mouvements politiques qui n’ont pas cette envergure.


              • emphyrio 21 mars 2012 17:16

                1400 adhérents pour un parti sans visibilité médiatique, plusieurs milliers de sympathisants et des ralliements réguliers. Vous avez tort de sous-estimer ce qu’il se passe avec l’UPR et ses convictions légalistes. En revanche, nous ne verserons pas dans la démagogie en évoquant une révolution internationaliste comme le fait Mélenchon, ce qui a de quoi faire peur. Tous ces mouvements utopistes et incontrôlables ont historiquement fini par des aventures guerrières sous l’étendard de l’Europe des peuples, que ce soit dans une dynamique révolutionnaire ou bien par réaction contre celle-ci.


              • Eddy ROOS 21 mars 2012 18:10

                C’est bien ce que je dis, vous êtes apôtre de la logique perfide de la IVème République, et le pire, c’est que vous ne vous en rendez même pas compte...

                Je parlais du second mode de financement légal des petits partis en dehors des octroies publics (car vous ne m’apprendrez rien sur la loi de 1995, je vous le précise) : les subventions faites par les plus gros partis. A droite comme à gauche, la plupart des petits mouvements qui ont aujourd’hui un tant soit peu grossi, ont pu démarrer avec des moyens grâce ce financement permettant aux poids lourds de maintenir les émergeant dans leur sphère d’influence, vous le savez très bien.


              • Brath-z Brath-z 21 mars 2012 21:58

                Encore une fois, vous manifestez une ignorance du sujet dont vous parlez. Ces financements sont le résultats d’accords tout ce qu’il y a de plus officiel concernant les partis qui disposent de représentants sans disposer des conditions nécessaires pour l’accès à la première part du financement (exemple : le PG a trois députés mais n’existait pas en 2007 ; ses trois députés s’affilient au PCF, qui reverse au PG une somme correspondante à la portion de la deuxième part du financement équivalente aux trois députés du PG ; l’UMP agit de même envers le Nouveau Centre, et il y a comme cela bien d’autres exemples, notamment avec les partis ultramarains) et/ou de partis qui partagent une même organisation de financement (comme le PRG et le PS), et/ou (cas plutôt rare, présent surtout à droite avec le phénomène des « micro-partis ») de partis alliés.

                Donc si l’UPR n’a pas de représentation, ne partage pas son organisme de financement avec un autre mouvement et n’est allié à aucun autre parti, comme c’est du reste le cas de l’immense majorité des partis politiques français, il n’y a aucune gloire de sa part à n’être financée que par ses cotisations.

                Je ne sais pas au juste ce que vous essayez de prouver, mais cela commence à virer au dialogue comique.


              • morice morice 19 mars 2012 10:25

                votre objectif, Asselineau : RECUPERER LES VOTES DE LA MERE LE PEN


                la preuve, vous l’AVEZ VOUS MEME ECRIT :


                Heureusement que l’UPR est là. Grâce à nous, et malgré le soutien massif des médias de masse, la capacité de nuisance du gang Le Pen va irrémédiablement s’effondrer au cours des mois et des années qui viennent. L’UPR est certes encore petite et jeune mais mais nos analyses à l’impact grandissant vont peu à peu permettre à 15 % de Français de prendre conscience du rôle réel du FN et de s’en détourner. En particulier lorsqu’ils seront confrontés à la réalité des résultats du second tour de l’élection présidentielle.

                se détourner du FN pour débarquer chez vous : c’est de la drague hauturière de votants, votre pratique, et je pense qu’il ne faut pas vous laisser balancer vos filets pourris et nauséabond, dans ce site, comme ailleurs !!!

                • Maurice Maurice 19 mars 2012 10:28

                  La police de la pensée en action... Morice, ou le délit d’opinion ressuscité.


                • ottomatic 19 mars 2012 10:34

                  « se détourner du parti X pour débarquer chez vous »


                  Morice, a votre âge, il serait tant que vous compreniez la base d’une campagne électorale : allez piquer les votes chez les autres. LOL.
                  Décidément que de mauvaise foi maladive chez vous...

                • Augustule Augustule 19 mars 2012 10:35

                  Vous etes de mauvaise foi Morice.

                  Le titre de l’article qu’a priori vous n’avez pas lu est :

                  « RETOUR AUX FONDAMENTAUX » DE L’EXTRÊME-DROITE : Mme LE PEN NE DIT PLUS UN MOT CONTRE L’EURO ET FAIT HARO CONTRE LES IMMIGRÉS ET CONTRE L’ISLAM


                • morice morice 19 mars 2012 10:38

                  apprenez d’abord QUI EST ASSELINEAU !


                • Soi Même 19 mars 2012 13:37

                  Pauvre morice, tu es aussi pathétique que Sarko qui je rachète une virginité politique !
                  je crois que Mite au rand n’a pas vraiment brillé pour avouez qu’il c’est trompé en 40.
                  Et qu’il est resté bien fidèle à ses erreurs de jeunesse.

                  Ce qui n’est pas le cas de Asselineau, il a reconnus d’avoir été berné par Pasqua et Chevement ! 

                  Quand à ton moralités de pacotille, il suffit de lire tes articles pour êtres fixes.

                  T’es un faux nez.


                • restezgroupir44 restezgroupir44 19 mars 2012 17:11

                  Comment se fait-il que ce commentaire ne soit pas censuré ?



                   smiley smiley smiley

                • restezgroupir44 restezgroupir44 19 mars 2012 17:12

                  Parce que c’est Môôôôôsieur Morice ?


                • morice morice 19 mars 2012 10:37
                  L’UPR un mou­ve­ment sou­ve­rai­niste qui ratisse large, notam­ment chez les sora­liens, les larou­chis­tes mais aussi chez les che­vé­ne­men­tis­tes, au PRCF, etc. Dans un com­mu­ni­qué publié sur Facebook il y a plus d’un an [1], des cadres de son parti expli­quaient déjà, tout en se dédoua­nant d’avoir quoi­que ce soit à voir idéo­lo­gi­que­ment avec ces gens-là : « il est tout sim­ple­ment faux d’affir­mer que François Asselineau refuse tout dia­lo­gue avec les adhé­rents de E&R, comme avec les adhé­rents de S&P, et comme avec les adhé­rents du Comité Valmy. » En conclu­sion, ils réaf­fir­maient : « L’adhé­sion à l’UPR reste grande ouverte à tous les mem­bres de E&R, de S&P, du Comité Valmy, comme de ceux du RIF, du MPEP, du POI, du MDC, de DLR, du MPF, du Front de Gauche, et de tous les autres mou­ve­ments poli­ti­ques fran­çais, qui auront com­pris la légi­ti­mité de notre cause, la jus­tesse de notre Charte, la clarté de nos ana­ly­ses, la rec­ti­tude de notre com­por­te­ment et l’effi­ca­cité de notre posi­tion­ne­ment [2]. »
                  Conformément à cette poli­ti­que de recru­te­ment tous azi­muts, ce grou­pus­cule se pré­tend « ni de droite ni de gauche », la lutte contre l’Union euro­péenne (UE) étant selon lui la prio­rité abso­lue devant laquelle doi­vent s’effa­cer tous les cli­va­ges. Comme beau­coup de mou­ve­ments s’auto-pro­cla­mant « dis­si­dents » voire « résis­tants », l’UPR se réfère à la Résistance fran­çaise (avec un dis­cours très gaul­liste) pour jus­ti­fier la mise en silence du cli­vage gauche-droite le temps de vain­cre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Résistance ayant eu des com­po­san­tes droi­tiè­res tout autant que gau­chis­tes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhé­to­ri­que très gaul­liste : « libé­ra­tion natio­nale », « redres­se­ment de la France ». Pourtant ce genre d’orien­ta­tion souf­fre d’un ana­chro­nisme patent, les deux pério­des n’étant pas vrai­ment com­pa­ra­bles et l’UE n’étant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le cli­vage gauche-droite par­cou­rait l’ensem­ble de la Résistance fran­çaise, par­ti­cu­liè­re­ment dans le cadre de l’oppo­si­tion entre com­mu­nis­tes et gaul­lis­tes [3].
                  Une idéo­lo­gie réac­tion­naire
                  Cela n’empê­che pas Asselineau, qui est pour­tant assez peu com­pé­tent en la matière si on écoute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’his­toire » déve­lop­pent le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, au cours des­quels il déve­loppe une his­to­rio­gra­phie pro­fon­dé­ment réac­tion­naire : mise en avant de « nos ancê­tres les Gaulois » comme des « pre­miers Français » et des pre­miers « résis­tants » à l’inva­sion étrangère (sui­vant une his­to­rio­gra­phie très « 3e République »), ou bien une his­toire des 19e et 20e siècle axée sur la valo­ri­sa­tion de la nation-fran­çaise-que-tous-les-peu­ples-du-monde-envient, dans laquelle n’appa­raît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la colo­ni­sa­tion a bien entendu eu des "aspects posi­tifs) ni Mai-68. Des oublis idéo­lo­gi­que­ment signi­fi­ca­tifs, puisqu’ils ont tous trait à l’his­toire de la gauche et du mou­ve­ment ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réé­crit cette his­toire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris quand tant que mou­ve­ment patriote de résis­tance à l’inva­sion étrangère. Tout ceci pour en arri­ver à la conclu­sion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il fau­drait abat­tre serait l’« empire » euro­péen.
                  Cette vision trans­pa­raît aussi à la lec­ture de la charte de l’UPR, qui pré­tend réta­blir la « sou­ve­rai­neté » natio­nale et « redon­ner à la France sa vraie per­son­na­lité », tout en ne disant rien sur le rôle fon­da­men­tal des Etats-nations dans la cons­truc­tion euro­péenne et la com­pli­cité de leur gou­ver­ne­ments dans la mise en place des poli­ti­ques ultra­li­bé­ra­les et des­truc­tri­ces de ser­vice publics certes déci­dées au niveau euro­péen, mais qui vont par­fai­te­ment dans le sens des poli­ti­ques vou­lues par les gou­ver­ne­ments de chaque état, et ce depuis de lon­gues années. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garan­tit a priori que même si l’UE n’était pas là, les mêmes poli­ti­ques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseillé plu­sieurs gou­ver­ne­ments fran­çais au moment où ils détrui­saient les droits sociaux et les ser­vi­ces publics qu’il pré­tend aujourd’hui défen­dre ?
                  Des sym­pa­thies droi­tiè­res très mar­quées
                  Car si on revient sur le par­cours poli­ti­que d’Asselineau, il devient évident que cet homme est de droite, et même issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, il a occupé des postes de direc­teur de cabi­net auprès de minis­tres du gou­ver­ne­ment Juppé cas­seur de retrai­tes et de sécu de 1995-1996, avant de rejoin­dre en 1999 le RPF de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes impor­tants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors pré­si­dent du Conseil géné­ral des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Jean Tibéri il se pré­sente (et est élu) sur une liste de droite dis­si­dente aux muni­ci­pa­les pari­sien­nes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octo­bre 2004 à la tête de la direc­tion géné­rale à l’intel­li­gence économique à Bercy, et tra­vaille alors en étroite col­la­bo­ra­tion avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand cas­seur de droits sociaux s’il en est. Il finit par être mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de posi­tion en faveur du pro­tec­tion­nisme, ce qui lui permet depuis de se pré­va­loir d’un brevet d’anti-sar­ko­zysme censé lui donner une res­pec­ta­bi­lité pro­gres­siste. Mais ne nous y trom­pons pas, et conti­nuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novem­bre 2008, il rejoint pour trois mois le comité direc­teur du RIF (Rassemblement pour l’indé­pen­dance de la France), un mou­ve­ment sou­ve­rai­niste situé à l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007 [4]. Lors des muni­ci­pa­les qui sui­vent, ils se pré­sente dans le 17e arron­dis­se­ment de Paris contre Françoise de Panafieu.
                  Les inter­ven­tions média­ti­ques d’Asselineau, ainsi que le choix de cer­tains lieux pour­tant répu­tés d’extrême droite pour donner des confé­ren­ces, achè­vent de le clas­ser dans le champ poli­ti­que : notre énarque a ainsi donné le 7 jan­vier 2010 une confé­rence chez les sora­liens mar­seillais de la Cobema [5] mais aussi chez Serge Ayoub (dit « Batskin », le leader des bone­heads pari­siens) le 8 avril sui­vant, soi-disant « à l’insu de son plein gré » (bien que la confé­rence ait duré quatre heures et ce soit dérou­lée dans une ambiance très cor­diale sinon sym­pa­thi­que, aux dires de plu­sieurs témoins). Il est aussi inter­venu sur la radio cons­pi­ra­tion­niste pari­sienne Ici et Maintenant à, l’invi­ta­tion de l’ani­ma­teur d’extrême droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame.

                  • Augustule Augustule 19 mars 2012 11:55

                    Ca suffit le chantage à l’extrême droite !!
                    Je suis personnellement dit de gauche et ce n’est pas à vous de juger qui est extreme ou ne l’est pas.

                    N’importe qui de censé et ayant un peu de jugeote peut se rendre compte qu’ Asselineau est tout sauf d’extrême droite !


                  • Dzan 19 mars 2012 12:33

                    Bonjour Morice,
                    Bravo de démasquer ce Mr Asselineau, qui offrira vite ses voix à Naboléon, en espérant un strapontin.
                    Vieux cheval de retour , plutot à classer dans le cheval de réforme.


                  • emphyrio 19 mars 2012 13:21

                    Pauvre Morice ! Quelle lecture orientée et partisane du parcours de François Asselineau ! C’est tendancieux au possible, caricatural, digne d’un réquisitoire stalinien.
                    Comme on connaît parfaitement François Asselineau, et qu’on peut maintenant étalonner la valeur de vos articles, on se satisfera de ne les avoir jamais lu. A bon entendeur.


                  • Proto Proto 19 mars 2012 13:42

                    Je pense qu’il y a 2 choses que vous n’avez fondamentalement pas comprises :

                    - La meilleure réponse, en théorie, contre le NOM, l’oligarchie financière ou toute tendance qui souhaiterait donner les pouvoirs à des structures supra- ou internationales, reste le nationalisme : redonner tous les pouvoirs à la nation. Alors bien sûr pas le nationalisme à la Lepen, où l’on mise toujours sur la xénophobie pour se faire élire : en cela FA s’est bien expliqué et je ne vois rien dans ses propos qui s’apparente à cela, bien au contraire.

                    - Les gens en ont marre d’entendre certaines personnes se voir de qualifier de fascistes ou extrémistes, à tel point que même les « antifas » se font manipuler, c’est contre-productif et cela renforce presque leur convictions contraires. Bref c’est devenu l’autre tarte à la crème, avec l’accusation d’antisémitisme, et cela va coûter très cher aux gauchistes en termes de voix.

                    Et comme dit l’autre, le but d’une élection, c’est bien de ramener les voix des autres bords.
                    Moi j’ai regardé la plupart de ses conférences, je m’en fou un peu car je ne suis pas français, et cet homme me semble avoir des idées respectables, jusqu’à preuve du contraire.


                  • Soi Même 19 mars 2012 14:42

                    En réalité, je crois qu’il faut remercie morice, il applique un vieux principe thérapeutique. Soigné le mal par le mal, ces remarques sont tellement en plient de préjuger négatif et caricaturaux qu’il convient plus de monde à la thèse d’Asselineau qu’il en éloigne.
                    C’est génie sénile.


                  • emphyrio 19 mars 2012 15:46

                    Article de Marie-Anne Boutoleau, alias Ornella Guyet, contre qui plainte a été déposée. Cette personne à déjà sévi contre Dedaj du Grand Soir. On en saura plus un jour sur ses agissements, mais surtout Morice n’en faites pas un article. Laissez ça à des gens plus sérieux.


                  • Zanymonk 19 mars 2012 16:34

                    « Quand les obstructionnistes deviennent trop irritants, appelez-les fascistes, nazis ou antisémites. Cette association, si elle est répétée suffisamment souvent, deviendra un fait dans l’opinion publique. » Directive de Staline, 1943.


                  • Thérèse Leduc 19 mars 2012 21:41

                    C’est toujours intéressant de lire vos interventions Morice, on apprend toujours quelque chose.


                  • le poulpe entartré 19 mars 2012 22:11

                    Bsr Morice,

                    Merci de rappeler le CV de Monsieur Asselineau et son parcours professionnel éloquent, dans le monde des réacs.
                    A priori, ce participant à l’élection présidentielle est prêt à donner de sa personne pour sortir la France éternelle et über alles, de l’ornière où elle est enlisée. Pensez-vous qu’il dépassera Jeanne d’Arc sur le bûcher ou bien considérez-vous que ce n’est que du petit bois ?


                  • aveclotanvatoutsenva 20 mars 2012 00:01

                    Joli pavé (mais pas dans la mare), « morice ».

                    Si les gens qui ont fait le CNR, en 1943, avaient réfléchi comme vous, le CNR n’aurait jamais pu voir le jour, ce qui aurait bien fait les affaires des Allemands.


                  • Old Dan 19 mars 2012 10:39

                    Bof !
                    Après les gogos de Sarkosi en 2007,
                    voilà « les bobos de Mélenchon » !
                    Tant qu’à choisir...
                    je préfère rêver avec MLCH
                    que flipper avec le p’tit nerveux...

                    (Et y’en a marre de cette campagne électorale
                    en forme de « tête de gondole » à Carrefour...)


                    • Tall 19 mars 2012 10:40

                      Un monsieur qui croit que la France repliée sur elle-même pourrait se défendre économiquement dans le monde de 2012 est un homme d’une rare incompétence.

                      Même Le Pen a compris qu’elle ne pourrait pas sortir de l’UE comme ça.

                      • bilderberg 19 mars 2012 11:46

                        En ce moment la France elle est toute contractée sur elle même et c’est bien cet immobilisme qui mine le pays et vous n’expliquez jamais comment vous allez en sortir ????????


                      • Augustule Augustule 19 mars 2012 12:14

                        Bravo ! vous avez bien appris votre leçon !

                        Pour reprendre une image de M. Asselineau, en quoi le fait de ne pas vouloir me pacser avec les 26 autres habitants de mon immeuble, partager mon budget et abattre mes cloisons feraient de moi quelqu’un de replié sur le monde ?

                        On voit bien la que votre argument n’a pas de sens !


                      • Tall 19 mars 2012 12:25

                        Il faut une certaine masse critique pour pouvoir protéger son niveau de sécurité sociale face à des pays concurrents dont le niveau social est bien + bas.

                        Et c’est déjà tout juste si l’UE a cette masse critique.

                        Le nationalisme affaiblit le pouvoir politique en le divisant contre le pouvoir mondial de la finance, car celui-ci traverse les frontières et joue sur les concurrences fiscales et sociales.


                      • Tall 19 mars 2012 12:26

                        Bref, il faut une UE forte et bien + à gauche


                      • Augustule Augustule 19 mars 2012 12:37

                        Vous semblez oublier comme votre gourou Mélenchon, que l’UE ce n’est pas la France et l’Allemagne.
                        Il y a aussi 25 pays qui ont leur mot à dire qui n’ont pas forcement les mêmes intérêts économiques, politiques, géopolitiques que nous.


                      • logan 19 mars 2012 13:42

                        Et vous vous semblez oublier qu’on a une bouche et que l’on sait défendre nos idées.


                      • Tall 19 mars 2012 15:54

                        L’Allemagne est en train de virer à gauche et l’Italie aussi. On peut s’attendre à un effet dominos.


                      • Tall 19 mars 2012 18:07

                        Exact, mais je parle du futur ... il y a une « fausse » gauche qui a été à juste titre discréditée.

                        Mais ce n’est pas celle de Melenchon. C’est une gauche à la Hollande ça.

                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 18:48

                        Parce que vous croyez vraiment qu’Asselineau tout seul pourrait faire quitter l’UE à la France ?

                        Soyez sérieux. Si Mélenchon est élu président, il représente bien autre chose que sa petite personne : la Nation dans son ensemble. Et là, ça change, car la France en Europe c’est loin d’être quantité négligeable. Comme l’ont dit les sénateurs UMP pour « justifier » la ratification du MES : « sans la France, rien ne peut se faire en Europe ».


                      • Tall 19 mars 2012 19:01

                        Melenchon n’est pas seul. Il est le porte-parole efficace et fédérateur d’un mécontement populaire généré par Sarkozy et les turpitudes de la finance internationale.

                        Maintenant, s’il venait à vraiment trahir ( je ne le crois pas car son CV est linéaire ), on le verra vite. Et tant pis alors ...
                        Voilà pour la France.
                        En ce qui concerne l’UE, Merkel a beaucoup à faire avec la gauche qui monte aussi en Allemagne. Une France qui vire nettement à gauche peut produire un effet domino par l’exemplarité ( à l’instar des révolutions arabes, mais en moins violent ).

                        Ce qui est sûr, c’est que le mécontentement populaire monte au sein de l’UE. Et c’est là que se trouve le baril de poudre auquel des tribuns comme Melenchon peuvent mettre le feu. Sauf qu’il ne s’agit pas de tout faire sauter, ce n’est pas nécessaire. Mai 68 a fait très peu de victimes malgré son caractère insurrectionnel.


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 19:57

                        Mais qui parle d’imposer sa loi ? La France est un partenaire essentiel de l’UE. Sans elle, pas d’UE possible. C’est une réalité. Cela donne à la France un poids particulier que n’ont pas la plupart des états de l’UE. Nier cet avantage indéniable, c’est être aveugle ou stupide. Choisissez votre camp.


                      • PapaDop PapaDop 19 mars 2012 20:13

                        "Melenchon n’est pas seul. Il est le porte-parole efficace et fédérateur d’un mécontentement populaire généré par Sarkozy et les turpitudes de la finance internationale.« 

                        A part Melenchon et son »mécontentement populaire" je ne vois personne de convaincant dans votre histoire .
                        Tall ,si le monde est en berne ce n’est pas a cause du nabot .
                        Et puis ,si vous cherchez des solutions aux problèmes ,ce n’est pas dans les réponses du systeme qu’il faut chercher smiley


                      • Tall 19 mars 2012 20:20

                        il y en a ici qui n’ont pas connu mai 68 ... je leur conseille de rester sous la couette quand ça va péter ... maman leur apportera des sandwichs

                        ah, je sens qu’elle va être vraiment cool cette révolution ... smiley

                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 20:28

                        De part son poids démographique et économique, de part son rôle majeur dans l’histoire depuis 1 000 ans, de part sa géographie qui la rend incontournable en Europe, de part la multiplicité de ses interfaces terrestres et maritimes, de part son réseau diplomatique qui reste le premier mondial malgré Sarkozy, de part le haut niveau d’éducation et d’instruction de sa population, de part sa production agricole (malgré Chirac et Sarkozy), de part son économie indéstabilisable, de part sa défense indépendante efficace, de part sa longue tradition politique stable et apaisée, etc., la France est l’un des atouts maîtres, pour ne pas dire l’atout maître, de l’UE. Sans l’accord de la France, la construction européenne ne peut pas suivre son orientation actuelle. Si la France quitte l’UE, l’UE explose en moins d’un an.


                      • ffi ffi 19 mars 2012 23:30

                        Ca s’appelle surtout brosser dans le sens du poil : typiquement politicien, plutôt !

                        Tall : "Il faut une certaine masse critique pour pouvoir protéger son niveau de sécurité sociale face à des pays concurrents dont le niveau social est bien + bas."

                        CQFD : les adeptes du fronts de gauche ne remettent pas du tout en cause le principe du libre-échange, puisqu’ils considèrent que l’alpha et l’oméga de l’économie est la concurrence...

                        Mais les pays n’ont pas à se faire la concurrence, ils ont à bien se gérer en interne, de manière à ce que leurs populations vivent dignement. Le front de gauche ne remet pas du tout en cause la concurrence dans l’UE, or il y a dans l’UE des pays à niveau de vie bien plus bas que le nôtre... On n’est même pas sûr que la valeur du Franc n’ait pas été surévaluée à l’entrée dans l’Euro (politique du Franc Fort de Bérégovoy)...

                        Il n’y a que le protectionnisme qui permette de réguler le dumping fiscal, social, environnemental. Et que l’on ne me dise pas que la France ne puisse pas le faire. La France est 5ème puissance économique mondiale et d’autres pays, de bien moindre importance, l’utilisent sans problème.


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 23:37

                        Depuis quand Tall est partisan du Front de Gauche ? Aux dernières nouvelles, sur mon dernier article, il soutenait Hollande. A moins que j’ai loupé un épisode...


                      • gordon71 gordon71 19 mars 2012 23:40

                        tall sent sent le vent , il prend le vent, il brasse du vent


                         il est très aérien ce garçon

                      • aveclotanvatoutsenva 20 mars 2012 00:05

                        Tall, vous devriez aller expliquer votre brillante théorie aux Grecs, je suis certain qu’ils vous applaudiraient !


                      • Tall 20 mars 2012 07:12

                        Je n’ai jamais apprécié outre mesure l’homme nommé Hollande, mais j’ai adhéré quelques temps à l’idée du vote utile jusqu’à la semaine dernière quand je l’ai vu chez Pujadas.

                        C’est là que Hollande lui-même m’a convaincu qu’on ne pourra pas compter sur lui pour avoir le leadership nécessaire pour faire virer l’UE à gauche et notamment la Merkel.
                        C’est une vraie moule ce bonhomme. Je ne comprends pas le choix du PS.

                        Du coup pour moi, ce sera Melenchon ou rien.

                        Quant à la faisabilité du protectionnisme, il faut bien admettre que c’est une question technique assez complexe, car il faut voir sur quoi on l’applique et vis-à-vis de qui. Toujours est-il qu’une bonne protection sociale, et une politique de gauche en général, seraient + solides en se basant sur l’UE que la France seule.

                        En 81, c’est la spéculation contre le franc qui a fait s’écrouler le programme commun. Ce sera un peu moins facile contre l’euro. 

                      • Brath-z Brath-z 20 mars 2012 14:22

                        Et bien j’en déduis, Tall, qu’en quelques jours seulement vous devriez être désormais en accord avec ceci : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pourquoi-la-gauche-est-handicapee-112592 smiley


                      • Tall 20 mars 2012 15:55

                        Oui, je l’avais lu ... et je n’ai rien dit ... normal, c’était le lendemain de l’émission de Pujadas. J’avais déjà basculé. smiley


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 12:48

                        Et c’est quoi que vous ne comprenez pas, dans l’expression « désobéissance aux traités » ?


                      • Anaxarete Amaurea Anaxarete Amaurea 19 mars 2012 13:25

                        zut alors la hongrie a foirer son coup alors ? parce que zut elle l’a dis et elle s’en mord les doigts


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 13:30

                        La Hongrie n’a pas désobéit aux traités. Elle a fait passer une législation qui allait à l’encontre d’une disposition du statut du système des banques centrales européennes, mais elle n’a jamais dénoncé les dispositions du TUE et surtout du TFUE qui allaient à l’encontre.
                        Le conflit entre Hongrie et UE est le même que celui entre Royaume-Uni et UE : « quelle est la norme supérieure du droit interne ? » Les uns disent que c’est le droit européen, les autres que c’est le droit national. Et les deux ont, dans les faits, raison et tort, car la jurisprudence donne tantôt raison aux uns, tantôt raison aux autres.

                        Ce n’est pas du tout ce que propose le Front de Gauche, qui entend bien dénoncer le traité de Lisbonne en s’appuyant sur un referendum.


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 17:57

                        Parce que la signature de la France a été engagée, puisque la France a ratifié le traité de Lisbonne, même si c’était contre l’avis (et non l’expression, puisqu’il n’y a pas eu de referendum) de la Nation.


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 18:42

                        Que valent des sanctions qui peuvent être purement et simplement refusées ? Rien.

                        Et si, il faut un referendum, parce que (n-ième fois) la France a effectivement qu’on le veuille ou non ratifié le traité de Lisbonne. Alors si vous êtes contre l’existence d’un droit international, vous pouvez toujours vous abstenir (puisqu’aucun candidat, Asselineau compris qui ne l’est pas, n’est contre le droit international) , mais si vous voulez faire les choses sérieusement, il faut respecter la parole de la France quand elle a été engagée. Donc referendum.
                        Le traité de Maastricht a été ratifié suite à approbation par referendum, ce qui d’ailleurs n’empêcherait nullement qu’on fasse un nouveau referendum pour déterminer si la Nation est pour ou contre. Quant aux accords de Schengen, c’est un traité inter-étatique qui n’a pas été prit dans le cadre de l’UE.

                        Mélenchon ne prend pas ses « supporters » pour des « cons », puisqu’il dit très exactement ce que son programme propose, au contraire de bien d’autres candidats (Sarkozy, Hollande, Le Pen, notamment).

                        Et si pour vous la sortie de l’UE (pourquoi ? comment ? pour quoi faire après ?) est si déterminante dans votre choix de vote, je crois qu’il y a une candidate qui le propose. En tous cas le Front de Gauche n’a jamais défendu une sortie de l’UE, vous n’avez donc pas à être surpris que ce ne soit pas non plus le cas maintenant.


                      • Kevorkian 19 mars 2012 19:11

                        Braz >>> vous montrez que vous ne connaissez absolument pas le programme de l’UPR. D’abord il est le seul à appeler à la sortie de l’UE via l’article 50, c’est la mesure n°1, il le dit depuis les débuts et c’est écrit dans la charte : comment pourrait-il trahir cela ? Il est bien évidemment le seul alors que vous tentez d’insinuer (sournoisement ?) qu’une trop fameuse candidate le propose. Ensuite « pour faire quoi ? » il a rédigé un programme qui rendrait jaloux un candidat de gauche, mais ça les fans de Mélenchon, Poutou, Arthaud, Hollande... refusent TOUJOURS de l’admettre et ne le digèrent pas. Encore une fois je ne comprends pas comment on peut ne pas être d’accord avec les propositions de l’UPR, je n’y vois que pinaillage et mauvaise foi.

                        J’aimerais comprendre pourquoi les médias s’intéressent tant à Mélenchon ces derniers jours. Dingue le candidat anti-système à qui on déroule le tapis rouge ! On sait très bien que Mélenchon et ses fans appelleront et iront voter Hollande en cas de second tour Hollande/Le Pen, d’où l’intérêt de le garder sous le coude.


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 20:00

                        Aucun sanction ne peut être appliquée à un état de l’UE s’il n’y consent pas. C’est aussi simple que cela. L’UE ne dispose d’aucun moyen de sanction réelle sur les états. C’est un fait absolument indéniable, au point que les vrais européistes proposent, et ils sont cohérents, la création d’une armée européenne, justement pour donner à l’UE les moyens de facto de son autorité de jure.


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 20:03

                        Asselineau n’est PAS candidat. Il n’a pas eu les 500 signatures. Par conséquent, aucun candidat ne propose la sortie de l’UE à l’exception de Marine Le Pen.

                        Quant au programme de l’UPR, il ressemble comme deux gouttes d’eau au programme du RPR d’il y a trente ans. On a vu plus à gauche.


                      • alexandre-p 19 mars 2012 22:17

                        @Brath-z
                        C’est faux !
                        MLP ne propose PAS de sortir de l’UE. Tout juste de l’euro ET ENCORE. Elle est comme la plupart des candidats : elle dit tout et son contraire (en fonction de son auditoire ?)


                      • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 22:37

                        J’admets que sur la question européenne, le programme du FN est plus que nébuleux. Disons donc qu’elle ne propose pas la sortie de l’UE. Dans ce cas, tous ceux pour qui cette question de la sortie de l’UE est déterminante dans le choix de leur vote... n’ont plus qu’à s’abstenir ou voter blanc.
                        Si en revanche, partisan ou non de la sortie de l’UE, vous estimez qu’il y a d’autres questions au moins aussi prioritaires, alors vous pouvez voter.


                      • alexandre-p 20 mars 2012 14:30

                        Justement : apres reflexiojn j’hesite.
                        Je souhaitais vraiment que FA ai ses signatures.
                        Si je vote ca sera peut etre Melanchon, car au moins il est « a gauche ».
                        (ou « moins » a droite et europeiste) ...
                        Enfin. Ca dependras du « niveau » de cette campagne.

                        Et ca pourrais contribuer a faire passer le message.
                        Ca pour le premier tour. Car au second je ne voterais certainement pas.
                        Enfaite je refuse de voter, dans le sens que si la participation est massive,
                        cela reviens a « cautionner » le candidat.

                        Si un president etais elu avec 10% des inscrits quel legitimite aurait-il ?
                        Le systeme serais remis a plat tres certainement.

                        Ca me fait penser a cet article :
                        http://reflets.info/presidentielle-pas-besoin-daller-voter/


                      • Valeska 19 mars 2012 10:47

                        Quand Mélenchon réunit 120 000 personnes à la Bastille, ce n’est qu’une infime partie de son électorat, le jour ou le UPR réunira 120 000 personnes à la bastille, ce sera l’intégralité de son électorat. ^^

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