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Accueil du site > Tribune Libre > Le « droit international » existe-t-il ?

Le « droit international » existe-t-il ?

Qu'il s'agisse de la guerre en Ukraine ou du génocide en train d'être perpétré à Gaza, les dirigeants des pays membres de l'OTAN et leurs porte-paroles médiatiques omniprésents se gargarisent avec la notion de "droit international" pour condamner les uns et justifier l'action des autres, sans indiquer quelle institution est garante de ce "droit", ni quelle proportion de la population mondiale lui accorde une légitimité. La position ambiguë et l'impuissance de la cour Pénale Internationale sur la tragédie qui se déroule au Moyen-Orient montre hélas la vacuité de cette référence.

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé qu'elle ouvrait une enquête sur les crimes de guerre perpétrés par Israël contre Gaza depuis le 7 octobre.

Après sa visite à Rafah le 29 octobre, le procureur de la CPI, M. Karim Khan, a déclaré que ce qui se passait dans la bande de Gaza ne pouvait être accepté et qu'il espérait entrer à Gaza dans les prochains jours. Il a confirmé que les Gazaouis enduraient des « souffrances inimaginables », il a qualifié d’"intenable" la situation des familles innocentes piégées dans un enfer dont elles ne peuvent pas s'échapper, et il a souligné la nécessité de protéger les civils conformément au "droit international" (sic). Il a appelé Israël à respecter ce fameux "droit international", et il a rappelé que les infrastructures civiles – à savoir les maisons, les mosquées, les églises, les écoles et les hôpitaux – ne pouvaient pas être des cibles en vertu du "droit international humanitaire" (resic). En plus, il a demandé à Israël de ne pas retarder l'entrée de l'aide sanitaire dans la bande de Gaza, en précisant que le blocage de l'aide humanitaire constituait aussi un crime dans celui qui a provoqué cette catastrophe humanitaire sans précédent.

Le procureur Khan a appelé les états membres de la CPI et les organismes internationaux comme l'ONU à contribuer collectivement à faire respecter les Conventions de Genève, le "droit international" et les principes du Statut de Rome qui régissent la Cour, et à partager les preuves concernant les crimes et violations afin d'enquêter dessus et d'exercer des poursuites de manière appropriée.

Il faut rappeler que 42 états, dont la Chine et l'Inde n'ont ni signé ni adhéré au Statut de Rome, et que 31 états l'ont uniquement signé le sans le ratifier, dont les États-Unis, Israël, la Russie et le Soudan. Cela signifie que les pays (et non les moindres) les plus impliqués dans des conflits armés ne sont pas concernés par ce "droit international" qu'ils n'arrêtent pourtant pas de brandir commes'il s'agissait d'un texte sacré, révélé par un archange protecteur.

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Des organisations palestiniennes de défense des droits des droits de l'homme, dont Al-Haq, ont demandé au procureur Khan d'enquêter et de poursuivre les crimes commis dans les territoires occupés depuis le 7 octobre, d'émettre immédiatement des mandats d'arrêt, et de rendre impossibles de nouveaux crimes, notamment en publiant des "déclarations de dissuasion".

Me Ahmed Abofoul, avocat international et chercheur juridique à Al Haq, a fait valoir que certains crimes perpétrés en Palestine ne nécessitaient pas l'accès à ce territoire pour faire l'objet d'une enquête. Il a évoqué les « appels au génocide » des responsables israéliens et le ciblage systématique et délibéré par Israël de biens indispensables à la survie de la population civile, notamment les boulangeries, les entrepôts de nourriture et les réservoirs d'eau. « Les informations sur certains de ces crimes sont déjà disponibles dans le domaine public », a déclaré Me Abofoul au journal Arab News. « Le procureur peut commencer à enquêter dessus, mais aussi sur plusieurs autres crimes contre l'humanité perpétrés en Palestine depuis des décennies, en particulier l’apartheid et la persécution ».

La Palestine est devenue membre de la CPI en 2015, et cette adhésion qui reconnaissait implicitement la Palestine comme un état à part entière était supposée ouvrir la voie à la responsabilité juridique, mais depuis, les Palestiniens ont déposé des dizaines de plaintes contre l’état d’Israël, sans résultats. De son côté, Israël, qui n'est pas membre de la CPI, affirme que ce tribunal international n'a pas compétence pour enquêter sur le conflit parce que la Palestine n'est pas un état souverain, une position soutenue par les États-Unis.

Mais en tant que signataire des Conventions de Genève, Israël est pourtant tenu d’enquêter et de poursuivre les crimes de guerre, y compris ceux commis par ses propres forces. Cela n'empêche pas ses dirigeants de refuser de coopérer avec la cour pénale, ni même d'empêcher l'accès à leur pays et l'entré à Gaza à la mission d'enquête de la CPI.

En mars 2021, l'ancienne procureure de la CPI, Mme Fatou Bensouda, avait lancé une enquête sur les crimes de guerre présumés commis par Israël dans les territoires palestiniens occupés de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem-Est remontant à 2014. Cela faisait suite à un examen préalable qui avait duré six ans, à la suite d'une autre enquête ouverte par l'institution en 2009. Mais après le départ de Mme Bensouda de ses fonctions en juin 2021, le tribunal est resté silencieux sur ce dossier.

Compte tenu de la lenteur du travail de la CPI pour ce qui concerne la Palestine et du manque d'informations sur l'enquête menée par le bureau du procureur, on peut craindre qu'il soit trop tard quand une action sera éventuellement déclenchée, et non plus des déclarations. Pourtant, le même procureur avait réagi rapidement aux plaintes pour "crimes de guerre" en Ukraine, plusieurs pays l'ayant saisi immédiatement. En revanche, apparemment, aucun de ces états n’a demandé au procureur d’intensifier ses efforts et de rendre des comptes en ce qui concerne la Palestine, et du coup, le tribunal n’a pas non plus pris de mesures pratiques pour répondre aux crimes qui y sont commis encore aujourd’hui.

Me Abofoul, cité plus haut, considère que le cas de la Palestine est le « test décisif » pour la crédibilité de la CPI afin de prouver qu'elle est « véritablement le tribunal pénal du monde », et qu'elle doit montrer qu'elle considère les Palestiniens comme des êtres humains qui méritent des protections égales à celles des autres êtres humains en vertu du "droit international", et pour lui, "la conclusion de l'enquête et l'émission des mandats d'arrêt sont attendues depuis longtemps, il n'y a aucune raison pour que cela dure plus longtemps. L'endroit approprié pour Benjamin Netanyahu et les responsables de l'état israélien qui ont fait des déclarations génocidaires est une cellule à La Haye".

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Pourtant, malgré le nombre de victimes civiles et les accusations de crimes de guerre, les Etats-Unis et les états inféodés, y compris ceux qui ont ratifié la CPI, continuent de soutenir Israël. Au cours de la troisième semaine de guerre, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie et le Canada ont signé une déclaration commune réaffirmant leur soutien à Israël et à son droit à se défendre, et les États-Unis, l'"allié" le plus proche d'Israël, s'opposent à toute enquête sur la situation palestinienne. L’administration Biden avait déjà rejeté l’ouverture de l’enquête par le tribunal en 2021, et cela n'a fait qu'engendrer l'impunité pour les abus passés et actuels. Or, la CPI est la seule institution internationale qui pourrait enquêter de manière impartiale et engager des poursuites sur les crimes présumés lorsque les autorités israéliennes « ne veulent pas ou ne peuvent pas » le faire. L’organisme d’enquête est la seule option juridique qui reste aux Palestiniens dans leur quête de justice. Mais seule la pression mondiale pourrait exiger une enquête appropriée, ce qui n'est pas le cas

Conclusion : la guerre n'est pas une affaire de "droit", international ou pas, mais un rapport de force. Hélas, même si les "juges intègres" subissaient moins de pressions et même si les états impliqués dans les conflits actuels rejoignaient la CPI, quelle valeur aurait un jugement par rapport aux armes si ce jugement n'est pas exécutoire et mis en œuvre par des "forces de l'ordre" en cas de sédition ? Or, les partie concernées ne reconnaissent même pas la légitimité de l'institution et n'y font référence que si ça les arrange. Alors...

 


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64 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 15 novembre 2023 08:29

    Le droit ne sert qu’à valider et à finir d’instituer ce qui a été conquis par la ruse et la violence, rien n’a changé depuis La Fontaine.

    Regardez qui représente la justice en France, comment peut-on encore prendre cette institution au sérieux ?


    • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 08:58

      @Clocel

      certe
      mais même avec ces réserves que je partage, la mise en oeuvre du « droit » passe par l’intervention éventuelle de l’appareil d’état pour faire appliquer les jugements
      ce n’est pas le cas pour les résolutions de l’ONU ou les sentences de la CPI
      une instance juridique et judiciaire qui n’émet de des avis n’est même pas un outil d’application du droit, et d’autant mois si on peut émettre des objections sut la vaidité de ce « droit »


    • Clocel Clocel 15 novembre 2023 09:32

      @Grincheux

      L’ONU, la CPI comme institutions permanentes, c’est le début de l’enfumoir, le droit doit être défendu là où il est produit on ne doit en aucun cas imposer sa vision du monde hors de nos frontières, ce serait (c’est) la forme ultime du colonialisme.

      Un droit qui n’est pas librement consenti par ceux qui auraient à le subir est une mise en servitude.


    • Manuel 235 Manuel 235 15 novembre 2023 18:55

      @Clocel
      A mon avis le problème avec l’ONU c’est l’utilisation qu’en font certains par abus de pouvoir, avec plus d’équilibre (moins d’impérialisme) et en se creusant un peu la tête ça doit pouvoir s’améliorer.
      Il faut bien des institutions supra nationales pour s’entendre sur certains points.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 15 novembre 2023 19:10

      @Manuel 235
      Une suggestion sur l’ONU : lui confier une seule mission = défendre la paix en organisant le combat des chefs
      http://lecoindubonsens.unblog.fr/2019/03/23/pour-la-paix-organisons-la-guerre-des-chefs/
      Mettre hors service (voire éliminer) tout humain qui prend une décision conduisant à la guerre de milliers d’humains contre d’autres milliers d’humains qui, eux, n’ont jamais eu envie de se battre.
      Un peu théorique mais quand même à méditer.


    • Manuel 235 Manuel 235 15 novembre 2023 21:36

      @lecoindubonsens
      Ceux qui décident sont dans l’ombre en Occi-dans.


    • Lynwec 15 novembre 2023 08:49

      L’auteur semble s’interroger, alors, oui, il existe, mais c’est la version « droit international du plus fort » qui est la plus courante (assortie d’organisations « internationales » à la botte de qui on sait...pour donner un vernis de légalité à la chose).


      • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 09:04

        @Lynwec

        ça rejoint ma conclusion, non ?
        sauf que, dans ce cas, l’utilisation du mot « droit » est un abus de langage
        ce n’est plus un droit mais un privilège, une prérogative
        et c’est encore plus vrai quand on met le mot « droit » au pluriel (les droits de l’homme, des femmes, des animaux, etc.)
        le langage est l’outil de manipulation le plus perfectionné 


      • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 09:10

        @Lynwec

        Victor Hugo était à la fois lucide sur le passé et naïf sur le présent :


        "Tous les gouvernements ont de tout temps violé tous les droits, à commencer par le droit des gens. Les canons s’appelaient l’ultima ratio. Qui a force a droit, voilà quelle était la maxime ; les petits états dévorés par les grands ; les poules mangées par les renards, les renards mangés par les loups, les loups mangés par les lions, voilà quelle était la pratique. Ce qui est une nouveauté, c’est le respect du droit. Ceci est l’honneur de la civilisation du XIXe siècle de vouloir que le faible soit respecté par le fort, et que la morale éternelle soit au-dessus des piques et des mousquets."

        Victor Hugo - Choses vues


      • Lynwec 15 novembre 2023 09:16

        @Grincheux

        Absolument, et la tromperie réside en effet dans l’emploi du mot « droit » qui laisse supposer au lecteur distrait (ou naïf) que la justice régnerait donc .

        Alors que la réalité correspond à des « règles », le fameux « ordre fondé sur des règles », (tordues, les règles, allez donc tracer une ligne « droite », justement, avec ça...) fixées par les plus riches par l’intermédiaire de leurs marionnettes « élues » dans les pays les plus puissants militairement et économiquement (la puissance économique des USA est totalement liée dès le début de cette nation à la puissance militaire, c’est pourquoi ils ont été en guerre 90% du temps depuis le début de leur existence)...


      • Samy Levrai Samy Levrai 15 novembre 2023 09:17

        Sans bonne foi, rien ne peut marcher.


        • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 10:52

          @Samy Levrai

          Intéressant comme expression, la « bonne foi », une formulation qui était au départ religieuse, opposée à l’incroyance et donc aux impies "sans foi ni loi« , Cette loi-là était liée à la foi et dictée par une divinité, et elle s’imposait donc sans qu’il y ait besoin d’un consensus, les »incroyants« étant de facto considérés comme suspects a priori. C’était un peu comme les »complotistes" aujourd’hui au regard des maitres de l’Empire.

          L’expression est passée dans le langage courant dans le sens de « loyauté », mais elle a un sens bien précis en droit français en matière de relations contractuelles.

          Pour les juristes, la « bonne foi » est la conviction qu’a une personne de se trouver dans une situation conforme au droit, et la conscience d’agir sans léser les droits d’autrui. Cette notion est utilisée pour éviter d’avoir recours à l’intervention judiciaire dans les domaines du commerce et des relations entre les personnes, les époux en particulier.Les contrats doivent être négociés, formés et exécutés « de bonne foi ». Le recours à la justice n’a lieu qu’en cas de non-exécution du contrat.

          Encore faut-il qu’il y ait un contrat, mais aussi que le droit soit reconnu par toutes le parties. Or, il suffit de regarder la cartequi illustre l’article pour constater que ce n’est pas le cas.




        • Manuel 235 Manuel 235 15 novembre 2023 19:02

          @Grincheux
          Oui mais là il veut juste dire que les plus puissant trouvent de fausses excuses et abusent ou détournent les législations, les autres ne disent rien sous la pression économique ou autre.


        • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2023 11:23

          Le droit international est une coquille vide, caduque de fait depuis sa création pour la simple raison qu’un droit qui ne dispose pas de la force d’application existe seulement dans l’imaginaire, virtuellement, mais pas réellement, physiquement.

          La loi étant TOUJOURS celle du plus fort et comme la force est détenu par les dirigeants de chaque Etat et non au dessus d’eux, demander à des dirigeants d’appliquer un droit qui les condamnes, consiste à demander à un voleur, un violeur, un criminel et plus généralement à un mafieux de s’arrêter lui même et de se condamner lui même. Ce qui est totalement absurde, étant donné que le droit ne s’impose que par la contrainte, ceux qui le respecte n’étant pas concerné !

          Bref, la réponse à la question est une tautologie, une Lapalissade du fait qu’il n’y a de droit que par la détention de la force d’application et qui impliquerait au niveau international que la force soit mutualisé, donc, qui ne soit pas dans les mains des délinquants.

          Ainsi, dans tout Etat, quel qu’il soit, plus le pouvoir judiciaire est entre les mains du pouvoir exécutif qui détient la force d’application plus le premier est à l’égal du droit international, une coquille vide.

          Autrement dit, un principe étant fondamentalement invariant, ce qui est vrai au niveau d’un Etat ou même d’une cellule familiale, est strictement identique au niveau international. Le plus fort impose sa loi, point barre !!!


          • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 11:24

            @Hervé Hum

            merci pour votre contribution éclairante


          • Lynwec 15 novembre 2023 11:38

            @Hervé Hum

            "Ainsi, dans tout Etat, quel qu’il soit, plus le pouvoir judiciaire est entre les mains du pouvoir exécutif qui détient la force d’application plus le premier est à l’égal du droit international, une coquille vide."

            L’état (générique) dont vous parlez est une tyrannie, puisque la séparation des pouvoirs n’y est pas respectée . Le pouvoir judiciaire devrait être totalement indépendant de l’exécutif (mais malgré tout soumis à la justice commune à tous, évidemment) . Ceci démontre que le bobard démocratique permanent qu’on tente de nous vendre fait pschitt en continu, et depuis fort longtemps...


          • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2023 13:35

            @Grincheux

            Ce que j’écris est éclairant que si on en tire les conséquences logiques, causales, sans cela, c’est se maintenir dans l’obscurité.

            Autrement dit, l’unique solution consiste à mutualiser la force et cela ne peut pas reposer sur la souveraineté des nations qui n’est que celle du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne et qui a un besoin absolu d’un monde en guerre ou menace de guerre permanente pour justifier sa domination et obtenir la soumission volontaire de leur propre population ou grand nombre. Qui fait que ceux qui affirment lutter pour la paix, sont ceux là même qui provoque ou attise la guerre. Ceux qu’on appelle des pompiers pyromane et qui bien évidemment font tout pour ne faire voir que le pompier, mais perso, je ne vois que le pyromane.

            Ceci est valable pour tout chef, qu’il soit politique, économique, militaire ou même religieux, sans cela, sa nécessité s’effondre et est contraire à toute volonté d’instaurer la paix comme base et qui exige évidemment un droit fondé sur la justice et qui repose donc sur le principe d’équilibre, c’est à dire, le mérite personnel.

            Le hic étant que ceux qui prétendent vouloir la paix et lutter contre l’injustice de tout poil, sont ceux la même qui vénèrent le plus les causes dont ils déplorent les conséquences, c’est à dire, la souveraineté nationale qui n’est jamais celle du peuple.

            L’amusant étant alors qu’on vient me sortir le cas particulier de la Suisse ! Je ne savais pas que la Suisse était le pays le pus peuplé du monde, celui disposant de l’arsenal militaire le plus grand et avait une population sans instruction et relativement pauvre. Bref, l’exception devient la règle et la règle l’exception.

            Mais la réalité est têtu, elle n’obéit pas à l’imaginaire, même de Dieu, elle obéit au principe de causalité car c’est sa condition d’existence. Autrement dit, sans la causalité comme ordre premier, directeur la réalité n’existe pas, ne reste que l’imaginaire de chacun.


          • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2023 13:52

            @Lynwec

            nous sommes d’accord, mais notez bien que le principe est fondamentalement le même et s’applique de la même manière quelle que soit l’échelle, donc, partant du sommet des relations internationales, jusque dans une famille où si celui qui détient la primauté de la force (généralement le père) ne s’impose pas à lui même la séparation entre le droit de chacun avec l’élaboration des règles de vies communes et de juger des actes de chacun, alors, il se comporte aussi comme un tyran vis à vis des membres de ceux qui vivent sous sa coupe.

            Dans ce cas là, comme il existe une force supérieure s’appliquant au père ou mère, cette force peut s’imposer et le contraindre au respect des autres.

            Ce qui n’est pas applicable au niveau des dirigeants des Etats suffisamment forts, car il n’y a pas de force supérieure au dessus d’eux (des dirigeants, pas des Etats qui sont des outils et un outils a de finalité que celle de l’être qui s’en sert). Et cette échelle n’est autre que le monde lui même et qui peut s’appuyer que sur l’individu et non pas sur un dirigeant quelconque et surtout pas de dirigeant du monde, ces derniers devant disparaître en tant que chef. Car tout chef à un besoin absolu d’un onde en guerre ou menace de guerre pour se justifier et obtenir la soumission volontaire. Le chef est donc le pire ennemi de la paix et la guerre, son meilleur allié.

            Ici, la condition absolu est la totale transparence à tout les niveaux de la vie publique. Donc, y compris toute l’économie !

            Mais tant que es gens continueront à vénérer les causes dont ils déplorent les conséquences, rien ne pourra changer et la situation ira de mal en pis. Comme je l’ai écrit par simple observation, lorsque les gens sont prêt à élire des va t’en guerre, c’est qu’ils sont prêt pour faire la guerre.


          • Lynwec 15 novembre 2023 17:08

            @Hervé Hum

            Votre comparaison avec l’autorité et la force au sein de la famille, toute pertinente qu’elle puisse être, ne fonctionne que si l’on considère la recherche du bien commun .
            C’est relativement courant dans le cas d’une famille, hormis pour les psychopathes et autres violeurs incestueux, mais absolument pas dans le cadre mondial où règne la recherche du profit (personnel ou collectif, le fameux « mode de vie américain »...)
            A ce niveau, seule une coalition basée sur un consensus de règles équitables écrites et acceptées peut ramener le vilain petit canard sur les rails... pas forcément militairement, l’exclusion économique et la mise au ban des nations ont aussi leurs atouts...

            C’est bien pourquoi les infiltrés ont réussi à criminaliser l’appel au boycott dans le cas de la colonie israélienne, car, comme chaque fois, la loi est tordue au service d’une petite minorité...


          • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2023 23:52

            @Lynwec

            Il ne s’agit pas de comparaison, mais du fait qu’un principe est invariant fondamentalement (dans ses conditions d’existences) quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique.

            Ainsi, il ne s’agit pas de recherche du bien commun, mais de la nécessité de lois communes qui définiront la redistribution du bien commun, de richesse selon le système économique et des relations sociales suivant la culture.

            Que ce soit pour une famille ou une nation et in extenso pour toute l’humanité, le principe reste invariant, sans établissement de loi et de la détention de la force pour la faire appliquer, une communauté ne peut survivre et vivre car c’est le chaos qui règne. Ceci est tout aussi vrai pour le monde animal (grégaires !) où seule la forme que prend les règles communes change en raison de l’échelle différente, mais pas le principe fondamentalement.

            La recherche du profit n’y change rien, pour vivre en communauté, il faut des lois ou règles communes, peu importe que ces lois soit du deux poids deux mesures selon la classe sociale ou autres, il faut des lois ! Par contre, plus ces lois sont du deux poids deux mesures, plus elles suscitent l’opposition de ceux qui ont le moins de droits par rapports aux autres et que l’on nomme l’injustice et/ou lutte des classes.

            Ceci étant dit, ce que vous écrivez sur la coalition, la mise au banc, etc, sont les rapports qui sont à l’oeuvre actuellement et même depuis l’avènement du système capitaliste dans son principe de prédation de la vie d’autrui à son profit et qui utilise la communauté qu’il domine pour cela. Car la grosse différence avec le prédateur du monde animal dit sauvage, c’est que le prédateur humain tient ses proies à sa merci et les fait travailler pour lui, tandis que le lion par exemple se doit de courir après sa proie et ne la tient donc pas en esclavage ou mieux, en servitude volontaire. Non, il doit chasser chaque proie prise et toujours avec le risque de se blesser ou tuer.

            Bref, défendre l’outil du prédateur pour affirmer son emprise sur ses proies ne peut que le confirmer dans son pouvoir de prédation.

            Mais bon, si vous aimez sentir le collier autour du cou....

            Par contre, si vous voulez vous en débarrasser, il n’y a guère que la mondialisation sociale, qui a un coût et un bénéfice. Aucun système est parfait, il est juste mieux adapté à un environnement plutôt qu’à un autre. Mais le fondement d’une société mondialisé est la coopération et le mérite personnel, avec des particularités locales dont la force dépend de sa gravité culturelle et qui faiblit au fur et à mesure qu’on change d’échelle, c’est à dire, du local au régional, national et mondial. Selon le principe de fractalisation et qui est déjà le monde d’aujourd’hui, sauf qu’il y a des chefs qui se placent à chaque échelle et prélèvent leur impôt mafieux. Etc...

            Mais la base fondamentale est la souveraineté et propriété individuelle vis à vis de toute la communauté humaine et non plus vis à vis de chefs ou dirigeants auxquels il faut se soumettre et en cas de désobéissance, cherche à vous réduire au silence d’une manière ou d’une autre et ainsi, continuer à tirer leur profit qui sont des droits et pour les autres des devoirs de donner la valeur de ce même profit.


          • Lynwec 16 novembre 2023 09:29

            @Hervé Hum

            Ce n’est pas bien de déformer un raisonnement, même si ça permet de paraître avoir raison...

            Il y a une différence singulière entre la coalition dont je parle, dont l’existence n’est que ponctuelle, face à un pays surarmé et dangereux, qui refuse les négociations honnêtes basées sur le principe d’un rapport d’égal à égal et les pratiques de coalition existantes (l’OTAN en particulier) qui n’ont jamais eu pour but que d’imposer les volontés du chef de la coalition en question...

            « Le collier autour du cou », c’est actuellement que nous l’avons, bien resserré après mai 68 .

            La mondialisation sociale que vous estimez indispensable...Pourquoi à votre avis le modèle français a-t-il été systématiquement attaqué ? Allez faire soigner votre cancer aux USA (ou autres pays « libres ») si vous n’appartenez pas à la frange la plus riche, vous repasserez...

            C’est justement notre particularité « sociale » qui nous a valu cette révolution colorée, ainsi que notre « souveraineté » gênante...

            Et quoi que vous en disiez, il y a un monde entre la bienveillance attendue d’un chef de famille (garantie sauf dans le cas des tarés que j’évoquais...) et celle (particulièrement aléatoire) d’un chef d’état (d’autant plus quand celui-ci est parachuté au service d’une autre nation...)


          • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 09:56

            @Lynwec

            Chez les prédateurs, la notion de rapport d’égal à égal n’a aucun sens et dans toute relation entre dirigeants politique tout accord est toujours ponctuel.

             Chaque dirigeant calcule ses alliances en fonction de ce qu’il considère dans son intérêt et les changes lorsqu’il estime que ses intérêts ont changés. Il y a bien l’exception à la règle, souvent le fait de relations privés particulières, mais comme on dit, l’exception confirme la règle en étant l’exception, sinon, elle devient la règle et la règle l’exception.

            Vous pouvez chercher et vérifier dans l’histoire humaine !

            Quant à la différence entre un chef de famille et un chef d’Etat, il y a une différence d’échelle et de forme, mais aucune différence de fond (condition d’existence). Essayez donc de me trouver une différence de fond, si vous y arrivez, je veux bien revoir ma copie et jeter à la poubelle tout le raisonnement suivi.

            Autrement dit, est chef celui qui dispose de la force pour imposer sa loi. Les verrous mis pour limiter la capacité du chef à imposer sa loi étant défini par la séparation des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif. Lorsque ces verrous n’existent pas ou sont trop faible, le chef dispose alors des pleins pouvoirs et exerce sa dictature, tyrannie. Le chef de famille qui s’impose à lui même les verrous de séparation évite la tyrannie, sinon, c’est le rôle de la force publique dans un Etat qui dispose de ces verrous, sans cela....


          • Lynwec 16 novembre 2023 14:10

            @Hervé Hum

            "Essayez donc de me trouver une différence de fond, si vous y arrivez, je veux bien revoir ma copie et jeter à la poubelle tout le raisonnement suivi.« 

            Dites-moi, quand un chef d’état (qui est, je pense, chargé de veiller au bon fonctionnement du pays pour le bien des administrés) dit avoir très envie d’emmerder les non vaccinés et les qualifie discrètement de sous-citoyens (les irresponsables ne sont pas des citoyens), êtes-vous certain qu’il agit en chef de famille ?
            De même, quand le même chef d’état conduit le pays à la ruine par un usage aberrant des ressources déjà limitées et grevées par la Dette indue, est-ce vraiment le comportement d’un bon père de famille ?

            Je plains les enfants dont le père se conduirait envers eux d’une manière comparable (sans véritable raison, et il n’y en avait aucune, le temps ayant démontré que les non vaccinés étaient dans le vrai...et les dépenses covid inutiles)

            Sinon, votre conception des rapports internationaux laisse rêveur : »chez les prédateurs, la notion d’égal à égal n’a aucun sens..."

            C’est justement cette attitude prédatrice caractéristique de l’Empire qui fait problème et nécessiterait une coalition et la mise au ban (sauf à constater une volonté de rédemption et un vrai changement de philosophie ...)


          • gnozd gnozd 15 novembre 2023 11:25

            Article qui enfonce des portes ouvertes.

            Grincheux on dirait que vous tombez des nues, je vous pensais un peu plus sagace...

            Bref : le droit, c’est comme la morale, c’est une codification des rapports humains en société, mis en place par les puissants pour les puissants.

            Et pour faire appliquer le droit efficacement, hélas une seule solution : la force.

            Le reste c’est de la littérature.


            • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 11:44

              @gnozd

              ben oui, et alors ?
              ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, surtout quand c’est à contre-courant de la doxa


            • gnozd gnozd 15 novembre 2023 12:12

              @Grincheux

              Bon ben oui et alors ?


            • Fergus Fergus 15 novembre 2023 17:54

              Bonsoir, Grincheux

              « ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, surtout quand c’est à contre-courant de la doxa »
              100 % d’accord avec vous !
              Le dire, et même le répéter car ces vérités ont manifestement du mal à imprimer dans les esprits.
              Sur ce plan, Gnozd vous fait un mauvais procès.


            • njama njama 15 novembre 2023 11:26

              Le droit international, Israël s’essuie les pieds dessus !

              et cet « occident » qui défend bec et ongles cet État voyou, criminel...

              Au mépris du droit. 1947-2009 : une impunité qui perdure
              Résolutions de l’ONU non respectées par Israël

              https://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/A/16775

              Données actualitées 10 octobre 2023
              Les résolutions de l’ONU non respectées par Israël

              (...) En 2022 seulement, Israël a battu tous les records en faisant l’objet de 15 résolutions de l’ONU, pendant que la Russie faisait l’objet de 6 résolutions, et ce, malgré la guerre entre cette dernière et l’Ukraine qui a débuté la même année.

              Cette liste, très loin d’être exhaustive, de résolutions non respectées, laisse entrevoir à quel point les violations en matière de droits de l’homme auxquelles sont confrontés les Palestiniens, restent toujours les mêmes presque 70 ans plus tard. Mais les appels désespérés du peuple palestinien semblent malheureusement toujours inaudibles en Occident.

              https://www.trtfrancais.com/actualites/les-resolutions-de-lonu-non-respectees-par-israel-15334662


              • tiers_inclus tiers_inclus 15 novembre 2023 12:10

                Quand on pratique la loi du plus fort il faut l’assumer et ... la subir.

                Bon courage à l’occident et son poisson pilote.


                • gnozd gnozd 15 novembre 2023 12:18

                  @tiers_inclus

                  L’occident ceci, l’occident cela, méchant occident gna gna gna...mais c’est précisément parce que vous êtes un occidental, et que vous avez eu tous les avantages de l’occident, à commencer par l’instruction, la culture, et les grandes idées humanistes, et l’apprentissage du relativisme (qui est en train de nous faire crever), que vous pouvez vous permettre de donner des leçons avec de grands principes.
                  Mais cet occident que vous conchiez et qui pourtant vous a fabriqué, il ne vous viendrait pas à l’idée de le défendre, non ? Ne serait-ce qu’avec des mots, à défaut de flingues...

                  Ras le bol de cette haine de soi...


                • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2023 23:58

                  @tiers_inclus

                  Ce que vous écrivez est la conséquence de votre ignorance, car la loi étant toujours celle du plus fort, il n’y a donc rien à assumer et seul le faible ou le vaincu subit la loi du plus fort.

                  Citez moi donc un cas où la loi du plus fort ne s’applique pas ?


                • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 09:13

                  @gnozd

                  Certes, il ne faut pas se renier soi même, tant dans ses vertus que ses défauts. Tant dans ses bienfaits que ses malfaisances.

                  Par contre, défendre un mode de vie prédateur et en même temps se plaindre de la prédation est soit de l’hypocrisie, soit de l’ignorance qui confine à l’idiotie, mais n’est pas défendable sur le plan de la logique élémentaire.

                  Autrement dit, dès lors où on défend le principe d’égalité et de justice, cela implique de défendre l’égalité sociale et l’équité économique, c’est à dire, l’égalité devant la loi pour le social et le mérite personnel pour l’économie qui interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, que ce soit par le mode prédation ou parasitaire.


                • Sirius Grincheux 16 novembre 2023 10:38

                  @Hervé Hum

                  Vous écrivez : « Citez moi donc un cas où la loi du plus fort ne s’applique pas ? »

                  Malheureusement, non seulement c’est difficile de trouver une exemple, mais si on remonte à l’antiquité, on constate que même Athènes, la cité qui, selon les idéologues de plateau aurait été la matrice de la « démocratie », appliquait sciemment le « droit du plus fort ».

                  Dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse Thucydide a raconté un démêlé entre les athéniens et les habitants de l’île de Mélos, située dans le sud de la Mer Égée, à l’est de Sparte.

                  Les Athéniens exigeaient que les Méliens (qui n’étaient pas impliqués dans les conflits à répétitions) fassent allégeance et paient un tribut, sous peine de voir leur cité détruite.

                  Les Méliens, eux tentaient de faire valoir leur « droit de rester neutres », faisant appel au sens de la justice et de la morale des Athéniens et à leur compassion envers une petite cité pacifique et sans défense.

                  Les Athéniens ont répondu avec l’autorité qui sied au prestige que la justice ne s’appliquait pas entre puissances inégales, et ils ont mis le siège devant Mélos comme ils avaient menacé de le faire.

                  Après avoir affamé la ville et obtenu sa reddition au bout de plusieurs mois, ils ont tué tous les hommes en âge de se battre et réduit en esclavage les femmes et les enfants.

                  Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence.


                • microf 16 novembre 2023 10:52

                  @Hervé Hum

                  " Par contre, défendre un mode de vie prédateur et en même temps se plaindre de la prédation est soit de l’hypocrisie, soit de l’ignorance qui confine à l’idiotie, mais n’est pas défendable sur le plan de la logique élémentaire."

                  Bravo, lá, vous avez tout dit.
                  C´est justement ce qu´on reproche á l´Occident d´avoir mit en place un mode de vie prédateur, c´est ce mode de vie prédateur qui crée les problèmes dans le monde, et, tant qu´en Occident on ne l´aura pas compris pour changer, il y aura toujours des problèmes.


                • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 13:28

                  @Grincheux

                  Vous écrivez "Les Athéniens exigeaient que les Méliens (qui n’étaient pas impliqués dans les conflits à répétitions) fassent allégeance et paient un tribut, sous peine de voir leur cité détruite.

                  "

                  L’impôt ou ici, le tribut est la finalité de la prédation humaine (puisqu’il s’agit du temps de vie des êtres dédié, mangé par le prédateur) et la preuve de sa souveraineté et domination, sans cela, la souveraineté est une coquille vide et il n’y a pas de domination réelle. C’est une constante de la prédation de l’histoire humaine. Prenez la guerre d’indépendance des USA, elle a été motivée par l’impôt que refusaient de payer les indépendantistes au roi d’Angleterre et par là même, affirmaient qu’il n’était plus le souverain.

                  Mais encore une fois, un principe est fondamentalement (condition d’existence) invariant quelle que soit l’échelle, le domaine ou si vous voulez, l’époque dans laquellel il s’applique, seule la forme change et d’autant plus radicalement selon l’échelle ou le domaine ou l’époque.

                  Et ce principe d’invariance n’est toujours pas intégré dans la connaissance élémentaire du principe de causalité et permet alors toute les manipulations des cogito. Car il dit par exemple très clairement que ce qu’on appelle profit ou bénéfice est fondamentalement une forme d’impôt lié à la prédation humaine, mais dont la forme à seulement évolué, dissimulé par un nom différent.


                • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 13:47

                  @microf

                  Je ne crois pas que ce soit l’occident qui à mis en place le mode de vie prédateur, car la Chine par exemple à établie le même mode bien avant lui.

                  En réalité, le mode de prédation est lié aux conditions environnementales, dans un monde où l’histoire n’est que celle de la colonisation à tous les niveaux. Seule la fin de la colonisation peut mettre fin à la domination du mode de vie prédateur.

                  Donc, la mondialisation !!!


                • tiers_inclus tiers_inclus 16 novembre 2023 14:51

                  @gnozd

                  Qui aime bien châtie bien. De quels avantages parlez vous ? Si vous saviez à quel point les supposés avantages que vous évoquez sont vides à mes yeux. Métaphoriquement j’ai toujours préféré déjeuner avec un ami dans une auberge plutôt qu’avec une relation dans un palace. Enfin lisez mes posts de 2017 puisque je n’ai jamais changé de pseudo, et vous découvrirez que ce n’est pas faute d’avoir anticipé et prévenu la peu glorieuse décadence occidentale.
                  Je suis fier de m’être extrait de toute « fabrication » occidentale par lucidité.
                  Que voulez vous défendre, mais que reste-t-il à défendre ?
                  Je vous écoute et nous en discutons.


                • tiers_inclus tiers_inclus 16 novembre 2023 14:59

                  @Hervé Hum

                  Demandez donc à Ghandi si la loi est toujours celle du plus fort ? Sortez donc du cadre étroit de votre culture occidentale avant de parler d’ignorance. Quant à assumer, il s’agit de ne pas se faire passer pour une victime ou un chantre de morale quand on est un prédateur, ou au moins si c’est par duplicité prédatrice de ne pas croire ses propres mensonges. Non ?


                • tiers_inclus tiers_inclus 16 novembre 2023 15:08

                  @tiers_inclus
                  Désolé pour cette transposition, Gandhi donc.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2023 09:44

                  @tiers_inclus

                  Pour commencer, il faut lever un malentendu de votre part, je ne suis pas un prédateur, mais une personne consciente de la réalité physique et qui donc part de celle-ci pour ensuite savoir comment agir en conséquence selon le but ou finalité voulu. La loi est toujours celle de celui qui dispose de la force pour la faire appliquer, c’est un fait observable à toutes les échelles et quel que soit le domaine. Même au niveau atomique le principe s’applique strictement. Sans cela, il n’y aurait pas de réalité physique qui tienne. Ni de société humaine ou animale.

                  Maintenant, je suis certains que si je pouvais demander à Ghandi, il me répondrait oui sans hésitation.

                  Ici, vous confondez la violence avec la force. La force est quelque chose qu’on détient ou possède et qui n’implique pas nécessairement la violence, tandis que la violence est quelque chose que l’on fait subir, inflige et qui, elle, nécessite de disposer de la force pour l’appliquer. On dit d’une personne violente qu’elle est faible sur le plan moral et émotionnel, pas sur le plan purement de la force physique.

                  Autrement dit, la philosophie de Ghandi consistait à ne pas utiliser la violence comme force d’action, mais la non coopération comme force d’action contre le colonisateur anglais. Comme le disait feu Coluche il suffit que personne n’achète un produit pour qu’il ne se vende plus. Si tous ceux qui veulent vivre en paix relationnelle appliquait le principe de non violence, alors, il n’y aurait plus guère de moyens pour les prédateurs de s’imposer, mais cela peut se faire qu’au niveau d’une prise de conscience mondiale.

                  Ceci étant dit, ce n’est pas sa stratégie de la non violence qui a vaincu le colonisateur anglais, mais les changements mondiaux avec la fin de la 2ème guerre mondiale qui avait fait perdre aux anglais leur suprématie au profit des dirigeants des USA et qui ont dit aux anglais qu’ils ne pouvaient pas conserver l’Inde comme joyau de la couronne. Les anglais n’avaient alors d’autre choix que de se soumettre et pour sauvegarder un semblant d’honneur, faire croire qu’ils avaient eux même décidé de rendre son indépendance aux indiens. Prenez le cas de l’Algérie française, les historiens s’accordent à dire que l’armée française avait gagné la guerre, mais les dirigeants français avaient perdu celle de la bataille politique et comme c’est toujours le cerveau qui commande au corps.

                  Autrement dit, c’est encore et toujours la loi du plus fort qui s’est imposé et où le colonisateur anglais à très bien compris que Ghandi était pour lui celui qui assurerait la meilleure transition possible. Ghandi avait étudié en Angleterre et faisait partie de la caste sociale la plus élevé d’Inde.

                  La force physique s’impose toujours, mais l’humain est d’abord un être de raison et d’émotion, qu’on appelle force morale ou éthique et qui peut arrêter un bras armé. A cela s’ajoute l’intelligence qui peut construire des armes où la force physique n’est plus celle de l’humain, mais de la machine, mais cette dernière reste toujours sous contrôle d’un humain, mais où la machine compense et permet à une personne faible de dominer un colosse. Un enfant avec un pistolet peut tuer une armoire à glace en appuyant simplement sur une gâchette.

                  Bref, la loi est toujours celle du plus fort ou disons, de celui qui dispose de la force supérieure. Aujourd’hui via des machines toujours plus sophistiqués et destructrice.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2023 09:58

                  @Grincheux

                  Les Athéniens ont répondu avec l’autorité qui sied au prestige que la justice ne s’appliquait pas entre puissances inégales, et ils ont mis le siège devant Mélos comme ils avaient menacé de le faire.

                  Parler de « justice » est un abus de langage.

                  Ce que voulait dire les athéniens, c’est que l’obligation d’établir des lois qui soient les mêmes pour tous s’impose uniquement pour une même classe sociale et qui peut être au niveau d’un peuple, pour s’assurer de la cohésion et coopération de ses membres. Mais ne s’impose pas vis à vis de ceux avec qui il n’y a pas nécessité de cohésion et coopération, mais une volonté de domination et d’exploitation.

                  Aujourd’hui, l’argent permet de donner un semblant de « justice » sociale sans distinction de classe sociale, mais ce n’est évidemment qu’un leurre et qui ne tient pas l’analyse en profondeur.

                  L’argent permettant d’acheter des avocats, de soudoyer des témoins, d’acheter des dispenses de peines ou de migrer vers un pays dont on peut soudoyer les dirigeants. Et dans le dernier cas, de s’assurer une détention de luxe relativement aux autres. Etc...


                • tiers_inclus tiers_inclus 17 novembre 2023 12:31

                  @Hervé Hum
                  « Pour commencer, il faut lever un malentendu de votre part, je ne suis pas un prédateur »
                  Je n’ai jamais personnalisé mon discours, je parle de prédation d’états.

                  « mais une personne consciente de la réalité physique »
                  Dites plutôt de la réalité physique ou pas d’ailleurs mais surtout perçue

                  « La loi est toujours celle de celui qui dispose de la force pour la faire appliquer »
                  Parce ce que la tentation in fine auto-destructrice et non performative de la loi du plus fort est comprise depuis les temps anciens ; la LOI, ici le droit international évoqué par l’article, est sensé établir un équilibre, pas forcément juste, mais jamais définitif.

                  « .Même au niveau atomique le principe s’applique strictement »
                  Non les forces fondamentales sont des interactions, de surcroit avec une petite incertitude qui les rend jamais totalement prévisibles et définitives. Pour prendre un exemple du point de vue physique vous attirer la terre autant qu’elle vous attire.

                  « Sans cela, il n’y aurait pas de réalité physique qui tienne. Ni de société humaine ou animale »
                  La réalité perçue ainsi que les écosystèmes reposent tous sur une dialectique d’équilibre, sans cela il n’y aurait pas de réalité, car il ne resterait qu’un monde uniforme et figé, sans parler de l’absence d’objets pour l’exercice de la force. Le cancer par exemple n’est jamais victorieux car il tue l’hôte.
                  Intéressez vous à la métaphore du yin et du yang.
                  Le monde darwinien bien compris montre que les processus de coopération sont au moins aussi significatifs que ceux de sélection.

                  « Maintenant, je suis certains que si je pouvais demander à Ghandi, il me répondrait oui sans hésitation »
                  Gandhi javais corrigé la coquille. Gandhi avait conscience de ce que j’énonce au dessus.

                  « alors, il n’y aurait plus guère de moyens pour les prédateurs de s’imposer, mais cela peut se faire qu’au niveau d’une prise de conscience mondiale »
                  Gandhi a réussi sans cette conscience mondiale.

                  Je ne commente pas la suite car elle s’interprète en dépendance des vues pré-citées.

                  Un dernier point, dans les fluctuations d’équilibre bien sûr les rapports de force agissent au profit des uns et au détriment des autres, ils sont forcément provisoires et changeants, la LOI permet un exercice « acceptable » mais il ne faut pas être trop gourmand car le système s’éteint. L’art de la politique et de la géopolitique c’est de savoir jusqu’où aller ou plutôt ne pas aller, et gare à l’hybris, mal dont est atteint l’occident, mais d’autres empires avent lui ont commis la même erreur.

                  Enfin quant à la notion d’assumer qui était le fond de mon propos l’occident se caractérise par une poignée partielle d’élites dirigeantes atteintes d’hybris et d’autre part une population majoritaire leurrée quant à l’exercice caché ou rationalisé de la loi du plus fort, schizophrénie intenable car elle rend faible les populations et donc contradictoires avec le but des élites.
                  Exemples repentance, pleurnicheries après attentats, perte de virilité etc...


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2023 14:45

                  @tiers_inclus

                  la LOI, ici le droit international évoqué par l’article, est sensé établir un équilibre, pas forcément juste, mais jamais définitif.

                  Je vous ai démontré que même pour le cas de l’Inde avec Ghandi et sa politique de la non violence, le principe de la loi du plus fort reste valide.

                  Il n’existe pas de loi sans la force pour la faire appliquer et votre exemple de Ghandi ne tient pas. Et c’est encore plus vrai au niveau international, puisqu’il n’existe pas de force pour faire appliquer le droit étant donné que la force est détenu par chacun de ses membres. Comme je l’ai déjà écrit, autant demander à un délinquant ou un criminel de s’arrêter lui même ! Ghandi n’a pas réussit et le reconnaissait lui même. Trouvez un autre exemple !

                  Pour ce qui est du principe de la coopération, j’ai écris un article sur le sujet (de la relation entre coopération et compétition, vous verrez que je maîtrise le sujet bien plus que vous pouvez l’imaginer.

                  Non les forces fondamentales sont des interactions, de surcroit avec une petite incertitude qui les rend jamais totalement prévisibles et définitives. Pour prendre un exemple du point de vue physique vous attirer la terre autant qu’elle vous attire.

                  Ici, vous n’avez pas compris ce que j’écris, je ne parle pas des interactions entre les forces, j’écris que par définition une force est une contrainte qui tend à s’imposer et peut être annulé ou empêché que s’il existe une force contraire (confrontation) égale ou supérieure. C’est de la tautologie ! l’interaction des forces peut donc être divergente, nulle ou convergente (coopération). Toute expérience et observations quelle que soit l’échelle ou le domaine étudié le confirme.

                  Et si les forces fondamentales qui définissent les lois physiques ne s’imposaient pas, que croyez vous qu’il se passerait dans la réalité physique aux échelles supérieures ? elles n’existeraient pas. La réalité physique repose sur le principe de causalité où les lois physiques qui en découlent s’imposent à tous les imaginaires même un Dieu tout puissant. A contrario, chacun est le maître de la causalité dans son propre imaginaire, mais se faisant, ne permet pas à d’autres imaginaires de coexister, chacun étant exclusif à l’autre. Voilà pourquoi il faut établir des lois communes pour vivre en communauté, quelle que soit l’échelle.

                  L’art de la politique et de la géopolitique dans un monde divisé est résumé par deux maximes complémentaires, c’est à dire, l’union fait la force et diviser pour mieux régner. Tout est là et vous pouvez constater qu’on retrouve bien le principe de coopération et de compétition. La politique du compromis pour assurer l’union et la politique de la division de ses ennemis pour les affaiblir et s’imposer à chacun d’entre eux séparément alors que si eux mêmes s’unissent, le rapport de force tend à s’équilibrer. C’est le but de la politique US, un monde orwelien pou s’assurer de la soumission volontaire de sa propre population et qui nécessite une ennemi extérieur.

                  Enfin vous écrivez " Quant à assumer, il s’agit de ne pas se faire passer pour une victime ou un chantre de morale quand on est un prédateur, ou au moins si c’est par duplicité prédatrice de ne pas croire ses propres mensonges. Non ?

                  "

                  Ici, vous partez du principe que le prédateur serait honnête intellectuellement, mais qui dit qu’il doit l’être ? Vous ? demandez à un menteur s’il ment, il vous dira toujours qu’il dit la vérité. Un pompier pyromane s’il à mis le feu, il vous dira toujours qu’il est un pompier tant que vous ne l’avez pas pris la main sur le fait et encore, la mode aujourd’hui est de faire comme un enfant pris la main dans le pot de confiture, continuer à nier coûte que coûte. Donc, de croire ses propres mensonges et on en a l’exemple tous les jours à la télé.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2023 14:54

                  @tiers_inclus

                  je résume les rapports internationaux par l’aphorisme suivant

                  dans un rapport de force dominant/dominé, l’accord ou loi qui définissent les relations sont toujours la somme des concessions faites par le plus fort envers le plus faible en échange de sa soumission. Où le dominant se réserve le droit de déroger, modifier ou supprimer l’accord selon l’évolution de ses intérêts, tandis qu’il exige du faible le strict respect de l’accord sous peine de sanctions plus ou moins dures. Ce dernier attendant que le rapport de force s’équilibre ou s’inverse pour contester et dénoncer l’accord.

                  Vous pouvez vérifier, c’est un truisme, valide dans tous les cas observables, passé ou présent.


                • tiers_inclus tiers_inclus 17 novembre 2023 15:37

                  @Hervé Hum
                  Vous n’avez rien compris, je vous laisse à vos entêtements faute de perdre mon temps.
                  Bonne continuation.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2023 17:14

                  @tiers_inclus

                  Faute d’argument, c’est moi qui n’ai rien compris et qui m’entête.

                  Bref, le « tiers inclus », c’est à vous même !


                • zygzornifle zygzornifle 15 novembre 2023 13:19

                  Le droit international comme la démocratie et le pays des droits de l’homme est une vue de l’esprit, les politiques se torchent avec ....


                  • Christophe 15 novembre 2023 16:46

                    @l’auteur,

                    Selon les sources officielles 168 crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont été perpétré par les USA en Irak, Assange et les fuites du pentagone les chiffrent à 385.

                    Faut-il rappeler que les USA ne défendent pas un droit inaliénable international mais des règles internationales qu’ils émettent en fonction de leurs intérêts du moment.

                    Quand en 1946, la CIA a permis au Canada de récupérer des ancien SS condamnés pour crime de guerre et crimes contre l’humanité (la Waffen SS Handschar, la Waffen SS Galicie, ...) puis a remis en selle les outils SS avec le MI6 (remise en route de l’OUN ukrainienne par exemple) dès 1947, il est évident que le droit international n’avait déjà plus aucun sens.

                    Le CPI reposant sur le droit international repose principalement sur du vide juridique et ne doit s’exprimer qu’en fonction des intérêts occidentaux, ce qui est très marqué dans les instances mondiales. L’ONU est à la croisée des chemins, soit elle intègre l’ensemble du monde sans tenir compte des pressions dictatoriale de l’occident, soit elle devra mourir pour être remplacée. C’est sans doute sur ce registre que certains plus hardis que d’autres essaies de préserver ces instances qui trop longtemps n’ont défendu que les intérêts occidentaux.


                    • Sirius Grincheux 15 novembre 2023 18:01

                      @Christophe

                      Vous écrivez : « Quand en 1946, la CIA a permis au Canada de récupérer des ancien SS condamnés pour crime de guerre et crimes contre l’humanité (la Waffen SS Handschar, la Waffen SS Galicie, ...) puis a remis en selle les outils SS avec le MI6 (remise en route de l’OUN ukrainienne par exemple) dès 1947, il est évident que le droit international n’avait déjà plus aucun sens. »

                      Tot-à-fait d’accord, c’est même Von Braun,celui qui avait conçu le V2 et coordonné sa production qui a été embouché par les Etats-Unis pour développer leur recherche spatiale.

                      C’est d’autant plus hypocrite que pendant ce temps là ils mettaient en csène le procèse de Nuremberg qqui a condamné les sous-fifres alors que les principaux responsables avaient été exfiltrés et intégrés.

                      lien


                    • jjwaDal jjwaDal 15 novembre 2023 18:23

                      Non. Des simulacres existent aussi longtemps que toutes les parties semblent d’accord pour le respecter, ce qui est rare, mais même dans ce cas (on l’a vu pour l’OMC qui génère du droit mondial en matière de commerce mais pas que), il suffit qu’un Etat majeur (les USA par ex) s’assoie dessus et personne n’a les moyens de les sanctionner.
                      Les sanctions prises contre la Russie après son invasion de l’Ukraine étaient parfaitement assimilables à des barrières non tarifaire et aux antipodes des actions prises contre les USA après leur invasion de l’Irak ou la capture d’une partie du territoire Syrien. Il en est de même concernant les sanctions économiques prises contre la Chine qui aux dernières nouvelles n’a encore envahi personne récemment...
                      Le droit est fait pour être respecté par le troupeau et a autant de valeur que du papier toilette pour les gardiens de troupeau, il n’est malheureusement que ça et pas seulement à l’échelle internationale.
                      Donc la CPI ne sert absolument à rien, puisque le seul droit réel est celui du plus fort (dixit USA et les autres).


                      • L'apostilleur L’apostilleur 15 novembre 2023 19:39

                        @ l’auteur 

                        « ..la guerre n’est pas une affaire de »droit« , international ou pas, mais un rapport de force. »

                        Erdogan l’a bien compris, Poutine et Xi Jinping aussi.

                        Le « droit » ne vaut que pour celui qui veut bien s’y soumettre et pour ceux qui y sont contraints. Dans tous les cas l’intérêt commande.

                        Rien n’empêche d’en parler quand même.


                        • OJBA 15 novembre 2023 20:57

                          Non, le droit international n’existe pas. Chaque pays a son « code pénal », applicable et appliqué à l’intérieur de ses frontières. Toute tentative "d’externaliser ce dernier ne peut se faire que de 3 façons, #1) accords de gré à gré entre 2 pays, #2) pression économique (mode préféré de USA), #3) diplomatie, ce qui revient diplomatiquement (sic) à dire que, pour des raisons..... diverses, on passe outre le droit des 2 parties. Ca pose nombre de problèmes notamment lorsque d’aucuns cherchent à faire appliquer un pseudo code pénal religieux, par essence trans-national, à la place d’un code pénal national. Cela entraîne la mondialisation (si chère à certains) des conflits religieux. Ah ben oui mais non ?


                          • agent ananas agent ananas 16 novembre 2023 05:32

                            Pour aller plus loin, cette interview de Craig Mokhiber le directeur du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme du bureau de New York qui vient de démissionner au début du mois en protestation à l’incapacité de l’ONU d’empêcher le génocide des palestiniens.

                            (Pour les anglophones ... mais il est possible d’avoir des sous-titres en français à travers la barre d’outils).

                            https://www.youtube.com/watch?v=ctOORhK5DNg

                             


                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 16 novembre 2023 08:42

                              Bien entendu il faut soutenir Israel.

                              Parce qu’ils ont été attaqué les Isréelliens ont occupé Gaza.

                              Les Israelliens ont offert un pays aux arrabes musulmans plusieurs fois.

                              En 2000 avec Clinton, Arrafat ce conard a refusé.

                              En 2008 un ministre Ehud Olmert a proposé 97% de la cisjordannie, la bande de Gaza, une route ncluse entre les 2, le démentellement des colonies et la ville de Jerusalem gérée par les instances Internationales.

                              Les Israelliens ont comprsi que les arrabes, les Palestiniens,sont motivés que par une chose la destruction totale et complète de Israel.

                              Ils ont laissé Gaza a lui même.

                              Ces connards auraient pu faire de Gaza un lieu idilique de Paradis, ils en ont fait un camps de terrorisme oules enfants sont endoctrinés a hair les juifs et a confectionner des roquettes et en faire des nouveaux nazis.

                              Israël a de quoi pulvériser Gaza en 2 minutes, bien au contraire, il ciblent 600 objectifs contre les gauchistes du monde entier, antisémites qui adorent faire croire que quiand on est petit on est gentil et quand on est juif on est méchant.

                              L’Islam est une religion-secte malfaisante.

                              Le conflit Israelo Palestonien est une excuse pour les musulmans d’agréger les idiots utiles à l’Islmaisme, les cocos et socialistes du monde entier, des chèvrent qui adorent brouter le vote musulman en occident mais trop con pour comprendre que la chèvre qu’ils sont finira rotie à la fête de l’Ayd.


                              • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 09:03

                                @Spartacus Lequidam

                                BON, il vient de faire son gros caca du matin !!!


                              • Lynwec 16 novembre 2023 09:16

                                @Hervé Hum

                                Spartacus cache bien son jeu... Petit filou !

                                Il a viré communiste pur et dur...

                                Voyez : Il trouve on ne peut plus normal d’offrir aux gens de partager avec eux ce qui leur a été v̶o̶l̶é̶ confisqué...

                                J’imagine le bonheur total des squatters qui s’inviteraient chez lui... L’abbé Pierre réincarné, en fait...


                              • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 10:11

                                @Lynwec

                                désolé, mais partager ce qu’on à volé avec le volé n’est ni du communisme, ni du capitalisme, c’est un système que je ne connais pas.

                                Quant à l’abbé Pierre, il n’a jamais invité des squatteurs chez des personnes autre que celles qui le veulent, mais dit qu’un logement vacant devrait servir à abriter des personnes sans abri, mais en aucun cas que le « squatteur » devait pourrir le lieu, mais au contraire en prendre soin.

                                Bref, utiliser l’humour pour salir la mémoire d’un honnête homme est une technique propre aux cacapitalistes et de tout bon manipulateur.

                                Sinon, Le quidam est un caca pur et dur et voilà pourquoi il est toujours constipé.


                              • KALAM KALAM 17 novembre 2023 18:06

                                @Spartacus Lequidam ...  beeuuurrrkk ...pas encore finit de vomir la fiente que Crassus lui a fait avaler en Lucanie ?? le start..a..qus !


                              • sylvain sylvain 16 novembre 2023 11:00

                                D’une maniere plus generale, il me semble qu’il ne peut exister de droit dans une societe quelconque, internationale ou non, que si il y a un pouvoir hegemonique.

                                Je ne parle pas la de justice, pour qu’il y ai une justice, il faut une morale commune, il faut un peuple. Le droit n’est qu’un rapport de pouvoir.

                                La question de la CPI est assez interessante, car il semble bien qu’il y ai une forme de justice internationale : l’immense majorite du monde pense que bombarder aveuglement des civils est mal. La question que cette decision tranche me semble celle ci : la societe internationale est elle democratique (dans le vrai sens du terme, je ne parle pas d’election), ou les interets obscurs de petits groupes de pouvoirs, en un mot l’oligarchie, prevalent ils ??

                                Jusque ici, il est clair que pour la CPI, c’est la deuxieme option qui l’emporte.


                                • microf 16 novembre 2023 11:43

                                  Irlande : Demande de renvoi de l’ambassadeur d’Israël

                                  « Où est la protection du droit international pour chaque enfant tué à Gaza ? Pour chaque mère gazaouie tenant le corps froid de son enfant mort ? Israël ne peut être autorisé à commettre des atrocités en toute impunité ».


                                  • Jean Keim Jean Keim 16 novembre 2023 11:57

                                    Article qui donne à réfléchir, beaucoup d’institutions ne sont qu’une vitrine (ONU, OMS, CPI, c’est toujours la course au profit qui mène la danse, dussions-nous disparaitre, nous boirons la coupe jusqu’à la lie.


                                    • charly10 16 novembre 2023 11:58

                                      « La guerre n’est pas une affaire de « droit », international ou pas, mais un rapport de force ».

                                      C’est ce que beaucoup de gens bienpensants et naïfs, s’évertuent de croire et pourtant, La fontaine le disait déjà au 17 siècle ; qui ne l’a pas récité :

                                      Le loup et l’agneau

                                      La raison du plus fort est toujours la meilleure :
                                      Nous l’allons montrer tout à l’heure.


                                      • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2023 13:53

                                        @charly10

                                        La Fontaine avait aussi une fable dont la morale disait « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».


                                      • chapoutier 18 novembre 2023 10:02

                                        Bonjour Grincheux

                                        juste une petite remarque

                                        les occidentaux se réfèrent en permanence à « l’ordre mondial basé sur des regles » et non au droit international tel qu’il est accepté dans le cadre de l’ONU . à ce titre la Russie se réfère au droit international, tout comme la Chine par exemple.

                                        la Cour pénale internationale (CPI) est une  entité indépendante de l’ONU et est totalement à la botte des occidentaux.

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