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Commentaire de Hervé Hum

sur Le « droit international » existe-t-il ?


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Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2023 13:35

@Grincheux

Ce que j’écris est éclairant que si on en tire les conséquences logiques, causales, sans cela, c’est se maintenir dans l’obscurité.

Autrement dit, l’unique solution consiste à mutualiser la force et cela ne peut pas reposer sur la souveraineté des nations qui n’est que celle du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne et qui a un besoin absolu d’un monde en guerre ou menace de guerre permanente pour justifier sa domination et obtenir la soumission volontaire de leur propre population ou grand nombre. Qui fait que ceux qui affirment lutter pour la paix, sont ceux là même qui provoque ou attise la guerre. Ceux qu’on appelle des pompiers pyromane et qui bien évidemment font tout pour ne faire voir que le pompier, mais perso, je ne vois que le pyromane.

Ceci est valable pour tout chef, qu’il soit politique, économique, militaire ou même religieux, sans cela, sa nécessité s’effondre et est contraire à toute volonté d’instaurer la paix comme base et qui exige évidemment un droit fondé sur la justice et qui repose donc sur le principe d’équilibre, c’est à dire, le mérite personnel.

Le hic étant que ceux qui prétendent vouloir la paix et lutter contre l’injustice de tout poil, sont ceux la même qui vénèrent le plus les causes dont ils déplorent les conséquences, c’est à dire, la souveraineté nationale qui n’est jamais celle du peuple.

L’amusant étant alors qu’on vient me sortir le cas particulier de la Suisse ! Je ne savais pas que la Suisse était le pays le pus peuplé du monde, celui disposant de l’arsenal militaire le plus grand et avait une population sans instruction et relativement pauvre. Bref, l’exception devient la règle et la règle l’exception.

Mais la réalité est têtu, elle n’obéit pas à l’imaginaire, même de Dieu, elle obéit au principe de causalité car c’est sa condition d’existence. Autrement dit, sans la causalité comme ordre premier, directeur la réalité n’existe pas, ne reste que l’imaginaire de chacun.


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