Nicole Cheverney

@Pascal L

Pardon de parler de mon cas personnel, mais à la retraite, j’ai choisi de m’installer dans une bourgade du midi, en pleine Camargue, patrie d’Alphonse Daudet, et j’ai le bonheur d’entendre sonner les cloches de la très belle église 3 fois par jour en moyenne pour quelque occasion que ce soit. Je ne suis pratiquante que très épisodiquement, mais j’avoue que je reste attachée aux traditions. Et puis rien de plus beau que cette musique d’airain.

Pour nous, dans le midi, la crèche c’est sacré, et d’ailleurs les origines de la crèche sont sudistes, d’Italie avec les petits santi-belli. La plupart des santons représentent des petits métiers, des artisans et tout le monde y trouve son compte, y compris, les athées et même certains musulmans.

Aussi, je trouve un peu restrictif cet article de @ Chalot, dont j’aime bien les approches sociales par ailleurs, mais s’en prendre pour motif de laïcité à ce genre de symbole, je trouve cela bien triste, Noël approchant.

@Fergus

La France maritime, un pays au littoral très étendu et très riche, sur ses trois côtes a commencé à se noyer, le jour où les sociaux-traîtres qui nous gouvernent ont décidé que les marins-pêcheurs devaient crever sous les directives de l’UE ! Combien de suicides dans ce métier ? Combien ont été contraints de mettre à la casse leurs chalutiers, mettre au chômage leurs équipes de marins-pêcheurs, tout cela pour démolir un peu plus le paysage économique français !

Faire crever le peuple, c’est tout ce que les voyous que les Français ont élus, c’est tout ce que ces « affreux » ont été capables de commettre !

Alors, pour revenir à la sacro-sainte question de « violence », je le répète, elle est du côté des multinationales et des hommes politiques, leurs satellites très zélés et très redevables.

foofiter

A lire votre très bon article, il semblerait que des hommes politiques américains sortent de leur réserve pour dénoncer le système corrompu des élections.

Est-ce une simple prise de conscience tardive ? Ou une sorte de constat d’échec de la politique occidentale et du système vérolé et à bout de souffle. Et un questionnement cause/effets ?

Nous vivons les derniers frémissements d’un Empire en état de survie artificielle, branché sur les valeurs frelatées de la planche à billets qui tourne à plein régime. Même si le dollar cette monnaie de singe fait encore figure de monnaie d’échange.

D’autre part, on attend avec curiosité une liste analogue de politicien(nes) français qui énuméreraient honteux et contrits, comme leurs homologues zuniens, les méfaits de la corruption par le fric. Mais je pense que ce moment ne viendra jamais. 

A la décharge des Etats-Unis, je pense que l’idée de Démocratie est davantage prise au sérieux, là bas, même si elle n’est qu’un vœu pieux que de ce côté de l’Atlantique où ce mot est continuellement galvaudée par nos Zélites confortés par le fait que nous sommes en République et que de se dire en République est largement suffisant pour imposer aux foules et aux électeurs la dictature et de la pensée, de l’urne et du tiroir caisse.

@ricox

@Captain Fred

 Sur Jean-Luc Mélenchon à BFMTV,

Dans la vidéo que vous nous présentez , nous constatons un Mélenchon au mieux de sa forme et tenant des propos responsables, conscient qu’il est de la violence des élites qui nous gouvernent et d’ailleurs, il emploie à dessein le terme de « violence » pour parler des licenciements. C’est appréciable de la part d’un homme politique.

Il gêne... On lui coupe le sifflet.
cela s’apprend dans les écoles de journalisme.

On apprend également à associer des séquences et des images traitant d’événements n’ayant rien à voir avec les unes avec les autres. Dans ce débit de désinformation continue, un modèle du genre, suivent tout à fait derrière la séquence consacrée à Air France, des otaries baignant dans le jus tiède des récentes pluies diluviennes.

En somme, le destin des otaries semble mieux préoccuper les journalistes que le destin de celui des 2900 employés d’Air France condamnés au chômage et aux pires difficultés dans leur vie quotidienne. Pas un mot sur ces victimes-là , mais une condamnation unanime de la part des journalistes, échos du gouvernement, sur les « violences » !!! Voyez-vous ça ! des grévistes, avec le ton s’il vous plaît, de donneuse de leçon de la présentatrice outragée qui ergote... Mais enfin, vous vous rendez-compte.... bla bla bla.... Si, si si....

Et le pavé dans la marre du canard télévisuel, le filmage complaisant et sans détours du dirigeant d’Air France torse nu, chemise déchirée,courant à perdre haleine pour échapper à la cohorte des grévistes en colère ! 

Ces images fortes n’ont qu’une destination : faire prendre aux télespectateurs des vessies pour des lanternes et renverser ainsi, l’échelle des valeurs : plaindre les responsables du gâchis social (les dirigeants de Air France), et nommer à la vindicte populaire les victimes des purges sociales, (les employés) désignés comme de bien méchants fauteurs de troubles. Et traités comme des criminels par les propos sans aménité de tous les médias à la botte.