• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le fascisme - Ses origines - Volet N° 3

Le fascisme - Ses origines - Volet N° 3

JPEG - 136.3 ko
La Marche sur Rome.

 

Naissance d'un Etat dans l'Etat.

En avril 1921, alors que le parti fasciste acquiert « force et prestige », 20 000 "chemises noires" défilent devant Mussolini au milieu des Viva !

50 000 paysans à Ferrare le portent en triomphe. Le « fascisme » est devenu un grand mouvement populaire. Mais, Mussolini, malgré les manifestations d’enthousiasme populaire, est pourtant éliminé aux dernières élections. Il lui manque un instrument essentiel pour exposer son programme et dévoiler ses objetifs : une tribune. Dans la presse italienne, une véritable omerta le concernant continue de taire ses victoires et son grignotage politique dans les campagnes et dans les villes.

C’est le Président du Conseil, Giolitti qui va lui offrir sur un plateau, la tribune tant recherchée. En effet, de nouvelles élections sont organisées où le scrutin va offrir à Mussolini, l’occasion à 35 députés fascistes d’accéder à l’assemblée. Mussolini finit par être élu à Montecittorio, à Milan et à Bologne.

Mussolini est un excellent orateur, habile, en n’usant – pour le moment – que d’expressions modérées. (Nous sommes encore loin des expressions emportées et devenues légendaires de ses discours tribunitiens). Mieux, il ne donne aucun gage, ni aux uns, ni aux autres, ni aux catholiques, ni aux athées, au contraire, il se concilie tout à la fois les royalistes et les républicains. Il est suffisamment prudent avec l’Église pour ne parler qu’au nom de la patrie où dit-il : « chacun s’immole au salut de l’Italie ».

Les socialistes, décus par leurs dirigeants, commencent à le considérer d’un autre œil, et se rappelent l’ancien camarade des premiers temps. Ils rejoignent Mussolini qui sait avec maestria jouer sur la corde sensible de chacun.

Le 3 août, lors d’un succédané de traité de paix, il s’allie avec les socialistes et la CGT italienne. Les « fasci » contestent cette union de fortune, comme de l’autre côté, les « socialistes » dénoncent ce qu’ils considèrent comme une mascarade. Mais Mussolini ne se laisse pas désarçonner par cette mini bronca, persiste et signe, et finit par être approuvé à une large majorité. Pendant ce temps, le gouvernement italien assiste, impuissant, à la naissance d’un État dans l'État.

C’est le moment pour lui de consolider ses alliances. D’abord, avec la grande bourgeoisie industrielle et financière italienne, contre le parti du gouvernement Giolliti, un parti en lambeaux, pâle copie de la social-démocratie allemande. Ces gens très riches, ces grandes fortunes, vont lui permettre de peaufiner sa stratégie politique contre les « rouges », les « communistes. C’est finement joué de sa part, car sa doctrine, du moins, c’est ce qu’il affirme, reste concentrée autour de l’idée d’un renouveau national. Idée qui ne laisse pas indifférentes les grandes fortunes, et encore moins le peuple italien durement touché par la sévère crise sociale qu’il traverse. Dans cette Italie ruinée, le concept de « renouveau national » est suffisamment flou pour pouvoir jouer sur les deux tableaux à la fois, consolider ses alliances avec le grand capital et les forces de l’argent, que son génie opportuniste considère comme le principal jocker de réussite personnelle et de son parti. Quant au peuple, dans un grand élan de sincérité, il constitue la grande vague de fond qui le portera au pouvoir. Car Mussolini sait qu’il a besoin de tout le monde pour gouverner. Toutes les tendances, diverses et variées, parfois opposées : républicains, nationalistes, anciens combattants, les mécontents, les arditi, les ambitieux, les idéalistes, les aventuriers et de toute la faune qui gravite désormais autour de lui, provenant de la Bourgeoisie italienne. Il sait aussi que ses ambitions personnelle sont intimement liées aux aspirations à la grandeur retrouvée de l’Italie, à la manière d’un nouveau César, pour le côté militaire, mais également un côté Borgia, quant à sa psyché. Mussolini, en bon Latin, pour ceux qui observent son ascension, possède un côté franc du collier, très, très paon, très ténor des tribunes mais il cache bien son jeu en réalité. Son côté sombre, il le cache pour l’instant. Car le petit instituteur qu’il fut, comme bien des modestes arrivés au firmament de la notoriété, au firmament du triomphe sait pertinemment ce qu’il doit aux puissants – qu’au fond il déteste – et aux humbles, où il ne voudrait pour rien au monde y retrouver pauvreté et incertitudes du lendemain. Viser un trône à portée de main, mais pour rien au monde, retourner chez les miséreux ! Il faudrait être fou !

Et le petit instituteur Mussolini, cette personnalité incontournable, s’identifiera bientôt aux forces industrielles les plus réactionnaires qui soient, et œuvrera pour se les mettre dans la manche, contre les mouvements structurés de la lutte sociale.

Les petits propriétaires ruraux n’échapperont pas à la règle. Chez eux, les intérêts divergent. On en retrouve délibérément à gauche, souvent anarchistes, ou bien franchement réactionnaires. Les fascisme a eu ce pouvoir impressionnant de se positionner comme un mouvement social, rassembleur, amalgamant les strates sociales aspirant à un changement politique rapide. Mussolini, faisant chattemite, lorsque dans le même temps, le fond de sa doctrine, son substrat, reste ce qu’il en a toujours décidé : l’alliance de l’État, de l’armée, du grand capital, sous sa bannière à couvert pour surgir au grand jour en grande formation politique où l’État atteindrait une puissance inégalée depuis Rome.

La marche sur Rome.

En 1922, cette marche sur Rome organisée par Mussolini comme une parade militaire, l’amènera à Rome où Victor Emmanuel III lui confiera les clés de l’État italien. Dès lors, il va mettre les bouchées doubles pour une réforme de l’État qui s’articule autour,

1/ de la restriction des attributions du parlement italien, où tous les problèmes des citoyens passeront par l’État, comme « organe de réalisation et de protection des suprêmes intérêts de la Nation ». (Anti-parlementarisme assuré de Mussolini) et restauration du prestige de l’État.

2/ Création et développement des corporations,

3/ Reconnaissance de la propriété privée, visant à « faire disparaître la lutte des classes par la reconnaissance juridique des organisations ouvrières et patronales ».

Programme judicieux qui comme nous l’avons démontré plus haut, face aux Italiens, s’équilibre pour satisfaire les réactionnaires, les conservateurs et les forces de gauche.

En 1922 les ministères chutent les uns après les autres.

Une crise entraîne l’autre et met gravement en difficulté le roi d’Italie. Un exemple : au bout de 22 jours, le cabinet Bonomi tombe. Devant le spectacle lamentable qu’offre le gouvernement complètement décadent, les adhésions au parti fasciste observent un véritable engouement, avant de devenir un raz de marée. Chacun de la droite ou de la gauche, voyant dans ce parti, la solution miracle toute trouvée devant l’échec du gouvernement social-démocrate.

Le parti fasciste n’est pas une "opposition de principe".

Mussolini et son parti visent le « pouvoir ». Leur tactique est de se substituer aux carences des pouvoirs publics, afin de se poser en « sauveur » et d’asseoir leur autorité sur le peuple italien. Devant les institutions croulantes et prêtes à tomber comme une poire blette « ils sont déjà les nouveaux maîtres du pays ». Mais la gauche, du moins de qu’il en reste, dénonce les accords signés entre Turati et Mussolini. La lutte reprend, avec son lot d’attentats des deux bords, expéditions punitives, occupations par les milices fascistes de villes entières. De grands rassemblements sont organisés ; le ministère Facta complètement tétanisé, incapable de s’y opposer. Mussolini mobilise tous les «  fasci  » et publie un ultimatum.

Nous donnons 48 heures à l’État pour qu’il prouve son autorité en face de ceux qui dépendent de lui et en face de ceux qui attentent à l’existence de la nation. Passé ce délai, le fascisme revendiquera pleine liberté d’action et se substituera à l’État qui aura démontré son impuissance. Fascistes de toute l’Italie, à nous !

Le ministère tombe le 19 juillet 1922.

Du 19 juillet au 1er août, l’Italie reste sans gouvernement.

Les chemises noires.

Les fasci chassent les grévistes et prennent leur place. Ils reprennent le contrôlent des grandes villes. Partout l’on peut y rencontrer des patrouilles de « chemises noires ». Tous ceux qui s’opposent à eux, sont « rossés » d’importance. Les briseurs de grève issus de leur rang font tant de zèle, qu’en 8 jours, la grève est définitivement brisée. Les dernières forces socialistes ont été vaincues par la force. Mais l’on observe également que les ouvriers réfractaires rejoignent les « fasci », soit par peur, soit par effet d’entraînement, de plus dans les « fasci  », ils retrouvent leurs compagnons grévistes.

Cette défaite cinglante des dernières forces socialistes par les « chemises noires », signe bien la fin du régime parlementaire, où le gouvernement Facta tente de reformer un nouveau ministère, mais sans grande conviction. D’ailleurs, Mussolini a lancé une déclaration s’adressant à toute l’Italie :

« Nous sommes fatigués de voir l’Italie gouvernée par des hommes qui oscillent perpétuellement entre la négligence et la lâcheté ».

En réponse, Facta croit tenir Mussolini en lui offrant de participer au pouvoir. Dans son esprit, accorder quelques ministères sans trop grande importance aux « fasci  » comme des sous-secrétariats d’État, les amadoueraient. Mais c'est mal connaître Mussolini qui exige les grands ministères : ceux des affaires étrangères, de la Guerre, du Travail, des Travaux publics, etc. Il veut les gros morceaux et non les rogatons !

Il ajoute, qu’à présent, il est assez fort pour tout prendre !

Et il a raison. Une véritable armée « furieuse d’enthousiasme », défile à Rome. Les légions qu’il a fondées tendent le poing. Son heure a sonnée : celle du Duce !

.../...


Moyenne des avis sur cet article :  2.04/5   (28 votes)




Réagissez à l'article

23 réactions à cet article    


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... Wind Pilgrimer 9 août 2023 19:13

    Remarquable cette série qui reprend les débuts de Mussolini et son irrésistible ascension que je connais mal (la télé en parle très peu car à cette époque hitler n’était qu’un minable agitateur de brasserie à Munich)

    Mais bon, l’article a du mal à déplacer les foules voxiennes, on va donc le booster

    Savez vous que c’est grâce à Mussolini qu’Hitler a été vaincu ?

    J’y reviendrai sur le dernier article de cette saga en disant Merci Benito :)

    En attendant faisons remarquer que terme de facho peut s’appliquer aux nervis de droate comme aux nervis de gôche

    wiwi  smiley

    Rappelez vous, quand un certain Hervé Algalarrondo un journaliste de … gôche et pas n’importe laquelle celle du nouvel OBS (le must de l’époque) a sorti son livre : LES BEAUFS DE GAUCHE en 1994 quel émoi chez les gauchistes LOL

    Pensez, il avait osé affirmer que nos socialos en vogue qui glorifiaient l’école publique et laïque (déjà en pleine déconfiture) plaçaient leur progéniture dans des écoles privées comme la célèbre école alsacienne ; Ah les cris d’orfraie LOL

    Et comme cible il avait choisi le guignol de la gogoche bien pensante, Guy Bedos !

    Quel bordel il avait mis LOL

    Alors j’attends avec impatience un (une) journaliste couillu réputé de gôche pour écrire un livre avec le titre : LES FACHOS DE GAUCHE

    Parce que OUI des fachos à gauche y en a pléthore, à commencer par Lénine, Trotski, STALINE, MAO, pol tot … sans oublier les antifas plus fas que les fas, les blackblocs, LaREM, LFI, NUPES, les éGolos etc.

    C’est simple un facho c’est quelqu’un qui n’accepte pas les idées contraires aux siennes, c’est ça un FACHO c’est tout con à comprendre ya pas que musso qui était facho

     smiley

    PS : La HAINE n’est pas l’exclusivité d’un seul bord mais des deux

    C’est comme pour les gourous méfiez vous de ceux qui parlent d’AMOUR à tous vents ce sont les plus dangereux


    • Samy Levrai samy Levrai 9 août 2023 20:55

      @Bendidon ... Wind Pilgrimer
      « Savez vous que c’est grâce à Mussolini qu’Hitler a été vaincu ? »
      Ce ne sont toujours pas les soviétiques, en tout cas, cela ne rentre pas sans le lavage de cerveau pour nigauds distillé sur tous les medias...
      Ne crois tu pas que ce sont les extras terrestres ou les licornes plutôt qui ont vaincu les nazis, cela pourrait faire un super article .


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... Wind Pilgrimer 9 août 2023 21:04

      @samy Levrai
      Patience toto le coco je t’expliquerai durant la fin de la série bien que dans ton cerveau à un seul hémisphère je doute que ça fasse tilt
      heil poutine
       smiley
      sinon bonjour à ta copine sandrine


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 10 août 2023 06:55

      @Bendidon ... Wind Pilgrimer
      Juan Branco aussi est passé par cette école alsacienne ... Paris VIème ...


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... Wind Pilgrimer 10 août 2023 09:30

      @Gérard Luçon
      Oui je l’ai écouté c’est pourquoi il connait très bien la petite clique macroniste qui nous gouverne
      Au fait il vient d’ête libéré de sa prison du Sénégal. C’est un plaisir d’écouter ce type parler (il fut l’avocat tardif de damien tarel montjoie saint denis)
       smiley


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 10 août 2023 12:08

      @Bendidon ... Wind Pilgrimer
      pour sa libération, je sais, je connais bien « Reubeuss » et aussi d’autres prisons du Sénégal ... ce n’est pas la pire ! On y fourgue notamment les « gazelles » récupérées dans les bars à putes, mais rarement les blancs ... à moins que n’y existe une aile « VRP », mais si elle existe je n’y ai pas eu accès !


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 août 2023 21:23

      @Bendidon ... Wind Pilgrimer

      Bonsoir, merci d’apprécier cette série d’articles. Par laquelle, on constate que le fascisme, création de Mussolini, a pu faire son terreau sur le mécontentement à la fois de la gauche et de la droite, du peuple et de la Bourgeoisie. 
      Et je vous suis parfaitement lorsque vous dites : la haine n’est pas l’exclusivité d’un seul bord, mais de deux. C’est le fanatisme qui conduit des foules enrégimentées et les conduit hélas à des actes répréhensibles. Les milices de MUssolini qui se sont illustrées par des actes de violence ont recruté leurs membres parmi le peuple, où régnait une grande misère, en leur faisant miroiter un avenir radieux, et en désignant toujours un bouc émissaire . En l’occurence dans l’Italie mussolinienne, les "rouges. 
      Ce fut aussi le cas pour Mao, et Staline, (dont je prépare également une longue série d’articles). Ce qui est très intéressant dans l’Histoire de ces hommes qui ont révolutionné tout le XXe siècle, ce sont les ressorts profondsqui les font agir, avancer et entraîner. C’est un des grands mystères de leur capacité à déplacer des foules. 


    • chantecler chantecler 9 août 2023 19:50

      Bonsoir Nicole !

      « Le petit instituteur » était en avance sur son époque ...

      Il avait tout compris de « la pédagogie différenciée » qui consiste à s’adapter à tous les élèves m^me dans une classe la plus hétéroclite envisageable .

      C’est ce qu’ont transmis les fameux « pédagogos », cadres de l’EN , sous les directives du ministère de l’EN .

      Un sacré bordel , car impossible pour un enseignant de se partager en autant de niveaux et de lacunes que d’individus dans une classe !

      Il me semble qu’on en a parlé sur Agx quand cette enseignante en lettres a sorti un bouquin il y a quelques semaines . ...

      Finalement il semble que pour Benito c’était une stratégie de conquête du pouvoir ...

      Mais il a eu lui une retraite difficile .... !


      • chantecler chantecler 10 août 2023 09:42

        Liens :
        Eve Vaguerlant (la prof de lettres )
        https://www.youtube.com/watch?v=Cuc5hmCG2oY
        Sylvain Ferreira (l’historien « militaire » )
         parle également incidemment de l’enseignement de l’histoire, dans sa dernière vidéo ...
        https://www.youtube.com/watch?v=Cuc5hmCG2oY


      • eau-mission eau-mission 10 août 2023 17:54

        @chantecler

        Tiens ! C’est anti-charte de dire du mal de Meirieu, ses commanditaires, ses disciples ? C’est pas bien de dire que sciences de l’éducation ça sonne faux ?
        Bon, d’autres posts ont sauté aussi.


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 août 2023 21:37

        @chantecler

        Bonsoir, permettez-moi de faire ce parrallèle : avant lui il y avait eu Napoléon qui se prenait lui aussi pour un nouveau César. Et je constate ses racines latines également. Je pense que tout le XVIIIe et le XIXe siècle, les petits italiens ont été bercés par l’Histoire ineffaçable de l’Empire romain, et la nostalgie d’une grandeur révolue. Napoléon comme Mussolini se sont peut-être identifiés à cette histoire jusqu’à confondre leur propre destin à celui de leur pays. Ces deux êtres au fond n’étaient pas si différents, sauf la provenance de leur milieu familial et culturel. Napoléon, milieu bourgeois, très instruit, ayant fait une école militaire où ses camarades se moquaient de lui et l’appelaient : « paille au nez », ce qui l’avait d’apèrs Max Gallo dans son Napoléon, traumatisé et peut-être forgé en lui un désir de revanche. Mussolini, c’est la misère et une enfance rude qui ont forgé cet homme au départ soucieux de justice sociale, mais comme tout latin désireux d’ordre et d’organisation, du culte du chef. 
        Par contre, tous ces hommes qui devinrent des « dictateurs », ne se sont jamais embarrassés de principes, dans un assemblage hétéroclite des gens qui les rejoignaient. Puisqu’ils pronaient la discipline, l’ordre et l’obéissance. 
        Car la grande question est là, comment gérer une diversité tout en respectant les uns et les autres ? Pour des dictateurs, cela ne pose aucun problème, pour des enseignants nourris au biberon des droits de l’homme, cela va immanquablement provoquer chez ces derniers, des cas de conscience. Et je me demande finalement, s’il n’est pas plus facile d’être un dictateur en faisant tabula rasa, qu’un simple institueur ou professeur confronté à des problèmes parfaitement insolubles dans ce métier. 


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 10 août 2023 09:48

        Salut à toi, Nicole !

         la politique c’est l’art du compromis, donc de l’enculette et de la trahison ! Nos politocards français ont tous bien compris cette technique ... 


        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 août 2023 21:40

          @Gérard Luçon

          Bonsoir Gérard ! 

          Je suis d’accord, et de plus en plus l’en........., la trahison ! C’est une technique aujourd’hui rôdée. C’est la raison pour laquelle je les méprise autant et ne vais plus du tout voter. 


        • Danton 13 Danton 13 12 août 2023 09:08

          @Nicole Cheverney,
          Bonjour Madame 

          L ABSTENTION 
          oui remarquez néanmoins -vous avez du oublier ou pas remarquer ou autre- que nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas là ! 
          L’abstention ! Il faudrait peut être le souligner ! Enfin c’est à vous de voir .

          Du reste Msg Lefebvre était contre la loi du nombre ! 
          Il disait -en se référant aux encycliques- c’est l homme qui ne reconnait aucune loi supérieure à la sienne. 
          Il se fait Dieu à la place de Dieu ! Et oublie ce faisant la gloire de Dieu !
          Il oublie la loi naturelle ! (St Thomas d’ Aquin ) 
          Bref Msg Lefebvre pensait à la loi naturelle à la quelle nous devons tous obéir ! 
          Et que le but naturelle de la vie d’un HOMME (homme et femme) est de se tourner vers Dieu 

          Vous pourriez peut être donner aux abstentionnistes un motif d’espoir en disant : 
          l abstention monte de plus en plus ! Voter c’est participer à un jeu biaisé c’est participer à une mascarade . Félicitations au citoyens qui refusent de voter ! Félicitations à vous chers abstentionnistes ! Vous ramenez cela à vous seule mais à nouveau c’est à vous de voir !

          D’ailleurs Mussolini que vous connaissez si bien n’était pas si démocrate que cela ! C’est la quadrature du cercle ! 

          Dénoncez vous Mussolini ?
          Ses excès ? Son antiparlementisme ? Sa violence ?
          Etes vous favorable à la démocratie ?
          Mais si vous êtes favorable à la démocratie comment faites vous pour être favorable à l’abstention ? J’y comprends rien ! Royaliste ou autre ? Catholique de tradition ? OU autre ? Mysterium fidei !

          Il me semble que lorsqu’on traite de l Histoire on replace dans leur contexte les faits les actes et on en tire des conclusions à la fois positives et négatives 

          Puisque vous traitez de Mussolini eh bien exemple le 8 décembre 1892 le pape Léon XIII adressait au peuple Italien une lettre CUSTODI ( et non une encyclique car étant Italien lui même il pouvait s’exprimer avec plus de simplicité éditions Fideliter page 124 msg Lefebvre ) << on a l’audace d’opposer aux sacrées maximes et aux lois saintes de l’Evangile , des lois et des maximes qui peuvent s’appeler le code de la Révolution >> !
          Le code de la Révolution ! On peut pas mieux dire ! Et il traitait pas du communisme car la Révolution Russe n’avait pas eu lieu !
          Tout cela pour vous dire que l’abstention est finalement assez logique et sans trivialités du genre E...... ! 
          Bien à vous et si vous m’en donnez la possibilité en cette veille du 15 août AVE MARIA ( 15 août qui est aussi des fêtes de Pâques allégées car nous fêtons la Résurection de Marie par sa montée au Ciel )



        • Tintin au Niger

          • Délaissant ses centres de villégiature habituels, plutôt dans le centre de l’Europe et autour de le monstrueuse Russie, Nuland, fraîchement nommée n°2 du Département d’État, a effectué un petit séjour au Niger. • Elle venait y apporter l’offre d’un apport US au rétablissement de la stabilité et de la paix civile, comme d’habitude. • Sur son sourire engageant, on lisait : “regime change”. • Il semble que les putschistes n’aient pas reculé. • Cet intérêt soudain pour l’Afrique laissée d’habitude aux sous-fifres montre que la progression russe les inquiète horriblement.
          _________________________
          L’Afrique n’est pas une terre de prédilection pour Victoria Nuland, qui porte bien le titre de ‘The Queen of Neocon’, en concurrence avec Hillary Clinton que Diana Johnstone a baptisé (titre de son livre) ‘The Queen of Chaos’... L’on comprend que ces deux titres de gloire s’équivalent parfaitement, ‘Neocon’ valant bien ‘Chaos’ et vice-versa.
          ... Pourtant, Nuland, devenue entretemps adjointe directe d’un Secrétaire d’État qui lui laisse facilement la vedette, est bien allée au Niger. L’état d’esprit ? Une ‘Tintin au Congo’ femme-scoute, postmoderne-déconstructionniste, et sans Hergé. Le style ? Gros sabots lourdement maniés et conversation de type ‘carpet bombing’, mais pas vraiment réussis tout cela...........

          • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 août 2023 21:46

            @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

            Bonsoir, merci pour le lien. Je crois que les Africains prennent de plus en plus de la distance avec la France, l’UE. La Francafrique s’éloigne de plus en plus du spectre gaullien des années 50,(et de ses barbouseries) et le spectacle lamentable que nous donnons actuellement du dépotoir politique français ne les incite pas tellement à renouer les liens aussi distendus et le dialogue diplomatique avec nous. 


          • alinea alinea 10 août 2023 15:40

            C’était une époque où le peuple pouvait se positionner : les hommes politiques avaient des convictions et étaient plus ou moins malins pour les défendre, les imposer ; on pouvait s’y soumettre, les combattre, on savait où on habitait, qui étaient les amis, les ennemis ; c’était plus carré plus violent, sûrement, quoique.

            Aujourd’hui, chacun trouve l’autre pourri, inquiétant, aussi ne savons-nous plus quel sein téter !

            Ils ont gagné, restés infantiles avec un égo digne d’un enfant de quatre ans contrarié, nous ne sommes bons à rien même aryen, c’est dire !, alors on peut aller se reposer.

            Avant que l’ Histoire ne soit comprise et serve de leçon, on a le temps de prier.

            Parce que, quand c’était clair, on n’a pas l"impression que c’était le camp du bien qui avait le dessus, parce que le camp du bien, forcément était mou, sujet aux déliquescences... alors quand c’est liquide, sur quoi compter ? pardon, sur quoi conter ?


            • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 août 2023 21:51

              @alinea

              Bonsoir, ton commentaire résume parfaitement la « guerre du tous contre tous » qui a atteint un paroxysme inquiétant. C’est pourquoi je redoute les mois à venir, avec ce parti-pris constant des élites, de monter les peuples les uns contre les autres. 
              L’Histoire et ses soubresauts, ne semble avoir servi à rien. Les grands massacres, les grandes purges, la grande misère sociale, non plus. 
              Alors, sur quoi compter ? Sur nous et notre capacité à nous réunir, à nous entraider. 



              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 août 2023 21:51

                @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                Merci de votre indulgence. 


              • @Nicole Cheverney

                Bjr ,
                Franchement, c’est mon avis tout simplement .

                De plus , si petit que je suis.
                J’ai remarqué que mon avis irrite donc je continue à vous féliciter autant qu’il est possible , si cela ne vous gêne pas .

                La jalousie représente un levier très puissant dans les affaires criminelles et politiques à tous les étages de la société .

                Bonne journée .
                Bon courage .
                Bonne continuation .



                • Bonne soirée à tous

                  Le dernier numéro de Martine

                  Rejoignez la Vérité Censurée

                  https://t.me/LaVeriteCensureeoff/16456

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité