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Pierrot

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  • Pierrot 4 novembre 2019 15:53

    @Fifi Brind_acier

    « Les races par contre, n’existent pas », mais pour pouvoir affirmer cela, il est nécessaire que vous vous référiez à un sens du mot « race » passablement dévoyé par la novlangue.

    En effet, jusqu’à un passé récent, une « race » désignait habituellement une lignée familiale ou un groupe d’individus qui se distingue des autres par des caractères héréditaires. Sans plus. Or, de ce point de vue le mot fait sens, car il repose sur une réalité observable et génétique valide (par exemple, à moins qu’il s’en trouve déjà un dans leur arbre généalogique, des Suédois indigènes ne donneront pas naissance à un Pygmée).

    Mais par opposition aux théories racistes (selon lesquelles une race serait supérieure aux autres et auraient donc le droit de les dominer) et aux horreurs qu’elles ont engendrées, la morale actuelle a fini par imposer une acceptation très réductrice (strictement « animaliste ») du mot « race », tellement extrême qu’elle ne correspond à aucune réalité. Alors, de ce point de vue-là, forcément, on peut dire que «  les races (humaines) n’existent pas  ».

    Cependant, les gens continuent d’être plus ou moins semblables ou différents selon leurs origines et leurs liens familiaux... ce que la novlangue cherche à ne plus pouvoir désigner, puisque ces considérations facilitent la cohésion de groupes sociaux à petite et à grande échelle qui représentent, au même titre que les nations, un obstacle à la mondialisation mercantile.

    C’est, me semble-t-il, le sens à donner à la phrase de l’auteur.

    Et si le terme « race » vous choque, alors comprenez plutôt qu’on parle ici d’ethnie (même si ce n’est pas un synonyme exact), d’une sorte de « cousinage » ou d’une notion de similitude physique, en vertu de laquelle historiquement des populations sont parvenues à se rassembler pour lier leurs destins.



  • Pierrot 1er octobre 2019 12:41

    @Hervé Nifenecker

    Vous semblez ignorer les décennies d’expérience de notre pays sur ces questions.

    Ce que vous proposez (qui revient à systématiser l’installation chez nous des migrants dans l’attente qu’on statue sur leur cas individuel) ne constitue pas une lutte contre l’immigration incontrôlée mais bien une incitation supplémentaire à venir en masse.

    Au contraire, les candidats à l’immigration devraient attendre de recevoir l’autorisation de venir vivre sur notre territoire, comme cela se pratique dans la plupart des pays. On éviterait ainsi à notre société, qui peine déjà à loger, nourrir et faire travailler les siens, de devoir supporter le poids de tous les candidats qui seront finalement déboutés, ces derniers ayant pour fâcheuse habitude de rester, en passant dans la clandestinité une fois le refus notifié. Leur absence éviterait les conséquences, pour ces gens et pour nous-mêmes, d’un travail au noir qui (comme vous le suggérez) leur serait imposé par leur situation, de même que les mafias étrangères qui s’organisent dans notre pays pour les mêmes raisons.

    Par ailleurs, et c’est le point essentiel du problème en ce qui nous concerne, l’hospitalité que vous proposez n’implique pas seulement votre association mais l’ensemble de la société française, et ses effets ne sont pas limités à la durée d’un hébergement mais, du fait de l’ampleur du phénomène, engagent notre avenir à tous.

    Si vous avez effectivement les moyens nécessaires, alors je ne saurai trop vous conseiller de commencer par les mettre au service de vos millions de concitoyens qui manquent cruellement de logements et d’emplois et qui survivent difficilement dans le pays qui les a vu naître.

    En assainissant notre propre situation, nous serions certainement plus à même de venir en aide aux populations des pays étrangers et de lutter ainsi contre les raisons qui les poussent à émigrer (puisque généralement ils n’abandonnent pas leur pays de gaité de cœur).



  • Pierrot 22 septembre 2019 10:51

    @JL

    Vous comprendriez certainement si vous utilisiez le verbe « reculer » ou « régresser » pour désigner le cheminement de notre pays depuis notre soumission à l’UE, puisque cela correspondant bien mieux aux différents bilans qu’on peut aujourd’hui en tirer.

    Par ailleurs, faut-il rappeler que la dictature ultra-libérale et l’impuissance des nations est inscrite dans les gènes de l’UE ?

    C’est elle qui impose juridiquement la mainmise du capital sur notre économie, notre politique et l’organisation de notre société, exacerbant ainsi son caractère mortifère.

    Sa mécanique interne l’empêchant déjà de réaliser des souhaits assez largement partagés même quand ceux-ci vont dans le sens de son idéologie, il apparaît carrément irréaliste de vouloir changer son objectif principal qui est défendu jusqu’à l’absurde à tous les étages de l’institution. Les propositions de Thomas Picketty y ont donc déjà une place toute désignée : la poubelle.

    De plus, on a aujourd’hui suffisamment de recul pour comprendre que les sempiternelles promesses d’améliorations n’ont jamais été tenues et ont toujours servi à faire patienter le pékin le temps que l’UE trouve le moyen de rendre ces dernières matériellement impossibles. Le leitmotive, c’est « There Is No Alternative », de gré ou de force !

    Dans notre situation, continuer d’attendre que l’UE desserre l’étau du capitalisme, c’est comme suffoquer à cause d’un sac en plastique enfilé sur la tête en s’interdisant de l’enlever tant que l’air frais n’y serait pas de nouveau rentré : c’est juste du suicide. Moi je suis partisan d’enlever la tête du sac au plus tôt.



  • Pierrot 22 septembre 2019 02:59

    @JL

    « Le Frexit c’est un retour impossible en arrière. On ne ne fait pas demi-tour au milieu du gué pas plus qu’on ne gagne en défaisant ce qui a été fait. Dans quelle langue faudra-t-il vous le dire ? »

    « ... une politique de gauche dans une France isolée est impossible ... »

    Non, la France ne franchit pas un gué (celle-là, ça fait des décennies qu’on nous la ressort !) : elle est face à l’océan, elle avance vers le large et elle a déjà de l’eau jusqu’au cou. Alors même si revenir exactement dans la situation antérieure en faisant demi-tour n’est pas vraiment envisageable, il est vital d’opérer un virage à plus de 90° pour ne pas continuer à sombrer. Mais pour l’UE il n’est absolument pas question de changer de cap.

    Contrairement à ce dont les européeistes cherchent à nous convaincre, rester dans l’UE et la zone Euro nous coûtera à terme beaucoup plus cher que les quitter. Loin de nous être bénéfiques, elles sont en fait les principales responsables du déclin économique, industriel et civilisationnel de notre pays, et par voie de conséquence de la chute de notre demande intérieure. Pour mesurer toute l’ineptie des arguments européistes, il suffit de se rappeler la puissance de la France avant elles, ou de constater que non seulement les pays qui n’appartiennent ni à l’une ni à l’autre ne sont pas isolés mais qu’aujourd’hui ils s’en sortent souvent bien mieux que nous.

    Concernant la politique de gauche, c’est en restant sous la coupe de cette UE ultra-libérale qu’on peut être assuré qu’il ne nous sera jamais permis de la mener, que les moyens qui la rendent possibles continueront d’être confisqués, et que toutes les avancées sociales que nous avons acquises du temps de la France souveraine continueront d’être annulées, une à une, jusqu’à la dernière.

    Le Frexit sera bien moins l’occasion de défaire la soi-disant « construction » européenne que de stopper la destruction de notre nation entreprise par l’UE et par ses fanatiques. Il sera probablement rude et ne rétablira pas immédiatement la situation, mais plus nous attendrons pour le faire, plus ce rétablissement sera long et difficile. Et sans Frexit, la situation ne fera qu’empirer.

    (Pour vous paraphraser, si vous ne comprenez pas ces évidences je peux aussi vous les dire dans une autre langue.)



  • Pierrot 15 septembre 2019 10:59

    @njama

    En l’occurrence, ici c’est vous qui sortez la Marseillaise de son contexte. Ce chant était destiné aux citoyens qui défendaient notre pays contre les invasions étrangères venues rétablir l’ancien régime aristocratique.

    Pour vous, défendre son pays contre ceux qui l’attaquent, c’est de la xénophobie ???

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