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Pierrot

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  • Pierrot 2 septembre 2019 01:38

    @JC_Lavau
    Certes.

    Il n’en reste pas moins que, dans le cadre de leur fonction (c’est-à-dire produire des connaissances), les sciences sont basées notamment sur les observations vérifiables (par plusieurs observateurs) et reproductibles (sur plusieurs occurrences du phénomène).

    De ce point de vue, une observation isolée reste insuffisante pour valider un résultat ou une théorie scientifique. Elle peut néanmoins fournir des indications pour ouvrir des pistes de recherche, et l’accumulation des observations isolées peuvent aussi finir par faire sens et servir à développer des théories (qui exigeront d’être validées).

    Rien n’impose que ces observations découlent d’expérimentations en laboratoire. En astronomie et en astrophysique justement, l’expérience consiste essentiellement en l’observation à distance des phénomènes et en la recherche de leur répétition dans le temps et/ou à travers l’espace. À ce titre, ces disciplines méritent d’être qualifiées de sciences.

    Par ailleurs, les techniques ne se basent pas toujours uniquement sur des connaissances et des théories éprouvées. En effet, bien qu’en toute rigueur on ne puisse pas les qualifier de sciences, certaines disciplines parviennent à produire des connaissances et des résultats exploitables. Dans le domaine de ingénierie notamment, où l’on sait tirer parti d’informations partielles et globalement inexacts, bon nombre de solutions sont issues d’estimations et de constatations empiriques qui ne font pas (encore) loi au sens scientifique du terme au moment où on les utilise.



  • Pierrot 2 septembre 2019 00:22

    @JL
    Cette remarque ne constitue bien évidemment pas une définition, mais juste un rappel d’une condition nécessaire et non suffisante. Le fait que la condition ne soit pas remplie (en l’occurrence faire reposer le raisonnement sur l’absence d’observation d’un phénomène inobservable) suggère le caractère non scientifique de l’argument auquel je répondais.



  • Pierrot 1er septembre 2019 20:46

    @arthes

    Vous semblez confondre science et métaphysique.

    L’objet et les méthodes des sciences sont fondés sur des observations vérifiables et reproductibles et des raisonnements rigoureux, et leur finalité est de produire des connaissances. Par conséquences, les sciences ne traitent que de sujets tangibles et utiles.

    Cela n’exclut pas l’existence de phénomènes inobservables (directement ou indirectement, par les moyens actuellement connus), ni l’existence de phénomènes observables mais non reproductibles, incompris ou inexpliqués. Pour le moment, ces phénomènes échappent juste au champ d’application des sciences : les explications qu’ils reçoivent ne font pas encore partie du domaine des connaissances scientifiques mais des simples croyances.



  • Pierrot 1er septembre 2019 18:52

    @HClAtom

    Avez-vous bien lu la phase que j’ai écrite, ou faites-vous juste semblant de ne pas la comprendre ? Dans cette phrase, mon adjectif « grotesque » s’applique au nom « raisonnement ».

    Jusque maintenant, je ne m’en suis pas pris à votre personne, mais uniquement à vos propos, lesquels relèvent au minimum de l’illogisme, au pire de l’escroquerie intellectuelle. Je n’ai pas tranché, vous laissant le bénéfice du doute, personne n’étant à l’abri d’une erreur.

    Une insulte aurait au moins nécessité que vous soyez le sujet de la phrase ou que j’use d’une interjection.

    En revanche, c’est vous qui, ici, utilisez des arguments d’ordre personnel pour m’attaquer.

    « Si je comprends bien votre démonstration, vous gardez un temps continu, mais vous proposez que a matière se comporte de façon quantique. »

    Non, je n’ai rien proposé, et je n’ai pas non plus parlé de matière. Ne cherchez pas à me prêter des propos que je n’ai pas tenus. C’est vous qui continuez à mélanger allègrement mécanique classique et mécanique quantique, alors ne me mêlez pas à vos raisonnements bancales !

    La continuité ou la quantification du temps sont des postulats à la base de théories scientifiques différentes. Qu’est-ce qui vous permet de nous imposer un postulat de l’une lorsque l’autre est le sujet ?

    Ce qu’on mesure dans une horloge à césium, c’est juste la fréquence, qui est par définition exactement de 9,192631770 GHz (soit deux transitions toutes les 109 ps environ). Cela ne nous empêche pas de savoir produire et mesurer des phénomènes beaucoup plus rapides, et ne fournit aucune indication quant à la nature continue ou discontinue du temps.

    « Mesurer la continuité du temps » n’a juste pas de sens en mécanique classique. D’une part, et comme je le suggérais déjà dans un de vos précédents articles, le rôle crutial des postulats dans les théories scientifiques paraît vous échapper. D’autre part, le fait qu’on n’arrive pas à désigner de façon pratique l’objet (i.e. la continuité) dont on se propose de faire la mesure devrait en principe interdire qu’on en use comme argument à charge ou à décharge : les sciences reposent sur l’observation, pas sur l’impossibilité de donner suite à des élucubrations.



  • Pierrot 1er septembre 2019 15:09

    Pour faire plus court : dans l’exemple de la boule de billard, la définition de vos instants t0 et t1 est inconsistance en mécanique classique, car il est toujours possible de considérer la mesure de l’état de la boule à l’instant (t0+t1)/2.

    Suggérer que cela ne serait pas possible reviendrait à faire reposer la mécanique classique sur un postulat de mécanique quantique.

    Or, quand on change de théorie scientifique en cours de route, on risque de raconter n’importe quoi.

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