L’auteur semble oublier que le Traité de Rome a été ratifié en 1957 sous la présidence de René Coty, et que De Gaulle y a opposé en 1965 une politique de blocage (dite « de la chaise vide ») à cause de la mauvaise tournure politique et institutionnelle que prenait la Communauté Économique Européenne créée par ce traité.
Cette crise a été l’aboutissement de la divergence, déjà ancienne, entre d’une part la conception européenne de De Gaulle, c’est-à-dire une Europe de coopération (voire à terme, pourquoi pas, une confédération) où les États souverains et indépendants (des USA notamment) s’accordent sur la direction qu’ils souhaitent prendre, et d’autre part celle d’une fédération à caractère supranational, soutenue entre autres par la RFA.
Une union européenne, en particulier économique (marché commun) et d’accords de défense, réclame nécessairement une organisation politique. Mais celle souhaitée par De Gaulle n’était assurément pas celle de l’Union Européenne créée par les Traités de Maastricht et de Lisbonne !
D’autant que le caractère « collaboratif » est en réalité limité, certains articles étant de fait tombés sous le contrôle de groupes de personnes qui en défendent le contenu parfois jusqu’à l’absurde, et qui arrivent ainsi à conserver des informations, des explications ou un formalisme erronés, y compris sur des sujets (notamment scientifiques et techniques) qui ne devraient même pas prêter à la polémique.
Par ailleurs, certaines affaires ont démontré que les propriétaires du site (en l’occurrence Wikimedia, émanation de la fondation américaine éponyme) ne se contentaient pas d’héberger le travail collaboratif des internautes, mais intervenaient en certaines occasions sur la publication des contenus d’une façon contraire à ce que leur impose et leur autorise leur statut juridique.
Il n’est pas interdit d’y voir une certaine mainmise idéologique et politique sur les sujets développés par l’encyclopédie.
Le fait est qu’on a le choix, mais que ce choix est plus difficile parce que beaucoup sont persuadés du contraire. Mais on a le choix.
Ne pas devenir esclave est avant tout une question de volonté personnelle. Si beaucoup de gens peuvent faire 35 ou 39 heures par semaine, c’est bien la preuve qu’il est possible de ne pas travailler comme une brute en ruinant sa santé et sa vie personnelle.
D’ailleurs, il est rare que le stakhanovisme apporte la richesse et la reconnaissance. On est plus sûrement blâmé pour ne jamais en faire assez, puis jeté comme un détritus après s’être usé au travail. Notamment, se tuer à la tâche pour un patron n’empêche pas de finir au chômage, bien au contraire.