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Paul Leleu

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Tableau de bord

  • Premier article le 01/10/2016
  • Modérateur depuis le 11/09/2018
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Derniers commentaires



  • Paul Leleu 9 juin 2016 20:13

    @Jacques-Robert SIMON

    A ma connaissance, le revenu universel se calcule sur un pourcentage du PIB à répartir aux citoyens. 

    En effet, il existe un patrimoine commun accumulé par les pays au fil du temps. Et les fruits de ce patrimoine ne doivent pas être privatisés par quelques uns.

    Un exemple par exemple dans le tourisme :

    si un commerçant place son hôtel devant le panorama du Mont-Blanc, il gagne plus d’argent que si il le place devant le périphérique. Le Mont-Blanc génère donc un surplus de richesse. Cependant, le Mont-Blanc appartient à tous les français. Il est donc logique de redistribuer une part du bénéfice aux français, propriétaires collectifs de ce beau paysage. De même pour un éditeur de cartes-postales du chateau de versailles, etc. 

    Bon. On peut aussi dire que l’état de droit, le niveau d’éducation, la santé, les routes, etc. sont des patrimoines communs dont bénéficient les entreprises. etc. 

    Ca c’est le premier point. 

    L’autre point est que le travail est mécaniquement appelé à reculer à cause de l’automatisation des tâches. 

    Il y a cent ans, ont faisait les moissons à la main. Ce qui nécessitait une grande main d’oeuvre. Aujourd’hui il suffit d’une moissoneuse batteuse. Puis, le même phénomène s’est produit avec l’industrie (au-dela même des délocalisations). Demain, on nous annonce le même phénomène dans les services (on le voit avec les caisses automatiques au supermarché ou dans le métro, et le métro automatisé, etc.).

    Face à ce recul du travail, il n’est plus possible de garder l’emploi plein temps comme socle du contrat social. Il faut soit répartir le travail en diminuant le temps de travail. Et/ou commencer à sortir du travail. Sinon, on se retrouve dans la situation actuelle, avec une explosion prévisible du contrat social (des millions de personnes exclues durablement et mécaniquement du contrat social). 

    J’ai découvert cette idée quand on m’a offert le livre d’André Gorz La Civilisation du temps libéré, qui est une compilation d’articles écrits sur le sujet dans les années 90 (aux Editions LLL). 


    Aux gens qui craigent l’oisiveté, je me dis que l’oisiveté existe de fait pour des millions de chômeurs (sans compter ceux qui ne s’inscrivent plus à rien) et de travailleurs précaires. Et que cette oisiveté-là est culpabilisatrice et dépressive. 
    Alors que l’oisiveté peut aussi conduire l’homme à remplir son emploi du temps d’activités positives. On voit des retraités actifs, des gens engagés dans des associations, des travailleurs qui passent leurs vacances à faire du sport, des pratiques artistiques ou à voyager... (générant une autre économie). Cette oisiveté là est positive. Parce-que elle n’est pas culpabilisatrice ni totalement démunie. 

    Voilà ce que je connais du revenu universel. 











  • Paul Leleu 8 juin 2016 21:58

    Comme vous l’avouez à un de vos lecteurs, vous avez « cédé à la tentation d’un titre accrocheur »... quitte à maltraiter un peu les faits. Ensuite, vous évoquez plus bas Didrot et Rousseau, dont vous cherchez par ces « preuves » à accabler (tout en la caricaturant) la pensée (résumée au « bon sauvage » et à la naïveté) de ces deux « benêts » de Didrot et Rousseau. Tout en évoquant aussi « le courant issu des lumières », donc supposément des personnes actuelles. Et enfin, vous attribuez aux « anthropologues », « zoologues » et on suppose aussi aux « paléonthologues » la capacité d’analyser « sans projeter de contenu idéologique ou religieux ».


    Je pense que vous risquez de commettre la même erreur que vous reprochez à vos adversaires, en vous servant d’un fait isolé pour en tirer des conséquences universelles. 

    D’ailleurs, vous précisez dans votre article combien les paléonthologues (dont l’INRAP) nous sortent une théorie tous les 10 ans. (ce que les passionnés profanes comme moi ont également constaté, et qui nous amène à essayer de discerner comme vous, le scientifique de l’idéologique). 

    L’exercice est (vous l’admettez) « pas évident »...

    Concernant l’article de l’INRAP que vous mettez en lien, il est précisément le fait de « paléonthologues versatiles », si je comprends bien... alors quel crédit lui accorder ? Les faits y sont peut être soumis à des « projections religieuses »... On y lit un certain nombre de « sans doute » et de « laisse supposer ». 
    En outre, la présentation quelque peu « racoleuse » faite par l’INRAP répond peut-être au besoin de cet institut d’exister médiatiquement, et donc d’accrocher un « nouveau public » gavé de télé violente, ce qui n’est pas mieux que les bons sauvages. (ils nous vendent rien de moins que « la naissance de la guerre »...) 
    Sur les faits, il ne s’agit que de 6 individus complets et de 4 individus partiels... peut-on parler de guerre ? Quelqu’un a-t-il jamais supposé sérieusement que les hommes préhistoriques ne connaissaient pas la violence ? Et même la haine ? Ou les rites violents ? Alors qu’on sait que l’Homme de Tautavel (400 000 ans) a vraisemblablement été victime d’anthropophagie (probablement rituelle). 

    Est-il question de démontrer que la violence inter-humaine existait il y a longtemps, ou bien depuis quand existe la guerre au sens moderne ? 

    La violence inter-humaine devait exister depuis la nuit des temps. Pour tous les motifs qu’on peut imaginer. Mais est-ce cela que la « guerre » au sens où on cherche à la déterminer ?

    Vous soulignez à juste titre la proximité (négligée de beaucoup de monde) entre les hommes du néolithique et nous. Trop peu de gens se rendent comptent du bouleversement que l’agriculture a vraisemblablement amené chez l’homme. 
    Nouvelle mentalité, nouveaux pouvoirs, nouveaux rapports entre les individus et les sexes, nouveaux rêves, nouvelles attentes, nouveaux modes de vie, et sûrement nouvelles religions. Et nouveaux conflits. 
    On peut supposer que les « nouvelles moeurs » des agriculteurs ont du suciter bien des préventions chez les « chasseurs-cueilleurs »... (on peut rire aujourd’hui de ceux-là mêmes qui nous vendent le « paysan immorial » aux « moeurs enracinées »... alors qu’il a du passer pour un « bobo déraciné » aux yeux des « chasseurs virils ») ... mais bon.

    Vous attribuez à l’accumulation du grain ces premières « guerres »... c’est probable. Mais comme vous le dites bien, on en est encore réduit aux suppositions, car c’était peut-être une rixe au sujet d’une femme ou un problème de pain au chocolat smiley

    De mes lectures (amateures), j’ai glané que la guerre au sens moderne du terme, serait plutôt née avec l’âge de bronze. 
    En effet, le bronze (autre révolution technologique) a permis l’aquisition d’armes sophistiquées et suffisamment efficaces, favorisant l’ascention de chefs de guerre et la consitution de butins durables pour justifier la guerre. 
    Car on toucherait ici à la définition moderne de la guerre (et au coeur de la querelle idéologique très contemporaine). C’est à dire, non plus de violences et de vols occasionnels, mais la consitution sociale durable autour de la prédation d’autres sociétés humaines. Et il me semble qu’on touche là un vrai sujet de polémiques politiques contemporaines. 

    On pourrait donc penser que la guerre (au sens moderne) est bien une construction sociale et politique. Que la guerre serait une « théorisation » politique de la violence humaine. Bon... c’est une idée... 
    Ca va pas supprimer les guerres demain. Mais ça permet de questionner la construction politique. Et surtout de chercher les acquisitions technologiques qui nous permttraient de sortir de l’âge de la guerre (sachant que la violence elle demeure sous d’autres formes).

    On peut là brièvement rebondir sur Rousseau... je connais pas bien sa pensée. Mais je dois dire que le « bon sauvage » et la « corruption par la société » peuvent être compris dans des acceptions plus complexes. Je crois déjà que chacun à titre individuel peut faire cette expérience dans son enfance et son âge adulte, de la « corruption par la société »... c’est même à mon sens une des épreuves de notre vie... Sur le « bon sauvage », on peut supposer que son utilisation courante est une forme de barbarisation de la pensée du philosphe (quoi qu’on pense de lui).
    Mais au-dela du symbolique, peut-être que certains « bons sauvages » supposés (ou rêvés) par Rousseau ont vraiment existé. Et que les athropologues ont peut-être pu les observer. Certaines sociétés isolées et résiduelles ont pu continuer à vivre (jusqu’à leur « découverte ») selon les formes de la société « primitive-agraire » que vous évoquez. C’est à dire dans un contexte de violence mais non pas de guerre. Les anthropologues ont même parfois parlé de « communisme des primitifs » en parlant de ces organisations sociales qui pouvaient faire penser à l’anarcho-syndicalisme. 

    Rousseau évoquerait alors intuitivement une part réelle de notre humanité. Voilée par un présent guerrier, mais pouvant être rappelée à vivre par un changement de société. C’est à dire sortir de l’organisation guerrière (même si cela ne signifie pas la fin de toute violence). Car vous reconnaitrez qu’il peut sembler abhérant au coeur de l’homme de consacrer ses énergies à préparer la guerre. Voilà... sans doute faut-il (avec le recul du temps) distinguer la violence de la guerre. L’une comme partie prenant de la vie, l’autre comme construction politique et philosophique. 



    Concernant la « non idéologie » et la « meilleure lucidité » des anthropologues... je ne suis pas d’accord. (pas plus que pour les présentations tendencieuses -dans un sens ou dans l’autre- des zoologues et des palonthologues« ). 

    On sait que Darwin (pourtant rejeté par les conservateurs), a été instrumentalisé en »darwinisme social« par des penseurs fascisants... on peut tout pervertir en science. 

    L’anthropologie est issue de la linguistique. Influencée par la psychanalyse, le symbolisme, le marxisme, l’ethnologie, la sociologie et d’autres courants scientifico-philosophiques, elle a entre-autre enfanté une pensée, le structuralisme. 
    Elle prétend tout expliquer par l’analyse des structures, des »échanges« et des »contre-échanges« ... Elle finit par présenter une vision utilitariste de l’homme. Et au fond, elle passe de science à idéologie (un peu comme le marxisme parfois, alors qu’il peut être un outil si précieux par ailleurs). 

    On a connu la gnose, au moyen-âge l’alchimie et plus tard on a eu Machiavel... ce ne sont pas des »lucidités« , mais bien des idéologies égalment. Le monde n’est pas une vaste mécanique horlogère. Attention au déterminisme étroit. Attention au nihilisme, qui n’est que le dernier »coup" de l’orgueil humain. Comme le dit un de vos lecteurs, l’homme ne se résume pas à la guerre. Ni les lecteurs de Rousseau à un ramassis de benêts sans lucidité. 






  • Paul Leleu 8 juin 2016 19:34


    @Jo.Di

    .

    oui, oui bien sûr... le « bobo »... la « gôôôôche »... l’idiot... les petits marquis... et pourquoi pas aussi les francs-maçons et les judéo-bolchéviques, les homosexuels-cosmopolites et les artistes-dégénérés...

    bon... il suffit pas de citer à longueur du temps du Dostoïevski pour nous impressionner. Ni de manier une langue pseudo-brutale (théorisée par le pauvre Céline) pour nous faire changer d’avis. Ni encore de vous en prendre (supposément) aux auteurs pour discréditer leurs propos. 

    Parce-que à ce tarif Messieurs de Tocqueville et de Chateaubriand n’étaient que de petits marquis fustrés. Et combien d’autres auteurs conservateurs ou réactionnaires qui furent de véritables petits marquis des temps anciens ou des « temps démocratiques » (pour reprendre la terminologie de Tocqueville) ? Car il existe des « petits-marquis de la plume » qui nous font la leçon depuis leurs salons, et envoient les français ordinaires à la guerre depuis leurs bureaux. 

    Comme vous le dites, « les fleuves de l’histoire ne se remontent pas »... c’était exactement une part de mon propos... vous touchez au coeur de l’utopie réactionnaire... placer dans la « durée » de la cité la volonté d’immortalité de l’homme... en cette matière là aussi, il faut à l’homme accepter son destin...

    Quant au peuple, gardez-vous de l’idéaliser comme le font les réactionnaires et les gauchistes (et même les libéraux avec leur « peuple d’entrepreneurs » fantasmé)... il suffit de revoir (par exemple) la peinture flamande ou de relire les psaumes pour comprendre que l’indifférence au grand tout est une constante humaine qui traverse les siècles. 

    Conchier systématiquement, violement et anachroniquement les Lumières (ou ce que vous supposez être les lumières ou leur héritage dans le temps présent), n’apporte pas grand chose au débat. 

    A la limite, critiquez mieux pour critiquer plus... Car au passage, vous ne répondez absolument pas aux arguments que j’amène sur le fond. 



  • Paul Leleu 7 juin 2016 18:05

    le problème, c’est que les musulmans que je connais sont d’une pauvreté spirituelle accablante... leur religion s’arrête au cochon et à l’alcool... et vaguement aux « bonnes moeurs »... et depuis 3 jours ils nous cassent les pieds avec leur jeûne qu’ils commentent à tous les carrefours... 


    Tout ça ne les empêche pas de picoler en cachette en revenant de la « squé-mo » (wesh !) et de jouer aux jeux de hasard à gratter comme des bons beaufs français... 

    Toute cette religion n’est malheureusement qu’une mascarade communautariste. Et les raidissements identiaires de l’islam ne sont que les sursauts de l’agonie d’une religion dépassée. 

    Franchement, la pire chose qui arrive à l’islam depuis 100ans, c’est le pétrole, « l’or noir », qui porte parfaitement son nom... en redonnant un « second souffle » à une religion morte au tournant du 20ème siècle. Et en asservissant les pauvres peuples magrébins (et autres) qui n’avaient rien demandés, et souhaitaient entrer dans la modernité avec les autres êtres humains. 

    Ca fait plutôt peur. Parce-que ça va mettre des décennies et beaucoup de violences inutiles pour se casser la figure... maintenant si quelques poètes veulent continuer à contempler l’éternel, je n’y vois aucun problème... même pas besoin de connaitre une religion pour cela. 


  • Paul Leleu 7 juin 2016 17:51

    bon... 


    Poutine est un vieux routier du KGB athée qui a fait fortune (financière et politique) en traficant l’aide humanitaire à Saint Pétersbourg en 1992 et en affamant le peuple russe... 
    Il gouverne aujourd’hui un pays mafieux sauvagement capitaliste... Et c’est un homme divorcé. 
    Je crois qu’il n’est pas exagéré de dire que Poutine se contrefiche royalement de la religion chrétienne. Ce qui l’intéresse c’est le pouvoir sur terre. 

    Poutine se sert de la religion « à l’ancienne »... pour cholorophormer et encadrer les masses appauvries de son empire et se donner des allures de saint-homme. C’est plutôt à mourir de rire. Ou à rire de désespoir. 

    J’espère que la religion n’est pas obligatoire pour les hommes dans son truc... parce-que à ce niveau c’est vraiment un truc de bonnes femmes soumise. Est-on vraiment obligé de se pinter à la prière et aux hosties quand on fait de la bonne vodka et qu’on est sous le joug du FSB très « percutant » ? 
    Maintenant, si on parle de vraie spiritualité, j’espère que Poutine n’est pas cité en exemple... il répondra de ses crimes devant Dieu... comme tout homme. 
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