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Accueil du site > Actualités > Politique > Front de Gauche - À bon entendeur, salut

Front de Gauche - À bon entendeur, salut

place_au_peuple.jpg Le premier meeting du Front de Gauche depuis l'investiture de Jean-Luc Mélenchon comme candidat commun s'est tenu le 29 juin sur la place des Martyrs de Stalingrad. Ce meeting qui a pu rassembler 6500 militants et sympathisants, a marqué ainsi le coup d'envoi d'une compagne qu'il veut collective, unie et populaire.

Voilà, nous y sommes donc en compagne et cela jusqu'au mois d'avril 2011. Tous les militants et sympathisants de la Gauche qui veulent rompre avec le fatalisme des socialistes et au penchant droitier des sociales démocrates sont appelés, aujourd'hui plus que jamais, à contribuer à réussir cette compagne, de transformer ce fatalisme rompant en espoir réalisable et viable.

Cette contribution de chacun de nous, commence de chez soi, dans sa propre famille. Nous avons la mission de présenter à son frère, à sa sœur, à sa mère, à son père, à son enfant nos valeurs. Nous sommes tenus de rappeler l'origine de nos acquis sociaux, d'expliquer notre programme et notre vision pour la France d'après Sarkozy. Et enfin, nous sommes engagés à convaincre des plus hésitants aux plus réticents que notre combat est le leurs. Depuis le 29 juin, chacun de nous doit rentrer en compagne dans sa propre famille, dans son quartier, dans son entreprise. Pour que la Victoire de Jean Luc Mélenchon à la Présidentiel et de notre Front de Gauche aux législatives soient la victoire de chacun de nous.

Mais est-ce que cela est suffisant pour remporter une élection ?

Quand on voix ce large succès de ce meeting absolument comment il est passé sous silence dans les médias. On pourrait être tout logiquement révolté et amèrement découragé. C'est pour cette raison, j'écris aujourd'hui ce billet que vous pouvez retrouver sur AvisLibre. A travers lequel, j'appelle vivement l'équipe de compagne de Jean-Luc Mélenchon de ne pas délaisser ce point d'entrée à la conscience publique. Oh combien sera difficile cette bataille des médias. Les chaines publiques sont contrôlées par le pouvoir en place et les chaines privées, quant à eux sont détenues par une oligarchie Sarkosienne. Mais, le Front de Gauche n'a nullement le choix que de gagner cette bataille. Et cela est possible. Oui, possible car heureusement que des journalistes libres, indépendants et honnêtes existent et y travaillent.

Le « Non » à la constitution Européenne, nous l'avons certes gagné par une compagne de terrain, proche du peuple mais nous l'avons gagné car nous avons réussi à occuper les médias, à faire entendre notre « Non ».

Fdg-c-est-parti.jpg

Aujourd'hui, la stratégie de compagne du Front de Gauche s'est d'être proche au peuple, de parler au peuple dans sa ville, son village, son quartier, son lieu de travail. C'est ainsi que le premier meeting de Jean-Luc Mélenchon a été tenue sous l'emblème « Place au Peuple ». Une stratégie certes pertinente et nécessaire mais certainement pas suffisante.

La présence du Front de Gauche dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) mais également dans les médias (Radio et Télévision) est primordiale pour porter haut et fort le projet de la gauche. La gauche, celle qui ne spécule pas avec le centre et encore moins la droite.

On sait déjà que notre candidat JL Mélenchon est un excellent et redoutable orateur. Mais on sait aussi qu'à lui seul, la compagne présidentielle et législative ne pourra pas tisser une large toile touchant un large éventail de l'électorat Français. Il est temps que Pierre Laurent, Christian Piquet, Martine Billard, Clémentine Autain, Eric Coquerel, Marie-Georges Buffet, François Delapierre…etc prennent leur responsabilité en participant activement dans cette compagne. Nous, les militants et sympathisants du Front de gauche nous souhaitons vivement voir nos leaders politiques pousser les portes des plateaux télé et Radios, s'imposer dans les débats publics et médiatiques.

Il n'est plus supportable d'écouter en boucle François Hollande, Manuel Valls, Jean-Luc Cambadélis nous parler de la Gauche en citant que le Parti Socialiste. Comme si la Gauche Française est le PS. Nous avons marre de les entendre parler de leur primaire comme étant la primaire de la gauche qui permettra d'élire le candidat de la gauche.

Non et Non. La Gauche Française n'a pas donné et ne donnera pas un mandat à Hollande ou à Valls pour la représenter aux prochaines élections. Si les socialistes choisiront un des deux, ben il sera le candidat des socialistes mais certainement pas de la Gauche.

Nous les militants et sympathisants du Front de Gauche, devons commenter et critiquer sur nos blogs, sur les forums et sur les différents réseaux sociaux tous ces bruits parasites qui rendent le discours de la Gauche inaudible. Nous devons également être une force motrice pour animer les débats sur la précarité grimpante, la pauvreté croissante, l'éducation souffrante et la recherche absente dans l'ère de Sarkosy.

Nous les hommes et femmes politiques du Front de Gauche, devons être au front pour contrecarrer ces contre-vérités entendues ou vues dans les plateaux-radio et télé et de présenter notre vision de la France d'après Sarkosy. D'expliquer nos réponses aux dégâts et aux malaises engendrés par ces 10 dernières années de politique de droite.

C'est ainsi qu'on pourrait tous collaborer collectivement à une victoire de notre candidat Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche.

À bon entendeur, salut.

AvisLibre



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84 réactions à cet article    


  • frugeky 21 juillet 2011 09:39

    y’a qu’à voir les invités de la matinale de France-Inter (par exemple) pour se rendre compte de l’ostracisation dont sont victimes les candidats qui ont des propositions qui sont éloignées du tout-libéral (je pense notamment à Joly et Mélenchon).
    Hier c’était, encore, Moscovici, ce matin, encore, Attali...
    Suis pas trop surpris que le CSA n’y trouve rien à redire...

    Si vous avez le temps de lire, un texte excellent sur Basta du camarade Mélenchon qui argumente de manière très pertinente sur l’écologie, entre autre.
    http://www.bastamag.net/article1666.html


    • ASTERIX 6 décembre 2021 11:22

      @frugeky

      TOUT A FAIT OK AVEC LE PR PERRONE EPIDEMIOLOGISTE VIRE DE GARCHES PAR O ...MACRON ET OMICRONVERAN  !!!! POUR son livre et ses conseils aux electeurs suisses

      MERCI D AVOIR AIDE LES LANCEURS D ALERTE :

      autre combat COVID LES RESIDENCES SUR LA COTE DES RICHES CONFINES et les pauvres« confinis comme nous » chassés vers l ’intérieur des terres  : EXEMPLE 90 % DE RESIDENCES SECONDAIRES A ARZON GOLFE DU MORBIHAN villas a 500000 EUROS LOUES 4 FOIS PLUS CHER 3 MOIS PAR AN L ETE ET VIDES 9 MOIS CAR TROP CHERES POUR LES LOCAUX

      SOYEZ LANCEURS D ALERTES NE VOTEZ PLUS POUR LES ELUS CORROMPURS SURTOUT POUR CEUX QUI SONT ELUS ET COMMERCANTS DANS LES STATIONS BALNEAIRES DU LITTORAL FRANCAIS BRETON NORMAND VENDEEN LANDAIS BASQUE MEDITTERANEEN ET ....CORSE §§§§§§§§§§§ ASTERIX

      POURQUOI SI VOUS VOULEZ CONSTRUIRE SUR L EX ILE DE NOIMOUTIER VOUS PAYERZ 3OO EUROS MINI LE M2 DE TERRAIN  !!
      merci au grand POURVOYEUR ET AUX LOBBYS MEDICAUX   LE COVID  !!!!


    • jaja jaja 21 juillet 2011 09:51

      "y’a qu’à voir les invités de la matinale de France-Inter (par exemple) pour se rendre compte de l’ostracisation dont sont victimes les candidats qui ont des propositions qui sont éloignées du tout-libéral (je pense notamment à Joly et Mélenchon).« 

      Moi je pense surtout à lui et comme c’est l’heure de la pub j’en profite...

       »L’ouvrier qui voulait devenir président (Le Parisien du 17 juillet)

      lundi 18 juillet 2011

      De l’usine à l’Elysée… Philippe Poutou, 44 ans, salarié chez Ford, est le premier mécanicien à briguer la magistrature suprême.
      Il n’y avait jamais pensé. Pas davantage en se rasant le matin qu’en réparant des machines. Pourtant, le 25 juin dernier, Philippe Poutou, 44 ans, a été propulsé candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) pour 2012, devenant du même coup le premier ouvrier de l’histoire à se présenter à l’élection présidentielle. Quelques semaines plus tôt, le successeur d’Olivier Besancenot était encore un militant comme les autres, tout juste auréolé d’une victoire syndicale. Son fait d’arme : 955 postes sauvegardés à l’issue d’un combat entamé par une grève au sein de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde), où il a débuté en 1996 en tant qu’ouvrier.

      C’est au lendemain de la défection du postier de Neuilly (Hauts-de-Seine), début mai, que camarades et collègues pensent spontanément à ce délégué CGT. « C’est un leader qui a du répondant. Philippe a une très grosse culture générale », s’enthousiasme Vincent, compagnon d’usine de 36 ans. « Et puis il s’est frotté de près au combat syndical », renchérit Carlos, ouvrier lui aussi. « Au début, je n’y ai pas cru ! raconte Poutou. Je leur ai dit que ce n’était pas sérieux. » Suffisamment cependant pour que le NPA décide d’en faire la vedette de son casting présidentiel. Une destinée à mille lieues de ses rêves de lycéen. « Avec des copains anars, on était en révolte contre la société », se souvient-il avant de raconter les « engueulades » avec son père, un postier partisan de François Mitterrand. « Je trouvais que le socialisme, c’était pas terrible », grimace Poutou. A 18 ans, il rejoint Lutte ouvrière (LO) et fait campagne pour Arlette Laguiller.

      La même année, il rate son bac mécanique. Sans diplôme, il multiplie les petits boulots. Intérimaire, surveillant de collège… « Un peu tout ce qui me tombait sous la main », sourit-il. C’est à la faveur des 35 heures que l’ouvrier signe un CDI chez Ford, où il répare les machines sur lesquelles ses copains montent des boîtes de vitesses. Exclu de LO, le mécanicien rallie la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). En 2007, il se présente aux législatives dans la 5e circonscription de Gironde (2, 7 %), puis conduit la liste du NPA l’an dernier aux régionales (2, 52 %). Des campagnes battues sans jamais cesser de travailler. Même scénario pour la présidentielle ? «  Je ne vais pas passer des mois déconnecté de l’usine. Psychologiquement, c’est impossible, lâche-t-il. Je tiens à être un salarié en campagne. »

      Pas facile lorsque l’on travaille de 6 heures à 14 heures. D’autant que le candidat compte « continuer les repas avec les copains », sans oublier sa compagne et les deux enfants de cette dernière, avec qui il vit à Bordeaux. Sa solution pour y parvenir : «  Mener une campagne collective qui correspond mieux au NPA. » Un parti pris qui colle moins à la nature de l’élection présidentielle. Mais Poutou s’en moque : « Le but, c’est de faire passer le message. Et de récolter le plus de voix possible. » C’est à cela, désormais, qu’il pense tous les matins. En partant à l’usine.

      Ava Djamshidi"


      • Alpo47 Alpo47 21 juillet 2011 09:53

        Je l’aime bien moi, Melenchon ... Comme personne s’entend, car en tant que politique, je ne suis qu’à moitié convaincu par sa démarche ...
        D’ailleurs, étant donné qu’il n’y a que fort peu de chances qu’il accède au second tour, pour qui appellera t-il à voter ? Le PS, surement ... Et, là ... grosse désillusion.


        • jaja jaja 21 juillet 2011 10:17

          L’appel à voter pour la gauche contre Sarko et donc battre cette droite vomie par le peuple ne me pose pas de problème.

          Ce qui par contre serait inacceptable c’est que Mélenchon ou ses alliés du PCF acceptent d’aller dans un gouvernement dirigé par le PS social-libéral pour y faire obligatoirement le travail qu’attend de tout gouvernement l’oligarchie capitaliste. Ce que le PS est prêt à faire à nouveau comme il le fit dans le passé.... A savoir organiser la récession et mater le mouvement ouvrier. L’Espagne et la Grèce dirigées par des « socialistes » devraient pourtant ouvrir les yeux des moins clairvoyants.

           Si cette nouvelle mouture de « l’Union de la gauche » voyait le jour ce serait une véritable trahison de cette « Révolution par les urnes » promise par Mélenchon et les siens et les garanties pour qu’il n’en soit pas ainsi n’ont hélas pas été données....


        • Francis, agnotologue JL 21 juillet 2011 10:21

          Alpo,

          et que proposez vous d’autre ? Qu’il appelle à voter pour le camp d’en face : MLP ou NS ?

          De toute façons, chacun est encore libre de faire ce qu’il veut de son bulletin de vote, non ?

          Ignorez vous qu’au 1er tour on choisit ? Il ne faut pas se plaindre de ce que la démocratie est dévoyée par les élus si les électeurs sont les premiers à le fauire avec des calculs politiciens, des votes dits « utiles ».


        • Francis, agnotologue JL 21 juillet 2011 10:20

          Bonjour Avis libre,

          votre appel est très sympathique. Mais dites-moi : c’est exprès que vous écrivez « compagne » à la place de « campagne » ?


          • mathias cohen mathias cohen 21 juillet 2011 13:06

            « chacun de nous doit rentrer en compagne dans sa propre famille, dans son quartier, dans son entreprise »

            Espèce de dégueulasse !
            Bon sinon, bien sûr qu’il faut voter Mélenchon quand on se dit de gauche. Même si ça peut faire peur à certains (les riches et donc les capitaux vont partir, ouin ouin !), ça peut pas être pire que la débâcle sociale démocrate actuelle qui, en plus, n’est pas bonne pour le morale, vu qu’on se sent totalement baladés par leurs communiquants et leur langue de bois, et donc totalement impuissants. On est à une période où il faut se battre ! Les pacifistes de 40 sont aujourd’hui les BHL et consorts qui nous disent qu’il ne faut pas s’énerver et accepter le situation comme elle est...
            Le NPA ? Franchement, autant s’abstenir dans ce cas là. J’ai jamais compris pourquoi un parti révolutionnaire pouvait être fier de faire 5% aux élections... 
            Mettre un bulletin dans une urne, c’est comme mettre un cierge dans une église, pas besoin d’être bien croyant... Ca n’empêche pas d’oeuvrer pour la révolution par ailleurs !

          • dawei dawei 21 juillet 2011 13:56

            « Les pacifistes de 40 sont aujourd’hui les BHL » smiley smiley smiley
            LA grande blague, l’Homme qui declare des guerres à des pays souverains au nom de la FRance, et en court circuitant le ministre des affaire etrangeres , Sacrement bonne ta blague !!!


          • mathias cohen mathias cohen 21 juillet 2011 16:32

            Je t’avoue que mon exemple était mal choisi, je voulais parler de tous ces socio-démocrates qui nous disent qu’il n’y a plus à se battre contre le capitalisme...


          • TSS 21 juillet 2011 10:21

            D’ailleurs, étant donné qu’il n’y a que fort peu de chances qu’il accède au second tour, pour qui appellera t-il à voter ? Le PS, surement ... Et, là ... grosse désillusion.

            Non ! il l’a precisé à plusieurs reprises ,au 2ème tour il laissera chacun libre de sa decision et de

             plus il a affirmé qu’il ne participerait pas à un gvt dont il ne serait pas le patron ... !!


            • Brath-z Brath-z 21 juillet 2011 15:54

              TSS > Il faut être précis ! La position de Jean-Luc Mélenchon est claire : il se place dans la démarche légitime du rassemblement de toute la gauche pour battre la droite, qu’il appuie sur la longue tradition française, lorsque se rassemblaient pour faire échec à la droite des familles idéologiques aussi diverses que les républicains ralliés (Thiers, Ollivier, etc.), les « républicains opportunistes » de la « gauche républicaine » (Jules Ferry, Jules Grévy, etc.), les républicains radicaux (Gambetta, etc.), les radicaux-socialistes (Clémenceau, Jaurès, etc.) et les socialistes (Guesde, etc.), c’est-à-dire un éventail idéologique qui, retranscrit à nos jours, constituerait un grand écart reliant des libéraux à côté desquels l’UMP et l’ARES font figure de bolchéviks à des révolutionnaires à côté desquels le NPA et LO sont des centristes bon teint. Jean-Luc Mélenchon, donc, souhaite que ce rassemblement ait lieu, quel que soit le candidat en tête de la gauche.
              Mais il établit aussi un constat : le temps de l’emprise des appareils sur leurs électeurs est révolu, les gens n’obéissent plus aux consignes de vote. Par conséquent, s’il donne une consigne quelconque, il sait pertinemment qu’elle n’aura pas grande incidence sur les reports de voix éventuels.

              Il faut aussi distinguer la consigne qu’il pourrait donner en tant que candidat de celle qu’il pourrait donner en tant que représentant du Front de Gauche. Il est probable que des mouvements comme la GU, C&A, la FASE, etc. n’appelleraient pas à se rallier aux socialistes au second tour. Mais pour le PCF et le PG, la position sera à tout le moins moins tranchée. Ce sera à Jean-Luc Mélenchon d’exprimer cette nuance.

              Enfin, il est vrai qu’il a de longue date annoncé qu’il ne participerait à aucun gouvernement qu’il ne dirigerait pas. De toutes manières, il a prévenu : s’il n’est pas élu en 2012, cette année sera la dernière de son engagement de premier plan. Il compte laisser la place à d’autres.


            • PhilVite PhilVite 21 juillet 2011 11:16

              « ...L’urgence c’est d’empêcher le système de l’euro de s’effondrer. Je ne crois pas que nous gagnerions à son effondrement. Ni socialement, ni d’un point de vue des rapports de force internationaux. Modifier la nature et le statut de la BCE est une tache bien moins rude que le serait celle de tout reconstruire à zéro après effondrement. »

              Voilà ce que je lis sur son blog aujourd’hui. Voilà ce qui m’empêche d’adhérer à sa démarche.


              • Yakaa Yakaa 21 juillet 2011 12:48

                « Voilà ce que je lis sur son blog aujourd’hui. Voilà ce qui m’empêche d’adhérer à sa démarche. »

                C’est aussi par rapport à l’Europe et l’euro que je ne le trouve pas clair.
                Pour moi il n’y a plus rien à attendre de cette union européenne devenue une monstruosité technocratique aux ordres des lobbys bancaires, financiers, pharmaceutiques et des ultra riches.


              • dawei dawei 21 juillet 2011 14:00

                et l’immigration, car il semble vouloir ouvrir en grand les frontieres sans avoir prealablement reglé le chomage, je pense que c’est son talon d’achile, avec son attentisme vis a vis de l’UE ... dommage, sinon le reste, j’adhere !!! Je suis contre toute politique du bouc emissaire, c’est pourquoi il faut continuer à stabiliser la population actuelle, peu importe ses origines, avant d’en accuillir encore plein, à part évidemment les réfugiés politique ... notamment lybien, mais la ça devrait etre sur le compte du couple Sarko-BHL


              • Brath-z Brath-z 21 juillet 2011 16:04

                PhilVite > Je suis moi-même partisan d’une sortie de l’euro, mais il faut rester lucide. Un départ de l’euro (et donc de la zone euro), à moins de se faire de manière simultanée et concertée avec nos voisins, ne se fera qu’unilatéralement. Or, cela nécessite, si l’on veut éviter la catastrophe, une planification, sur au moins une décennie. C’est une tache de grande haleine qui va automatiquement nécessiter la mobilisation de grands moyens, autant de moyens qui ne seront plus disponibles pour participer à la relocalisation industrielle ou à la transition énergétique, par exemple. Sans oublier que le retour à la monnaie nationale devrait passer par la remise en œuvre d’un système d’ajustement par rapport aux autres monnaies européennes... dont l’euro, qui sera encore en place, au moins dans certains pays.
                Actuellement, Jean-Luc Mélenchon et le PG étudient une voie médiane, pour le cas où leur hypothèse privilégiée (modification des statuts de la BCE) ne serait pas possible : la scission en deux zones (euro-franc et euro-marc, en gros) de l’actuelle zone euro, et l’introduction d’un nouveau SME pour réguler leurs ajustements réciproques. Cette solution (proposée de longue date par l’économiste Christian Saint-Etienne, par exemple) présenterait au moins l’avantage de pouvoir voir venir pendant quelques années, en attendant la mise en place d’un nouveau système plus stable. La piste du retour à la monnaie nationale, avec l’euro comme monnaie commune, défendue par Nicolas Dupont-Aignan, est actuellement privilégiée par le PG. Pour ma part, je me demande s’il ne faudrait pas tenter d’adapter le système hollandais du XVIIème siècle et disposer de deux monnaies : une monnaie intérieure sciemment surévaluée pour éviter les fuites de capitaux, et une monnaie extérieure évaluée correctement, afin d’avoir une balance commerciale positive. Mais j’admets que même mes amis de R&S sont assez dubitatifs quand je fais cette proposition...


              • isabellelurette 21 juillet 2011 21:22

                Et moi, c’est ce qui me motive encore plus ... on peut avoir l’envie de tout faire péter mais passer d’en état à un autre s’appele une transition et mieux vaut la gérer, cette transition.

                Les Tunisiens ont eu leur coup de pétard, mais la transition, pas du tout préparée (et ce n’est ps un reproche) se cherche encore.

                Alors oui, fixer des objectifs et trouver le moyen de les atteindre, sans trop de casse sociale, c’est pas si con !


              • PhilVite PhilVite 21 juillet 2011 22:12

                Voilà, ce soir l’euro est « sauvé ». Une fois de plus.
                Les banques sont contentes (BNP +4,18%, CA +5,52%, SG +6,19% ce jeudi).
                Les contribuables européens paieront. Une fois de plus. Ils sont très contents aussi.


              • eric 21 juillet 2011 11:36

                je suis un peu surpris de vous voir présenter avec autant d’enthousiasme, ce qui est une défaite idéologique de la gauche de gauche, qui suit servilement les méthodes de la gauche pas de gauche pour tenter d’éviter le naufrage de ses idées.
                Au sein des trois gauches qui existent un peu, c’est à dire celles qui ont quelques militants et des élus, le constat est le même, et les solutions comparables.
                Constat : bien au chaud entre eux, les rares militants restant, en général assez âgés, tournent en rond sur des postures idéologiques dépassées, mais ce n’est pas très grave car ils restent entre eux et que pas grand monde ne les écoute.
                Quand il faut se présenter aux élections, il devient nécessaire d’avoir un discours à usage externe. Là, on a affaire à des publics moins bien prévenus et qui risquent de prendre au premier degré les élucubrations d’un autre age qui font les beaux jours des débats internes.
                deux solution mais en fait semblables, faire appel à l’extérieur.
                Au PS ou il y a un peu de monde, on constate que régulièrement, les candidats favoris des sondages sont les plus à droite. A chaque fois, le parti se trouve déchiré entre les volonté de l’appareil et les désidérata des électeurs. la mort dans l’âme, il se résigne à faire la part belle aux externes dans le choix du candidat. La dernière fois c’était les adhérent à 20 euro, mais il y a eu tellement de manip, que désormais, ce grand parti en est réduit à demander aux autres, lequel d’entre nous est le moins inaudible par l’électorat.
                Les groupuscules choisissent aussi l’extérieur. Chez les écolobio, on arrive a se summum de paradoxe qu’un parti organise des primaires pour se choisir un candidat non issu de ses rangs. Mais comme là ce sont les seuls militants qui votent, à la fin, c’est quand même la plus conservatrice et la plus idéologique qui gagne
                Chez les archéo gauche, idem, on va chercher un vieil apparatchik qui a fait toute sa carrière dans les prébendes du PS pour représenter la rupture à gauche ! Ce qu’il y a de plus « à droite » dans la nébuleuse.

                Bon, on se met à leur place : 55 à 60% d’intention de vote à droite au premier tour en pleine crise aprés une longue période sans alternance et la masse des plus modestes qui vote pour le FN. On a beau être son avant garde, il y a des moment ou on est bien obligé de suivre un peu le prolétariat. D’ailleurs il faut vous voir vous réjouir du non au référendum ou vous fûtes les forces d’appoint du FN.
                Dans un pays ou les jeunes sont à 80% au niveau bac, il est clair que la posture du front de gauche : gauchiser son discours, quand il droitise ses pratiques, ne devrait pouvoir toucher que des retraités ou pré retraité nostalgiques. La bonne nouvelle ? Ils sont de plus en plus nombreux en France. La mauvaise ? Je vois qu’on a mis quelques jeunes bien placés sur la photo, mais cela ne trompe personne. Ce n’est pas un parti d’avenir.


                • mathias cohen mathias cohen 21 juillet 2011 13:33

                  Cher Eric,

                  Après la crise, on nous a dit qu’on allait revenir à Keynes, et peut-être même à Marx, mais ça a duré 5 minutes, et puis plus rien.
                  L’analyse des rapports de force entre les classes n’est pas une « posture idéologique dépassée ». Elle n’est et ne sera par contre jamais mise en avant par les hommes politiques de droite (PS et UMP) ni par les médias. Tu voudrais que Bolloré nous explique comment les riches nous entubent à longueur de journées ?
                  « Au PS, le parti se trouve déchiré entre les volontés de l’appareil et les désidératas des électeurs »
                  Bien sûr... C’est pourquoi la gauche a perdu en 2002 et en 2007 en présentant un candidat qui était un parfait social démocrate... Le PS, à tous les étages, s’est défait de sa mission de mettre à jour les rapports de force à l’oeuvre dans la société. Dissimuler ces rapports de force, c’est même devenu leur job à plein temps ! (Dès qu’un élu local a quelque pouvoir, c’est circulez, y a rien à voir... ils ont tellement peur de se retrouver avec les riches et les puissants sur le dos, les pauvres !)
                  ...le « non au referendum où vous fûtes les forces d’appoint du FN »... Et donc il faudrait rougir d’avoir dit non à une constitution écrite par VGE et ses sbires, qui avait vocation à graver dans le marbre le libéralisme, sous prétexte que des gens du FN ont aussi voté non ? Quel argument minable ! Exactement ceux du PS et de l’UMP qui n’ont jamais digéré cet affront ! Vous savez, je suis un homme, et il y a des hommes au FN ! Je devrais peut-être me suicider ?
                  Voilà cher Eric. Un conseil, lisez un résumé de la théorie de la plus-value de Marx, et vous allez avoir un choc...

                • mike gallantsay 22 juillet 2011 03:23

                  Référendum 2005 :

                  Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ?

                  Non :
                  15 449 508 (54,67%)

                  Présidentielles 2002 :

                  Jean-Marie Le Pen : 1er tour 4 804 713 ; 16,86 %

                  2ème tour : 5 525 032 ; 17,79 %

                  Donc au max du max Le Pen : Cinq millions cinq
                  Tandis que le non obtenait QUINZE MILLIONS ET DEMI !

                  Donc, comme à part quelques souverainistes et le FN, toutes les organisations appelant au non étaient « gauche de gauche », le Non de gauche a pesé Dix millions de voix et Le Pen Cinq millions et demi.
                  54,67% - 17,79% = 36,88% !
                  C’est ça que vous appelez être les forces d’appoint du FN ?

                  De surcroit en 2007 JMLP n’a obtenu que 3 834 530. Autrement dit 1 700 000 de ces fiers patriotes qui avaient voté Non deux ans plus tôt, ont choisi au premier tour le candidat qui affirmait qu’il ferait passer le traité de Lisbonne par voie parlementaire...
                  France d’abord !
                  Tu parles... Tout ce qui les intéresse c’est le kärcher et la chasse au basané.
                   
                  Au moins Ségolène jurait qu’elle organiserait un autre référendum, elle...
                  Bien entendu, c’est au pied du mur qu’on voit le maçon, en 2008 elle s’est ralliée à l’abstention... Qui permettait au traité de Lisbonne de passer au Congrès.
                  Mais ça, c’est structurel, un socialiste n’a pas de parole.
                  Parole de pute, parole de tox... Parole de socialo !
                  Faut qu’ça devienne un proverbe !

                  "55 à 60% d’intention de vote à droite au premier tour en pleine crise après une longue période sans alternance et la masse des plus modestes qui vote pour le FN"
                  Vous avez vu ça où ? Dans la boule de cristal de Mme Irma ?
                  Deux français sur trois ne peuvent plus supporter Sarkozy et sa camarilla débraillée.
                  Et la « masse des plus modestes »... Elle s’abstient !
                  Tous les sondages depuis deux ans...

                  Quant a l’argument : 80% des jeunes, parce qu’ils auraient un bac ne se laisseraient pas abuser par la démagogie ! Alors là...
                  Difficile de faire plus démagogue, justement !

                  Enfin, se gausser des «  retraités ou pré retraité nostalgiques » sachant que 68% des plus de 65 ans ont voté Sarkozy... Faut le faire...

                  Tout votre commentaire est de cet acabit : un verbiage creux avec des arguments inconsistants, pour se donner le chic de repousser du pied avec une moue dédaigneuse : « archéo gaucho », « ça ne trompe personne », « retraités ou pré-retraités nostalgiques », « Vieil apparatchick »...
                  Parce que François Hollande c’est pas un vieil apparatchick ? peut être ? Ni Aubry ? Ni Copé ? Ni Alain Juppé qui a passé sa vie entière dans les arrières cuisines du RPR ?
                  Et le Sarko ? Il fait de la politique, en professionnel sous les lambris, depuis qu’il a 17 ans !
                  Vous appelez ça comment ? Maire de Neuilly...Du militantisme ?

                  Quant à moi... Archéo si ça vous fait plaisir, paléo, même, si vous voulez !
                  Plutôt Jaurès le dinosaure qu’Emmanuel Valls l’ultra moderne.
                  De gauche quoi.

                  « Ce n’est pas un parti d’avenir »
                  Si vous le dites...

                  Le seul arbitre de ce que sera l’avenir... C’est l’avenir !
                  Et il est bien connu qu’il n’est écrit nulle part...

                  En tous cas pas dans vos commentaires.


                • eric 22 juillet 2011 08:01

                  A mathias cohen, je suis moi même un adepte fervent de la théorie de la lutte des classes. Quand une catégorie sociale de 7 millions de personnes actifs plus retraités gère et consomme 58% de la richesse nationale, en se mariant entre eux, en adhérant très massivement à une même mouvance idéologique et en présentant des programme qui se résument tous à des crédits et des postes pour nous, on a clairement affaire à une classe sociale. On ne peut pas prendre au sérieux des gens qui : se prétendraient marxistes, appartiendraient massivement à cette classe, sans faire une analyse de ses intérêts de classe , surtout si ils faisaient mine de croire que le vrai problème économique et social est le taux marginal d’imposition des 13 000 plus gros contribuables de France.
                  L’analyse de la plus value ? En longue période, ce qui caractérise la France, c’est la stagnation de la part de la valeur ajoutée qui revient aux entreprises après impôts (autofinancement et actionnaires) la baisse de la part des ménages et la hausse de celle de l’État.
                  Aujourd’hui, d’un point de vue marxiste, la seule question économique et sociale importante est celle de l’efficacité de la dépense publique. Si aujourd’hui on pique tous le fric de Bolloré et consorts, le seule résultat socio économique sera qu’il y aura une poignée de riches en moins. Si on augmente l’efficacité de la dépense publique de 10%, on a des dizaines de milliards d’euro en plus pour de vraies politiques sociales.
                  Il n’est pas très étonnant que vos partis d’agents publics se désintéressent totalement de cette question. Il faudrait en effet qu’ils s’intéressent vraiment au social et aux plus défavorisés pour qu’il en aille autrement.
                  Cet égoïsme de classe n’est pas très différent de celui de vos riches, mais il est moralement moins justifiable, parce qu’il porte sur l’argent commun. On peut longtemps se demander si Bolloré a gagné son agent ou si il l’a volé, mais il est sur à 100% que l’argent public nous appartient à tous.


                • sisyphe sisyphe 22 juillet 2011 08:22

                  Bon, on se met à leur place : 55 à 60% d’intention de vote à droite au premier tour en pleine crise aprés une longue période sans alternance 


                  sacré éric ! smiley 

                  toujours aussi fâché avec les mathématiques, et les « suffrages populaires » ; mais jamais las de distiller sa petite propagande contre la gauche, au mépris des faits. 

                  allez, mon brave éric, un petit os à ronger : 

                  66% des Français ne veulent pas voir Sarkozy réélu
                  tu nous donnes tes sources, pour les « 55 à 60% d’intentions de vote à droite » ?? 
                  Tu es dyslexique ; tu lis les chiffres aussi à l’envers ? 
                   smiley 

                • mathias cohen mathias cohen 22 juillet 2011 14:44

                  A Eric,

                  Vous mélangez tout. On peut critiquer l’Etat, ses dépenses inutiles, etc... Mais de là à comparer les fonctionnaires à la classe possédante, c’est un non sens socio-économique, et cela prouve que vous n’avez rien compris à Marx et à son analyse de l’Etat : bras armé du Capital et non Capital lui-même, ce qui fait qu’on peut être marxiste, mais penser, comme Chomsky, que l’Etat est une cage dont il faut éloigner les barreaux (au regard des fonctions de redistribution des richesses et de garantie des droits et libertés qu’assure l’Etat).
                  J’avoue, je suis fonctionnaire de l’EN ! Et en ce mois de juillet, vous allez dire que je suis payé à rien foutre. Moi, je vous dirai qu’effectivement, je dispose d’un temps libre qui m’assure de ne pas être rémunéré à la stricte valeur du temps de travail nécessaire (à la reproduction de ma force de travail). Vous trouvez sans doute cela scandaleux, et vous voudriez, par soucis d’égalité, que tout le monde soit payé au smic, sauf vous, bien entendu ! (encore que le smic, dans certaines régions, ne représente même plus ce qui est nécessaire à survivre).
                  Sur la seconde partie de votre réponse, vous parlez de fiscalité, mais vous oubliez un levier, et non des moindres, c’est celui des salaires, qui est une redistribution direct vers les ménages sans passer par la case Etat, ce qui a l’air de particulièrement vous déplaire. Mais j’imagine que l’augmentation des salaires est une idée qui vous empêche de dormir la nuit... Je vous rappelle quand même que : salaires décents + plein emploi = plus de problèmes de déficits, et une croissance soutenue (mais des salariés moins aliénés à leur entreprise...)
                  Alors non, le PG n’est pas un ramassis de fonctionnaires qui veulent augmenter les impôts pour s’en mettre plein les poches sans rien foutre. Le PG est un parti moderne, qui propose des idées neuves sur beaucoup de sujets : l’énergie, les médias, la démocratie, etc...
                  A bon entendeur, Eric, Salut !

                • gaspadyn gaspadyin 21 juillet 2011 11:37

                  Mélenchon a aussi qualifié de « pétainiste » la volonté de sortir de l’€.

                  Donc, Lordon, Dupont-Aignan, et beaucoup d’autres, seraient pétainistes !

                  Je comprends et admets qu’un candidat - surtout aussi bouillonnant que JLM - puisse raconter une connerie de temps en temps, mais ça, ça dépasse odieusement une de mes limites personnelles qui séparent le tolérable de l’intolérable.

                  J’étais susceptible de voter pour lui, mais à cause de cette déclaration, c’est désormais hors de question.

                  Il a peut-être raison d’afirmer que réformer la BCE serait plus simple que reconstruire après l’€.

                  Mais c’est aussi de la théorie. La France seule ne pourra pas réformer le temple des fricnanciers.

                  Il faut rompre !

                   


                  • jaja jaja 21 juillet 2011 11:49

                    "Mais c’est aussi de la théorie. La France seule ne pourra pas réformer le temple des fricnanciers.

                    Il faut rompre !"

                    Il faut tout simplement prendre ce temple c’est ça la vraie rupture. C’est-à-dire qu’il faut nationaliser toutes les banques et institutions financières et les regrouper en un pôle bancaire unique placé sous le contrôle des travailleurs et de la population... Les gros actionnaires étant expropriés sans rachat ni indemnités, leur dette annulée...

                    Et si cette rupture peut se faire à l’échelle de l’Europe c’est encore mieux !


                  • Brath-z Brath-z 21 juillet 2011 16:11

                    gaspadyin > Je m’étonne de lire « Mélenchon a aussi qualifié de » pétainiste « la volonté de sortir de l’€. » A ma connaissance, il n’a jamais dit cela. Je crois que vous confondez avec le moment où Alain Duhamel, dans un éditorial (paru dans le Point, je crois ?) mettait dans le même sac Mélenchon, Dupont-Aignan, Le Pen, etc. en prétendant que pour ces « anti-Europe » (comme il les appelle), la crise de l’euro serait « une divine surprise », référence à la « divine surprise » que constitua pour Charles Mauras la sauvegarde de la France entre les mains de Pétain après 1940. Jean-Luc Mélenchon s’était bien évidemment indigné de cet amalgame honteux, et à ma connaissance, c’est le seul moment où il a fait référence au pétainisme concernant l’euro.


                  • jc de seraing 22 juillet 2011 00:11

                    Ce n’est qu’un rapport de force. si la France sort de l’euro, il n’y a plus d’euro. La Grèce menace la monnaie unique à cause de la peur qu’ont les financiers de ne pas récupérer la dette de 360 milliards d’euros. Que se passerait-il si les autres pays européens refusaient d’écouter la France, si le peuple consulté par référendum, refusait de continuer à rembourser la dette de 1800 milliards d’euros ou au moins la partie illicite de celle-ci, soit des intérêts cumulés ? Ce serait la fin du système.


                  • Aureus 21 juillet 2011 12:24

                    Faut-il encore une fois le rappeler ?

                    La France ne peut pas abandonner l’euro sans sortir de l’union européenne. C’est impossible : les traités ne l’ont pas prévu.

                    Or, que dit M. Mélenchon à propos de l’union européenne ?

                    Il parle de « désobéissance européenne » ; ce qui équivaut à briser les traités. Une telle attitude de la France la mettrait immédiatement au ban des nations européennes. Cela n’a aucun sens.

                    Si son but est de libérer la France du carcan ultra-libéral de l’UE, pourquoi ne pas évoquer directement notre sortie de cette machinerie du diable via l’article 50 du traité de Lisbonne http://www.dailymotion.com/video/xi4ziy_u-p-r-francois-asselineau-article-50-du-traite-de-lisbonne-22-01-2011-a-montpellier_news ? Article que ni lui, ni aucun « eurosceptique » n’a jamais mentionné...


                    • Guy Liguili Guy Liguili 21 juillet 2011 13:15

                      Il me semble qu’il appelle à sortir du Traité de Lisbonne, c’est un peu plus fort que de la désobéissance !


                    • corsaire 21 juillet 2011 13:17

                      Sympa la video, peut etre au lieu de voter on ferais peut etre mieux de prendre l elyssé et de faire tombé se gouvernement, de montrer que le peuple veut plus de cette politique, de faire des election anticipé et de mettre la presion sur les politiciens pour une france ou l egalité, la liberté et la fraternité serais le mettre mots te la realité dans la vie de tout les jours.


                    • Aureus 21 juillet 2011 13:56

                      @Guy

                      J’ai beau chercher, je ne trouve nulle part trace d’une volonté de M. Mélenchon de sortir du traité de Lisbonne (ce qui équivaut à sortir de l’UE).

                      Il compte donc renégocier un nouveau traité ; il est donc pour une « autre Europe » ?

                      "La raison essentielle pour laquelle une “autre Europe” est impossible, c’est que la “construction” européenne ligote ensemble un nombre sans cesse croissant d’États aux intérêts nationaux divergents, voire opposés, dans tous les domaines. La seule résultante possible d’une telle structure, c’est une situation de blocage continuel que seul peut piloter à sa guise le “fédérateur extérieur” que Charles de Gaulle avait dénoncé dès sa conférence de presse du 15 mai 1962 : les États-Unis d’Amérique.« 

                      Extrait de http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/questions_diverses/le-mythe-de-l-autre-europe

                      Je vous invite également à regarder : http://www.dailymotion.com/video/xh9x8z_u-p-r-pourquoi-l-europe-est-elle-comme-elle-est-22-01-11_news

                      Il y est expliqué pourquoi l’UE est telle qu’elle est et pourquoi le slogan »une autre Europe" est une blague qui dure depuis 30 ans.


                    • Brath-z Brath-z 21 juillet 2011 16:14

                      Aureus > "J’ai beau chercher, je ne trouve nulle part trace d’une volonté de M. Mélenchon de sortir du traité de Lisbonne (ce qui équivaut à sortir de l’UE)."
                      -> point numéro 3 de son programme

                      Et non, sortir du traité de Lisbonne, ce n’est absolument pas équivalent à sortir de l’UE. C’est sortir du traité de Lisbonne, point. De nombreux pays européens n’ont jamais appliqué le traité d’Amsterdam, par exemple : ils avaient obtenu (comme aujourd’hui la Roumanie pour le traité de Lisbonne) une suspension de son application pendant quelques années, le temps de faire quelques ajustements structurels, et entretemps ce traité a été entièrement remplacé par le traité de Lisbonne.
                      L’adhésion et la présence au sein de l’UE n’est absolument pas conditionnée à l’adoption de tel ou tel traité. Une bonne partie des pays européens n’est pas inclue dans la zone euro, par exemple.


                    • Aureus 21 juillet 2011 17:35

                      "Et non, sortir du traité de Lisbonne, ce n’est absolument pas équivalent à sortir de l’UE. C’est sortir du traité de Lisbonne, point."

                      Désolé, mais... si. Le traité de Lisbonne inclut les traités précédents. De ce fait, sortir de celui-ci revient à sortir de tout les autres. Le traité de Lisbonne est une poupée russe.

                      Quant à l’appartenance de certains pays à l’union européenne sans adopter l’euro (le Royaume-Uni, par exemple), il s’agit de clauses d’exception (« opt-out clause ») qui doivent être incluses aux traités avant la signature. La France n’ayant pas fait ce choix, ni même prévu un abandon de l’euro, elle est donc contrainte de conserver l’euro ET de rester dans l’UE. Pas l’un sans l’autre.


                    • Brath-z Brath-z 21 juillet 2011 17:58

                      Le Traité de Lisbonne inclut les traités de Nice et d’Amsterdam, mais pas les traités précédents. Certains articles du traité de Maastricht avaient été repris et amendés par ces deux traités, ils sont donc eux aussi inclus dans le traité de Lisbonne. Tous les traités antérieurs, qui n’ont pas été repris par le traité de Lisbonne, restent appliqués si on sort du traité de Lisbonne. Notamment les dispositions de participation aux institutions de l’UE.
                      Quant à l’opt-out, il doit certes être négocié avant la signature du traité, mais on peut tout à fait l’obtenir après signature. C’est juste une convention, qui n’a aucune valeur impérative. La preuve : parmi les 13 pays qui avaient ratifié le TCE en 2004-2005, au moins trois d’entre eux (les pays baltes) avaient annoncé en 2006 (époque où le processus de ratification n’était pas encore totalement achevé, puisqu’il était encore envisageable que 15 pays le ratifient, auquel cas il serait entré en vigueur malgré les votes français et néerlandais), soit plus d’un an après leur propre ratification, qu’ils comptaient obtenir des « opt-out clause » (sur les questions migratoires, notamment), qui plus est sur un texte infiniment plus contraignant que le traité de Lisbonne. Évidemment, pour que cela soit reconnu (à défaut d’être accepté) par nos « partenaires européens », il faudra recourir à une procédure spectaculaire. Par exemple un référendum. C’est justement ce que propose Jean-Luc Mélenchon.


                    • Aureus 21 juillet 2011 18:44

                      Une citation vaut mieux qu’une longue et pénible écriture.
                      Voici la conclusion d’une analyse qu’aucun argument, jusqu’ici, ne m’a permis de remettre en question :

                      "Le cas de la France ne peut se comparer à aucun des États qui ne sont pas dans l’euro tout en étant dans l’UE :

                      - en droit international, les « réserves » à un traité doivent se faire AVANT la ratification. Une fois qu’un traité est ratifié, on ne peut plus revenir en arrière, sauf à dénoncer le traité. La France ne peut donc en aucun cas annoncer juridiquement qu’elle adopte, par exemple, la même position que le Royaume-Uni vis-à-vis de l’euro.

                      - en effet, à la différence du Royaume-Uni et du Danemark, la France n’a fait aucune réserve AVANT la ratification du traité de Maastricht en 1992. Elle a donc ratifié ce traité AVEC le principe de la monnaie unique et elle est donc tenue d’en respecter juridiquement les engagements internationaux, tout comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, les Pays-Bas, l’Autriche, la Grèce, la Belgique, etc. Du reste, la Déclaration d’Édimbourg du 12 décembre 1992 a bien précisé que les dérogations obtenues par le Danemark AVANT sa ratification « s’appliqueront uniquement au Danemark et à aucun autre État membre, ni présent, ni futur ». A fortiori ne peuvent-elles pas s’appliquer APRÈS.

                      - à la différence de la Suède et des 7 États de l’Est qui n’ont pas encore adopté l’euro, la France l’a bel et bien adopté, sous forme d’échanges interbancaires à partir de 1999 et sous forme fiduciaire à partir de 2002.

                      En conclusion, il importe de souligner que le traité de Maastricht ne prévoit aucune clause de sortie de l’euro. L’adoption de la monnaie unique y est même présentée comme « irrévocable » (l’article G du Titre II du traité de Maastricht mentionne en effet expressément « la fixation irrévocable des taux de change conduisant à l’instauration d’une monnaie unique »).

                      Dès lors, la seule voie de sortie juridique de l’euro pour la France réside dans la dénonciation de l’ensemble des traités européens, en vertu de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE), suite aux modifications introduites par le traité de Lisbonne."

                      http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/l_euro/pourquoi-on-ne-peut-pas-sortir-de-l-euro-sans-sortir-de-l-union-europeenne



                    • Brath-z Brath-z 22 juillet 2011 00:28

                      C’est précisément la vision formaliste et comptable que je reproche à Asselineau. Il a raison sur le diagnostique, qui est que le cadre actuel de l’UE empêche toute politique sociale conséquente, mais il reste enfermé dans sa formation de haut fonctionnaire. Pour prendre une métaphore (toujours bancale, par définition), si la France est un bateau qui se dirige droit vers des récifs, l’UE est comme un moteur coincé par un coin (le traité de Lisbonne), sur lequel on aurait un panneau « ne pas toucher ». Asselineau est un passager qui a remarqué que le bateau se dirige vers les récifs mais pense qu’on ne peut pas désobéir au panneau parce que rien ne le prévois formellement, et donc qu’à défaut de pouvoir changer de direction pour éviter les récifs, il faut carrément retirer le moteur, ce qui est certes pertinent mais hasardeux. Mélenchon, lui, pense qu’on n’est pas obligé de s’en remettre au panneau, que si les passagers et l’équipage du bateau décide de désobéir au panneau, on peut retirer le coin et changer la direction.

                      Bien sûr, cette analogie ne vise pas à prétendre que l’UE serait le « moteur de la France » ou je ne sais quoi, juste à qualifier deux attitudes différentes face à une situation de grand danger.


                    • Aureus 22 juillet 2011 13:20

                      Brath-Z

                      J’ai eu plaisir à échanger des messages avec toi car je pense que tu es quelqu’un de réellement sincère.
                      Après m’être exhaustivement renseigné sur l’euro, l’UE et leurs origines véritables, je suis à présent irrémédiablement persuadé que toute cette construction est profondément nocive non seulement pour la France mais aussi pour tout les pays européens. Et les derniers évènements me confortent dans cette idée.
                      Alors on peut ergoter... faire de la désobéissance européenne, prétendre quitter le traité de Lisbonne seulement, abandonner l’euro sans sortir de l’UE...etc ... Tout ceci, à mes yeux, n’est que bavardages. Il nous faut rompre complètement avec cette machinerie du diable.
                      Moi-même très à gauche, j’ai longtemps été séduit par les propos de M. Mélenchon et par ses talents de tribun. Ce n’est plus le cas. En admettant qu’il soit honnête dans sa démarche, ce que je ne crois nullement, je ne peux comprendre sa volonté de ne pas rompre définitivement avec l’UE ; à quoi bon ces atermoiements ? Se peut-il qu’il existe une limite dans les propos qu’il est autorisé à prononcer ? Pour moi, la question est tranchée.

                      Cordialement


                    • Brath-z Brath-z 22 juillet 2011 14:21

                      Le plaisir est partagé, car c’est relativement rare, sur Agoravox, de pouvoir débattre sans sombrer dans l’injective et la mauvaise foi péremptoire. L’important pour moi n’est pas de convaincre tout le monde que ce que propose Jean-Luc Mélenchon est la voix à suivre (je suis moi-même très critique envers ses positions sur l’euro et sur l’immigration, par exemple), mais bien de mettre en évidence qu’il n’y a jamais qu’une seule manière de faire. Ce que je reproche aux tenants de la pensée unique, c’est de croire qu’il n’y a « qu’une seule politique possible », mais ma fréquentation des milieux « antisystèmes » m’a démontré que chez certains (Asselineau, Soral, par exemple), la lutte se résumait à imposer l’alternative entre le système actuel et leurs formules personnelles, alors que le champ des possibles est vaste, très vaste, particulièrement pour un pays comme la France.
                      Ne pas croire les solutions proposées par Jean-Luc Mélenchon parce qu’on estime qu’elles ne sont pas adaptées, c’est légitime. C’est ce que tu fais, il me semble. On peut trouver la même démarche chez le M’PEP, par exemple. En faisant un choix, même si ce choix n’est pas conforme à l’option proposée, on reconnaît à cette option la légitimité à exister, et ça, c’est important.

                      Mais par contre, prétendre comme le fait Asselineau que les solutions proposées par Jean-Luc Mélenchon ne sont pas possibles, c’est faire preuve d’une singulière faiblesse intellectuelle, surtout venant d’un homme aussi brillant. Et quand en plus, comme chez Soral, ça sert de fond de sauce à des procès d’intention, ça frise la malhonnêteté intellectuelle.

                      Je pense que Mélenchon est sincère dans sa démarche, mais si tu penses le contraire, je ne vois pas de toutes manières pas comment je pourrais te convaincre.


                    • hacheii 21 juillet 2011 12:46

                      La nouvelle bouffonnerie de gauche, la future escroquerie, les minables au pouvoir et tout ira bien ; d’ailleurs ce sont eux, les minables, le vrai peuple.


                      • arobase 21 juillet 2011 13:23

                        « ce sont eux, les minables, le vrai peuple. »


                        le « vrai » peuple, selon vous serait minable ? 

                        qui sont ceux qui ne seraient pas minables , selon vous ? ceux du « faux » peuple ?
                        vous pouvez citer quelques noms ?

                      • hacheii 21 juillet 2011 12:55

                        Finalement la gauche c’est comme l’euro.
                        .
                        Au début c’était la promesse de bonheur et de prospérité et au final c’est la ruine et le naufrage.
                        ..
                        Que la gauche trépasse qui s’en plaindra ? Elle n’a apporté que du malheur.


                        • Guy Liguili Guy Liguili 21 juillet 2011 13:16

                          La droite est pas mal, non plus, dans le genre. Qui gouverne depuis 9 ans ?


                        • mike gallantsay 22 juillet 2011 03:32

                          Effectivement...
                          Je suis allé voir et on n’est pas déçu du voyage.


                        • arobase 21 juillet 2011 13:03

                          bonjour Mr Jaja


                          « Ce qui par contre serait inacceptable c’est que Mélenchon ou ses alliés du PCF acceptent d’aller dans un gouvernement dirigé par le PS ...... »

                          à moins d’un coup d’état, je ne voit pas comment mr Mélenchon pourrait arriver au pouvoir sans le PS. 
                           dans ce cas votre vision consiste à laisser la place à Sarkosy. est ce génial ?

                          Mr melenchon ne pouvant donc être lui même élu, et ne devant pas selon vous participer à un gouvernement de gauche, alors pourquoi tout ce tintouin ? il n’a qu’à retirer sa candidature.

                          moi j’espère que Mr Melenchon sera premier ministre d’un gouvernement de gauche comprenant ds ministres de toutes les tendances de la Gauche y compris NPA, massivement appuyé par des députés vraiment à gauche qu’il conviendra de choisir avec soin.

                          ça m’étonnerait qu’avec une telle équipe le PS puisse jouer le jeu de la droite, d’ailleurs pas sûr que ce soit son envie, argument diffusé par la droite UMP et FN pour nuire à l’ensemble de la gauche et abondamment repris par tous ceux qui ne veulent pas que gagne la gauche..

                          le vote aux législatives me parait bien plus important que les présidentielles. 

                          bonne journée.

                          • corsaire 21 juillet 2011 13:13

                            Ben aussi on lui a jamais donné l occasion de faire autre chose que parler puis cela peut pas etre pire que sarko.


                          • corsaire 21 juillet 2011 14:16

                            C’est deja mieux que des gens qui se plaignent tout le temp comme nous et qui vont comme un troupeau de mouton a labatoire quand meme. je cherche justement a sortir de ce monde de consommation et c est vraiment pas facile mais je vais y arriver, mais pas facile quand on est seul.


                          • isabellelurette 21 juillet 2011 20:57

                            > Oui, mais un bavard, ça lasse.

                            Tandis qu’un Mélenchon salace ....


                          • arobase 21 juillet 2011 13:18

                            en fait 

                            -vu l’acharnement de tous les candidats de droite (NDA, lepen, asselineau, bayrou, sarkosy, borloo....) à démolir le ps qui est le seul à pouvoir dégommer Sakosy, , 

                            - compte tenu que bien des gens peu informés des arcanes de l’économie mondiale qui est un sujet très difficile, qui ignorent tout du véritable fonctionnement de l’europe,

                            -se contentent d’adopter et répéter des slogans qui finissent par faire mouche,

                            tout ces gens vont aboutir au seul résultat escompté par sakosy : en reprendre pour cinq ans.

                            résultat : le manque évident de discernement et de connaissances, abouti à renforcer  « le pouvoir social-libéral pour y faire obligatoirement le travail qu’attend de tout gouvernement l’oligarchie capitaliste. » que l’on veut combattre.

                            et voulant moins ou pas d’europe, moins ou pas d’euro, moins ou pas de dépendance, obtenir qu’il y en ait beaucoup plus !

                            sarkosy a de beaux jours devant lui.



                            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 21 juillet 2011 13:30

                              Bonjour, pour faire tomber les dominos dominants la partie comme les morceaux de sucre et toute la clique avec, il suffit de voter pour un petit jugé insignifiant et surtout persuader un abstentionniste à en faire autant. http://www.dailymotion.com/video/k26pLNOMDw8NQdXch4 première tentative réussie on peut fire confiance à cet homme il est zen. Ou sinon, il y a encore :http://www.dailymotion.com/video/xm2i7_sections-sucrees_news...

                              Également cesser de s’alimenter dans les organes de propagande des dominants comme c’est clairement dit ici " ils ne se rendent pas compte que le même phénomène qu’ils dénoncent sur Internet a lieu tous les jours dans les médias de masse, comme dans cette émission d’Europe 1 précisément, où 7 individus de mêmes opinions se retrouvent ensemble, sans jamais rencontrer la moindre contradiction (qu’ils fuient manifestement), et, du coup, ont tendance à avoir de plus en plus d’assurance dans ce qu’ils pensent, et se radicalisent, devenant même intolérants envers les gens qui ne pensent pas comme eux, et qu’ils traitent aisément par le mépris et les sarcasmes. " source http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/le-11-septembre-sur-europe-1-entre-97832

                              Bonne vachance à tous


                              • Cocasse Cocasse 21 juillet 2011 13:43

                                Front de gauche : pour une France qui ressemble à Aubervilliers...

                                ps : et pour l’Europe, sa tactique, c’est d’avoir plus d’élus du FG au parlement européen pour « vraiment » « changer » d’Europe.
                                 smiley


                                • cevennevive cevennevive 21 juillet 2011 15:52

                                  Bonjour,

                                  Qui est donc cette « compagne » dans laquelle vous voulez entrer ? La république peut-être...

                                  « Compagne » bien galvaudée de nos jours.

                                  A mon avis, (hélas !) Mélanchon crie trop, parle trop, agresse même. Dommage ! Comment pourrait-il plaîre à cette fameuse « compagne » ?

                                  Cordialement.


                                  • catastrophy catastrophy 21 juillet 2011 18:05

                                    je reconnais le front de gauche comme faisant parti Ausside ma famille politique MAIS JE SUIS CONTRE CE GENRE DE TEXTE, ICI :

                                     J’en ai marre de voir AGORAVOX devenir de plus en plus un site de propagande !
                                     On veut de l’échange, de l’information de la culture, pas de la PROPAGANDE !!!!!
                                     Donc, je dis cordialement aux gens de gauche : ICI montrez l’exemple. Nous devons être irreprochables ! ce texte n’a rien a faire dans un site comme Agoravox. Moi, homme de gauche, si j’étais modérateur ici je censurerai !

                                    • Metais 21 juillet 2011 18:18

                                      Mélenchon est un « escroc » , un de plus ! Il peut promettre la lune , la révolution , les lendemains qui chantent cela ne lui coûte rien puisqu’il n’aura jamais à honorer ses promesses. Son tour de piste terminé , au soir du 1° tour , il va appeler à voter PS et il rentrera dans le rang , le PC à la ramasse reprenant en douce les commandes afin de négocier les circonscriptions avec Aubry ou Holland . Le Front de Gauche récoltera quelques sinécures et notre grande gueule un maroquin , rien de très nouveau donc ! Mélenchon = mort aux cons... !


                                      • furio furio 21 juillet 2011 19:20

                                        Positions à éclaicir ! Et ensuite programme commun avec les socialos qui le désirent. Multiplier les candidatures va engendrer un « monstre » en 2012 sarkostein ou lependracula !! Donc un programme commun ensuite OUI chacun pour sa gueule aux législatives.


                                        • Rosalu Rosalu 21 juillet 2011 20:32

                                          C’est dommage de mettre en ligne un texte truffé de fautes d’orthographe et de français.
                                          C’est la honte pour les gens de gauche.
                                           Ne prêtons pas critique aux moqueries pour la forme. Etre de gauche c’est aussi revendiquer la réflexion, l’esprit critique, l’instruction et la culture générale .
                                          En cela, nous n’avons rien à envier aux gens de droite. Alors prouvons-le !


                                          • Attilax Attilax 22 juillet 2011 00:09

                                            Carrément d’accord : quand on met un article en ligne, le minimum serait quand même d’être capable d’aligner trois mots correctement orthographiés. C’est pas un sms !
                                            Quand à Mélenchon, le programme sonne bien sur le papier, mais c’est marrant, je le sens pas. Il a ouvertement dit il y a quelques semaines que son objectif était de peser assez lourd au premier tour pour faire élire le PS au 2ème. CQFD.
                                            Nous sommes dans l’ère du néant.


                                          • Metais 21 juillet 2011 20:58
                                            La politique suivie après les élections de 2012 sera au départ celle du « plus fort » , c’est à dire celle du PS si Aubry ou Holland gagne ! Donc pas de « Consultante » et autres propositions phares et révolutionnaires de Mélenchon....qui découvrira très vite , de son poste de Ministre sans doute , que les caisses sont vides , que les faits ont la tête dure et que l’Internationale Socialiste préconise une « intégration économique » européenne plus poussée c’est à dire un alignement sur la politique allemande , donc rigueur , « privatisations » et tout ce qui va avec.... On amusera bien sûr la galerie avec des propositions écolos qui ne verront jamais le jour mais on ne reviendra pas sur les « acquis » sarkozistes : retraite...etc , au contraire ! La bonne nouvelle c’est que nous saurons très vite à quoi nous en tenir , crise oblige , sans doute avant la fin 2012. Il y aura alors forcément du tangage , des cris , des plaintes , des démissions ( dont celle du camarade Mélenchon s’il est au gouvernement...mais rassurez-vous il gardera son salaire et ses indemnités durant six mois...) !
                                            La suite , sans être grand clerc , est facilement prévisible : Holland surtout ou Aubry , si c’est l’un d’eux , s’inspirant de leur maître es-canailleries Mitterrand , tergiverseront puis vireront l’Assemblée pour rester à l’Elysée et c’est la droite « recomposée » ( avec un fort pourcentage FN ou carrément FN... ? ) qui atterrira à Matignon ! Un grand classique...
                                            Et de nouveau on entendra Mélenchon dans l’opposition tonner....etc , etc ! 


                                            • platon613 21 juillet 2011 21:31

                                              C’est de pire en pire !!!

                                              Big Brother : La France crée l’encartage électronique de toute la population

                                              La France est en train de se doter d’un bouclier anti-révolte, anti-émeute et anti-révolution : une super carte d’identité permettant de ficher toute la population, innocents ou coupables ? Le gouvernement a décidé que nous étions tous coupables...

                                              http://www.news-26.com/politique/82...


                                              • volpa volpa 21 juillet 2011 21:35

                                                Tout ce baratin est pure propagande.
                                                Demain on rase gratis avec eux aussi.Ils ont tout compris et toutes les solutions.
                                                Exemple ; Partager déjà le pognon des autres, pour le leur çà attendra.


                                                • volpa volpa 21 juillet 2011 21:38

                                                  J’ai lu les commentaires après et je vois que je ne suis pas le seul à penser ainsi.


                                                  • LE CHAT LE CHAT 21 juillet 2011 23:09

                                                    aboyer très fort pour pouvoir négocier pour les législatives et conserver les bastions communistes , c’est tout ce dont se contenteront Méluche et les cocos ! pour le reste ça sera compromission et aplatventrisme devant le PS comme d’habitude ..............


                                                    • ficelle 21 juillet 2011 23:12

                                                      même la compagne est collective ! Viva la muerte !


                                                      • Metais 21 juillet 2011 23:38

                                                        Je ne voudrais pas avoir l’air sectaire en incendiant systématiquement Mélenchon qui est l’un des rares à dire des choses intéressantes mais son attitude est pour le moins curieuse , déconcertante même : ses idées sont bonnes , novatrices , a priori démocratiques or pour des raisons matérielles et tactiques il se lie avec le PC qui est le parti le plus rétrograde , conservateur et antidémocratique qui soit , un parti à l’agonie qui est prêt à tout pour survivre , c’est à dire pour sauver ses « cadres »et ce qui reste de son « appareil » . D’autre part il me semble évident que Mélenchon n’est plus en phase avec le PS d’Aubry ou de Hollande qui représente une sociale démocratie nettement orientée au Centre. En conséquence ce qu’il promet actuellement est intenable , irréalisable dans le cadre d’une alliance PS/ Front de gauche ( bis...).

                                                        Plus important : on est entrain d’assister ce soir à un truc curieux , une union monétaire sérieuse , la nôtre, vient d’accepter qu’un de ses membres éminents , à son gré , n’honore plus ses engagements financiers ( soit il ne rembourse plus , soit il demande des délais , des taux plus bas...etc ). Sacrés Jésuites les gens de Bruxelles ! Pour moi une Union forme un tout , quand il y a un trou d’un côté c’est aux autres de le boucher illico sans que cela se voit ou alors la dite Union n’en est plus une et son Euro prend l’eau ! A mon avis , cette fantaisie ressemble fort au début de la fin ! La tentation va être grande pour d’autres pays dans une situation proche ( Portugal...etc) de se glisser dans la brèche et cette fois ça sera le coup de grâce ! Mélenchon ( et Titine Le Pen...) va devoir modifier son programme , d’ici les élections la sortie de l’Euro pourrait ne plus être à l’ordre du jour , because c’est lui qui entre temps se sera tiré de chez nous...lol !


                                                        • Rosalu Rosalu 22 juillet 2011 08:01

                                                          @ Metais

                                                          La dette grecque, comme l’expliquent bien Rothé et Mordillat, s’était creusée sous le gouvernement de droite avec la complicité de Goldman Sachs.

                                                          Il fallait trouver une solution « financière » qui fasse payer les peuples au lieu de poursuivre « pénalement » et « financièrement »  ceux qui avaient dissimulé la dette pendant des années.
                                                          Judicieux conseils pour camoufler que Goldman Sachs se faisait payer grassement sous formes d’honoraires !!!


                                                        • storm storm 22 juillet 2011 01:06

                                                          salut,

                                                          pourquoi discuter sur le programme d’un candidat qui ne sera pas élu ? Et ne fera pas partie du gouvernement ?

                                                          (déja qu’une fois élu ils en oblitèrent la meilleure moitié)


                                                          • mike gallantsay 22 juillet 2011 03:41

                                                            Ben... Si on sait à l’avance qui sera élu, ce n’est effectivement pas la peine de se fatiguer à écouter les autres !
                                                            On pourrait les jouer au Yam ou au 421.
                                                            Ce serait plus ludique...


                                                          • Sumerien 22 juillet 2011 04:09

                                                            Bonjour,


                                                            J’appréciais assez JLM pour tout son énergie et sa forme de canaliser le ras le bol du peuple.

                                                            Cependant, certaines choses me font douter :

                                                            1) Manque de transparence concernant son appartenance ou pas à la Franc-maçonnerie, au Grand Orient. Son mépris au droit du peuple d’être informé et aux journalistes qui lui ont posé la question à plusieurs reprises.
                                                            N’oublions pas que tout « frère » est tenu de respecter la règle d’or de l’OBEDIENCE envers sa Loge. Cela pourrait constituer un conflit d’intérêt quand on prétend accéder au pouvoir et surtout quand on croise ses adversaires dans la même loge.

                                                            En tous les cas, une réponse franche à ce sujet serait souhaitable et une marque de respect envers les électeurs.

                                                            2) Le manque de démocratie participative dans son propre Parti de Gauche, où prévaut une structure pyramidale au détriment d’une structure décisionnaire horizontale. Manque d’efforts pour rassembler les syndicats, associations et organisations sociales de tout genre qui peuvent contribuer énormément dans la construction évolutive d’un projet commun. Je ne le sens pas...tout est autour de compromissions avec des structures politiques caduques.

                                                            3) Manque de courage dans le programme économique, sans prendre en compte d’importantes initiatives en cours qui tentent de reconstruire le tissu social, économique et politique (Amap, villes en transition, monnaies locales/complémentaires - souveraineté monétaire- et autres). Le programme se limite à un projet fiscal et une « révolution » politique et non pas économique-financière-monétaire.

                                                            Bon, il y a bcp à dire, mais certainement il n’existe pas de sauveur unique, ni de recette unique et les élections ne changeront pas la donne ni le quotidien de tous, dans les meilleures des cas un simple soulagement déguisé. Faut bâtir notre présent et futur du bas vers le haut et non pas uniquement à l’inverse sous cette argument totalitaire du « despotisme illustré » qui cache un mépris effroyable envers le peuple.

                                                            Merci de tenter me convaincre du contraire....

                                                            • sisyphe sisyphe 22 juillet 2011 08:53

                                                              C’est vrai que ce texte ressemble à un mauvais tract, mal écrit, plein de fautes d’orthographe et de français, et que ça la fout un peu mal ; on aurai préféré un article énumérant les mesures prévues par le Front de Gauche, avec explications...


                                                              Ceci dit, il est clair que le seul vote de vraie gauche sera, au 1er tour de l’élection présidentielle/de la nouvelle star, de voter pour Mélenchon, en tant que représentant du Front de Gauche, sachant bien que cette élection est un piège, un leurre grossier d’institutions d’une Vème République totalement monarchique et bonapartiste. 

                                                              C’est pourquoi la question du vote du 2ème tour ne se pose même pas ; il y faudra une abstention massive, ou plutôt un pourcentage massif de votes blancs, pour bien montrer qu’on ne veut choisir ni la peste, ni le choléra, ni la vérole, que l’on désavoue ces institutions anti-démocratiques, et que l’élu(e) de cette élection-people jouisse de la moins grande légitimité possible. 

                                                              En revanche, c’est bien aux législatives qu’il faudra se mobiliser pour élire une majorité de députés représentant les partis qui portent, dans leurs programmes, ce vital et urgent changement de système ; Constitutionnel, monétaire, financier, européen, bancaire, etc....

                                                              Obliger le futur élu(e) de l’élection de la nouvelle star à une COHABITATION FORCÉE avec une Assemblée plurielle, représentant les partis de réel changement ; réduire le pouvoir du nouveau Monarque à l’inauguration des chrysanthèmes, et faire nommer, grâce à l’Assemblée plurielle, un véritable Gouvernement de salut public, qui enclenchera le processus de reconquête démocratique, et de réforme monétaire, susceptible de faire tâche d’huile, d’abord au niveau européen, puis au niveau mondial. ; nationalisation de toutes les banques de dépôt, rendre l’autorisation aux états d’emprunter auprès des banques centrales sans intérêt, taxer les banques privées, les empêcher de créer de l’argent, annuler les dettes des états, etc, etc..... 

                                                              Alors, voter pour le représentant du Front de Gauche (en l’occurrence Mélenchon, mais ce n’est pas lui qui est important ; c’est le programme qu’il représente) au 1er tour, ok ; mais, pour la suite (le 2ème tour), consigne générale de vote blanc , en attendant de pouvoir s’exprimer réellement aux législatives. 

                                                              Démonter le chapiteau du grand cirque médiatique de la présidentielle-spectacle, pour dévoiler les marionnettistes qui sont derrière la scène, les démasquer pour ce qu’ils sont, les mettre définitivement hors d’état de manipuler et de nuire, et reprendre enfin en nos mains notre destin de citoyen. 

                                                              La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. 

                                                              • jaja jaja 22 juillet 2011 10:19

                                                                "Ceci dit, il est clair que le seul vote de vraie gauche sera, au 1er tour de l’élection présidentielle/de la nouvelle star, de voter pour Mélenchon, en tant que représentant du Front de Gauche, sachant bien que cette élection est un piège, un leurre grossier d’institutions d’une Vème République totalement monarchique et bonapartiste. « 

                                                                 »Le seul vote de la vraie gauche.... c’est Mélenchon« c’est votre point de vue que je ne partage évidemment pas... Mélenchon est un politicien professionnel qui était dans le gouvernement du privatiseur Jospin sans protester le moins du monde contre ses saloperies anti-ouvrières. Puis un adepte du Traité de Maastricht qui a tant fait, entre autres, pour écraser les Grecs... Bref Mélenchon qui se dit toujours aujourd’hui »Mitterrandien" nous a déja trahi une fois....

                                                                Mais il a changé paraît-il.... Comme le prouve son récent vote pour la zone d’exclusion aérienne contre la Libye ou son appel démobilisateur à référendum pendant la grève des retraites alors qu’il s’agissait non de tout ramener au plan des institutions bourgeoises mais d’appeler à la grève générale seule capable de faire plier le gouvernement.

                                                                La seule vraie gauche se trouve en dehors de ce FdG, dominé par le PC, ce parti moribond qui n’a plus rien à nous proposer et dont l’ambition est avec Mélenchon et le PS de sauvegarder ses sièges de députés aux Législatives qui suivront les Présidentielles.


                                                              • Francis, agnotologue JL 22 juillet 2011 10:30

                                                                Jaja, plus je vous lis, et plus je vous trouve de parenté avec le FN. Vous devriez vous associer, vous feriez un carton !

                                                                A la différence que le FN a une candidate : vous, c’est le néant.

                                                                En cela, vous êtes comme les libéraux, mais eux, ils noyautent tous les partis, vous ne noyautez rien. Oserais-je dire que ce que font les libéraux et le FN c’est mieux que rien ?

                                                                Non,et je pense que là-dessus au moins, vous serez d’accord avec moi.


                                                              • sisyphe sisyphe 22 juillet 2011 10:40

                                                                @ jaja 


                                                                ok ; alors, que préconisez vous CONCRÈTEMENT ?

                                                                Bien beau de jouer les ultras, de condamner tout et tout le monde, mais il se trouve qu’il y a bientôt, en France, des élections, et que, jusqu’à changement, c’est par ce biais que va s’organiser le futur de la France, et pas autrement (j’espère que vous ne croyez pas à l’insurrection du peuple, parce que là, vous seriez dans l’utopie l plus stérile)

                                                                Donc, à part descendre Mélenchon, le Front de Gauche, le PC, et autres, je répète ma question : QUE PRÉCONISEZ VOUS CONCRÈTEMENT ? 

                                                                Si ce n’est que discours radical, aucune utilité. 
                                                                J’attends votre réponse. 

                                                              • jaja jaja 22 juillet 2011 10:59

                                                                Tiens pour tous les deux  :

                                                                Les premiers pas d’une campagne anticapitaliste...

                                                                jeudi 21 juillet 2011


                                                                La préparation de l’élection présidentielle, pour les grands partis institutionnels, l’UMP et le PS, est plus l’occasion d’étaler les rivalités et les ambitions personnelles qui les divisent ou les opposent que de se soucier des préoccupations de la majorité de la population. Ils confondent la course aux ragots et aux coups bas avec le débat politique. Mais, quatre ans après son déclenchement, la crise qui ne cesse de s’aggraver sera au centre des débats et la droite et la gauche, aussi respectueuses du système l’une que l’autre, n’ont qu’une même réponse, faire payer les classes populaires.

                                                                C’est dire l’importance qu’une voix anticapitaliste se fasse entendre, que Philippe Poutou soit candidat pour condamner les politiques libérales. Tous les gouvernements, de Sarkozy à Merkel en passant par Zappatero et Papandréou, renflouent des banques en pleins déboires financiers pour leur permettre de continuer d’étouffer les pays en spéculant sur leur dette. Par le biais de celle-ci, l’État réalise un énorme transfert de richesses au seul profit des riches, des rentiers, des parasites de la finance. Et le gouvernement prétend que les salariéEs et la population doivent payer. Cette dette est illégitime, elle est une rente pour les classes dominantes, il n’y a aucune raison pour que la population accepte de la payer en subissant les politiques d’austérité.

                                                                Philippe Poutou sera candidat contre l’austérité, pour l’annulation de la dette. Il se fera avec le NPA le porte-parole des jeunes, des salariéEs, de toutes celles et ceux qui se mobilisent comme lors de la réforme des retraites en France, ou encore les indignés en Espagne ou en Grèce... Nous dénoncerons aussi l’hypocrisie de tous ceux qui «  tricolorent  », comme l’écrivait Prévert, pour justifier les sales guerres de Sarkozy, une politique militariste et impérialiste. Nous défendrons une politique internationaliste fondée sur la solidarité en particulier avec les révolutions des peuples arabes et toutes les luttes en cours partout dans le monde.

                                                                La crise est aussi une crise écologique qui nécessite des mesures radicales. Repeindre le capitalisme en vert ne suffira pas à éviter la catastrophe climatique, il faut en finir avec lui pour mettre en place une économie planifiée qui serve à la satisfaction de l’ensemble des besoins humains.

                                                                Refuser de payer les frais de leur crise, c’est inscrire les résistances et les mobilisations dans un projet alternatif de société. S’opposer à la dette, c’est se donner les moyens d’une autre politique par la nationalisation des banques, la création d’un service financier public sous le contrôle de la population. C’est défendre les services publics, revenir sur la privation de tous ceux qui ont été privatisés (EDF, GDF, La Poste...) et en conquérir de nouveaux comme ceux de l’eau, de la petite enfance...

                                                                Une campagne du NPA c’est aussi et bien sûr la lutte pour l’égalité des droits, contre toutes les formes d’oppression et de discrimination, contre le racisme, pour l’égalité des sexes...

                                                                Faire entendre une voix anticapitaliste nécessite que nous surmontions les règles antidémocratiques, la barrière des 500 parrainages d’élus. Être présent à cette échéance, se saisir de cette opportunité pour diffuser le plus largement possible nos idées, passe par la mobilisation de touTEs les militantEs du NPA et de toutes celles et ceux qui veulent voir un ouvrier candidat être leur porte-parole face à tous les politiciens professionnels. Les premiers échos rencontrés dont nous reproduisons certains nous laissent penser que nous réussirons. À nous de relever le défi pour imposer Philippe dans le débat politique.

                                                                Thibault Blondin


                                                              • Francis, agnotologue JL 22 juillet 2011 11:09

                                                                Jaja,

                                                                c’est exactement ce que je disais : c’est du Lepen dans le texte, avec la différence que vous partez le da gauche, et lui de la droite. Ainsi on peut vous voir comme les deux gugusses du clown blanc UMPS : ceux qui disent le vrai de façon dérisoire, concédant ainsi à l’autre de dire le faux mais avec autorité.


                                                              • jaja jaja 22 juillet 2011 11:15

                                                                Que c’est bêta comme réponse Jl, vous méritez mieux que ça..... smiley


                                                              • Francis, agnotologue JL 22 juillet 2011 11:28

                                                                Notez bien, jaja, que ni vous ni Lepen, n’avez vocation à détroner le pouvoir en place. Vous seriez bien embêtés.

                                                                Il y a comme ça des gens qui seront toujours dans l’opposition, tant ilest vrai que la critique est facile - il est plus facile de détruire que de créer -, mais il en est d’autres qui seront toujours du coté du pouvoir : c’est dans les gènes.

                                                                Mélenchon semble faire correctement la part des choses entre principe de plaisir et principe de réalité. J’aime le définir comme un humaniste pragmatique : une espèce rare.


                                                              • sisyphe sisyphe 22 juillet 2011 11:28

                                                                Philippe Poutou ? 


                                                                Avec la perspective d’obtenir quoi ? 1,5 à 2% maximum ? 

                                                                Totalement stérile. 

                                                                Ok ; que le NPA puisse faire entendre sa voix, diffuser son programme, en vue de la présentation de ses candidats pour les législatives ; mais, là encore, la perspective d’avoir des députés élus est proche de zéro. 

                                                                Ses propositions vont certainement dans le bon sens, mais, vu notre système institutionnel, il arrive un moment où doit se réaliser CONCRETEMENT la possibilité d’accéder à au moins une partie du pouvoir. 
                                                                Sinon, il ne s’agit que d’imprécations et de voeux pieux, qui, au final, ne font que le jeu des partis dominants. 

                                                                Le NPA aurait bien mieux fait de s’allier au Front de Gauche, pour présenter un front uni, plutôt que de vouloir s’accrocher à une position dogmatique, qui ne débouchera.......... sur rien. 

                                                                Quand on n’est même pas capable de faire une alliance avec des partis de sensibilité et de programme proches, quitte à y faire reconnaître et accepter ses propres propositions, on se condamne à crier seul dans le désert, à diviser son camp, et faire ainsi objectivement le jeu de ceux que l’on devrait tout faire pour combattre. 

                                                                Désolé, mais à côté de la plaque. 

                                                              • mike gallantsay 23 juillet 2011 00:09

                                                                "Le NPA aurait bien mieux fait de s’allier au Front de Gauche, pour présenter un front uni, plutôt que de vouloir s’accrocher à une position dogmatique, qui ne débouchera.......... sur rien. "

                                                                Bien sur ! Il aurait même du y entrer ! C’est un front. Il pouvait en faire partie sur la base d’une charte minimale, en conservant ses positions propres par ailleurs et en pesant pour radicaliser les positions.
                                                                Mélenchon a dit qu’il ne participerait pas à un gvt « union de la gauche » le retour. C’est bien. Que l’on ne soit pas forcé de le croire est plus que légitime, mais mettre systématiquement sa parole en doute, à quoi ça rime ?A part rajouter à la désespérance ?

                                                                FDG + Npa il y avait un potentiel électoral qui approchait, voire dépassait les 10%.
                                                                Avant même de démarrer la campagne.
                                                                Voila qui aurait lancé une vraie dynamique.
                                                                Comment avons-nous fait pour le référendum ?
                                                                Si en 2005, nous nous étions tous empaillés, Buffet la stalinienne vendue au PS, Mélenchon social traitre maastrichien, Besancenot provocateur trotskyste, etc...
                                                                Le Oui aurait fait 65%.

                                                                Le but n’est pas de faire élire Mélenchon... Ah moins que...
                                                                Mais bon, soyons sérieux ! Le but est de rassembler autour d’un socle minimal sans doute, mais inacceptable par l’oligarchie, ce qu’il reste de la gauche politique, actuellement pulvérisée et donc sans influence dans le réel.
                                                                Cette gauche composée de dizaines de milliers de militants actifs ou potentiels, mais, à l’heure actuelle, dispersés, isolés, déboussolés et qui se découragent de ne mener jamais que des actions d’arrière garde presque toujours perdues.
                                                                Je l’appelle la gauche gazeuse.
                                                                La vertu du FDG, aussi bancroche et perclus de tares que vous voudrez, c’est de mettre assez de pression pour que cette gauche gazeuse se liquéfie, voire même se solidifie.

                                                                Lui redonner une visiblité, un poids, créer un pôle d’espoir.
                                                                C’est tout.
                                                                Mais dans la conjoncture c’est énorme.

                                                                Alors la question de savoir si Mélenchon trahirait...
                                                                On s’en fout !

                                                                Nous savons tous que Mélenchon a un passé des plus manœuvriers. Pour l’anecdote, un copain à moi, syndicaliste de toujours, et au moins aussi anticapitaliste que beaucoup, adhère au PG en 2008,et, à lui tout seul crée en moins de trois semaines, une orga de plus de cinquante personnes dans son département.

                                                                Au courant de ce petit exploit, el lider maximo descend de Paris et est accueilli par mon copain dans un large sourire par : « Bienvenu à gauche Jean-Luc ! »

                                                                Il a eu l’intelligence et le bon goût d’en rire...

                                                                Il n’est pas de sauveur suprême n’est-ce-pas ?
                                                                Si un vrai mouvement se mettait en branle, quelles que soient ses arrières pensées, Mélenchon se trouverait dans la position bien connue :
                                                                "Il faut bien que je les suive puisque je suis leur chef !"

                                                                Quand j’ai vu que Besancenot passait la main, je me suis pris à espérer qu’ils choisiraient cette stratégie là. Même avec des réserves, même en restant méfiants...
                                                                Un bon tiers des militants du Npa étaient dans cette volonté.
                                                                Mais non !
                                                                La fallu qu’ils préfèrent la noble posture du retrait sur l’Aventin de la pureté révolutionnaire !

                                                                Encore une fois !

                                                                Mais vous espérez faire combien avec le très respectable Philippe Poutou, dont, si je comprends bien, la principale vertu est d’être un prolo pur sucre, et dont personne n’a jamais entendu parler ? 0,8% ? 1,2% ?

                                                                Et vous êtes de nouveau reparti à l’impossible chasse aux signatures ! Quarante ans que ça dure ! Depuis Krivine en 69 ! Par parenthèse, j’ai du respect pour Krivine qui est un des rares de ma génération à ne pas s’être vendu, alors que les propositions devaient être grasses, mais nonobstant, vous n’en avez pas marre de ces momeries ?

                                                                « C’est dire l’importance qu’une voix anticapitaliste se fasse entendre... »

                                                                Mais vous croyez quoi ? Que vous êtes les seuls « anticapitalistes » de France ?

                                                                Les purs, les vrais, les tatoués ?

                                                                Des « anticapitalistes », il en reste une bonne palanquée dans ce pays

                                                                Le souci, c’est que c’est que chez eux, personne n’est d’accord avec personne et qu’ils sont tous occupés à mener des guerres picrocholines les uns contre les autres au nom du vrai morceau du vrai drapeau rouge.

                                                                Avec votre campagne chevalier blanc, vous êtes comme le héros de Pagnol : vous cultivez du lautentique.

                                                                Avec de vrais morceaux de classe ouvrière dedans...

                                                                L’urgence aujourd’hui n’est pas de prendre de nobles postures, ni à faire entendre des voix !

                                                                Elle est à rassembler le plus largement possible contre l’ordre dictatorial des oligarques !

                                                                Vous ne comprenez pas ça ?

                                                                Alors c’est que le chemin est très court entre postures et impostures...


                                                              • jaja jaja 23 juillet 2011 10:03

                                                                "L’urgence aujourd’hui n’est pas de prendre de nobles postures, ni à faire entendre des voix !Elle est à rassembler le plus largement possible contre l’ordre dictatorial des oligarques !

                                                                Vous ne comprenez pas ça ?« 

                                                                Eh non, je ne comprends pas ! Car le rassemblement que vous proposez n’est qu’une nouvelle mouture de cette Union de la Gauche qui nous a déja copieusement trahis dans le passé et qui a comme leader un ancien membre du gouvernement du privatiseur Jospin !.Ce Mélenchon qui se dit toujours aujourd’hui admirateur du colonialiste François Mitterrand, le guillotineur du temps de l’Algérie et soudard de la Guerre du Golfe...

                                                                Autrement dit on a là avec ces partis du FdG un rassemblement de forces qui historiquement se sont déja placées au service de »l’ordre dictatorial des oligarques" que vous dénoncez ici tout en contribuant à le maintenir en place...

                                                                Toutes et tous ne sont pas dupes...


                                                              • mike gallantsay 24 juillet 2011 03:10

                                                                "Toutes et tous ne sont pas dupes...« 

                                                                 »Les non-dupes errent !"
                                                                Jacques Lacan

                                                                Vous ne faites pas de la politique, vous saoulez votre narcissisme de mots ronflants, en le maintenant bien au chaud enveloppé dans les plis du drapeau rouge.

                                                                Je peux vous comprendre d’ailleurs, dans la vraie vie, il pleut, il grêle, il fait froid et on s’en prend plein la gueule.

                                                                Alors, autant rester au coin du feu avec les potes.

                                                                « Le principe de réalité, c’est : on se coince les doigts dans la porte, on se casse la gueule, on attrape une chaude-pisse ! »

                                                                Toujours Lacan ( Il n’est aucunement mon idole, bien au contraire, mais ce guru paranoïaque a eu le génie de quelques heureuses formules.)

                                                                J’espère que vous êtes jeune et novice car sinon vous n’avez vraiment aucune excuse.

                                                                « Ce Mélenchon qui se dit toujours aujourd’hui admirateur du colonialiste François Mitterrand, le guillotineur du temps de l’Algérie et soudard de la Guerre du Golfe...  »

                                                                Et récipiendaire de la Francisque, copain de Bousquet, caméléon européiste de presque tous les gouvernements de la quatrième, cet ancien ministre des colonies qui cautionnait les massacres de Madagascar, ce manipulateur maladroit de l’attentat de l’Observatoire... Etc... Etc... Etc...

                                                                Et pourtant :

                                                                « Forte de 3 800 militants vers 1977, la LCR ne compte plus en 1981 que 570 militants (457 titulaires et 113 stagiaires) selon Jean-René Chauvin, alors au bureau politique, soit à peu près autant qu’en 1966. Affaiblie, elle n’obtient pas le nombre de 500 signatures d’élus pour pouvoir présenter un candidat à l’élection présidentielle de Mai 1981. Elle appelle à voter pour Arlette Laguiller (LO) ou Georges Marchais (PCF) au premier tour et pour François Mitterand au second, tandis que l’OCI appelle à voter Mitterrand dès le premier tour. »

                                                                (Wiki)

                                                                La LCR c’est bien l’ancêtre du NPA non ? Ou plutôt le NPA est sa continuation sous une autre étiquette ?

                                                                Alors comme ça, Krivine et Bensaïd ont appelé à voter pour le « guillotineur de l’Algérie ? »

                                                                Et en 1995, rebelote, pas pu réunir les signatures et donc :

                                                                • 1995 : appel à voter indifféremment pour Dominique Voynet (Les verts), Robert Hue (PCF) ou Arlette Laguiller.

                                                                Arlette pourquoi pas... Mais Sainte Dominique de l’Erika, et Bob le liquidateur, l’homme du défilé Prada, celui qui a définitivement chassé la classe ouvrière du Pcf... Encore un très bon choix...

                                                                Compréhensible finalement au vu des grandioses résultats électoraux obtenue par ce petit parti, fer de lance du prolétariat révolutionnaire :

                                                                Élections présidentielles
                                                                • 1969 : candidature d’Alain Krivine1,06 % (239 106 voix)

                                                                • 1974 : candidature d’Alain Krivine 0,37 % (93 990 voix)

                                                                • 1981 : appel à voter Arlette Laguiller (LO) ou Georges Marchais (PCF) au 1er tour

                                                                • 1988 : implication dans la campagne de Pierre Juquin (dissident de gauche du PCF) 2,10 % (639 133 voix)

                                                                • 1995 : appel à voter indifféremment pour Dominique Voynet (Les verts), Robert Hue (PCF) ou Arlette Laguiller. Comme nous l’avons vu.

                                                                • 2002 : candidature d’Olivier Besancenot 4,25 % (1 210 562 voix)

                                                                • 2007 : candidature d’Olivier Besancenot 4,08 % (1 498 581 voix)

                                                                Ce coup-ci, avec Poutou, vous comptez battre le record de 1974 ou seulement l’égaler ?

                                                                Et puis question sociaux traitres, Mélenchon n’y est pas arrivé tout seul au PS en 81 ! Y’en avait une sacré palanquée de «  révolutionnaires » plus rouge que moi y’a la cravate à Lénine...

                                                                A part son pote Cambadélis, de la boutique d’en face, il y avait aussi un certain Julien Dray, un dénommé Harlem Désir et le ci-devant camarade, aujourd’hui sénateur PS, Henri Weber, entre autres, tous membres éminents, voire (Weber) fondateur de la dite LCR.

                                                                « Mon beau navire Oh ma mémoire... »

                                                                Allez... La flèche du Parthe :

                                                                " Entre les deux tours de 2002, la LCR appellera à « battre Le Pen dans la rue et dans les urnes  », qui sera interprété par presque tout le monde comme un appel à voter Chirac, au contraire de LO et du PT ".

                                                                « … Avons nous assez navigué ? 

                                                                Dans une onde mauvaise à boire 

                                                                Avons-nous assez divagué ?

                                                                De la belle aube au triste soir ? »

                                                                « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : "Frère, attends. Que j’ôte la paille qui est dans ton œil", toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Homme au jugement perverti, ôte d’abord la poutre de ton œil ! et alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

                                                                Évangile selon Matthieu (7 ;3;5)

                                                                Comme quoi, pour un mec soi-disant de gauche, j’ai de très mauvaises lectures ! 

                                                                 

                                                                Salut et fraternité.



                                                              • jaja jaja 24 juillet 2011 11:06

                                                                "Et puis question sociaux traitres, Mélenchon n’y est pas arrivé tout seul au PS en 81 ! Y’en avait une sacré palanquée de «  révolutionnaires » plus rouge que moi y’a la cravate à Lénine..."

                                                                Si Mélenchon était le seul à nous avoir trahis depuis (et avant)1981, la trahison ne serait pas un problème on en rigolerait même.... Par ailleurs je n’ai jamais appartenu à la LCR et ce n’est qu’après le départ au FdG de la faction de droite du sieur Piquet que j’ai décidé de rejoindre le NPA... Ce qui veut dire que votre long couplet sur la LCR tombe à plat avec moi qui ne suis même pas trotskiste...

                                                                D’autre part la LCR n’a pas été la seule organisation révolutionnaire à appeler non à un vote d’adhésion à François Mitterrand et à la politique du « programme commun » en 1981mais à battre la droite... « Battre la droite » c’est d’ailleurs ce que je ferai au deuxième tour des Présidentielles 2012 sans que mon vote soit autre chose que la volonté de virer Sarko tout en sachant que le CAC 40 restera au pouvoir et qu’il faudra le combattre en s’opposant à la nouvelle majorité PS à son service....

                                                                Il y a un gouffre immense entre appeler à battre la droite et être prêt à collaborer, au sein des institutions ou d’un gouvernement, avec des forces « de gauche » dont on sait bien que leur politique est au service de l’oligarchie capitaliste. Le FdG qui gère déja avec le PS moult municipalités et Conseils régionaux n’hésitera pas à avoir des ministres dans un gouvernement PS qui gouvernera, en ces temps de crise systémique, à peu près comme le font les socialistes Grecs et Espagnols....

                                                                "Vous ne faites pas de la politique, vous saoulez votre narcissisme de mots ronflants, en le maintenant bien au chaud enveloppé dans les plis du drapeau rouge"

                                                                Je peux vous comprendre d’ailleurs, dans la vraie vie, il pleut, il grêle, il fait froid et on s’en prend plein la gueule.

                                                                Alors, autant rester au coin du feu avec les potes."

                                                                Mon coin du feu en ce qui concerne la lutte de classe c’est plus de 30 ans d’usine, de manifs, d’affrontements avec les jaunes et les fachos et de lutte syndicale et politique.Je pars dans deux mois à la retraite sans un rond et toujours locataire. Aussi vos leçons sur la vraie vie, même avec le renfort de Lacan, ben j’ai décidé que vous pouviez vous les carrer où je pense...

                                                                Par ailleurs ce que j’attends de la candidature de Philippe Poutou c’est qu’un travailleur présente un programme de rupture avec le capitalisme à ses pairs. Pas un politicien professionnel qui ne vit que pour conquérir des postes de prestige. Un ouvrier vivant les mêmes emmerdes que tous les autres et qui sait donc de quoi il parle en ce qui concerne l’exploitation capitaliste.


                                                              • mike gallantsay 25 juillet 2011 02:56

                                                                "Mon coin du feu en ce qui concerne la lutte de classe c’est plus de 30 ans d’usine, de manifs, d’affrontements avec les jaunes et les fachos et de lutte syndicale et politique.Je pars dans deux mois à la retraite sans un rond et toujours locataire.« 

                                                                Si ce que vous dites est vrai, et que vous soyez un authentique militant ouvrier, je vous dois des excuses pour ce passage, et je vous les présente très sincèrement.
                                                                L’ennui sur le net c’est qu’on ne peut pas savoir avec qui l’on parle et, sincèrement, j’ai du mal à penser qu’avec votre expérience, vous continuiez à entretenir cette rhétorique »révolutionnaire« qui, à mon sens, est non seulement, inadaptée à la situation calamiteuse d’aujourd’hui,qui est celle d’une avancée effrayante de la réaction la plus noire, mais de surcroit parfaitement stérile, voire contre-productive.
                                                                J’ai vraiment du mal à croire que je ne parlais pas à un jeune novice qui  »prend les campanules pour les fleurs de la passion" suivant le poème bien connu.
                                                                Mais... Je vous crois sur parole, et ne peux que constater un désaccord politique de fond entre hommes qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes combats.
                                                                A l’évidence nous ne nous convaincrons pas ...
                                                                Dommage...

                                                                Salut et fraternité tout de même.


                                                              • arobase 22 juillet 2011 09:23

                                                                bonjour Mr sisyphe


                                                                essayons de raisonner avec pragmatisme. un point est acquis, plus personne ne veut de l’ump, et lepen est de moins en moins crédible quand à sa capacité de faire ce qu’elle dit.
                                                                je regrette pour ses partisans mais il faut être réalistes, elle arrive sans doute trop tôt car la France et le monde doivent d’abord se transformer avant de voir la possibilité d’appliquer ses solutions radicales.
                                                                ça demandera du temps que nous n’avons pas.

                                                                alors qu’est ce qui reste ?

                                                                je partage votre avis sur les législatives. c’est le parlement qui peut détenir la clé du pouvoir car sans lui, le gouvernement ne peut rien. le choix des députés sera primordial

                                                                par contre l’abstention massive amènera obligatoirement l’élection de sarkosy.

                                                                cela ne présente aucun intérêt mais par contre est grand le risque d’un durcissement du régime à cause de la branche extrême droite de l’ump qui peut être renforcée par bien des lepénistes dont les vues sont très proches.

                                                                il vaut mieux à mon avis d’élire quand même un gouvernement de gauche même imparfait, les députés choisis se chargeront eux de veiller à empêcher de droitiser le régime. 

                                                                de plus les gens de grand talent intelectuel comme mélenchon, valls, montebourg, aubry, fabius, moscovici royal, aubry, joly, et bien d’autres ont l’intelligence d’entendre les voix qui s’élèvent. 
                                                                je ne suis pas sûr qu’ils soient très capable de s’auto-censurer vers une attitude favorable.

                                                                m^me si ce n’est pas l’idéal, aucune autre solution ne me parait de toute façon viable.

                                                                sinon qu’on me cite un nom, un seul d’homme providentiel plus intéressant.
                                                                bonne journée.

                                                                • sisyphe sisyphe 22 juillet 2011 09:51

                                                                  @ arobase 


                                                                  je comprends votre point de vue, et suis d’accord pour la priorité d’évincer la droite, et donc le petit ubu, de l’Elysée. 

                                                                  D’accord aussi pour dire qu’il n’y a pas d’homme providentiel, ni de sauveur. 

                                                                  Mais je ne pense pas qu’un vote blanc massif soit de nature, au 2ème tour, de favoriser la réélection du naufrageur de la France. 

                                                                  Si c’était le cas, il faudrait, bien sûr, aller voter pour l’empêcher. 

                                                                  Mais un (une) élu(e) du PS, avec une majorité du même tonneau ne seraient en rien capable d’initier le réel changement dont le pays, l’europe, le monde ont un besoin urgent, vital. 

                                                                  C’est donc bien sur les législatives qu’il faudra se mobiliser, pour élire les représentants du peuple qui porteront les programmes réellement susceptibles de changer les choses. 

                                                                  Je vous accorde que ce sera plus facile avec un président de gauche, SI et seulement SI la majorité à l’Assemblée se constituera avec les forces de la vraie gauche, alliées aux partis portant également, dans leurs programmes, ces mesures de révolution démocratique : Front de Gauche, parti d’Asselineau, de Dupont-Aignan ; dans un mode d’élection transformé, après une Assemblée Constituante, décidée par référendum, à la proportionnelle, et un changement de République (Montebourg présentant, à cet égard, un gage de réel changement démocratique. 

                                                                  Gouvernement de salut public, et réduction du rôle du Président me semblent indispensables à cette reconquête démocratique ; à condition, évidemment, et nous en sommes bien d’accord, d’éviter luna catastrophique réélection du représentant de la droite la plus nuisible aux intérêts du pays et des citoyens. 

                                                                  Cordialement. 

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