• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Environnement > Le nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique...

Le nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique...

La réaction de Greenpeace à la suggestion du Premier ministre, François Fillon, de construire un deuxième EPR est révélatrice de la difficulté idéologique qu’ont nos ONG à admettre qu’il faudra bien en passer par le redéploiement du nucléaire pour satisfaire nos besoins en énergie primaire. Je reconnais que, pour elles, c’est devoir avaler un très grand chapeau, mais on ne peut être considérée comme une ONG responsable comme, je crois, Greenpeace l’est, sans devoir admettre les évidences et penser à la satisfaction des besoins de ses compatriotes.

Car la crise pétrolière actuelle montre bien que nous sommes à la limite des possibilités de la planète dans l’extraction journalière de pétrole brut face à une demande qui ne cesse de croître. Par ailleurs, on ne voit pas bien au nom de quelle logique on devrait priver les pays émergents et les autres, encore plus pauvres, de leur développement économique. Enfin, certaines des mesures présentées par les écologistes comme des solutions miracles commencent à faire long feu. On construit des éoliennes à tout-va partout dans le monde sans que nous n’en voyions l’effet sur la demande pétrolière. Parce que cette dernière augmente certes du fait du développement économique, mais surtout parce que l’éolien n’est pas une énergie de masse et qu’elle demande la mise en place, chaque fois que l’on construit une ferme éolienne, d’une capacité de production classique, au gaz ou au fuel vu les puissances concernées, pour le suppléer quand les éoliennes ne tournent pas, soit 75 % du temps (!).

Même problème pour les panneaux photovoltaïques qui ne produisent rien la nuit et par temps couvert. On ne sait toujours pas stocker l’énergie électrique.

Je passe sur les biocarburants, censés être la panacée et dont on s’aperçoit qu’ils "prennent", modestement certes, sur les surfaces consacrées à l’alimentation humaine. Comme les centrales photovoltaïques d’ailleurs.

Alors ? Il faut, certes, développer éolien et photovoltaïque, mais on peut discuter de leur coût extrêmement élevé par rapport à d’autres sources d’énergie. Il faut, certes, diminuer considérablement le gaspillage d’énergie en isolant les logements existants, en poussant via le système des bonus/malus vers les équipements les moins consommateurs d’énergie. Il faut, certes, promouvoir le transport ferroviaire et les transports publics, mais à la condition que ce ne soit pas par un transfert pur et simple vers une nouvelle centrale émettrice de CO2 comme on l’oublie trop souvent. Quant aux bâtiments HQE voire producteurs d’énergie, je demande à voir tout d’abord quelles performances ils afficheront dans la réalité de tous les jours et surtout à quel coût ! Je ne crois pas une seconde que nous bâtirons bientôt des HLM autosuffisants en énergie.

On peut retourner le problème dans tous les sens, nous n’échapperons pas au nucléaire et il serait souhaitable que Greenpeace et d’autres ONG acceptent la réalité des choses. La seule augmentation des prix des aliments de base, première conséquence émergente de la crise de l’énergie, crée déjà des émeutes dans beaucoup de parties du monde, alors je vous laisse deviner l’ampleur du rejet du monde écologique que nous voyons venir. Il appartient aux gouvernements et à tous ceux qui éduquent l’opinion, dont les ONG, de minimiser les conséquences inévitables de cette mutation du monde en en acceptant les moins mauvaises solutions et en y préparant les populations dans les pays développés, mais aussi dans les pays pauvres.

C’est pourquoi l’idée de construire d’autres centrales nucléaires tombe sous le sens et doit même passer de l’idée à la réalisation concrète le plus tôt possible quand on sait qu’il faut en moyenne dix à douze ans pour en construire une seule ! La seule acceptation par les ONG de l’inévitable ferait d’ailleurs gagner deux ans au processus !

A suivre... inévitablement


Moyenne des avis sur cet article :  2.94/5   (101 votes)




Réagissez à l'article

166 réactions à cet article    


  • Marduk 16 juin 2008 10:40

    Supposons qu’on augmente le nombre de central nucléaire dans le monde . On utilise quel uranium pour les faire tourner quelque chiffre

    * La consommation mondiale d’uranium est de 67.000 tonnes par an,
    * La production est de 42.000 tonnes.
    * La différence provient des stocks civils et militaires épuisés en 2015.

     

    http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/geologie/d/luranium-dans-le-monde_802/c3/221/p2/

     

    Oups les centrals construites maintenant auront même pas le temps d’étre rentabilisé .


    • Pierrot Pierrot 16 juin 2008 23:06

      A Marduk,

      c’est grace à l’utilisation de l’uranium enrichi des armes nucléaires et au recyclage des matières fissiles des réacteurs civils que la production d’uranium a pu être inférieure aux besoins pendant environ 2 décennies (1990-2010).

      De plus le prix très bas de l’uranium n’encourageait pas le recherche de nouveaux sites de production.

      Cette période est terminée c’est pourquoi, il est probable que les sources non actuellement prouvées d’uranium sont certainement encore élevées, lorsque les géologues les rechercheront.

      De plus l’extraction d’uranium à partir de phosphates (expérimentation en cours au Maroc) devrait permettre de doubler les réserves actuels.

      A plus long terme la mise en service de réacteurs dits de génération IV (surgénérateur) permettra de multiplier par environ 60 la ressource d’uranium en utilisant l’isotope 238 (dit fertile) qui représente 99,3 % de l’uranium naturel au lieu de 0,7 % seulement pour l’isotope 235 seul utilisé actuellement.

      L’extraction à partir de l’eau de mer, dont la faisabilité technique et économique a été démontré par les Japonais permet d’avoir des ressources pour des milliers d’années.

      Il n’y a donc aucun risque de pénurie à long terme.

      De plus les sites favorables sont bien réparties dans le monde.


    • Cartman 16 juin 2008 10:48

      L’utilisation répétée du mot "inévitable" est caractéristique de ceux qui refusent tout débat.

      "On ne sait toujours pas stocker l’énergie électrique." Bien sûr que si, on sait stocker l’énergie électrique. Disons plutôt que cela présente beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages : Encombrement, masse, pollution (car utilisations de métaux lourds - plomb-mercure-lithium - et de nombreuses substances dangereuses, notamment acide sulfurique), prix d’achat, coûts d’entretien.


      • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 16 juin 2008 15:52

        En fait on sait stcocker l’énergoe électrique sous forme d’une autre énergie.

        Un exemple avec le solaire : quand le soleil me donne de l’électricité par le biais d’un groupe de panneaux photovoltaïque, je vais par exemple actionner une ou plusieurs pompes remplissant des réservoirs, des bassins voire même des lacs.

        La nuit tombée, je récupère cette énergie en utilisant ces réserves sous forme d’énergie cinétique, comme des petits barrages hydroélectriques.

        je peux aussi remplir des ballons d’air comprimés et ensuite utiliser la force de l’air comprimé. L’énergie de base, le soleil, est 100% gratuite, donc…

        Donc les centrales nucléaires c’est un super canular pour que les copains proches du pouvoir se gavent bien, alors que si on avait investit depuis le premier choc pétrolier en 1972, on aurait aujourd’hui un parc de valorisation de l’énergie solaire que le monde entier nous envierait.

        Le pari du nucléaire, il ne faut jamais l’oublier, était avant tout, à l’origine, militaire, c’était la grande obsession de Charles De Gaulle. Pas de quoi le remercier !


      • herve33 16 juin 2008 10:53

        Cet article ressemble beaucoup véritable plaidoyer pour le lobby du nucléaire , mais la France n’est pas le centre du Monde et le nucléaire n’est pas viable pour tout les pays du monde .

        La mise en place du nucléaire civil réclame de la très haute technologie aussi bien dans la fabrication des centrales que dans la maintenance , ce qui induit des coûts énormes que seules les grandes puissances peuvent s’offrir .

        Le nucléaire ne peut remplacer qu’une partie de nos approvissionnements énergétiques , nous n’en n’avons pas toujours résolu le problème du stockage de l’électricité . La France qui est sans doute le pays le plus nucléarisé au Monde , l’électricité représente que 15 % des besoins énergétiques . Pour l’instant , la voiture électrique n’est pas prête de remplacer la voiture au carburant fossile , et je ne parle pas des transports aériens .

        L’uranium , comme le pétrole sont en quantité limitée , et qui plus est , si tous les pays du monde se jettent sur l’uranium , utile de dire que d’ici quelques décennies , les stocks seront épuisés . Donc , en utilisant le nucléaire nous sommes , comme pour le pétrole dépendant du contexte international .

        A cela , il faut ajouter les risques d’accidents , le risque d’utilisation du plutonium à des fins militaires dans des pays instables politiquement , et surtout le cout de démantelement des anciennes centrales .

        Bref , le nucléaire n’est qu’une solution temporaire , pour pays riche , pour passer à l’ère de l’après pétrole et une chose est certaine , cela ne sera pas le nucléaire tel qu’il existe actuellement qui sera l’énergie du futur .

         

         

         


        • faxtronic faxtronic 16 juin 2008 12:14

          Oui,c’est une solution temporaire, mais il ne faut la negliger. Passer a la fusion permet de s’affrinchir de l’uranium. Le solaire et l’eolien doivent etre developper pour les vehicles ou pour l’electricité privé. La solution a l’epres petrole existe deja, c’est un panaché des solutions existantes. Il faut s’affranchir des lobby pro ou anti nucleaire ou de greenshit. Il faut aussi developper le solaire et abaisser le prix des panneau solaire en indistruialisant massivement ces panneaux :

          En gros, il faut reduire le prix des energies alternatives.


        • breizhnana 16 juin 2008 15:04

            Il nous fait une grosse colère, rouge comme son nuage, et il a raison, le sudiste. J’ai rarement lu un article aussi nul sur le sujet, si mal documenté, avec autant d’oeillères et de contre-informations. 

          "Ca dérange " ?... Il a quel âge, le nucléo dérangeant ? on se demande quand même dans le lot qui est la plus dérangé, quand on ose mettre dans sa fiche des modestes "vaste expérience... DRH... un regard différent..des idées originales...aider à maîtriser les défis.. ".. T’as raison, et nous on est des pauv’pommes, qui suivons depuis 30 ans l’histoire de l’atome et de ses supers déchets (qu’on ne sait toujours pas vraiment comment stocker) qui radioréactivent pour des millénaires la terre que nous laissons à nos pauvres enfants qui naissent déjà avec un portable collé à l’oreille, ce n’est pas à nous qu’on va faire gober toutes ces inepties pro-nucléaire "inoffensif", ben voyons. Chacun peut arranger le nucléaire à sa sauce, rien ne le rendra digeste pour autant. D’ailleurs, "ça dérange" est déjà atteint, il devait être de l’autre côté de la frontière, du côté du nuage qu’on ne voyait pas et qui ne sentait pas ! 


        • Pierrot Pierrot 16 juin 2008 23:12

          Où avez vous vu des baigneurs dans les piscines des réacteurs ?

          Certes cela ne présenterait aucun danger mais c’est irréaliste.

          Faux probablement comme le reste du commentaire !


        • Pierrot Pierrot 16 juin 2008 23:17

          Ligoter un adolescent sur les rails d’un train en Lorraine vers novembre 2003 sans lui offrir une moindre chance de s’en sortir, n’est-ce-pas un assassinat ?

          Ce n’est pas Ben Ladden, mais le réseau assassin obscurantiste et terroriste appelé "sortir du nucléaire".

          L’assassin coure toujours.

          L’obscurantisme engendre toujours la tempête (Goya).


        • Judesbois 17 juin 2008 16:31

          Ben justement, j’ai tapé dans google... 165 000 réponses ... et dans les premières pages rien qui ressemble à une plongée dans un réacteur...

          Quelle agressivité et quelle mauvaise foi


        • chfav 16 juin 2008 11:00

          salut

          juste un lien et ton article ecrit pra les lobbys nucleaire tombe à l’eau www.sortirdunucleaire.org/index.php ?menu=sinformer&sousmenu=brochures&soussousmenu=RAC&page=index

           


          • chfav 16 juin 2008 11:08

            Aujourd’hui 650 reacteurs en service fournissent 7% de l’electricité mondiale, donc il faudrait environs 10000 reacteurs pour subvenir aux besoins actuel. Si on prend en compte qu’un seul a failli a lui seul detruire l’europe ou plus exactement la rendre inhabitable (le n°4 de tchernobyl pour ceux qui rentrent d’un long voyage sur mars), peut-etre faudrait-il mieux travailler a la reduction de notre consommation et aux solutions alternative.

            Sauf si çaderange veut bouffer du cesium 137 pendant 300 ans ou alors voir sa chaire se decomposer pendant qu’il essaye de couler une chape sur l’un de ses genial reacteur epr


          • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 11:03

            Encore un article en faveur du lobby nucléaire, alors qu’on n’a toujours pas résolu la véritable bombe à retardement qu’est le problème des dechets.

            Mais je suppose que Ca dérange sera d’accord pour qu’on les enfouisse dans son jardin !

            La seule solution est de développer, à vitesse grand V, les énergies naturelles et non polluantes : biomasse ; éoliennes, solaires, géothermiques, hydrauliques...

            Vite, avant un nouveau Bhopal ou Tchernobyl !


            • tmd 16 juin 2008 11:17

              Hydraulique : Tout ce qui est utilisable est déjà construit en Europe. Et je ne veux pas d’un Trois Gorges ici.

              Éolien : Le Danemark a mis 10 ans, à vitesse grand V, pour convrir le pays d’éoliennes et compenser UNE seule année d’augmentation de consommation.

              Solaire : Un panneau solaire photovoltaïque est très coûteux en énergie à fabriquer. Il y a du progrès, mais il faut encore 10-15 ans d’utilisation pour amortir le coût energétique de fabrication par rapport au gaz naturel.

              Géothermique, Biomasse : Allons-y, mais la géothermie ne fera pas avancer nos voitures.


            • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 11:46

              Ces arguments sont dépassés.

              Et d’une, ce n’est pas l’électricité qui fait, non plus, avancer les voitures ; donc, faux problème.

              Pour les autres énergies, c’est une question de décision politique, d’investissements, et d’investissements dans la recherche.

              Les capteurs d’énergie solaire peuvent et doivent être améliorés, de façon à deveir plus efficaces et plus rentables. L’hydraulique peut largement être amélioré, notamment grâce à l’énergie maritime. Les éoliennes développées, la géothermie et la biomasse également : il suffit d’y mettre les moyens.

              Tant qu’on n’aura pas résolu les problèmes du stockage ou de la neutralisation des déchets, le nucléaire constitue une bombe à retardement, qu’on le veuille ou non. Que tous ceux qui défendent le lobby pro-nucléaire acceptent de stocker, chez eux, une part des déchets, et on en reparle.


            • faxtronic faxtronic 16 juin 2008 12:57

              Non sysiphe, les energies renouvelables sont utilisables en l’etat. Pas besoin de recherche. Ce qu’il faut cé st qu’elle soit a bas cout. Sinon les gens bruleront du charbon, ou meme leurs voisins (en cas de guerre pour l’energie)

               


            • pissefroid pissefroid 16 juin 2008 11:07

              Je ne suis pas pronucléaire, mais ce n’est pas le problème. Ce que je reproche à l’article c’est de partir de l’affirmation selon laquelle l’espèce humaine peut combattre le réchauffement climatique. La communauté scientifique ne connait pas précisement les liaisons terre/soleil. Les scientifiques ne connaissent pas précisement de quelles manières l’énergie qui vient du soleil est absorbée par la terre. En partant de ces constations il n’est pas possible de prévoir le climat des prochaines décennies. Je conseille au lecteur d’aller faire un tour sur le site de climat-sceptique pour essayer de trouver des réponses à ses interrogations.


              • 16 juin 2008 11:13

                Marduk, tes informations sont incomplètes. L’uranium utilisé actuellement dans les centrales (U235)est en effet rare. Cependant, l’article vers lequel tu pointes précise également que La quasi totalité de la masse d’uranium sur terre est constitué par l’isotope U238 peu utilisable. La recherche progresse pour réussir à brûler une quantité plus importante de combustible, et l’EPR, malgré tout ce qu’en diront les détracteurs, est un pas de plus dans cette direction.

                 

                Même si l’article d’agoravox est un peu à côté de la réalité sur certains points (iul ne semble par exemple pas au courant de certains progrès spectaculaires dans le domaine du photovoltaïque), il a raison en disant que le nucléaire est inévitable.

                 

                Petit rappel pour l’énergie solaire : elle produit également quand le temps est couvert, et les cellules CGIS pourraient être capable de largement baisser les coûts.

                 

                Quant aux bâtiments HQE, il ne faut pas sous estimer la capacité du chauffage solaire (sans celle photovoltaïque), capable d’assurer 100% du chauffage dans le sud, et 50% dans le nord de la france.


                • 16 juin 2008 11:25

                  Les énergies naturelles non polluantes sont un mythe. Quand on parle d’éoliennes, on doit aussi prendre en compte l’acier de haute qualité qui doit être produit, et qui nécessite beaucoup d’énergie (et libère aussi par là même beaucoup de CO2). L’énergie hydrolique est presque totalement exploitée, on ne peut pas aller beaucoup plus loin dans ce domaine.

                  Les biocarburants étant également très polluants, il ne reste plus beaucoup de solutions alternatives (il y a les centrales utilisant les courants marins, difficilement reliables au réseau électrique classique).

                  De plus, tchernobyle est un spectre que les anti-nucléaires aiment bien agiter, sans préciser que les mesures de sécuritées mises en place aujourd’hui sont sans commune mesure aujourd’hui avec celle appliquées dans un pays alors membre de l’URSS.


                • Zalka Zalka 16 juin 2008 11:43

                  Oui enfin certaines énergies sont quand même moins polluantes que d’autres. Le pétrole est de bien meilleur rapport que le charbon par exemple.

                  Et à priori, même avec ses défauts, l’éolien est de meilleur rapport que le pétrole.


                • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 11:54

                  De plus, tchernobyle est un spectre que les anti-nucléaires aiment bien agiter, sans préciser que les mesures de sécuritées mises en place aujourd’hui sont sans commune mesure aujourd’hui avec celle appliquées dans un pays alors membre de l’URSS.

                   

                  Oui ; c’est ça !

                  Exactement le même discours tenu après Bhopal, et avant Tchernobyl.

                  Le même discours que celui qui prétendait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières françaises ; bref, de l’intox, alimentée par le lobby pro-nucléaire.

                  Un nouveau Tchernobyl peut se produire à n’importe quel moment, partout où il y a des centrales nucléaires ; il suffit d’un acte de terrorisme, d’un accident non prévu (collision d’un avion, par exemple) ; rien de moins sûr que la protection des centrales nucléaires.

                  Tchernobyl n’ a rien d’un "spectre" : c’était un avertissement (avec frais), dont les effets se font toujours sentir ; notamment en Corse, et dans le Mercantour. 

                  Et, surtout, il y a le problème des DECHETS NUCLEAIRES, qui sont obstinément passés sous silence : bizarre, non ?


                • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 12:00

                  Mais qu’est-ce que c’est que cette confusion entretenue par plusieurs intervenants, notamment l’auteur de l’article, entre le nucléaire et le pétrole ?

                  Quel rapport ?

                  Les voitures marchent à l’électricité nucléaire ?? C’est nouveau ?

                  Le nucléaire est à mettre en comparaison avec les autres énergies domestiques : renouvelables, non polluantes : le pétrole, c’est un autre problème.


                • Judesbois 16 juin 2008 13:37

                  Les voitures ne marchent pas au nucléaire, mais les trains oui ! Il faut en finir avec les bagnoles, c’est tout !


                • Judesbois 16 juin 2008 13:54

                  Aux anti nucléaires primaires : je ne suis pas un fana du nucléaire, mais pendant une période transitoire, qui va arriver très très vite, on sera bien content de les avoir nos centrales pour produire notre électricité.

                  Vous critiquez le lobby nucléaire à tout bout de champ, mais pas un mot sur le lobby pétrolier, chimique, etc.

                  Et vous ne voyez pas, tellement la poutre que vous avez dans les yeux est énorme, que les éoliennes sont imposées par leur propre lobby à la tête duquel Véolia (dont le PDG est un intime de vous savez qui) ;

                  Que les conditions dans lesquelles elles se développent (hors de toute considération sur l’éfficacité énergétique nette prenant en compte l’énergie nécessaire à leur construction (acier, béton)), en particulier les tarifs de rachat de l’énergie produite par EDF (donc le consommateur) exorbitants, en font tout simplement des rentes pour ceux qui les possèdent ;

                  Que l’argent qui va être dépensé pour ce programme éolien tient du gaspillage destiné à enrichir quelques actionaires, avec la bénédiction des pouvoirs publics qui ne pensent qu’à la com qu’ils pourront tirer de ces moulins à vent, et qu’il serait mille fois plus utile et efficace placé dans une vraie politique de soutien aux économies d’énergie et d’isolation des bâtiments.

                  Oui à l’éolien mais au large des cotes où les nuissances sont moindres, et les vents beaucoup plus réguliers.

                  Le solaire quant à lui a un potentiel mille fois plus prometeur. Je ne parle pas des panneaux photovoltaiques, mais de l’éctricité thermosolaire. (je pense au projet DESERTEC voir ce lien : http://www.trec-france.org/)


                • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 14:12

                  Relativement d’accord avec le fait d’en finir avec les bagnoles aux moteurs à essence.

                  Pour le nucléaire, j’insiste et je ré-insiste : QUID des déchets ??


                • Judesbois 16 juin 2008 14:17

                  Les déchets ne sont pas un si gros problème, quelques centaines de mètres cube à tout casser... l’enfouissament profond pourquoi pas ?

                  Le CO2 est un plus gros problème dans le genre déchet.

                   


                • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 15:04

                  Mais bien sûr....

                  De quoi vous renseigner un peu mieux, pour éviter le discours lénifiant du "pas de problème"...


                • krolik krolik 18 juin 2008 02:00

                  J’habite à moins de 3 km d’une centrale nucléaire et ça ne me gêne pas du tout, ça ne gêne pas non plus les habitants du coin.

                  J’ai quitté le nucléaire il y a 20 ans pour faire un job plus rémunérateur.

                  je voudrais tout de même préciser deux, trois choses.

                  "Le nuage s’est arrêté à la frontière" ça c’est une vanne lancée par "Libé" qui a fait école, ça sonnait tellement bien !

                  "Libé" dans son édition du 2 Mai 1986 disait :" Le Pr Pellerin annonce une augmentation de la radioactivité sur le territoire français, sans danger pour la population" et dans son édition du 9 Mai, le même "Libé" titrait "Le r Pellerin avoue.."

                  Donc il faudrait arrêter avec ce canulard !

                  Sur la contamination de Tchernobyl (zone ’exclusion de 30km) le terrain est compté comme pollué pour une activité césium égale à 37 000Bq/m2 soit un curie au km2.

                  Sur un terrain ordinaire ; sédimentaire, région parisienne, on compte une radioactivité de l’ordre de 20 000Bq/m2 de polonium 210 et autant de plomb 210. Mais comme le plomb 210 est beaucoup moins toxique que le polonium on ne le compte pas..Voir le JO des Communautés européennes du 26 Juin 1996 qui donne les tables d’équivalence pour un grand nombre de radioisotopes ingérés.

                  Je voudrais souligner que le césium 137, "l’horrible" est tout de même 100 fois moins radiotoxique que le plomb 210.

                  Du point de vue de la radiotoxicité le Massif Central est tout de même plus dangereux que 99% de la zone d’exclusion. Cette zone est d’ailleurs en train de devenir un refuge pour la vie sauvage dont les Ukrainens comptent bien tirer un profit touristique !!

                  L’uranium est un métal très courant dans la nature, entre 3 et 9 grammes par tonne de terre pour les moins uranifères (c’est à dire région parisienne incluse). Il est à noter que les mines d’or d’afrique du sud sont exploitées avec des teneurs équivalentes. Donc on sait que le prix max de l’uranium métal est celui de l’or, et que dans de telles conditions de prix la ressource est quasiment infinie car tout terrain peut être considéré comme étant une mine.

                  Maintenant si vous voulez vraiment vous faire peur en déclenchant une balise de radioprotection à l’entrée d’un centre nucléaire équipé, vous embarquez dans une camionnette un bout de bordure de trottoir de la place de la Concorde ou de la Porte d’auteuil. Ces bordures de trottoirs en granite breton dépassent toutes les normes admises. Ah ces pauvres touristes épuisés d’avoir descendu les Champs Elysées sous le cagnard et qui s’assoient sur le trottoir ils ne savent pas où est le danger !!!


                • l ecolo 19 juin 2008 13:29

                   

                  à sisyphe qui a dit :

                   

                  « Les voitures marchent à l’électricité nucléaire ? ? C’est nouveau ? »

                   

                  non, ce n’est pas vraiment nouveau.

                   

                  En France, tout ce qui fonctionne à l’électricité, y compris certains véhicules parmi lesquels des voitures, fonctionne avec 80% de nucléaire.

                   

                   

                   


                • Zalka 16 juin 2008 11:21

                  Je trouve grandement dommage que tant de gens se prétendant non partisan, tirent à boulet rouge sur un article qui prétend pourtant que le photovolvaïque et l’éolien sont à développer.

                  Je trouve également dommage que l’auteur ne disent rien sur les problèmes d’approvisionnement en uranium. Car comme le pétrole, il s’agir d’une denrée limitée et non renouvelable. Peut être que l’auteur aurait du dire un mot des recherches dans le domaine de la fusion.


                  • Zalka Zalka 16 juin 2008 11:30

                    Bizarre que mon commentaire soit anonyme.

                    Je signe donc ici : Zalka


                  • krolik krolik 18 juin 2008 02:15

                    La "Fusion" c’est une espèce de mythe de Sisyphe.

                    En 1975 avec le Joint European Torus de Culham en Angleterre on annonçait un proto de réacteur à fusion vers 2010. 35 ans plus tard et quelques euros de plus nous y sommes et l’on annonce "DEMO" pour 2040 ou quelque chose comme cela .

                    La Fusion c’est un projet à délais constant.

                    Les Amércains renâcle à leur participation dans ITER car ils ont fait un petit calcul tout bête de prix de revient d’un "DEMO" et d’un DEMO-série simplement en prenant en compte les tonnages de matériaux sophistiqués qui devront rentrer dans la construction, l’électronique etc.. Et ils se sont aperçus que cela produirait (étant sous entendu que les problèmes scientifiques et technologiques ont été résolus par ITER) du kWH à un prix trois fois supérieur au kWh nucléaire...

                    Les centrales françaises consomment principalement du 235U, et l’on stocke le 238U qui servira de combustible à la "génération 4". Chaque année qui passe c’est 50 à 60 ans de consommation électrique que l’on met en réserve pour la consommation de nos enfants et petits enfants..

                    Qui a dit que les gens du nucléaire ne pensaient pas à leurs descendants !


                  • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 16 juin 2008 11:22

                    Ce pauvre "Ca dérange" est le seul à être "dérangé".

                    Tous ses "arguments" sont bidons et se retournent comme des crèpes. Un seul exemple : "On construit des éoliennes à tout va partout dans le monde sans que nous n’en voyions l’effet sur la demande pétrolière"

                    ---> Et ton cher nucléaire, il donne quoi comme "effet sur la demande pétrolière" ? Zéro ! Même en France, pays de l’atome, va expliquer aux pêcheurs, routiers, automobilistes (presque tout le monde finalement) qu’ils sont "protégés par le nucléaire". Ha ha ha...

                    Un petit rappel : sur Terre, les rénouvelables produisent BEAUCOUP PLUS que le nucléaire. D’ailleurs, la seule hydroélectricité fait plus : 3000 Twh/an contre 2600 au nucléaire.

                    Qui plus est, le nucléaire est en déclin irréversible (il a encore perdu 2% en 2007) et les renouvelables en augmentation exponentielle...

                    Allez, Cadérange, va voir tes amis pronucléaires Amininedjad, Poutine, Bush, Berlusconi, Sarkozy-Kadhafi : que des gens sympas !

                     


                    • Zalka Zalka 16 juin 2008 11:28

                      A vrai dire, je ne sais pas si l’auteur est un commis des pro-nucléaire. Par contre l’auteur de ce commentaire est clairement un partisan acharné de "l’autre camps". Un intégriste qui ne connait probablement rien des tenants et aboutissants du nucléaire.

                      Les tenants du tout nucléaire sont des idiots, c’est certain. Les tenants de l’absence totale de nucléaire en sont une autre espèce.

                      A chaque fois, que je lis ses arguments, je suis atterré par leur nullité. Au final, ce type est tellement mauvais qu’il fait le jeu des pro nucléaires. Bref, à écarter de toutes discutions sérieuses sur le nucléaire. Ne serait ce que pour éviter de se retrouver avec des centrales nucléaires partout.


                    • Zalka Zalka 16 juin 2008 11:37

                      D’ailleurs, je m’aperçois que j’aurais du dire en quoi ses arguments sont idiots.

                      Stephane Lhomme invite l’auteur, çadérange, à expliquer en quoi le nucléaire les protège de la hausse du pétrole. D’une certaine manière, c’est bien vu : la flotte de pêche française, tous comme l’ensemble des camions de France ne marchent pas à l’électricité. Dans le cadre des carburants, le nucléaire n’est d’aucun secours.

                      Mais d’un autre point de vue, en quoi diable les énergies renouvelables de Mr Lhomme vont elles changer quoique ce soit aux problèmes des routiers et des patrons pêcheurs ?

                      L’éolien, le photovolvaïque, l’hydroélectricité et le nucléaire sont des moyens de productions d’électricité. Ces sources d’énergies ne sont donc d’aucune aide pour l’exemple cité.

                      On m’objectera que l’on peut remplacer les moteurs par des équivalents électrique. Oui. Mais dans ce cas, pour le patron pêcheur et pour le routier, qu’on se charge au nucléaire ou à l’éolien, ce sera kif kif.

                      Bref, il s’agit d’un TRES mauvais exemple pour discréditer le nucléaire et promouvoir les énergies renouvelables. Stephane Lhomme en militant intégriste ne l’avait même pas remarqué.


                    • faxtronic faxtronic 16 juin 2008 13:00

                      Stephane ’Lhomme est un sinistre con. Ce sont de cretins pareil qui passionnent le debat, au lieu de la calmer. C’est une grosse merde a eclater a la chevrotine. Depuis longtemps


                    • Olivier 16 juin 2008 19:27

                      dans quelques années, nous arons tous des voitures électriques.

                      C’est une certitude.

                      La production d’électricité a donc un grand rapport avec les transports


                    • l ecolo 19 juin 2008 13:46

                       

                      à Zalka qui a dit :

                       

                      « Les tenants du tout nucléaire sont des idiots, c’est certain. Les tenants de l’absence totale de nucléaire en sont une autre espèce »

                       

                      Bien d’accord là-dessus.

                       

                      Il faut quand même remarquer que les tenants du « tout nucléaire » sont extrêmement rares. L’immense majorité de ceux qui considèrent que le nucléaire est acceptable, ou même indispensable, admettent aussi la nécessité d’un bouquet d’énergies.

                       

                       


                    • l ecolo 19 juin 2008 13:54

                       

                      à Zalka qui a dit :

                       

                      « l’on peut remplacer les moteurs par des équivalents électrique. Oui. Mais dans ce cas, pour le patron pêcheur et pour le routier, qu’on se charge au nucléaire ou à l’éolien, ce sera kif kif. »

                       

                      On fabrique depuis longtemps des bateaux, même civils, qui fonctionnent au nucléaire. Il semble que le moment soit venu de répandre cette technique plus qu’elle ne l’est.

                       

                       


                    • l ecolo 19 juin 2008 14:02

                       

                      à Olivier qui a dit :

                       

                      « La production d’électricité a donc un grand rapport avec les transports »

                       

                      C’est pourquoi il est important que l’électricité soit fabriquée proprement et non au moyen de charbon, pétrole, gaz, ou même lignite (en Allemagne). Pourtant il est prévu de construire, en France, plusieurs centrales au charbon dans les prochaines années.

                       

                      Le parti politique « Les Verts », qui fait pourtant ses choux gras de l’écologie et de la protection de l’environnement, ne proteste pas. Greenpeace, le WWF, et le milliers d’associations qui se prétendent écologistes et protectrices de l’environnement n’organisent aucune manifestation de protestation non plus.

                       

                       


                    • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 16 juin 2008 14:55

                      Ce commentaire est bien représentatif de la façon dont les "pastèques" (Verts dehors Rouges dedans) concoivent la "liberté d’opinion" : Demander la censure dès qu’on avance des idées contraires à leurs croyances.

                      Le mieux, ce serait quand même de mettre en prison tous ceux qui n’aiment pas Bové ou Besancenot, non ?

                      Au fait les vrais démocrates : éteignez vos PC, ils tournent au Nucléaire, quelle horreur !!!


                    • Olga Olga 16 juin 2008 11:32

                       

                      @ÇaDérange 

                       

                      Ça me dérange, quand tu t’en prends à Greenpeace.

                      Ça me dérange, quand tu soutiens le lobby pro-nucléaire.

                      Ça ne me dérangerait pas, que l’on vienne construire une centrale nucléaire à côté de chez toi.

                      Et qu’est-ce que c’est que ce titre tout à fait bancal : "Quand les ONG non toujours pas..." ,


                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 11:40

                        Vrai. Mais n’oublie pas un bon double vitrage et des boules quiès si tu installes une éolienne dans ton jardin. Et fait aussi attention aux branches de greenpeace s’occupant de la protection des animaux. Les éoliennes ont une facheuses tendance à faucher des volatiles et il est déjà arrivé que des militants des droits des animaux manifestent contre celle ci.

                        Ils ont déjà manifesté contre les barrages qui détruisent l’écosystème des rivières.


                      • Olga Olga 16 juin 2008 12:28

                         

                        Zalka,

                        Sache que je n’ai pas de jardin et que le bruit qui m’insupporte au quotidien, c’est celui des avions (tueurs
                        d’oiseaux eux aussi...) qui décollent de l’aéoroport voisin. Le bruit d’une éolienne, en comparaison, ne dépasse pas celui du vent qui agite les feuilles d’un arbre. 
                        Et pour ce qui est de l’écosystème des rivières, j’ai souvenir à l’été 2003, d’une polémique sur l’augmentation alarmante de la température de certains fleuves, causée par le rejet d’eau chaude des centrales nucléaires. On craignait les conséquences néfastes sur la faune aquatique en aval des centrales...


                      • Olga Olga 16 juin 2008 12:36

                         

                        Oui parkway. Si l’homme veut mériter son titre auto-proclamé, d’espèce "intelligente", il doit très rapidement devenir une espèce non polluante.


                      • Olga Olga 16 juin 2008 12:45

                         

                        Autre chose concernant les éoliennes : Je trouve ça tellement beau, de pouvoir utiliser une énergie gratuite et inépuisable, sans mettre en danger les populations alentours. Ceux qui ne supportent pas les éoliennes, peuvent toujours déménager dans la région de Tchernobyl. Le prix des terrains y est ridiculement bas. 


                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 13:15

                        Olga tu m’as coupé l’herbe sous le pied, oui les centrales nucléaires sont néfastes pour les écosystèmes des fleuves et non seulement en aval mais aussi en amont, d’où réduction des quantités d’espèce locales et proifération d’espèce inadaptées et prédatrices.

                        De plus, la quantité d’eau nécessaire aux centrales va à l’encontre de tout bon sens économique, surtout que par canicule les centrales doivent s’arréter et devenir inéfficaces, si bien que le nucléaire est très limité géographiquement.

                        Il est évident que l’avenir électrique n’est plus dans de grosses unités (nucléaires ou autres...) chères à la construction, très chers à l’entretien, mais dans de petites unités locales ou individuelles, éoliennes, géothermiques ou solaires qui par la grande production deviennent très abordables en coût et sans aucune pollution fonctionnelle.

                        En ce qui concerne l’énergie motrice de véhicule, bien sûr que le nucléaire n’a rien à y voir, mais des énergies alternatives commencent à poindre, nous verrons si les politiques et les industriels auront le courage de faire fi des lobbies pétroliers en les promouvant.


                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 14:10

                        Ah bon Olga ? Donc tant qu’à niquer l’écosystème des rivières, autant le faire avec des barrages électriques plutôt qu’avec des centrales nucléaires ?

                        Et puis, même si tu trouves les éoliennes belles (ce sur quoi je suis personnellement assez d’accord), cela reste un point de vue totalement subjectif et tout à fait hors de propos.

                         

                        @Emile Red : il est évident qu’à l’instar de çadérange qui n’écoute que le lobby pronucléaire, vous n’écoutez que le lobby antinucléaire. Bref, vous m’avez l’air aussi borné que lui. Ce n’est pas en assénant des platitudes que vous aurez raison.

                        Parce que en cas de pic de chaleur les centrales doivent ralentir, vous pensez que tous d’un coup ce n’est plus rentable ? D’où sortez vous une telle ânerie ?! C’est du niveau des sites anti-éoliennes en lien sur le site de ça dérange : du grand n’importe quoi.

                        L’avenir dans les petites unités ? Pourquoi pas. Néanmoins vos affirmations sont plus que légères.

                        "mais des énergies alternatives commencent à poindre" pour les voitures. Lesquelles ? L’hydrogène ? Mais pour brûler de l’hydrogène, il faut en produire. Comment faites vous ? Moteur électrique ? comment allez vous produire l’électricité ? Air comprimé ? Comment allez vous comprimer l’air ? Moteur hybride ? Il vous faut toujours du pétrole. Au solaire ? J’espère que les batteries seront bien pleine la nuit venue !

                        Dernière chose : même les éoliennes et les panneaux solaires polluent. Ils n’ont pas la durée de vie des réacteurs nucléaires.

                         

                        Bref, je fais la même conclusion que d’habitude : les cons vous affirmeront qu’il y a UNE solution unique et miraculeuse. Ils ont tous tort. Il n’y a qu’un fin mélange qui nous aidera : économie d’énergie, isolation thermique, éolienne, pompe à chaleur, panneaux solaire, et du nucléaire.

                         


                      • Olga Olga 16 juin 2008 15:51

                        @Zalka

                        Si vous préférez, je propose de balancer les déchets nucléaires dans la mer, les lacs et les cours d’eau... La faune aquatique regrettera ces quelques barrages, qui n’étaient pas un si grand outrage.

                        Je n’ai pas dit que les éoliennes étaient belles (relisez mon commentaire). Ce que je trouve beau (au sens figuré du mot) c’est "de pouvoir utiliser une énergie gratuite et inépuisable, sans mettre en danger les populations alentours". Le problème de la beauté (au sens propre du mot ; là, propre, peut prendre le sens que vous voulez...) est très secondaire au vu de la catastrophe climatique qui s’annonce. Les campagnes étaient parsemées de moulins à eau et à vent ,au cours des siècles passés, et je doute que quelqu’un se soit ému de l’atteinte au paysage.
                        Toute énergie gracieusement offerte par l’eau, le vent et le soleil, doit être utilisée au mieux, d’autant plus qu’elle est abondante et non-polluante.

                        Je ne dis pas que vous trouvez les éoliennes laides (j’ai lu votre commentaire, moi, qui disait que vous les trouviez plutôt belles), je parle à leurs détracteurs en général.


                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 16:31

                        "Si vous préférez, je propose de balancer les déchets nucléaires dans la mer, les lacs et les cours d’eau... La faune aquatique regrettera ces quelques barrages, qui n’étaient pas un si grand outrage."

                        Bien sûr... Je ne suis pas forcément totalement hostile au nucléaire, donc forcément, selon vous, je suis pour le n’importe quoi... Non, mais on va foutre les déchets radioactifs dans les catacombes de Paris tant qu’on y est...

                        Aussi manichéen que Caderange et Stephane Lhomme...


                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 16:52

                        Zalka avant de fourbir les armes lisez.

                        Vous dites : "Bref, je fais la même conclusion que d’habitude : les cons vous affirmeront qu’il y a UNE solution unique et miraculeuse. Ils ont tous tort. Il n’y a qu’un fin mélange qui nous aidera : économie d’énergie, isolation thermique, éolienne, pompe à chaleur, panneaux solaire, et du nucléaire"

                        Je dis : "...mais dans de petites unités locales ou individuelles, éoliennes, géothermiques ou solaires qui par la grande production deviennent très abordables en coût et sans aucune pollution fonctionnelle."

                        Une grande différence de propos n’est-ce pas ? Sauf que je n’inclus pas le nucléaire pour plusieurs raisons :

                        - Il fonctionne avec un combustible limité et nous rend dépendant des fournisseurs

                        - Il n’offre pas toutes les garanties de sécurité et ses dangers sont incommensurables

                        - Il n’est pas neutre sur l’écosystème

                        - Il gaspille une ressource primordiale : l’eau

                        - Son potentiel n’est pas constant en toutes circonstances

                        - Il est trop stratégiquement impliqué pour que l’information afférante soit transparente

                        Maintenant libre à vous de penser ce que vous voulez avec un tel état des lieux, songez seulement qu’on parle beaucoup de Tchernobyl en oubliant le nombre d’accidents et d’incidents importants ayant déjà eu lieu, Three Miles Island par exemple, toujours minimisé aujourd’hui.

                        Alors si je suis borné, il vaut peut-être mieux l’être par souci précautionneux que de foncer dans le mur et de n’avoir que ses yeux pour pleurer ensuite. Rien à voir avec un quelconque lobby, seule la raison me motive.


                      • Olga Olga 16 juin 2008 16:55

                         

                        Zalka,

                         Ton absence d’humour vient-elle du fait que nous sommes un lundi, ou est-ce un défaut persistant, indépendant du calendrier ?


                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 17:17

                        "Non, mais on va foutre les déchets radioactifs dans les catacombes de Paris tant qu’on y est"

                        Pourquoi pas, peut-être que ça rendrait les parisiens plus respectueux de la province, et que le PSG se mettrait à gagner...


                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 17:29

                        Olga :Absence d’humour ? Peut être n’ai je pas compris parce que :

                        Lisez donc Stephane Lhomme, c’est pile le genre d’argument qu’il utilise sérieusement. Pas étonnant que je puisse soupçonner un point de vue sérieux sur la question ! Lisez donc le site anti éolienne mis en lien sur le site de Caderange. Vous y trouverez également des arguments d’une mauvaise foi insondable. Comment diable différencier une blagueuse d’un imbécile militant ?

                        Ou peut être n’avez vous pas le talent pour faire transparâitre un sarcasme à l’écrit ? Surtout que cela vous permet de vous la jouer "cool", "ayant de l’humour", et ainsi discrédité à bon compte l’interlocuteur, qui a "forcément" un balais dans le cul. "Oh regardez le vilain technocrate qui ne sait pas rigoler !"

                        @Emile Red : non vous ne pronez pas un mix de solution. Vous parlez uniquement d’économie d’énergie et d’énergie renouvelable, sans vous questionner sur les limites de ces sources d’énergies. Dans le même temps, vous excluez totalement le nucléaire sans vous poser de question sur ses avantages. Les défauts dont vous parlez ont beau être réel, étant donné les limitations des énergies renouvelables, elles ne sont pas suffisantes. Surtout que vous occultez totalement les possibilité de la fusion, certes très théoriques, mais méritant néanmoins de ne pas fermer totalement la porte.


                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 17:30

                        D’ailleurs, je trouve que MON sarcasme était bien plus clair... :D


                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 18:17

                        "vous excluez totalement le nucléaire sans vous poser de question sur ses avantages"

                        J’exclus de la même manière la mort qui pourtant doit avoir quelques avantages, au moins celui de ne pas avoir à supporter la vie.


                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 18:33

                        C’est pratique les réponses débiles, hein ? Ca permet de se justifier en prétextant l’humour tout en évitant les problème posés...

                        Bravo !


                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 18:42

                        @ Constant

                        Si chaque logement est correctement isolé ou mieux passif, s’il produit par divers moyens son énergie électrique, les seules centrales nécessaires seront anecdotiques, pour peu que l’industrie soit tenue de faire pareil on en reviens à une dépense énergétique limitée aux transports et férrés ou fluviaux de préférence.

                        Utopique, certainement parcequ’on ne posséde pas une classe politique volontariste, pourtant cette manière de gérer la distribution électrique est plausible, et dans la mesure ou le circuit de distribution reste en place les surproducteurs redistribuent aux déficitaires, donc très peu de problème de stockage.

                        Imaginons que les sommes prévues pour le renouvellement des nombreuses centrales nucléaires plus les montants des matières premières plus les frais de transport et de sécurisation soient redistribués en panneaux solaires, pompes à chaleur et éoliennes individuelles ou capteurs géothermiques, que les entreprises qui s’adaptent soient aidées, les moyens de production collectifs (barrages, centrales solaires, champs d’éoliennes, etc...) seraient amplement suffisants, doublons cela avec une réaffectation des crédits de recherche pour le nucléaire vers la motorisation propre et la boucle est bouclée.

                        En surplus on peut penser que l’industrie retrouverait un nouveau souffle pour assurer les fournitures matérielles en déplaçant les emplois du nucléaire vers celles ci tout en créant de nombreux emplois dans l’installation ou le montage.

                        Utopique surement parceque la réalité est beaucoup plus prosaïque chez nos dirigeants, mais pas impensable.


                      • Olga Olga 16 juin 2008 18:45

                         

                        Zalka,

                        Les bras m’en tombent un peu plus à chaque fois, en lisant vos réponses. Je n’essaye pas de me la jouer "cool" tout en discréditant mon interlocuteur. Par contre dès votre deuxième commentaire vous me discréditez ( "un point de vue totalement subjectif et tout à fait hors de propos" ) en ayant mal lu ce que j’avais écrit, en plus. Vous pourrez voir dans ma réponse qui suivait, que j’ai essayé de vous répondre avec humour (qui est une notion très subjective, je vous l’accorde) sans jamais vous discréditer. votre réponse par contre me discrédite encore, en traitant mes propos de "manichéens". Et là, j’ai répondu en essayant de vous faire comprendre que vous n’aviez pas saisi la nature ironique de mes propos. Dans votre réponse, digne des autre, vous me comparez aimablement à des militants imbéciles, tout en me déniant un quelconque talent d’écriture sarcastique. Avouez que c’est vous qui avez accumulé les remarques discréditantes à mon égard.

                        Ce n’est pas non plus très flatteur de savoir que vous m’imaginez assez conne, pour penser réellement les propos suivants : "je propose de balancer les déchets nucléaires dans la mer, les lacs et les cours d’eau". J’espère que tout cela n’est qu’un malentendu et que vous avez finalement compris, que je ne suis pas la conne à laquelle vous pensiez vous adresser.


                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 18:51

                        "C’est pratique les réponses débiles, hein ?"

                        Je ne vois en rien débilité à dénoncer des processus mortifères, la pesée entre avantages et dangers penche vers le mauvais côté, à nous d’agir en conséquence de plus je trouve insane de léguer ces machins bétonnés et hautement radioactifs ou ces trous blindés de déchets à nos gosses.


                      • krolik krolik 18 juin 2008 02:27

                        L’augmentation de la température des fleuves, ce n’est pas inhérent au nucléaire, c’est inhérent au "principe de Carnot" (vers 1825), la nécessité d’une source froide.

                        Avec des centrales à combustible fossiles ce serait la même chose.

                        Avec en plus dans le cas des fossiles une pollution par l’uranium et le thorium. L’uranium et le thorium se trouvent en quantité non négligeable dans le charbon.

                        A titre anecdotique je vous signale que les 108 centrales nucléaires des USA consomment moins d’uranium que les centrales au charbon n’en rejettent dans l’atmosphère. Il y a eu un intéressant papier publié par le centre nucléaire d’Oak Ridge sur le sujet.

                        Et de l’uranium dans l’air , dans des cendres volatiles , c’est la forme la plus ingérable de ce métal.

                        Alors je préfère encore ma centrale nucléaire en bord de Loir Que la future centrale au charbon dans la Nièvre ;


                      • krolik krolik 18 juin 2008 02:35

                        Pour moi un éolienne de 2MW c’et d’abord un pavé de 600 tonnes de béton qu’il a fallu couler avec l’arrivée de force toupies à béton. Béton de blockhaus que bien évidemment on laissera à nos descendants.

                        C’est un chemin d’accès de 5,5 mètres qu’il a fallu aménager dans la campagne. Il faut bien amener les deux grues la gande et la petite.... Les hélices se montent au sol dans les 80m d’envegure , terrain qu’il a fallu araser..

                        C’est cela l’aménagement du territoire éolien !


                      • l ecolo 19 juin 2008 14:08

                        à Olga qui a dit :

                         

                        « Ça ne me dérangerait pas, que l’on vienne construire une centrale nucléaire à côté de chez toi »

                         

                        Ça ne me dérangerait pas non plus, pas plus que si on en construisait une près de chez moi ou de chez vous.

                         

                        Mais, ce qui me fait vraiment plaisir, c’est que quelqu’un qui soutient inconditionnellement Greenpeace ne soit pas dérangé par la construction d’une centrale nucléaire.

                         


                      • l ecolo 19 juin 2008 14:12

                        à Zalka qui a dit :

                         

                        « On craignait les conséquences néfastes sur la faune aquatique en aval des centrales... »

                         

                        On le craignait, oui, mais cette crainte faisait seulement partie de l’arsenal d’épouvantails agités habituellement par les groupes anti-nucléaires

                         

                         


                      • l ecolo 19 juin 2008 14:17

                        à Olga qui a dit :

                         

                        « Si l’homme veut mériter son titre auto-proclamé, d’espèce "intelligente", il doit très rapidement devenir une espèce non polluante »

                         

                        Ce qui pollue principalement la nature de la part de l’humanité, c’est le nombre sans cesse croissants d’être humains et non ses inventions ni son mode de vie.

                         


                      • l ecolo 19 juin 2008 14:28

                         

                        à Olga qui a dit :

                         

                        « Autre chose concernant les éoliennes : Je trouve ça tellement beau, de pouvoir utiliser une énergie gratuite et inépuisable »

                         

                         

                         

                        C’est vrai que l’énergie éolienne est gratuite. Il suffit de construire des éoliennes pour la capter, de les installer, de les relier au réseau de distribution par des fils, de les entretenir régulièrement pour qu’elles ne tombent ni en panne ni sur la tête des gens.

                         

                        Mais, à ce compte-là, toutes les énergies sont gratuites : ce qui coûte, c’est de les capter, de distribuer l’énergie et d’assurer la maintenance des systèmes.

                         

                        Et, en faisant les comptes plus précisément, on se rend compte que l’énergie éolienne est l’une de celles qui reviennent le plus cher.

                         

                        En regardant de plus près, on peut aussi constater que l’énergie éolienne occasionne beaucoup de diffusion de CO2 : c’est la raison pour laquelle les champions de l’éolien que sont l’Allemagne et le Danemark sont les plus gros pollueurs d’Europe par habitant.

                         

                        Il faut, c’est certain, ne pas négliger l’énergie éolienne, mais, avant de lancer un projet, il vaut mieux respecter le principe de précaution en s’assurant que le choix est correct.

                         

                         


                      • l ecolo 19 juin 2008 14:57

                         

                        à Olga qui a dit :

                         

                        « Toute énergie gracieusement offerte par l’eau, le vent et le soleil, doit être utilisée au mieux, d’autant plus qu’elle est abondante et non-polluante »

                         

                        L’énergie que l’on tire du nucléaire et des combustibles fossiles nous est tout aussi gracieusement offerte par la nature : il suffit de creuser et de construire des usines pour la prendre.

                         

                        Cela revient au même que de construire d’énormes éoliennes reliées par des réseaux souterrains au réseau général de distribution, pour l’éolien (le solaire photovoltaïque pose des problèmes similaires), ou de construire d’énormes barrages polluants à différents niveaux pour l’hydraulique.

                         

                        Quant à l’abondance dont il vous plaît de reconnaître la nécessité, les autres qualités des énergies dites « renouvelables » sont  leur insuffisance, leurs productions aléatoires et leurs coûts élevés.

                         

                        Lorsque vous dites : « Les campagnes étaient parsemées de moulins à eau et à vent ,au cours des siècles passés, et je doute que quelqu’un se soit ému de l’atteinte au paysage » vous montrez que vous ne faites aucune différence entre un moulin à vent du temps d’Alphonse Daudet (ô maître Cornille !) et les gigantesques éoliennes modernes, ce qui est assez inquiétant.

                         

                        Mais, puisque vous mettez le sujet en discussion, je dois vous rappeler le dix-neuvième siècle s’est fort peu préoccupé des atteintes aux paysages et à l’environnement réalisées par les usines.

                         

                        Et puis, relisez donc le conte charmant de l’impérissable Alphonse Daudet intitulé « le moulin de maître Cornille » (1) : vous y verrez que déjà, à cette époque, l’éolien était abandonné à cause de son coût et de ses aléas de production.

                         

                        Le problème des énergies est un prolème grave qui ne peut se traiter que par la science. Ce n’est ni de la poésie ni de la littérature.

                         

                         

                         

                        1.- dans « Les lettres de mon moulin », vous pouvez le trouver en édition de poche ou dans une bibliothèque municipale

                         

                         


                      • l ecolo 19 juin 2008 15:19

                         

                        à Emile Red qui a dit :

                         

                        « on parle beaucoup de Tchernobyl en oubliant le nombre d’accidents et d’incidents importants ayant déjà eu lieu, Three Miles Island par exemple, toujours minimisé aujourd’hui »

                         

                        Le « on » qui parle tant de Tchernobyl se résout aux puissants lobbies anti-nucléaires qui arrivent à imposer leurs articles aux médias.

                         

                        Si l’on parle si peu de Three Mile Island, c’est qu’il s’agit d’un cas très embarrassant pour les lobbies anti-nucléaires.

                         

                        Donc, puisque cela semble vous manquer, je vais vous en parler un peu.

                         

                        En 1979 il s’est produit, dans la centrale nucléaire de Three Mile Island, un accident de la même gravité technique que dans celle de Tchernobyl : le cœur du réacteur a commencé à fondre.

                         

                        Les mesures de sûreté ont été mises en action et le problème s’est arrêté là.

                         

                        Bilan : un réacteur inutilisable, mais pas un seul blessé, pas un malade, pas la plus légère atteinte à l’environnement n’ont pu être constatés.

                         

                        La raison en est que les mesures de sûreté qui avaient été mises en place quelques années auparavant ont fonctionné comme prévu.

                         

                        Si Tchernobyl a connu la catastrophe dont « on » parle tant, c’est parce que l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques avait imposé de ne pas modifier la sûreté des centrales, tant sur le territoire de l’URSS que dans les pays satellites.

                         

                        La catastrophe de Tchernobyl dont les lobbies anti-nucléaires font leur tarte à la crème est donc un accident soviétique et non un accident nucléaire.

                         

                        Voilà pourquoi les anti-nucléaires ne veulent pas parler de Three Mile Island qui est la preuve que l’événement le plus grave qui puisse se produire dans une centrale nucléaire est parfaitement contrôlable puisqu’il a déjà été contrôlé.

                         

                         


                      • Marduk 16 juin 2008 11:36

                        Je suis d’accord qui existe d’autre style de central nucléaire mais elle sont très loin d’étre opérationnel (epr de flamanville est arrété pour cause de travaux défaillant ) donc elle seront peut étre commercialisé en masse vers 2030 (en étant très très optimiste ) et si la situation n’est pas trop bordélique .

                         

                        Vue comme ça on a le temps de manquer d’énergie

                         

                         

                         

                         


                        • zadig 16 juin 2008 11:38

                          Je suis pour le respect de la nature mais :

                          A moyen terme, le nucléaire est la solution la moins mauvaise.

                          Les autres solutions :
                          .Les éoliennes chères et en plus il faut construire une centrale thermique ( pas de vent ou trop !! ).
                          le rendement est au mieux de 25% sur les bons sites.
                          en Allemagne les meilleurs sites ont un rendement annuel de environ 23 % les nouveaux sites à 17 %
                          .Le solaire PRIX et rendement désastreux.
                          .L’énergie des marées, à part la Rance un seul site était possible la baie du mt st Michel.
                          .L’hydraulique, les sites disponibles sont équipés et même trop.
                          Le charbon (pire que le pétrole pour le co2 )

                          Les pistes à explorer. ( ou à développer )
                          .Le solaire THERMIQUE
                          .La biomasse.
                          .Les économies ( selon des estimations 20 % facile )
                          .Le charbon ( avec récupération du co2 )
                          .Le méthane au fond de la mer ( danger )
                          Les algues bien meilleur rendement que les agrocarburants
                          .La chaleur des profondeurs

                          Les hérésies :
                          .Les bio (hum !) carburants.

                          L’avenir :
                          .La fusion (avec cycle hydrogène pour les carburants)

                           


                          • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 13:21

                            Et les turbines en courant marin, et les centrales au fil de l’eau, les complexes éoliens-solaires, l’hydrogéothermie....


                          • jcm jcm 16 juin 2008 11:51

                            Sur le stockage de l’énergie électrique : il se construira probablement très bientôt des centrales solaires (thermique à concentration ou CSP) qui stockeront directement l’énergie sous forme thermique, dans des sels fondus.

                            Un démonstrateur a été réalisé : "Innovative Heat Transfer Concepts in Concentrating Solar Fields" (pdf en anglais).

                            Les sels fondus sont largement utilisés dans un certain nombre d’industries, et rien n’interdit de transformer l’électricité d’origine photovoltaïque ou éolienne en chaleur (avec un haut rendement) afin d’obtenir un stock d’énergie disponible à la demande.

                            Sur les questions de coût des différentes énergies vous écrivez : "Il faut, certes, développer éolien et photovoltaïque, mais on peut discuter de leur cout extrèmement elevé par rapport à d’autres sources d’énergie.".

                            J’ai publié il y a quelques jours sur un site d’Areva des considérations sur les coûts qui ne vont pas exactement dans le sens de vos affirmations, et nous ne sommes plus à une époque où nous pouvons nous contenter de prendre uniquement en compte le coût de construction d’une centrale et de sa production en CO2, car il faut considérer les systèmes de production d’énergie dans leur globalité.

                            Se pose alors la question de l’empreinte énergétique du nucléaire, une question difficile à trancher à laquelle j’ai tenté d’apporter des éléments de réponse lors d’une question posée sur le même site d’Areva : "je souhaiterai savoir dans quelle mesure le nucléaire est écologique ?".

                            Il faut considérer que "l’empreinte de l’électricité nucléaire est estimée équivalente à la même quantité d’électricité générée par des combustibles fossiles.".

                            Cette empreinte écologique ne prend pas uniquement la production de CO2 : elle tente de tenir compte de l’ensemble des aspects de la filière.

                            Globalement le nucléaire présente un cocktail d’inconvénients environnementaux qui le place au niveau du charbon...

                            A noter que le site d’Areva en question est ouvert à tous, pour s’informer et participer au débat.


                            • Numero 19 Numero 19 16 juin 2008 12:02

                              >les ONG non toujours pas = les ONG n’ont toujours pas

                              Ce genre de faute dans un titre me donne un sentiment négatif quant au contenu... bref, passons.

                              Vous savez, que ce soit le nucléaire ou le pétrole, cela revient au même : globalement, les ressources nécessaires pour produire l’énergie qu’on utilise sont largement épuisables. Aux rythmes de nos consommations actuelles et à venir, une pénurie de matières premières est si vite arrivée...

                              De plus, votre si cher nucléaire est d’un rendement bien faible à la production.

                              Quant aux énergies renouvelables, je doute pas mal qu’elles soient suffisantes pour notre consommation industrielle. Et je ne pense pas que nous les aurons développées assez vite pour ne pas subir de pénuries d’énergie.

                              Yaka yaka se mettre aux énergies renouvelables qu’ils disent...

                              Au vu des déperditions considérables de nos habitations, des rendements améliorables de nos machines, je crois que ce qui permettra d’avoir un meilleur ratio production/consommation, c’est d’optimiser au mieux tout cela et de réduire au maximum les pertes. Consommer mieux pour ne pas avoir à produire plus.

                              Concernant le réchauffement climatique, je dirais simplement que si ménager sa monture permet d’aller plus loin, et que cette monture c’est notre planète et ses ressources. Ben on va pas aller très très loin.

                              Il n’y a pas de panacée. D’ici l’avènement de la fusion nucléaire, on aura des problèmes de ressources. On consomme tellement mal.

                              La planète est comme la cuisine. Quand dans le salon tu sens le cramé, c’est que ton plat est déjà foutu.

                               

                               


                              • foufouille foufouille 16 juin 2008 12:31

                                l’article est tres nul

                                le probleme n’est pas d’etre pro ou anti. le petrole meme abiotique n’est pas renouvelable. on peut imaginer toutefois, qu’on puisse en "fabriquer".

                                l’uranium est un minerai. on en a pas. il faut donc soit du petrole soit autre chose pour le transporter

                                l’avenir immediat est une foule de productions differentes d’energie. le methane peut etre produit par nos dechets. il y a des eoliennes terrestres, volantes ou marines. des centrales photovoltaiques ou thermiques. des usines maremotrices ou des centrales "geothermiques" possible en haute mer.......

                                en fait les dirigeants aiment l’argent. c’est pourquoi, ils sont immobiles et refusent d’investir.

                                le GPL est presque inexistant. les reacteurs a fusion type tokamak ou fusion froide "stagnent " depuis des decades

                                de nombreuses technologies ont ete inventees, mais tres peu ont ete essaye

                                tout ca pour du fric et du pouvoir


                                • faxtronic faxtronic 16 juin 2008 13:03

                                  Mais pour realiser tout cela, il faut de l’energie. Et ne te rejouit pas de la defaillance d’approvisionnement de l’enrgie, car le premier qui crevera de cela, ce sera toi, le petit chomeur.


                                • foufouille foufouille 16 juin 2008 13:36

                                  je suis pas chomeur

                                  et pour fabriquer une centrale nucleaire, il faut AUSSI de l’energie.....


                                • foufouille foufouille 16 juin 2008 13:51

                                  j’ai oublie le moteur stirling, et aussi le fait que l’on pourrait tres fabriquer des bateaux a voiles hybrides

                                  le truc c’est qu’il ne faut pas attendre que nous n’ayant plus de matieres fossiles......


                                • jcm jcm 16 juin 2008 13:05

                                  En cette période de BAC, je note cet article 3 sur 20, "pour le papier et le temps passé à le noircir" !

                                  Et que l’on ne me reproche pas ma grande générosité...


                                  • Yifu66 16 juin 2008 13:09

                                     

                                    Avant de prôner le tout nucléaire, il faudrait réfléchir aux déchets radioactifs.

                                    On les enterrera où ?

                                    Banlieues d’Abidjan ? Darfou ? Mururoa ? Neuilly ? Le jardin de l’auteur ?


                                    • Zalka Zalka 16 juin 2008 14:11

                                      On les envoie sur Mercure. Peu de chance que cela nous emmerde un jour.

                                       


                                    • foufouille foufouille 16 juin 2008 16:15

                                      cosmos "mercure" 1999..........


                                    • Muadib 16 juin 2008 13:25

                                      Greenpeace ne doit pas être sacralisée comme l’institution par excellence de la défense de l’environnement.

                                       

                                      Greenpeace a aussi ses impératifs économiques, Greenpeace a aussi ses sujets de prédilection et un certain sens du marketing...Il est loin le temps où l’organisation se contentait de coup d’éclat véritablement humaniste. Ce n’est pas une blanche colombe...

                                      De plus, le discours de Greenpeace, s’il permet d’alerter sur certains problèmes, n’est pas possible à mettre en place en pratique.

                                      Prenons l’exemple de la Belgique.

                                      Il a été décidé sous un certain gouvernement que les centrales nucléaires actuelles ne seraient pas remplacés ( Hourra ! crient les écologistes). Et le "plan" était de remplacer tout cela par des énergies alternatives et propres.

                                      Après quelques années...rien n’est fait. Les centrales veillissent et lorsque le gouvernement émet l’idée de revenir sur sa décision, c’est le branle bas de combat général chez Greenpeace, on hurle à la mort, à la peste verte radioactive.

                                      Conséquences :

                                      1.Accidents mineurs plus nombreux dans les différentes centrales vu l’obligation de les maintenir en service malgré leur âge avancé ( Aucune nouvelle centrale n’ayant été construite)

                                      2.Construction de centrales à charbon et à gaz pour compenser la perte des centrales nucléaires.

                                      On voit bien ici que par son refus total du nuclaire, ce genre d’organisation est néfaste ( je pèse mes mots) aux prises de décisions.

                                      Il était matériellement impossible à la Belgique de remplacer ses centrales nucléaires par de l’énergie propre dans un laps de temps réduit ( et même dans un laps de temps tout court au vu des possibilités restreintes du solaire/éolien/hydraulique en Belgique).

                                      Il aurait été plus logique de prévoir le futur du nucléaire en construisant des centrales de nouvelles génération qui prendrait à charge plus ou moins la même part que le nucléaire d’alors, d’investir dans les énergies propres sur le long terme pour atteindre une proportion adéquate et optimale et de jouer aussi sur les économies d’énergie individuelles et collectives.

                                      Il est abhérrant de vouloir augmenter la capacité nucléaire d’un pays avec pour seule justification la rareté du pétrole...Ce n’est que reporter le problème de quelques dizaines d’années au mieux et laisser un tribut encore plus lourd de conséquences aux générations futures.

                                      A l’inverse, il est suicidaire de vouloir pratiquer une rupture majeure avec le nucléaire pour des pays comme la Belgique ou la France...qui n’auront d’autres choix que de se rabattre sur le charbon ou le gaz.

                                       

                                      Quant à la question des déchets, elle n’est pas insurmontable. Il faut juste bien prendre en compte le coût du stockage dans le prix de l’électricité. Ce prix d’ailleurs est borné vu que le prix à payer pour le stockage dans 100 000 ans vaudra une cacahouète d’aujourd’hui. ( En supposant que l’état/l’entreprise est assez intelligent pour utiliser les produits financiers à sa disposition) La question du nombre des déchets est aussi borné vu les quantités limitées d’uranium disponibles. On pourrait dès lors estimer assez précisément l’espace de stockage nécessaire et définir des zones ( de préférence inhabitée, cela va de soi) qui l’accueillerait.


                                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 13:31

                                        Un des problème de Green Peace, c’est qu’ils ont une politique de dénonciation assez outrancière. Dans 90% des cas qu’ils dénoncent, de simples vérifications prouvent qu’il n’y avait rien de mal.

                                        Pour les militants purs et durs, les 10% restant justifient qu’on accusent à tort 90%.

                                        Bref, c’est pas top.

                                         


                                      • jcm jcm 16 juin 2008 13:55

                                        @ Muadib :

                                        Vous écrivez : "Il a été décidé sous un certain gouvernement que les centrales nucléaires actuelles ne seraient pas remplacés ( Hourra ! crient les écologistes). Et le "plan" était de remplacer tout cela par des énergies alternatives et propres.

                                        Après quelques années...rien n’est fait."

                                        Le seul problème tient dans ce rien n’est fait  !!!

                                        C’est l’inertie totale des autorités belges qui est en cause, pas le discours de Greenpeace ou autres !

                                        Or il semble que vous iriez jusqu’à accuser Greenpeace que des accidents mineurs se produisent dans les centrales belges, c’est ce qu’on pourrait déduire à suivre votre raisonnement.

                                        Cela ne tient pas debout !

                                        Par ailleurs une des solutions les plus rapides et les plus écologiques pour obtenir une production électrique de masse n’est pas aujourd’hui de programmer des centrales nucléaires qui ne pourraient entrer en service que dans une dizaine d’années au plus tôt (et s’il n’y a pas quelques années de retards à ajouter pour vices de construction comme sur l’EPR finlandais, peut-être sur le français maintenant, avec quelques 2 milliards de surcoût en Finlande... ce qui mène à la question : est-on vraiment capable de construire ce genre d’installations sans vices de construction ?).

                                        Cette solution est probablement le solaire par concentration (CSP) : une centrale peut être construite en 2 ans et être opérationnelle bien plus tôt qu’un réacteur nucléaire, pour un coût au kW installé bien inférieur.

                                        Du point de vue du coût de réalisation des unités de production nous disposons d’un document intéressant : le World energy, technology and climate policy outlook de la Commission Européenne.

                                        Nous y trouverons en page 71 la figure 4.2 "Learning curves for power generation technologies up to 2030" qui nous fournit les données nécessaires.

                                        Comme une comparaison correcte se fera pour des puissances installées équivalentes nous choisirons une puissance de 100 GW et nous y lirons un investissement en euros par kW pour :


                                        - le nucléaire "classique" de 3500 environ


                                        - le "New nuclear design" (centrales de nouvelles génération) de 2500 environ


                                        - le charbon gazéifié de 1700 environ


                                        - le gaz conventionnel de 1700 environ


                                        - le solaire thermique par concentration probablement la même valeur (légère prolongation de la courbe)


                                        - l’éolien 950 environ


                                        - etc...

                                        Il s’agit de coûts bruts, et nous devons les affiner en y intégrant plusieurs sources de coûts ou de bénéfices :


                                        - le coût de démantèlement


                                        - les coûts de maintenance


                                        - le coût des combustibles ou des énergies primaires utilisées (charbon, gaz, soleil, uranium, vent...)


                                        - les bénéfices environnementaux


                                        - les bénéfices liés à la rapidité de mise en œuvre d’une unité de production dans un contexte où la croissance des besoins nécessite un accroissement rapide de la production...

                                        Alors je ne sais pas si la construction de centrales solaires consisterait en une "rupture majeure avec le nucléaire", mais l’hypothèse doit être envisagée !


                                      • Muadib 16 juin 2008 18:39

                                        Je me permets de répondre @jcm

                                         

                                        Qu’il y ait une inertie gouvernemental, c’est certain.

                                        Oui mais, les écologistes n’ont pas disparu du jour au lendemain du gouvernement...S’il n’y avait pas de "plan" pour palier au nucléaire,il fallait le dire.

                                        Car là, non seulement on n’a rien fait, mais il est n’est pas possible actuellement de revenir légèrement en arrière.

                                        Or, il est tout juste temps d’en effet moderniser le parc nucléaire en lieu et place de construire des centrales à gaz et aux charbons.

                                        Pourquoi pas aussi du solaire ? Oui bien sur...mais n’oublions pas que nous sommes en Belgique et que même les centrales solaires de nouveau type qui fonctionne par concentration de différents faisceaux auront un rendement plus faible qu’en Espagne ou dans le sud de la France.

                                        Il faut s’adapter au pays tout de même...Et la Belgique a un léger potentiel éolien, un léger potentiel hydraulique, et un léger potentiel solaire.

                                        Donc affirmer qu’il "suffit" de passer au solaire, à l’éolien à ect...C’est de la démagogie.

                                        Accidents mineurs à la charge de Greenpeace...Hum...Hé bien oui. Lorsqu’on ne propose aucune autre alternative viable économiquement, il ne faut pas s’étonner de voir de tels incidents se produire. Greenpeace a sa part de responsabilité en tant que groupe de pression. On ne peut pas crier au loup, obtenir une mesure et puis s’en laver les mains.

                                        Les chiffres que vous avancez sont très intéressants mais je me demande sur quels rendements ils sont basés pour les éoliennes et le solaire. Car l’ennui avec l’éolien et le solaire, c’est la fluctuation de l’énergie fournie. Il est bon de le rappeller de temps en temps cela...

                                        En cas de pic de consommation, vous n’arrivez plus à suivre...La capacité de mobilisation électrique ne peut être amenée que par des centrales où l’entrée est maîtrisable.

                                        Je me demande aussi quelle partie de la chaîne de production est pris en compte pour calculer tout cela.

                                         

                                         


                                      • jcm jcm 16 juin 2008 20:03

                                        @ Muadib :

                                        Vous écrivez : "il est tout juste temps d’en effet moderniser le parc nucléaire en lieu et place de construire des centrales à gaz et aux charbons.".

                                        Le problème n’est peut-être pas si simple, car quelle serait l’ampleur des travaux à réaliser pour moderniser ces centrales ?

                                        Quels coûts, quelles durées d’inactivité pour travaux, quelle prolongation de la durée de vie ?

                                        Seules des expertises approfondies peuvent apporter des réponses à ces questions.

                                        Et je suis bien conscient que le potentiel solaire de la Belgique ne vaut pas celui du Sahara, mais l’Allemagne investit avec l’Algérie afin d’alimenter Aix la Chapelle en électricité produite en cycle combiné soleil / gaz : "Un méga-câble va alimenter l’Allemagne en électricité solaire algérienne".

                                        Pourquoi la Belgique ne s’inspirerait-elle pas de cela ?

                                        Que Greenpeace ait une responsabilité comme groupe de pression : oui, comme toute organisation ou personne qui souhaite voir la part du nucléaire décroître, et en ce sens je partage à titre personnel cette responsabilité, cela ne me pose aucun problème.

                                        Car il y a de nombreux arguments pour s’opposer au nucléaire, notamment son empreinte écologique pose problème.

                                        Globalement le nucléaire présente un cocktail d’inconvénients environnementaux qui le place au niveau du charbon : son empreinte énergétique est donc très élevée (voir : "je souhaiterai savoir dans quelle mesure le nucléaire est écologique ?").

                                         


                                      • Muadib 16 juin 2008 22:31

                                        Quand je parle de moderniser, il s’agit aussi de remplacer les centrales actuelles par des centrales de nouvelles générations. Quitte, en passant, à diminuer légèrement la capacité nucléaire pour promouvoir les autres types d’énergies.

                                         

                                        Quels couts ? Etant donné que les centrales ont terminées leur amortissement, elles sont en roues libres et les bénéfices opérées sont assez imposants. Il s’agit donc de forcer les détenteurs du parc nucléaire à se moderniser. Il sera alors ensuite nécessaire de calculer le coût de l’énergie qui en résultera et d’en répercuter une partie sur le consommateur.

                                        Ne criez pas au loup, on fait de même pour l’énergie verte qui est facturée légèrement plus chère.

                                        Les deux autres questions ne portent que sur le cas d’un rafistolage ce qui est loin d’être mon point de vue. Les centrales actuelles sont déjà veillissantes, et on ne peut se permettre d’allonger artificiellement leur durée de vie. Les éléments principaux ne sont pas conçus pour supporter encore des dizaines d’années d’activité.

                                        Votre histoire de Sahara me laisse songeur. Connaissez-vous les pertes engendrées par le transport de l’électricité à grande distance ? A moins de faire appel à des supraconducteurs, vous risquez fort d’etre décu vu l’effet joule qui va en résulter.

                                        Très bien, si vous partagez cette responsabilité, vous accepterez que l’employé de Tihange qui se prendra une fuite d’eau du circuit primaire vienne vous demander des comptes ? C’est assez effrayant ce que vous dites. Au nom de la nécessité de décroitre le nucléaire, vous acceptez que les risques des centrales actuelles augmentent.

                                        En fait, votre raisonnement est même vicieux car lorsque ces accidents se produisent, vous pouvez argumenter sur la dangerosité du nucléaire et enfoncez le clou.

                                         

                                        Concernant l’empreinte écologique, je cite :

                                        "Certains considèrent que l’énergie nucléaire a aussi une empreinte écologique non négligeable, en raison de certaines caractéristiques de cette filière : déchets nucléaires, destruction des centrales en fin de vie et retraitement des déchets correspondants"

                                        Ces problèmes sont réels et peuvent être traités. On peut en mesurer la quantité et y affecter les moyens nécessaires. Ce qui est d’ailleurs fait au niveau des déchets nucléaires...Reste la fin des centrales où une partie du matériel est radioactif et doit être traité de manière adéquate.

                                        Et je cite encore :

                                        "Par manque de données concluantes,
                                        l’empreinte de l’électricité nucléaire est estimée
                                        équivalente à la même quantité d’électricité générée par
                                        des combustibles fossiles. Le Global Footprint Network
                                        et ses partenaires travaillent à affiner cette position.".

                                        Ca je trouve le raisonnement fort...

                                        On ne peut pas encore conclure...mais en attendant, on estime que c’est équivalent aux combustibles fossiles ! (sic)

                                        De mon point de vue, si l’on prend juste les émissions de CO_2, je considère que le nucléaire serait la solution miracle. Un raisonnement en vaut bien l’autre n’est-ce pas ?

                                        Ensuite, dans votre réaction sur ce forum, vous agitez l’épouvantail Tchernobyl...Or, un minimum d’honnêteté intellectuel serait de préciser que les réacteurs Ouest-Européens sont de conception radicalement différentes que ceux de l’URSS. Que les anciens réacteurs de l’URSS sont progressivement fermées ou modernisés via la comission européenne.

                                        Certes, le risque zéro n’existe pas...Mais dans le cas d’un réacteur Ouest-Européen entretenu régulièrement et de durée de vie n’excédant pas celle préconisée lors de la conception, le risque d’emballement du réacteur est infime.

                                        Faire croire qu’une centrale exploserait si un avion lui tombait dessus est ridicule...La réaction en chaine ne s’emballerait nullement et les procédures d’urgence pour mettre fin à la réaction sont quasiment infaillibles. La seule pollution possible est une fuite dans le circuit primaire qui n’aurait aucune commune mesure avec l’accident de Tchernobyl qui, rappellons le, a été causé par une suite innombrable d’erreurs humaines et par une mauvaise conception du réacteur.

                                        Je pense avoir plus de chances de me faire écrabouiller par une météorite pendant que je gratte mon ticket de loto gagnant que de voir une centrale nucléaire belge avec un petit champignon de fumée au dessus d’elle. Je caricature mais l’argument "Tchernobyl" n’est pas un argument massue. Il est un argument destiné à mettre en lumière les carences d’une époque, d’une conception qui ne doit pas se reproduire.

                                         


                                      • jcm jcm 16 juin 2008 22:50

                                        @ Muadib :

                                        Vous écrivez : "Votre histoire de Sahara me laisse songeur." en évoquant des supraconducteurs.

                                        Cela montre que vous n’avez pas examiné de près le lien que je fournissais, qui cite le HVDC, ou CCHT : Courant Continu à Haute Tension.

                                        Alors au choix : continuez à songer ou renseignez-vous un peu mieux !!!

                                        Sur ce point et sur le reste..


                                      • ZEN ZEN 16 juin 2008 13:30

                                        Ne critiquez pas trop l’auteur, qui se présente comme "ayant une vaste expérience des entreprises et des hommes.."

                                        En tout cas, on ne l’entend JAMAIS...


                                        • foufouille foufouille 16 juin 2008 13:34

                                          http://mahamudras.blogspot.com/2008/06/la-voiture-eau-est-l.html

                                          apparament, la voiture a hydrogene autonome est possible


                                          • heyben 16 juin 2008 14:01

                                            Je suis allé voir, et ca me pose un problème. Pour extraire l’hydrogène de l’eau faut apporter de l’énergie. Du coup, en cherchant un peu, http://en.wikipedia.org/wiki/Genepax, ca ne fait pas réver.


                                          • Zalka Zalka 16 juin 2008 14:16

                                            Et tu le produit comment ton hydrogène ? Et surtout là tu remplaces le pétrole pour les voitures, mais le nucléaire n’a jamais eu vocation à faire rouler les voitures.


                                          • foufouille foufouille 16 juin 2008 16:18

                                            parait que ca marche a l’eau salee.

                                            et meme si il faut une charge de depart, c’est toujours mieux que rien. meme avec un mauvais rendement. en tout cas ca meriterait d’etre creuser bien plus.

                                             


                                          • Zalka Zalka 16 juin 2008 16:32

                                            Non, mais s’il n’y a pas une machinerie permettant de dissocier l’hydrogène, il n’y a rien du tout...


                                          • foufouille foufouille 16 juin 2008 19:58

                                            si tu n’aime pas un mauvais rendement tu peut toujours choisir le cheval


                                          • Pierrot Pierrot 16 juin 2008 23:44

                                            L’énergie fabriquée à partir de la pile à hydrogène, c’est effectivement possible.

                                            L’un des problème est qu’il faut fournir de l’énergie pour décomposer l’eau, ou une autre substance hydrogénée, pour ensuite recueillir de l’énergie lors de la synthèse de l’eau.

                                            Les lois de la physique montrent que dans ce cycle, l’énergie récupérée est largment inférieure à l’énergie fournie (en particulier à cause des besoins énergétiques pour la compression et le stockage de l’hydrogène).

                                            Quels que soient les efforts de recherche dans ce domaine, ces lois de la physqiue s’appliqueront.


                                          • foufouille foufouille 16 juin 2008 13:57

                                            quand on parle de production agricoles, il ne faut pas oublier que une fois le quota atteint, la nourriture est jete. si un legume est non conforme (pas assez rond), il est egalement jete.

                                            si tu va dans la vraie campagne, tu verra des vaches dans des prairies et non dans des hangars. dans tous les pays il y a des grandes surfaces qui sont non cultives pour que les gros culto puissent faire plein de fric


                                          • Zalka Zalka 16 juin 2008 14:17

                                            En fait Actias, Tchernobyl ne risquait pas de faire sauter l’Europe. Le mélange issu de la fusion du réacteur était assez peu connu à l’époque et les ingénieurs nucléaires soviétique ont effectivement eu la trouille que cela fasse sauter l’europe.

                                            A posteriori, ils avaient torts. Bien sûr, même sans cela, les dégâts ont été considérable.

                                            Néanmoins, il faut voir que tous est une question de moyens mis dans la sécurité. As-t-on arrêté toutes les usines chimiques après Bhopal ? Non ! Par contre, tous le monde est "censé" y faire gaffe un maximum. Le nucléaire est probablement le plus sous surveillance.


                                          • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 14:20

                                            Quelques infos toujours bonnes à savoir sue le problème des déchets nucléaires


                                          • Zalka Zalka 16 juin 2008 14:27

                                            240 000 ans, c’est bien plus long qu’un siècle. Cela tombe bien, car un siècle, c’est notre marge de manoeuvre avec l’effet de serre (en étant optimiste). Franchement repousser un problème de 150 ans, quand il y a quelque chose de plus urgent, je ne vois pas le problème.


                                          • foufouille foufouille 16 juin 2008 16:13

                                            la VRAIE campagne. celle qui a 40km des villes. par chez moi, il y a beaucoup de vaches et boeuf, moutons. ils ne finissent pas dans les super ou rarement mais chez les petits bouchers.

                                            pour le nucleaire, il n’y a pas que tchernobyl. chaque explosion, essai ou grosse fuite nous a forcement irradie......... 


                                          • foufouille foufouille 16 juin 2008 20:03

                                            pour connaitre la VRAI campagne, je peut t’assurer que la viande ne finit pas en ville (sauf chez les gros bourgeois a 2x plus cher) et que comme avant il y a assez de place pour toute les bestioles SI tu enleve les jacheres et autre quota.


                                          • krolik krolik 18 juin 2008 03:07

                                            C’est curieux cette façon de ramener le nucléaire à Tchernobyl pour les accidents.

                                            Pour moi l’accident de base c’est "Epinal" et "Toulouse" et puis les autres que l’on va découvrir.

                                            Un accident nucléaire qui tue 22 personnes à Epinal et personne n’en parle, pas un petit commentaire.

                                            Si cela était arrivé dans une centrale nucléaire, France-Info nous passerait l’affaire à la moulinette 5 fois par jour pendant 20 ans.

                                            Perso je suis contre le nucléaire médical :

                                            - pour fabriquer des petits isotopes à durée de vie courte il faut des réacteurs haut-flux, potentiellement proliférants.

                                            - le transport de ces petits paquets anonymes c’est ce qu’il y a de plus dangereux, d’ailleurs l’accident d’irradiation en France ces dernières années, c’est un bagagiste de Charles de Gaulle qui s’est fait griller la couenne.

                                            -La pollution par le nucléaire c’est tout de même ce qu’il y a de plus important, vous passez au-dessus des villes en hélicoptère avec une gammacaméra et vous repérez tout de suite les hôpitaux et les égouts . Le nuage de Tchernobyl c’est 36 heures de consommation/redistribution d’iode radioactif des hôpitaux français. Un Tchernobyl toutes les 36 heures. !!

                                            Mais les autorités voudraient que le nucléaire médical soit soumis aux mêmes règles que le nucléaire industriel, enfin ! Vous vous cassez un bras, on fera une demande écrite de dérogation pour irradiation ; idem pour un infarctus, une coronarographie à l’iode ça fait tout de même 750 000 becquerels il faudra donc demander la dérogation écrite. Certainement que la réponse arrivera en moins de trois jours, timbre de la poste faisant foi.


                                          • Spyc 16 juin 2008 14:38

                                            Les positions forcénées pro/contre le nucléaire sont aussi stupide l’une que l’autre.

                                            D’une part le nucléaire, même si il y a un risque potentiel de contamination radioactive, est une technologie efficace qui maitrisée est nettement plus sûre que bon nombre d’autres énergies. Et quand je dis "maitrisée", je parle de la maîtrise de l’ensemble de la chaine : extraction, construction/entretien de la centrale, fonctionnement et retraitement des déchets.
                                            De plus le développement de centrales de nouvelles générations (EPR et suivantes surtout) permettent une meilleure autonomie en carburant par une efficacité accrue, et la mise au point de centrales à sur-génération ou à combustion d’éléments trans-uraniens, permet aussi de se débarrasser d’une partie des déchets (en les transformants en produits moins radioactifs et moins longtemps, ce qui résoudrait une bonne partie des problèmes de stockage).
                                            Enfin les armes nucléaires n’ont jamais servi à produire de l’énergie, en discuter ici est totalement absurde et relève d’autres problèmes (diplomatie, armement mondial, etc...)

                                            D’autre part les énergies renouvelables ne sont pas toutes développées comme elles le devraient :

                                            - l’hydraulique terrestre est maitrisé, son impact environnemental peut être discuté clairement, mais on ne peut pas en rajouter en France

                                            - l’électricité solaire se heurte à la rentabilité énergétique des puces silicium sur la durée de leur vie (et oui il faut beaucoup d’énergie pour les produire et avec un taux de 10% de rendement, c’est pas gagné)

                                            - le chauffage solaire est techniquement et économiquement réalisable, mais n’est applicable qu’à faible échelle (maison par maison)

                                            - la géothermie n’est pas vraiment applicable en métropole (forrage trop profond), mais dans les DOM-TOM peut-être

                                            - les bio-carburants compensent en pollution chimique des sols (engrais, désherbants, etc...) et en perte de production alimentaire, ce qu’ils apportent comme carburant

                                            - enfin l’éolien, dont on ne maitrise vraiment pas l’influence sur l’environnement et l’être humain : certe le volume sonore n’est pas élevé, mais il reste à fréquence relativement fixe et basse d’où effet biologique

                                            - j’oubliais la mer avec l’énergie des vagues qui reste à développer (mais les défenseurs du paysage vont encore s’insurger) et les turbines sous-marines (l’usine marémotrice de la Rance est une merveille technologique mais une horreur écologique)

                                            Au final, moyennant quelques économies énergétiques dans la vie courante, des habitations mieux conçues (isolation et chauffage solaire, etc...) et le fait d’accepter une part plus importante du nucléaire dans notre alimentation électrique... on devrait pouvoir tenir jusqu’à ce que les énergies renouvelables soient matures (technologiquement, économiquement et écologiquement) et/ou que de nouvelles technologies soient apparues (sur-génération opérationnelle, fusion ...)


                                            • ZEN ZEN 16 juin 2008 14:41

                                              Combien d’années encore de réserves d’uranium , sur un marché où se bousculent les grands ?...

                                               


                                              • Marsupilami Marsupilami 16 juin 2008 14:54

                                                 @ Zen

                                                Combien d’années de réserves d’uranium ? Environ 300 ans "de consommation actuelle à des conditions d’accès toutefois très différentes" selon le CEA. De quoi voir venir pour les nucléocrates à courte vue et en mal d’euphémismes. Je ne crois pas qu’on puisse se passer du nucléaire pour encore un bon moment, le temps d’opérer la soudure avec d’autres formes d’énergie moins dangereuses et plus respectueuses de la nature. Encore faudrait-il que pendant cette période les nucléocrates aveugles ne n’accaparent pas tous les budgets de recherche d’énergies alternatives...

                                                 


                                              • Traroth Traroth 16 juin 2008 14:53

                                                Un réacteur nucléaire produit grosso-modo 2000 fois plus d’électricité qu’une centrale nucléaire. Pour remplacer les 58 réacteurs français, il faudrait donc 116 000 éoliennes (pour info, il y en a autour d’un millier actuellement). Il faut environ 2000 m² de panneaux solaires pour produire l’équivalent d’une éolienne, soit 4 000 000 m² pour un réacteur nucléaire. Il faudrait donc environ 232 000 000 m², soit 232 km² (en gros un carré de 15 km par 15), pour remplacer les 58 réacteurs nucléaires français.

                                                Tout ça pour dire que les énergies renouvelables actuellement connues ne sont pas valables pour remplacer l’énergie nucléaire. On peut le regretter, mais c’est un fait. Personnellement, je fais partie des gens qui pensent qu’on a beaucoup plus de chances de résoudre un problème si on le comprend clairement, donc je ne peux que vivement conseiler de garder ces ordres de grandeur à l’esprit.


                                                • Traroth Traroth 16 juin 2008 15:04

                                                  "qu’une éolienne", évidémment.


                                                • foufouille foufouille 16 juin 2008 16:22

                                                  les eoliennes ne stagnent pas elles. tu peut en construire des geantes en mer

                                                  les centrales nucleaires ca datent. leur seul but est le maintien du statu quo. on devrait deja etre a la fusion chaude........


                                                • Traroth Traroth 16 juin 2008 18:53

                                                  Même en mer, j’ai du mal à imaginer 116000 éoliennes...

                                                  Et la fusion... La recherche, ça veut dire qu’on cherche. Après, on trouve ou on ne trouve pas.


                                                • foufouille foufouille 16 juin 2008 19:56

                                                  en mer elle peuve etre plus grande

                                                  pour la fusion, il s’agit juste de trouver le moyen de copier la nature. comme le soleil. si on est immobile ca risque pas d’arriver..........


                                                • Olga Olga 16 juin 2008 20:49

                                                   

                                                  Foufouille, Traroth,

                                                   

                                                  La fusion, c’est toujours la bonne solution. Beaucoup d’amour, pour tous nous rapprocher.

                                                  La fission, c’est trop de destruction. La haine de l’autre ne cesse de nous séparer.

                                                  Vive la fusion contrôlée !


                                                • foufouille foufouille 16 juin 2008 22:57

                                                  la fusion est une bonne/meilleure solution car elle produit moins de dechet. et utilise un "carburant" moins dangereux

                                                  toutefois, on disait pareil a l’epoque du charbon pour le nucleaire..........


                                                • Pierrot Pierrot 16 juin 2008 23:53

                                                  Vous avez raison Traroth.

                                                  L’énergie éolienne représente environ 0,2 % de la production électrique française.

                                                  Même avec une croissance importante, on peut penser qu’elle restera toujours marginale.


                                                • Traroth Traroth 17 juin 2008 00:18

                                                  @foufouille : en fait non. La fusion telle que prévue dans un réacteur de type Tokamak (dont Iter fait partie) s’appuie sur une forme de fusion assez différente de ce qu’on trouve dans une étoile. Pour tout dire, la température est même supérieure à celle qu’on trouve au coeur d’une étoile. En outre, la fusion elle-même n’a jamais été un problème : la bombe H a déjà été inventée il y a belle lurette. La problématique, c’est le contrôle de la réaction et surtout son confinement. En cas d’incident à Iter, j’ai peur que la Méditerranée n’ait plus la même forme (la France non plus...)


                                                • foufouille foufouille 17 juin 2008 11:31

                                                  nous essayons de copier la nature. pour la fusion, le tokamak esr depasse. en fait la reaction est totalement controlable. le probleme est de la maintenir et ensuite de transferer l’energie. chose qui serait faite depuis longtemps si c’etait pas les memes qui vendent l’uranium et s’occupe des centrales......

                                                  il y aussi la "fusion" froide. tres aleatoire malheuresement....


                                                • Eloi Eloi 17 juin 2008 17:22

                                                  @ Traoth

                                                  En cas d’accident à Iter, le confinement s’arrête, la température chute, et la fusion s’arrête toute seule.

                                                  C’est bien ça le problème de la fusion "chaude" actuellement : maintenir la réaction...

                                                  Alors de là à avoir une explosion thermonucléaire....

                                                  PS : en cas d’accident à Iter, le plus gros problème, c’est qu’on endommage l’outil expérimental. Et il vaut cher, très cher !


                                                • Traroth Traroth 16 juin 2008 15:07

                                                  J’ajouterais que le premier gisement d’énergie, avant toute autre considération, ce sont d’abord les économies d’énergie.


                                                  • Traroth Traroth 16 juin 2008 15:11

                                                    Et quand je parle d’économie d’énergie, je ne parle même pas de sacrifice de niveau de vie. Il s’agit avant tout de ne plus gaspille bêtement. Quand on apprend qu’en courbant simplement les réverbères pour qu’ils soient braqués vers le sol (c’est à dire en évitant les genre de boules qui éclairent surtout le ciel), on divise la facture de l’éclairage public par 10 pour un effet éclairant identique, tout en diminuant considérablement la pollution lumineuse des villes, on se demande ce qu’on attend, et pourquoi on n’y a pas pensé avant.


                                                  • Lisa SION 2 Lisa SION 16 juin 2008 16:21

                                                    "...Car la crise pétrolière actuelle montre bien que nous sommes à la limite des possibilités de la planète dans l’extraction journalière de pétrole brut face à une demande qui ne cesse de croître..." Avez vous écrit, ça démange...

                                                    Il faut des financement importants pour mettre au point et en oeuvre le projet EPR. Q’en sera-t-il de la production d’uranium à l’heure de démarrer cette nouvelle tranche, et le problème de l’approvisionnement en uranium n’en sera-t-il pas au même point que l’actuel aujourd’hui du pétrole ?

                                                    Vous ètes vous demandé ce qu’il en promettrait si ces financements étaient destinés au profit du solaire de proximité ? Sachez qu’une fraise pousse légèrement moins vite, mais quasiment de la même façon en l’absence de soleil et d’un vrai printemmps. Sachez également que qu’il suffirait de récupérer 0,01 % de l’énergie que diffuse le soleil à la surface de la planète pour produire l’équivalent de la consommation actuelle mondiale d’électricité...


                                                    • Eloi Eloi 17 juin 2008 17:27

                                                      Votre chiffre est intéressant :

                                                      Si l’activité humaine représente 0.01% de l’énergie solaire reçue, cela signifie que le "tout" solaire aura un impact sur le climat : ordres de grandeurs comparables (on refroidira le sahara pour réchauffer le nord). Il peut y avoir donc quelques soucis écologiques et climatiques

                                                      En fait la meilleure façon de réduire l’empreinte écologique de l’homme, c’est de diminuer la taille de la population sur la planète. Et il y a quelques manières :

                                                      * une politique malthusienne, absolument pas adaptée à nos économies (==> transformations en profondeur de toute la société humaine)

                                                      * dilater la population dans l’espace (mais la nouvelle amérique est loin)

                                                      * laisser les guerres se produire et réguler notre population jusqu’à ce qu’il n’y ait plus besoin de guerre

                                                      Boah, maintenant, il va falloir choisir judicieusement pour la prochaine génération


                                                    • frédéric lyon 16 juin 2008 16:57

                                                      "...Car la crise pétrolière actuelle montre bien que nous sommes à la limite des possibilités de la planète dans l’extraction journalière de pétrole brut face à une demande qui ne cesse de croître..."

                                                      ..........................

                                                      Affirmation gratuite que les gogos avaleront sans sourciller.

                                                      Il n’existe aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures contenues dans le sous-sol de notre planète et donc aucune limite connue aux possibilités d’extraction journalière, mensuelle, ou annuelle de pétrole.

                                                      Plus de la moitié de la surface de la planète n’a fait l’objet d’aucune exploration pétrolière, notamment sous la surface des océans, et le peu que l’on sait laisse présager des ressources considérables d’hydrocarbures encore à découvrir, notamment sous le plancher océanique dans l’hémisphère Nord.

                                                      Les réserves détectées au large du Groenland seulement sont probablement comparables aux réserves de l’Arabie Saoudite, qui dispose des plus grosses réserves actuelles.

                                                      Quant aux réserves contenues dans le Grand Nord Russe ou Canadien, elles sont inconnues et probablement considérables, tant en pétrole qu’en gaz.

                                                      Sans compter les réserves contenues dans les gisements de pétrole non-conventionnels (sables bitumineux et oil shales américains ou canadiens). Ces réserves sont également considérables.

                                                      Au total cela représente plusieurs siècles de consommation.

                                                      Le seul problème est que ces réserves ne peuvent être mises en exploitation que si le prix du barril est au dessus d’un certain niveau, c’est d’ailleurs pourquoi il n’est pas mauvais que les prix augmentent aujourdhui.

                                                      Dernier aspect intéressant, qui annonce une modification des équilibres stratégiques : La partie la plus importante de ces réserves à découvrir et à mettre en exploitation est situées dans l’hémisphère Nord. Des pays tel que le Canada, les USA et la Russie sont les plus avantagés de ce point de vue, vient ensuite l’Europe, tandis que des pays tels que le Japon, l’Inde ou la Chine resteront largement tributaires des importations.

                                                      La Chine a récemment été invité par les Canadiens à participer à la mise en exploitation des sables bitumineux de l’Alberta et du Saskatchewan et tirera 400,000 barrils par jour à partir de 2015.


                                                      • Zalka Zalka 16 juin 2008 17:39

                                                        "Il n’existe aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures contenues dans le sous-sol de notre planète et donc aucune limite connue aux possibilités d’extraction journalière, mensuelle, ou annuelle de pétrole."

                                                        Vraiment ? Est ce que le volume de la Terre est fini ou infini ? Le pétrole représente-t-il un pourcentage minuscule ou majoritaire de la masse terrestre ?

                                                        Oui, il y a une limite finie.

                                                        Quand bien même auriez vous raison sur les fait qu’il y aurait un paquet de réserve à découvrir, je note que vous affirmez aussi gratuitement que l’auteur qu’il y en a pour des siècles ! Etonnant pour des réserves à découvrir !

                                                        Je vais vous bluffer ! Les réserves actuellement exploité en arabie saoudite ne représete qu’un quart de leur gisement. Les hydrocarbures non liquides ou de visquosité plus importante sont effectivement encore très importante. Donc même pas besoin d’aller chercher au Groëland.

                                                        Donc si cela se trouve, nous avons encore deux ou trois siècles de réserves en tenant compte d’une augmentation continuelle de la consommation. Mais deux ou trois siècles, ce n’est pas l’éternité !

                                                        L’autre question qui pourrait se poser : doit-on vraiment attendre d’épuiser ces réserves pour trouver autre chose ? Surtout si l’on considère les effets de ces hydrocarbures relachés dans l’atmosphère. Mais je gage qu’il n’y a que les gogos pour croire au réchauffement planétaire.

                                                         

                                                        En tous cas, comme l’ami Lerma, vous posez votre prose sur un sujet totalement différent de l’article. L’avez vous lu ?


                                                      • Marduk 16 juin 2008 17:49

                                                        J’aime cette théorie pas de prb il réste encore plein de pétrole à extraire mais le pétrole n’est pas encore cher pour que se soit rentable de l’extraire .

                                                        Voyons ça .


                                                        "Il n’existe aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures contenues dans le sous-sol de notre planète"
                                                        je vient d’apprendre que notre planéte est infinie (ok je taquine)

                                                        "sous la surface des océans"
                                                        La c’est vrai c’est super cher mais il y a aussi deux autre limite

                                                        - notre technologie, nous limite sur la profondeur ou on peux extraire (par exemple travailler sous plusieur km d’eau et faire des trou d’un km dans une plaque de sel c’est vraiment pas facile )
                                                        L’autre prb c’est qu’il faut beaucoup d’énergie pour l’extraire bah oui c’est con de dépenser plus d’énergie que l’énergie qu’on extrait et la ça élemine beaucoup de réserve .

                                                        Le cas du sables bitumineux et oil shales n’est pas mieux ou il vont devoir construire une central nucléaire pour extraire le pétrole de mauvaise qualité avec un débit très faible.


                                                        Et surtout n’oublions une autre limite l’économie mondial est-elle capable de tenir à plus de 200$ le baril j’ai un doute.


                                                      • Traroth Traroth 16 juin 2008 19:05

                                                        "Il n’existe aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures contenues dans le sous-sol de notre planète et donc aucune limite connue aux possibilités d’extraction journalière, mensuelle, ou annuelle de pétrole" :Les ressources pétrolières sont inépuisables, quoi. Je n’arrive pas à croire qu’on puisse dire ça sans rigoler. C’est tellement idiot que ça n’appelle aucune réponse. Fallait oser le dire ! Non, vraiment !


                                                      • Eloi Eloi 17 juin 2008 17:30

                                                        En fait il existe une limite physique connue de l’extraction d’hydrocarbures :

                                                        la limite où le climat de la Terre changera et deviendra celui qui prévalait à la création de la planète, avant l’apparition de la vie. Un climat peut-être acceptable pour quelques algues, mais sûrement pas pour nous. Guère sympathique.

                                                        Frederic Lyon, ce carbone n’a pas disparu, il est toujours là. Il n’attend que ce qu’on vienne le relâcher et détruire (presque) toute vie...


                                                      • Eloi Eloi 17 juin 2008 17:49

                                                        Si l’on devenait raisonnables ?

                                                        Les données :

                                                        * les énergies carbonnées ne sont que les stocks de carbone qui faisaient de notre planète un enfer acide sans oxygène. Les consommer (pétrole, gaz, charbon) nous rapproche petit à petit de cet autre équilibre qui est guère enviable. Peu importe les réserves, venir titiller la frontière entre les deux climats est relativement effrayant (destruction de toute vie, à peu de choses près). Le pétrole doit être supprimé de nos économies au PLUS COURT TERME POSSIBLE.

                                                        * l’uranium n’est pas présent en quantités infinies. De plus sa maîtrise est dangereuse. Enfin les déchets posent un problème à long terme. Son utilisation n’est donc pas envisageable à long terme.

                                                        * les énergies renouvelables sont attirantes car moins dangereuses, plus localisées, probablement moins polluantes, mais elles ne sont pas prêtes à assurer la relève de TOUTES les autres formes d’énergie, et de loin. Ce qui en fait un solution à long terme

                                                        * la fusion est LOIN d’être maîtrisée. C’est une solution à TRES LONG TERME

                                                        Qu’est-ce qui importe dans l’histoire ? Assurer un avenir à la civilisation et à nos enfants. Permettre à l’Humanité de progresser encore (selon son envie FUTURE, et pas la nôtre)

                                                        Voilà un plan qui permet de conjuguer les avantages et inconvénients de tout cela :

                                                        * réduire la consommation pour réduire la part du pétrole, en réduisant les gaspillages d’énergie (immense source d’énergie)

                                                        * poursuivre le développement des technologies nucléaires surgénératrices. Mettre en oeuvre des politiques malthusiennes, et transformer l’économie pour qu’elle en soit capable. Réduire ainsi le parc nucléaire. Et cela, en attendant...

                                                        * ...de développer les énergies renouvelables, et remplacer PROGRESSIVEMENT le parc nucléaire au fur et à mesure des avancées technologiques pour les renouvelables (grossièrement, qu’elles soient capables d’"assumer")

                                                        * ...et finalement si nos enfants sont bien éduqués et motivés, ils trouveront la fusion chaude rentable, et là trouveront un nouvel âge.

                                                        Le nucléaire est un moyen à court terme de vaincre les problèmes de notre surpopulation et les retards technologiques que nous avons quant à son remplacement. Son utilisation permettra de faire le pont entre le présent (bel et bien noir) et notre avenir.

                                                        Nos déchets nucléaires seront un bien mauvais cadeau pour nos enfants, mais si nous parvenons à cet objectif, ils nous remercieront malgré tout, et s’en débarrasseront sur Mercure (puisqu’ils en auront alors les moyens).

                                                         

                                                         


                                                      • Emile Red Emile Red 16 juin 2008 17:13

                                                        Question pour dérider l’atmosphère :

                                                        Quand le pétrole sera épuisé, alimenterons nous nos centrale avec de l’uranium venu à dos de chameau ?
                                                         


                                                        • frédéric lyon 16 juin 2008 17:34

                                                          Il faudrait peut-être arrêter de dire ou d’écrire n’importe quoi sur des sujets dont on ne connait rien oo pas grand-chose et cesser de faire de la prospective politique ou économique à partir d’idées préconcues qu’on a trouvé dans la Presse ou entendues au Café du Commerce.

                                                          Le problème de l’Energie dans le Monde est extrèment complexe et les grandes Sociétés, Institutions ou Organisations, qui s’occupent de la question payent à prix d’or des spécialistes qui s’en occupent, après avoir étudié pendant de nombreuses années dans les meilleures universités de la Terre, puis travaillé sur le tas dans les plus grosses entreprises d’énergie, dans le monde entier.

                                                          Peu-être pourrait-on les laisser s’occuper de ces questions et s’abstenir de commenter sur des sujets qui sont hors de notre atteinte et sur lesquels on ne possède aucune lumière ?

                                                          Celà ne sert qu’à alimenter la confusion et donne l’occasion à des charlatans de tenter de profiter de l’ignorance ou de la jobardise du plus grand nombre pour vendre de la poudre de perlinpinpin. Certains de ces drôles essayent même de bâtir la-dessus des carrières poltiques, en fourguant des fausses informations au grand-public.

                                                          Il n’y a pas de problème de rareté de l’Energie dans le Monde et il n’y en aura pas.

                                                          L’Energie nous est fournie sous deux formes :

                                                          L’Electricité, que l’on peut produire de maintes façons et dont le seul problème qu’elle pose est qu’elle n’est pas stockable. A tout moment il faut donc produire exactement ce qui est consommé. C’est un petit problème que les grands producteurs d’électricité sont habituész à gérer et ils emploient des armées de mathématiciens et d’ingénieurs pour le résoudre à chaque instant de la journée.

                                                          La production d’électricité dans le monde ne peut reposer que sur l’énergie nucléaire, il est inutile de raconter des carabistouilles aux gens et de leur parler d’énergie solaire ou d’éoliennes, sauf pour amuser la galerie à propos de méthodes de production qui sont amusantes et parfois même utiles, mais qui ne feront jamais face à nos besoins.

                                                          La deuxième forme de fourniture d’énergie est gazeuse ou liquide et ce sont aujourd’hui les hydrocarbures qui l’assurent. Cette énergie est stockable, les liquides étant plus faciles à stocker que les gaz. C’est donc une forme d’énergie extrèmement versatile, nous ne pourrions pas nous en passer.

                                                          Les hydrocarbures seront donc utilisés aussi longtemps qu’on parvient à l’imaginer et à le prévoir, les réserves d’hydrocarbures sont considérables et loin d’être épuisées.

                                                          C’est le secteur du Transport terrestre, maritime et aérien, qui consomme les trois-quarts de la production d’hydrocarbures, ce qui fait que le jour où l’on pourra passer à d’autres carburants, tel que l’hydrogène par exemple, le prix des hydrocarbures s’effondrera. Il est assez probable que celà se produira bien avant qu’on puisse voir une limite physique aux réserves des hydrocarbures sur la Terre. Il n’y a donc pas lieu de s’alarmer.

                                                          Ce jour là les pays consommateurs seront obligés de taxer à mort les importations de pétrole en provenance des pays du Golfe Persique, afin de les sortir du Marché Mondial, et de conserver la compétitivité des pétroles qu’ils produiront eux-mêmes dans le Grand Nord et la situation stratégique et politique en sera très profondément modifiée sur notre planète !

                                                           


                                                          • jcm jcm 16 juin 2008 17:55

                                                            Vous écrivez : "Peu-être pourrait-on les laisser s’occuper de ces questions et s’abstenir de commenter sur des sujets qui sont hors de notre atteinte et sur lesquels on ne possède aucune lumière ?".

                                                            C’est au sujet de l’énergie, mais cette phrase pourrait s’appliquer à n’importe quel sujet de société, qui sont en général des sujets complexes.

                                                            Abandonons donc toute idée de participer à la marche des choses, suivons religieusement les dits des experts... et si on construisait des chapelles avec, au fond, la petite lumière du savoir qui brille et qu’il faudrait surtout s’abstenir de critiquer ?

                                                            On pourrait aussi édifier des buchers... la vraie vie quoi !


                                                          • jcm jcm 16 juin 2008 17:49

                                                            Un article que notre auteur pro-nucléaire (et autres commentateurs) devraient lire : " L’ énergie solaire à l’échelle des gigawatts".

                                                            Eh oui, le monde change, les chiffres aussi vont changer, et le solaire nous fera échapper au nucléaire, à la grande tristesse de certains probablement...


                                                            • frédéric lyon 16 juin 2008 17:58

                                                              J’aime bien qu’on prenne les gogos pour des gogos et Zalka semble être un spécialiste.

                                                              De Zalka :

                                                              Gros malin !!! Qui ne sait pas lire, malheureusement.

                                                              J’ai écrit : il n’existe aucune limite physique CONNUE aux montants des réserves d’hydrocarbures sur notre planète. Et cette limite n’existe pas, en effet. Bravo d’avoir découvert à cette accasion que la Terre était une sphère aux dimensions finies.

                                                               

                                                              "Il n’existe aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures contenues dans le sous-sol de notre planète et donc aucune limite connue aux possibilités d’extraction journalière, mensuelle, ou annuelle de pétrole."

                                                              Vraiment ? Est ce que le volume de la Terre est fini ou infini ? Le pétrole représente-t-il un pourcentage minuscule ou majoritaire de la masse terrestre ?

                                                              Oui, il y a une limite finie".............


                                                              • Zalka Zalka 16 juin 2008 18:05

                                                                Je crois surtout que vous ne savez pas réfléchir. Si la Terre est une sphère finie, il existe bel et bien une limite. Que nous ne la connaissions pas est une chose, affirmer avec votre mépris caractéristique que cette limite n’existe pas est une connerie. Vouloir différencier une limite connue et une limite inconnue est hypocrite. Surtout quand il s’agit ensuite de fantasmer sur des réserves de plusieurs siècles : ce qui est au moins aussi hypothétique que de dire qu’il n’y aura plus de pétrole le 13 janvier 2035.


                                                              • frédéric lyon 16 juin 2008 18:12

                                                                De Marduk :

                                                                Et surtout n’oublions une autre limite l’économie mondial est-elle capable de tenir à plus de 200$ le baril j’ai un doute.

                                                                .........................

                                                                Et bien vous vous faites du souci pour rien.

                                                                Aujourd’hui le prix du barril est d’environ 130 dollars, c’est à dire qu’il est moins cher qu’en 1870, déduction faite de l’inflation générale !

                                                                La seule particularité du prix du barril, par rapport au prix de tous les autres produits ou services, est qu’il progresse par à-coups (on appelle celà des "crises pétrolières" !!), tandis que les autres prix progressent de façon plus régulière. Ces à-coups sont plus difficile à absober que des augmentations régulières, bien sûr, mais il n’y a pas de quoi crier au loup.

                                                                Mais, globalement, le pétrole n’est pas cher !

                                                                 


                                                              • frédéric lyon 16 juin 2008 18:16

                                                                De Zalka :

                                                                Je crois surtout que vous ne savez pas réfléchir. Si la Terre est une sphère finie, il existe bel et bien une limite. Que nous ne la connaissions pas est une chose, affirmer avec votre mépris caractéristique que cette limite n’existe pas est une connerie.

                                                                ..........................

                                                                Je crois en effet que vous êtes un âne.

                                                                Alors encore un fois, j’ai écris et je le réécris, car je persiste et signe malgré vos arguties stupides : Il n’existe aucune LIMITE PHYSIQUE CONNUE aux réserves d’hydrocarbures dans le Monde.

                                                                Alors maintenant, s’il vous plait, monsieur Zalka, si vous souhaitez me contredire, il faut que vous écriviez ceci :

                                                                SI, SI, Frederic Lyon a tort, car IL EXISTE UNE LIMITE PHYSIQUE CONNUE aux réserves d’hydrocarbures dans le monde.

                                                                Allez-y et je vous lirais avec grand intérêt.

                                                                Et sinon, allez donc vous faire voir ailleurs.

                                                                 


                                                              • Zalka Zalka 16 juin 2008 18:31

                                                                Frédéric lyon, toi y en a être crétin ?

                                                                Moi y en a dire "il existe une limite". Moi y en a pas dire limite est connu. Moi y en a dire, faut pas fantasmer sur l’immensité des réserves comme toi faire.

                                                                Crétin....


                                                              • frédéric lyon 16 juin 2008 18:39

                                                                Existe-t-il une limite connue à votre connerie, cher ami ?

                                                                Encore bravo d’avoir découvert que la Terre était une sphère aux dimensions finies. Vous êtes très intelligent.

                                                                Mais il n’existe toutefois aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures sur Terre, il faut par conséquent cessez de parler de rareté de la ressource et cesser de tirer des conclusions hâtives à partir de prémisses qui sont fausses.

                                                                 


                                                              • Di Girolamo 16 juin 2008 18:34

                                                                Raisonner énergie par énergie et en pour ou en contre est un débat stérile, inutile et ne correspondant à aucune réalité ; c’est participer à la confusion de pensée qui règne et qui nous empêche d’y voir clair et de prendre les bonnes décisions ; il faut aussi penser à introduire dans le raisonnement , toutes les données : l’économie, le climat , la santé , la durabilité etc

                                                                C’est la raison pour laquelle la seule méthode acceptable de raisonnement est celle globale et contradictoire impliquant tous les acteurs , experts ou non. A y regarder de plus prêt cette méthode s’appelle "débat démocratique" ; elle suppose rigueur et organisation . Notre démocratie ne nous offre pas ce cadre organisé de pensée collective , d’expertises et de débats construits, accessibles, participatifs et contradictoires, en vue des décisions populaires sur les grandes orientations de la société.

                                                                On peut donc dire tout et son contraire à longueur de journée , être gavés d’innombrables infos et rester ignorants et impuissants politiquement , capables seulement de bavasser sans aucune maîtrise collective sur notre destin.

                                                                Pour ma part , et sans argumenter , je dirais que je suis assez proche des analyses de gens comme Jancovici ( voir son site et sur "nouveautés" ses conférences en ligne ) ou yves Cochet ( voir sa conférence sur contre info ) 


                                                                • Mijo Mijo 16 juin 2008 19:31

                                                                  Bonjour,

                                                                  A ceux qui disent que les déchets radioactifs ne sont pas un problème :

                                                                  Iriez vous habiter dans l’Aube à Ville sur Terre à 8 km du centre de stockage de déchets nucléaires de Soulaines qui connaît un accroissement de cancers ?

                                                                  www.villesurterre.com

                                                                  Etes-vous d’accord pour accueillir un dépôt de déchets radioactifs dans votre commune ? Le Ministère de l’Energie, de l’Ecologie et de l’Environnement vient de lancer un appel à candidature .

                                                                  http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=3291

                                                                  C’est le moment de postuler. Et ça risque de se renouveler à l’avenir. Il va y en avoir pour tout le monde. Si EDF rachète British Energy, on va récupérer sur le sol français les déchets des vieilles centrales britanniques pourraves. Les pro-nucléaires n’auront qu’à ouvrir leur jardin. 

                                                                  Pour les autres, il est peut-être encore temps. Une autre énergie est possible www.colorwatt.com

                                                                   

                                                                   


                                                                  • Nometon 16 juin 2008 20:13

                                                                    Deux remarques, fort simples :

                                                                    - les anti-nucléaires lancent en général, leurs arguments comme des mantras : ils ne cherchent pas à dialoguer ni à engager un débat, ils cherchent à affirmer une vérité immanente, irréfutable, entière. C’est à cela que l’on reconnaît un comportement de peur. D’ailleurs, la peur est l’un des ingrédients essentiels du dogme qu’ils érigent depuis 30 ans.

                                                                    - la fusion nucléaire est le moteur que la nature a choisi et mis en oeuvre pour les étoiles ainsi que pour le noyau d’une planète comme la terre. La fission nucléaire n’est, objectivement, pas un moyen d’avenir de produire de l’énergie. La fusion, si. Pour moi, le "nucléaire", tel qu’il existe à l’heure actuelle n’est probablement qu’une étape.

                                                                    Je ne doute pas que les diseurs de mantras vont incendier de leur verbe annoné et de leur foudre vengeresse ce très court commentaire.

                                                                    *sourire.


                                                                    • Jam’s 16 juin 2008 20:27

                                                                      Je pose juste une question.

                                                                      Avez-vous pensé que nos sociétés ne sont pas éternelles ?

                                                                      J’imagine que Charlemagne ( 1000 ans ) nous ait légué des châteaux en béton armé illuminant notre paysage par des rayons mortels.

                                                                      Effectivement pour remplacer le pétrole, nous sommes dans la panade la plus totale.

                                                                      Avouez que tout le monde, inconsciemment, s’en fichait un peu ! Ce qui montre notre immaturité.


                                                                      • jjwaDal marcoB12 16 juin 2008 22:08

                                                                        Quand l’auteur aura une minute il nous expliquera pourquoi le Danemark se fixe un
                                                                        objectif de 50% d’électricité d’origine éolienne à l’horizon 2030 (1)
                                                                        Le froid nordique attaque le cerveau ?
                                                                        Pourquoi le DoE considère faisable un objectif de 20% d’éolien aux USA (300GW) à
                                                                        l’horizon 2030 ? (4)
                                                                        Des excès avec l’éthanol de maïs ?...
                                                                        On vient de faire la démonstration à échelle réduite de la faisabilité d’une
                                                                        production d’électricité 100% d’origine renouvelable en associant éolien, solaire
                                                                        et biogaz avec un système de gestion de réseau sophistiqué (2)
                                                                        Des réflexions ?...
                                                                        Récemment une étude montrait que l’allemagne à elle-seule pourrait en 2020 produire
                                                                        autant de biogaz que les importations européennes venant de Russie (35%). Que dire
                                                                        alors des possibilités à l’échelle de la communauté européenne entière ? (3)
                                                                        Vous pensez que c’est négligeable ?...
                                                                        On ne sait pas stocker l’électricité ? Et le pompage/turbinage en pic de production,
                                                                        et le stockage pneumatique souterrain et les batteries à venir de nos véhicules ?
                                                                        En 2007 (une année) l’allemagne a installé un GW d’énergie solaire. En dix/douze ans
                                                                        quelle capacité vont-ils installer pendant que nous installerons deux EPR ?...
                                                                        J’arrête là. C’est peu dire que le sujet n’est ni connu ni maîtrisé.
                                                                        Personne n’empêchera les gouvernements actuel et à venir de nucléariser un peu plus la
                                                                        France.
                                                                        Nous n’avons cependant pas la possibilité d’empêcher les alternatives ailleurs...

                                                                        (1)http://www.windpower.org/fr/faqs.htm
                                                                        (2)http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51447.htm
                                                                        (3)http://biopact.com/2008/01/report-biogas-can-replace-all-eu.html
                                                                        (4)http://www.gwec.net/index.php?id=30&no_cache=1&tx_ttnews[tt_news]=150&tx_ttnews[backPid]=4&cHash=685ee00c8a
                                                                         


                                                                        • krolik krolik 18 juin 2008 03:20

                                                                          Le remplacement du gaz russe en Allemagne par le bio-gaz !

                                                                          Et l’ex-Chancellier Schroeder qui s’est fait embaucher par Gazprom pour le pipe Russie-Allemagne .. il a fait un mauvais choix, Ce que c’est tout de même que le manque d’information.


                                                                        • Marc Bruxman 16 juin 2008 22:17

                                                                          Article qui rappelle certaines vérités : Effectivement qu’on le veuille ou non, on va avoir besoin au moins temporairement du nucléaire. Et si il y a effectivement des problèmes de sécurité et de déchets, ce sont des problèmes qu’il nous faudra résoudre et que l’on ne pourra pas éviter d’affronter. Et c’est sur ce point qu’on attendrait de voir les associations écologistes. Non pas pour refuser l’inévitable mais pour aider à ce que cela se passe du mieux possible.

                                                                          Il ne faut par contre pas opposer énergies renouvelables et nucléaires. L’éolien et le solaires peuvent être développés en France. Mais il ne fourniront jamais 70% de notre énergie. De même que le nucléaire ne fournira jamais 100% de notre énergie. Il y a une explication technique : La gestion du réseau de transport et l’adaptation à la demande. Une centrale nucléaire démarre très lentement. Donc si nous avions 100% de nucléaire, on serait incapables de faire face à des pics de demande. De même pour l’éolien, on considére qu’au dela de 30% d’éolien dans le réseau, les variations de productions sont trop importantes et la "grille" ne peut être stable.

                                                                          Il faut donc faire un mix d’énergies diverses dont les renouvelables dont il faut accroitre la part. Et surtout, il faut encourager les économies d’énergies ! Savez vous que si tous les français utilisaient des ampoules économiques, on pourrait fermer une centrale nucléaire ? Une autre piste pourrait être effectivement de produire localement de l’énergie (panneaux solaires sur les toits pour faire tourner le chauffe eau) afin de diminuer les pertes liées au réseau de transport. Il y a d’autres pistes. Prenez une simple alimentation électrique comme celle qui est dans votre PC. Les rendements vont de 70% à plus de 90%. Sur 300 Watts, cela fait quand même 60 Watts qui peuvent partir en fumée avec une mauvaise alimentation. Multipliez ca par le nombre de PC d’une entreprise et l’économie n’est pas négligeable. Mais il faut parfois aller faire de la pédagogie pour expliquer au boss qu’il perd de l’argent à acheter ce genre de matériel inefficace.

                                                                          Enfin, il faut avoir à l’esprit que si l’on veut développer la voiture électrique, il va falloir produire l’électricité pour alimenter nos chéres titines... Il va donc nécéssairement y avoir un accroissement de la consommation.

                                                                          Concernant le nucléaire, on est plus ou moins à capacité maximale en France. Mais il faut construire de nouvelles centrales pour remplacer celles qui doivent prendre leur retraite. Il est aussi vrai que l’Uranium est en quantité très limitée mais des solutions comme l’EPR sont justement la pour retarder le moment fatidique. On peut tout de même espérer que le nucléaire nous donnera le temps de passer la transition entre le pétrole et les autres énergies. Car je ne désespére pas que l’utilisation du solaire, de l’éolien et surtout de la géothermie nous fournisse une part très significative de notre consommation d’énergie.

                                                                           


                                                                          • foufouille foufouille 16 juin 2008 23:03

                                                                            vont ils accepter que l’on passe a autre chose que le nucleaire et le petrole ?

                                                                            ca m’etonnerait, vu qu’ils pensent avoir tjrs raison..........


                                                                          • Baltar 16 juin 2008 23:21

                                                                            En réponse à l’article, une parodie inversée :

                                                                            La réaction de Greenpeace face aux derniers gisements découverts au large du Brésil et au Canada est révélatrice de la difficulté idéologique qu’ont nos ONG à admettre qu’il faudra bien en passer par de nouveaux investissements dans les technologies de prospection et d’extraction des ressources pétrolières pour satisfaire nos besoins en énergie primaire. Je reconnais que, pour elles, c’est devoir avaler un très grand chapeau, mais on ne peut être considérée comme une ONG responsable comme, je crois, Greenpeace l’est, sans devoir admettre les évidences et penser à la satisfaction des besoins de ses compatriotes.

                                                                            Car la non rentabilité des autres énergies primaires, et en tout premier lieu le nucléaire dont on pressent les limites à la fois en terme de rentabilité mais aussi en terme de ressources planétaires, montre bien que seul le pétrole nous permettra durant de longues années de rester sur un mode de croissance dite "orientée en hausse légère", à condition d’en optimiser la prospection, l’extraction et d’en réguler la distribution face à une demande qui ne cesse de croître. D’ailleurs, on ne voit pas bien au nom de quelle logique on devrait priver les pays émergents et les autres, encore plus pauvres, de leur développement économique. Enfin, certaines des mesures présentées par les écologistes comme des solutions miracles commencent à faire long feu. On construit des éoliennes à tout-va partout dans le monde sans que nous n’en voyions l’effet sur la demande pétrolière. Parce que cette dernière augmente certes du fait du développement économique, mais surtout parce que l’éolien n’est pas une énergie de masse et qu’elle demande la mise en place, chaque fois que l’on construit une ferme éolienne, d’une capacité de production classique, au gaz ou au fuel vu les puissances concernées, pour le suppléer quand les éoliennes ne tournent pas, soit 75 % du temps ( !).

                                                                            Même problème pour les panneaux photovoltaïques qui ne produisent rien la nuit et par temps couvert. On ne sait toujours pas stocker l’énergie électrique.

                                                                            Je passe sur les biocarburants, censés être la panacée et dont on s’aperçoit qu’ils "prennent", modestement certes, sur les surfaces consacrées à l’alimentation humaine. Comme les centrales photovoltaïques d’ailleurs.

                                                                            Alors ? Il faut, certes, développer éolien et photovoltaïque, mais on peut discuter de leur coût extrêmement élevé par rapport à d’autres sources d’énergie. Il faut, certes, diminuer considérablement le gaspillage d’énergie en isolant les logements existants, en poussant via le système des bonus/malus vers les équipements les moins consommateurs d’énergie. Il faut, certes, promouvoir le transport ferroviaire et les transports publics, mais à la condition que ce ne soit pas par un transfert pur et simple vers une nouvelle centrale émettrice de CO2 comme on l’oublie trop souvent. Quant aux bâtiments HQE voire producteurs d’énergie, je demande à voir tout d’abord quelles performances ils afficheront dans la réalité de tous les jours et surtout à quel coût ! Je ne crois pas une seconde que nous bâtirons bientôt des HLM autosuffisants en énergie.

                                                                            On peut retourner le problème dans tous les sens, nous n’échapperons pas au pétrole et il serait souhaitable que Greenpeace et d’autres ONG acceptent la réalité des choses. A la seule augmentation des prix des aliments de base, que tous les spécialistes attibuent non pas à une soi-disante crise pétrolière mais une pure spéculation généralisée, nous voyons ces ONG accusaient le pétrole en brandissant béatement les émeutes dans beaucoup de parties du monde, en un vague rejet du monde écologique. Il appartient aux gouvernements et à tous ceux qui éduquent l’opinion, dont les ONG, de minimiser les conséquences inévitables de cette mutation du monde en en acceptant les moins mauvaises solutions et en y préparant les populations dans les pays développés, mais aussi dans les pays pauvres.

                                                                            C’est pourquoi l’idée d’investir dans les technologies d’extraction mais aussi dans les moyens de prospection de nouveaux champs pétroliers tombent sous le sens et doit même passer de l’idée à la réalisation concrète le plus tôt possible ! La seule acceptation par les ONG de l’inévitable serait un acte responsable aux yeux de notre monde qui ne demande qu’à croitre pour porter nos rêves au plus haut !

                                                                            A suivre... inévitablement


                                                                            • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 23:27

                                                                              C’est pourquoi l’idée d’investir dans les technologies d’extraction mais aussi dans les moyens de prospection de nouveaux champs pétroliers tombent sous le sens et doit même passer de l’idée à la réalisation concrète le plus tôt possible ! La seule acceptation par les ONG de l’inévitable serait un acte responsable aux yeux de notre monde qui ne demande qu’à croitre pour porter nos rêves au plus haut !

                                                                               

                                                                              Ben voyons, puisqu’ON nous le dit, et que "notre monde" ne demande qu’à se diriger droit dans le mur !!

                                                                              L"’acte responsable" serait donc d’accepter de plus en plus de pollution, la multiplication des cancers, le réchauffement progressif de la planète, la montée des eaux, les exodes, la loi des compagnies pétrolières, quoi !!

                                                                              ON serait curieux de savoir l’origine de ce texte !!...


                                                                            • foufouille foufouille 17 juin 2008 11:37

                                                                              le petrole appartient a certaines personnes. les raffineries a d’autres.......

                                                                              en refusant d’admettre que le petrole peut un jour disparaitre, ils finiront par se casser la figure

                                                                              l’immobilisme et le refus de l’innovation............ils risquent aussi de perdre le marche 


                                                                            • finael finael 17 juin 2008 01:27

                                                                              Beaucoup de blabla et de bétises sur ce sujet.

                                                                              Le "lobby" du nucléaire ... combien de division ?

                                                                              Face aux lobbies pétroliers ou aux groupes comme Greenpeace qui n’est pas, loin s’en faut, une association "à but non lucratif", mais bien une multinationale du lobbyisme. Ce fameux "lobby" ne pèse pas lourd.

                                                                              Le rendement des centrales nucléaires est supérieur au rendement des autres formes d’énergie, elles ne polluent pas (du moins au niveau des centrales) et sont les seules sources d’énergie (ou même activités industrielles) soumises à des régles aussi contraignantes.

                                                                              Point n’est besoin nécessairement d’uranium enrichi, la filière "française" (graphite - gaz) fonctionnait à l’uranium naturel.

                                                                              La quantité de déchets toxiques produite annuellement (quelques centaines de tonnes de déchets "ultimes") est infime en regard des millions de tonnes de déchets toxiques rejetés un peu partout par les industries chimiques, agro-alimentaires, pharmaceutiques et industrielles ... déchets dont beaucoup ont une durée de vie égale voire supérieure à celle des déchets radioactifs (c’est le cas en particulier des matières plastiques quasi indestructibles, mais aussi du plomb, du mercure et quelques autres saloperies).

                                                                              L’uranium se trouve réparti un peu partout dans le monde, par exemple en France où on a cessé de l’exploiter pour des raisons surtout stratégiques.

                                                                              J’ai une soixantaine d’éoliennes dans mon champ de vision ... et je ne trouve vraiment pas ça beau dans ce paysage sauvage, comme je n’aimerais pas en trouver des milliers en mer déjà fort encombrées ... enfin quoique ... si on accepte les catastrophes maritimes à répétition et qu’on n’a plus envie de naviguer à la voile..

                                                                              La géothermie, contrairement à ce que croient certains est extrêmement polluante.

                                                                              Ceci dit.

                                                                              L’uranium est un combustible fossile et donc ne durera pas éternellement quoi qu’on fasse.

                                                                              Nous gaspillons l’énergie de façon insensée et il serait très possible - et aussi très rentable à terme - de l’utiliser de manière raisonnée.

                                                                              Dans le cas d’utilisations ponctuelles ou faibles d’énergie (maisons, hameaux, petites industries) la faire venir de grosses centrales est illogique et peu rentable, dans ces cas là, l’emploi de sources d’énergie alternatives, comme le solaire ou l’éolien, est rentabilisé par l’absence de besoin de l’amener de loin. Si je conteste l’emploi de véritables "centrales" de champs d’éoliennes ou de panneaux solaires, je considère qu’il reste intéressant de les employer (dans les endroits ou c’est possible évidemment) pour la production d’énergie à petite échelle.

                                                                              D’où ma position : ne pas se focaliser sur telle ou telle source d’énergie, mais les employer toutes de façon diversifiée, raisonnée et adaptée à chaque utilisation.

                                                                               

                                                                               


                                                                              • Olga Olga 17 juin 2008 01:38

                                                                                 

                                                                                FINAEL,

                                                                                Vous n’aimez pas Greenpeace. Why ?

                                                                                Si Greenpeace est une multinationale, comme vous le dites, tant mieux, si ça lui permet d’avoir les moyens de lutter contre des multinationales immondes comme Monsanto.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès