Nicole Cheverney

@ Cennevive,

Tout à fait d’accord avec votre vision féminine des choses. Pas comme une femme pour avoir une perception aussi intimiste de ce qui se joue chez madame Royal. Malheureusement, l’ambition n’est pas le seul apanage des hommes. Pour avoir côtoyé nombre de femmes carriéristes aux dents longues, (en politique comme dans le monde du travail), je puis dire qu’elles en perdent facilement le sens commun, et parfois... Hélas, toute dignité. Quant elles ne se transforment pas en véritable rouleau compresseur. A fortiori envers d’autres femmes. Je sais de quoi je parle.

Madame Royal, fera comme toutes ses semblables du marigot politico-mafieux, s’accrocher, quitte à se rendre ridicule. Alors qu’elle possède tant d’atouts. 

C’est dommage.. Car ces femmes donnent de notre « deuxième sexe » dixit Beauvoir, une image désastreuse. Et un revers cinglant pour celles qui se sont battues pour un peu plus de liberté. Et d’autonomie financière.

Où placent-elles cette liberté si chèrement acquise ? Dans des combats stériles, des querelles de clochers et des attitudes profondément choquantes ! 

Cordialement.

@ Ourston

Effectivement, tous les citoyens ont le droit de « mettre » leur nez dans les affaires de la république !

Enfin, dans les principes ! Mais madame Trierwiller n’est plus une citoyenne lambda, en partageant la vie du Président de la République ! Tout ce qu’’elle dira ou fera dorénavant sera ni neutre, ni innocent, ni sans conséquences. C’est une question de symbolique de la fonction présidentielle. 

Imaginez le scénario inverse : une femme élue présidente de la république ! Je suppose qu’un twitt malvenu de la part du mari ou du compagnon de ladite présidente aurait suscité les mêmes réactions négatives. Et le même jugement sévère. Le sexisme là, n’a strictement rien à voir ! 

Cordialement.

@ Covadonga,

Votre colère je la partage ! D’autant que votre liste non exhaustive peut être rallongée avec l’affaire de la Syrie qui commence à sentir très mauvais pour la paix dans le monde, (voir les articles de dedefensa). Et d’autres....

Mais ce non-évènement concernant Valérie Treiweiller, compagne d’Hollande, qui n’a aucun statut officiel d’épouse du Président et vers qui les regards se tournent sont également notre regard critique et déjà déçu des électeurs qui découvrent ce qu’ils auraient du savoir avant de mettre leur bulletin dans l’urne ! Que ceux que nous avons élus pour le bien commun ne se préoccupent en fait que de magouillages électoraux, de petites histoires minables de circonscriptions aux mains d’untel ou d’unetelle, et se foutent de NOTRE GUEULE ! ROYALEMENT ! (sans jeu de mot) et s’assoient une fois de plus sur la France et les François ! (sans jeu de mot non plus)

Nous suivons atterrés ce feuilleton minable de deux femelles et d’un pauvre mâle aux prises ! 

 C’est lamentable ! C’est d’une indigence crasse. Pendant ce temps la presse étrangère nous juge sévèrement... Nous les François ! Enfin, ce qu’il reste encore de oripeaux de notre vieux pays. Et que l’on ne vienne pas nous dire que nous avons les dirigeants que nous méritons ! 

Cordialement.

@ Papi

OUi, mais Carla, elle se contentait de gratter la guitare, d’aller se prosterner devant la reine d’Angleterre, et de chanter la romance à son petit-mari-de-président ! C’était peut être pas grand chose, mais au moins elle n’allait pas mettre son nez dans les Affaires de la République ! Mais enfin, cela nous donne exactement la température de la déliquescence des institutions ! 

Cordialement.

Je ne peux pas m’empêcher de faire un parrallèle entre l’attitude de madame Treiweiller qui essaime ses états d’âme publiquement avec beaucoup de mesquinerie, se donne en spectacle, et celle, si digne et impeccable de madame Anne Sinclair, qui, au plus fort de la tempête, a soutenu mordicus son mari quoiqu’aient pu être ses défauts, ses fautes, ses errements, sans jamais faillir. Deux attitudes.... Deux cultures.