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Pierrot

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  • Pierrot 23 avril 11:09

    @titi
    « Le secteur du luxe exporte plus que l’ensemble du secteur agricole francais.
    Donc oui, ce sont des exemples à suivre. »

    Pour savoir si un exemple est « à suivre », la question n’est pas de savoir combien des activités exportent, ni combien elles rapportent aux milliardaires qui les contrôlent, mais plutôt dans quelle mesure elles sont profitables à la Nation, relativement aux besoins des populations, à la souveraineté du pays, etc..

    Par exemple, une agriculture qui n’exporterait plus rien mais qui assurerait la sécurité et l’autonomie alimentaire du pays serait infiniment plus souhaitable qu’une industrie du luxe dont les bénéfices partiraient intégralement dans les paradis fiscaux.



  • Pierrot 23 avril 10:42

    @titi
    Si l’on veut parler sérieusement de richesse et de pouvoir, il faut abandonner nos réflexes de pauvres qui consistent à opposer la dette et l’argent, et considérer la véritable nature de ces derniers et l’usage qu’on en fait en pratique lorsqu’on en a beaucoup.

    À la base, la monnaie est fabriquée ex-nihilo (ou presque) par le système bancaire, et ne doit son existence qu’à la confiance en des dettes qui lui confèrent de la valeur. La richesse et le pouvoir qui en découle reposent donc en fait essentiellement sur des principes moraux, des croyances et des sentiments (espoir et craintes).

    Par ailleurs, l’argent censément « à soi » et celui censément « dû » ne diffèrent que par les conventions qui régissent leur possession. Le seul point important c’est que l’un comme l’autre constitue, pour celui qui l’utilise, un moyen de s’accaparer ou de contrôler les ressources d’autrui.

    Ainsi, tant que la situation n’exige pas qu’elle soit totalement remboursée, cette dette de 20 milliards participe au pouvoir de l’intéressé sur le monde au même titre que de l’argent frais.

    S’il en était autrement, il faudrait admettre que la fortune dont on parle est globalement très négative et que le multimilliardaire qui la possède est encore plus pauvre que les populations les plus misérables de la planète... ce qui ne paraît pas compatible avec le train de vie qu’il mène ni avec son influence économique, politique et médiatique.

    On peut considérer que son modèle n’est pas « à suivre ». Mais cela ne rend pas meilleurs les modèles d’enrichissement des autres milliardaires, tout autant basés sur la prédation, l’imposture et les effets de levier capitalistes et financiers, à l’opposé des principes vertueux (travail, mérite) qu’on exige des populations moutonnières.



  • Pierrot 14 avril 12:37

    @Tolzan

    Si vous frappez votre balle de tennis horizontalement en lui donnant de l’effet, les observateurs auront du mal à prédire précisément où et quand elle touchera le sol. Néanmoins, il est certain que cela se produira, dans un délai et un lieu qu’on est capable d’estimer approximativement.

    De la même manière, si les climatologues divergent quand aux détails des prédictions résultant de leurs hypothèses et de leurs modèles, ils sont unanimes en ce qui concerne la tendance au réchauffement global et au dérèglement climatique qu’il provoque.

    Par ailleurs, on dispose déjà de plusieurs décennies de mesures qui ont confirmé cette tendance et son ampleur, et qui ont permis d’accréditer les hypothèses les plus significatives et d’affiner les modèles.

    À une époque maintenant lointaine, on accusait le GIEC de minimiser le phénomène au nom des intérêts économiques nationaux. Force est de constater qu’aujourd’hui on se heurte au révisionnisme climatique de certains, qui nient le problème sans apporter aucun argument scientifique.

    La démarche scientifique est fondée sur le doute et l’incertitude. Dénigrer des modèles et des prédictions conformes à une tendance observable au seul prétexte qu’ils seraient frappés d’incertitude démontre juste qu’on ne s’inscrit pas dans ce type démarche. Cela relève littéralement — du dogmatisme.



  • Pierrot 12 avril 12:21

    @Jean Keim
    Non, certaines IA sont parfaitement capables de produire des résultats qui n’étaient pas dans leurs mémoires avant qu’on leur pose la question ou qu’on leur soumette le problème à résoudre.

    D’ailleurs, cela n’a rien d’extraordinaire, puisque même une simple calculette à quatre opérations le fait déjà : par exemple, au moment où vous tapez 12×31, le nombre 372 qui sera affiché n’est pas encore dans la mémoire de l’appareil. Mais au contraire de ces IA, c’est la conception de la machine (et donc l’intelligence du constructeur) qui garantit par avance l’exactitude des résultats produits.

    Le problèmes de ces IA « inventives » c’est plutôt que, soit elles risquent de produire des résultats dont elles sont incapables de se rendre compte de l’incohérence dans des situations où des êtres humains en auraient normalement conscience, soit les réponses qu’elles produisent sont parfaitement maîtrisées mais strictement limitées aux domaines couverts par les données, règles et méthodes mises en œuvre (comme notamment dans le cas de figure que vous citiez).

    Pour le futur, la question n’est pas la capacité des IA à accomplir des tâches, mais plutôt les garanties que celles-ci soient correctement accomplies et réellement bénéfiques. Si l’humanité s’en remet à des systèmes mal maîtrisés, qui n’atteignent pas tous leurs objectifs et dont l’utilisation nuit à l’intérêt général et favorise le déclin de l’intelligence des individus, alors elle est bien mal partie...



  • Pierrot 12 avril 11:10

    @Christophe
    Ce que le questionnement permet de démontrer, quoi qu’il en soit, c’est qu’on ne peut pas avoir confiance dans les réponses de ce type d’IA générative, en grande partie pour les raisons que vous exposez.

    En effet, on ne peut pas tout à la fois s’attendre à ce qu’elles soient intelligentes et omniscientes et prétexter qu’elles seraient toujours en phase d’apprentissage lorsqu’on constate qu’elles continuent de produire de façon convaincante des résultats inappropriés ou erronés.

    Dans ces conditions, le principal problème est l’usage qu’on se propose de faire de ce type de machine.

    En dehors de l’aspect purement ludique et des objectifs commerciaux, la finalité de ces IA n’est pas de passer le test de Turing, mais de pouvoir répondre correctement à des questions posées par des utilisateurs dont la connaissance et la compréhension des sujets sont a priori nulles ou limitées.

    En temps normal, dans ce cas de figure on s’adresserait à un spécialiste qui, parce qu’il dispose des informations et des outils intellectuels nécessaires, mais aussi parce qu’il a une longue expérience en tant qu’être humain vivant dans le monde réel et parce qu’il sait à qui il s’adresse, est capable de contextualiser la demande en demandant éventuellement des précisions, d’élaborer une réponse en s’adaptant à son interlocuteur, d’évaluer la pertinence de cette dernière, et de juger de son propre niveau de doute ou d’ignorance.

    Or, en dépit des résultats bluffants présentés ces dernières années dans le domaine des IA, on est encore loin de pouvoir faire tout cela avec une machine, même en disposant de toutes les informations consultables sur Internet et en simulant des mécanismes intellectuels essentiels.

    Comme vous dites, il ne faut pas s’attendre à des miracles.

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