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Jordi Grau

Jordi Grau

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Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau J. GRAU 28 août 2008 14:31

    A l’auteur de l’article

    Je précise tout de suite que je ne suis membre d’aucun parti politique et que je ne cherche pas à défendre systématiquement le nouveau parti de Besancenot, que je connais trop mal. Simplement, je crois qu’on ne peut pas raconter n’importe quoi. Pour vous, être anticapitaliste signifie en toute logique être contre le capital, donc vouloir revenir à une société de chasseurs-cueilleurs, où l’on consomme immédiatement les ressources qu’on s’est procurées. On peut détester le marxisme, mais je ne pense pas avoir jamais lu une telle chose sous leur plume ou sous celle de Marx. En réalité, être anticapitaliste ne signifie pas être contre toute forme de capital, mais contre le capitalisme. Qu’est-ce à dire ?

    J’ai regardé dans le Petit Robert, qui ne me semble pas être un ouvrage de propagande crypto-marxiste : le capitalisme est un "régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenus, n’appartiennent pas, en règle générale, à ceux qui les mettent en oeuvre par leur propre travail". Autrement dit, dans une société capitaliste, il y a les propriétaires des entreprises, ceux qui détiennent le capital financier et matériel, et il y a les salariés, ceux qui font fructifier le capital par leur travail sans en être propriétaires. Bien entendu, il peut y avoir un mélange des deux : le propriétaire d’une PME peut travailler autant, voire plus, que ses salariés ; inversement, quelques salariés privilégiés (managers, cadres sup) peuvent posséder une part importante du capital de l’entreprise. Dans les grandes lignes, toutefois, il y a bien une séparation des rôles entre capitalistes et travailleurs. Quand les anticapitalistes disent s’attaquer au capital, ils veulent dire par là le capital privé, ou plutôt la minorité de capitalistes qui détiennent la plus grosse partie des moyens de production. 

    Ce que disent les anticapitalistes aux travailleurs, ce n’est donc pas : "retournons ensemble à la préhistoire", mais "cessez d’être soumis, appropriez-vous collectivement le capital que vous faites fructifier par votre travail". On peut trouver cela dangereux, irresponsable, impossible à réaliser, mais ce n’est pas du tout ce que vous dénoncez dans votre article.

    J’ajouterai que vous avez parfaitement raison de dire que l’anticapitalisme n’est pas la même chose que le communisme soviétique. Mais, si j’ose dire, vous avez raison pour de mauvaises raisons. La société soviétique était capitaliste, non pas parce qu’elle faisait fructifier un capital, mais parce que les travailleurs n’avaient absolument pas le contrôle des moyens de production. Le Parti-Etat, dirigé par une Nomenklatura priviligiée, était aussi tyrannique dans ses exigences de productivité (bien que moins efficace, sans doute) que les actionnaires des multinationales. Il y a beaucoup de points communs entre le capitalisme occidental et le capitalisme d’Etat à la soviétique. L’employé du moins de Mac Donald est un peu à l’occident ce que le camarade Stakhanov fut à l’URSS.

    Salutations libérales, cher camarade.

    Jordi Grau



  • Jordi Grau J. GRAU 28 août 2008 10:58

    Bonjour à l’auteur et aux autres internautes.

    Plutôt que de discuter sur la différence entre les "bonnes" et les "mauvaises" pub, il faudrait, me semble-t-il, avoir une réflexion globale sur la publicité. Les effets nocifs de la pub sont nombreux et considérables :

    1. Elle pousse les gens à acheter des choses dont ils n’ont pas forcément besoin (d’où du gaspillage, de la pollution, et une aggravation des souffrances sociales, tout le monde n’ayant pas les moyens de s’acheter le merveilleux monde promis par la pub).

    2. Elle est un levier des grandes entreprises sur les médias, et plus précisément sur les journalistes, pour qui il est difficile de faire des enquêtes critiques sur les marques qui financent leurs médias.

    3. Elle a contribué, et contribue encore, à faire de la télévision la chose minable que nous connaissons. D’une part, le temps de pub a régulièrement augmenté, au détriment de vraies émissions (même remarque d’ailleurs pour les journaux papier). D’autre part, la dictature de l’audimat conduit les directeurs de programme à faire des surenchères de démagogie.

    4. La pub est pernicieuse parce qu’elle donne une illusion de gratuité. N’appelle-t-on pas "gratuits", par exemple, les journaux entièrement financés par la pub ? Cette gratuité est illusoire parce que la pub, au final, est toujours payé par les consommateurs. Quand nous achetons un produit au supermarché, nous ne pensons pas qu’un pourcentage croissant du prix va aux agences de publicité. C’est une sorte d’impôt privé, dont j’aimerais bien qu’on m’explique l’utilité.



  • Jordi Grau J. GRAU 28 août 2008 09:06

    Réponse à Tall


    Vos questions 2, 3 et 4 supposent que les partisans du re-open attribuent les attentats du 11 septembre à l’administration Bush. Or, si j’ai bien compris, leur discours est plus modéré : ce qu’ils veulent, c’est une nouvelle enquête, la première étant très insuffisante. Il pourrait très bien se faire que Bush et ses ministres ne soient pas les auteurs des attentats, mais s’en soient comme d’une occasion pour agiter la menace du terrorisme islamiste international. Cette menace était tellement terrifiante (au moins pendant quelques mois) pour justifier n’importe quelle politique impérialiste et également pour limiter les libertés publiques aux USA. Si les Etats-Unis avaient directement attaqué l’Irak, leur guerre aurait été très mal acceptée par l’opinion publique américaine. Il fallait faire ce détour par l’Afghanistan pour donner un semblant de légitimité à l’attaque de l’Irak. Tout était cousu de fil blanc, comme ne le savions aujourd’hui. 

    J’ajouterais que l’invasion de l’Afghanistan avait peut-être en soi un intérêt d’un point de vue économique. On sait que l’invasion de l’Irak a rapporté beaucoup à quelques entreprises, dont Halliburton, qui était très liée au gouvernement Bush. N’en a-t-il pas été de même, dans une certaine mesure, pour l’Afghanistan ?

    En ce qui concerne la question 1, je n’ai pas de réponse entièrement satisfaisante. Il me semble tout de même que les auteurs de l’attentat (quels qu’ils fussent) ont voulu faire un attentat très spectatulaire et terrifiant. Et il faut avouer qu’ils y ont réussi. Pourquoi ne pas envisager qu’il y ait eu à la fois destruction par les avions et par des charges explosives ? C’est tordu, sans doute, mais quand on est capable de détourner des avions pour les diriger sur des civils, il me semble qu’on est assez tordu pour faire n’importe quoi.



  • Jordi Grau J. GRAU 26 août 2008 15:33

    A JL :

    Je ne vois pas en quoi traiter l’auteur d’"imbécile" fait avancer les débat. Par ailleurs, je trouve fort désagréable cette familiarité condescendante ("papy") dont vous faites preuve à l’égard d’un vieux monsieur. De la même manière, je trouverais insupportable qu’un auteur de vingt ans soit traité de "jeune con".

    A l’auteur de l’article :

    Monsieur,

    Je partage l’analyse de Philippe Renève : vous sous-estimez largement les grandes entreprises. La preuve, c’est votre réponse, qui me semble très naïve : "Vous avez parfaitement raison, cher Monsieur, les grande entreprises font partie des groupes de pression et obtiennent parfois des avantages scandaleux. Je ne les ai pas oublié et ils figurent en 1er lieu. Mais je n’avais pas l’intention d’insister sur cet aspect un peu particulier du groupe de pression dont l’action bien souvent n’a pas d’incidence politique."

    A partir du moment où une entreprise a un grand poids économique, elle a forcément un grand poids politique. Les grosses entreprises ont les moyens de faire sans cesse du lobbying auprès des parlements nationaux ou européen. Par ailleurs, il n’est pas difficile de voir que le monde des affaires et le monde politique (auquels on pourrait ajouter le monde des médias dominants) ne forment en réalité qu’un seul et même monde. C’est assez évident aux Etats-Unis, où les multinationales financent ouvertement les campagnes présidentielles, mais on peut également l’observer en Europe. En France, par exemple, nous avons un Président qui avoue ouvertement son amitié, voire sa fraternité, avec des hommes d’affaires richissimes (Bolloré, Lagardère, Bouygues, etc.)... Tous ces gens se connaissent depuis longtemps. Ils ont fait les mêmes études, fréquentent les mêmes clubs, se marient entre eux, etc. Quant aux syndicats, vous avez en partie raison de les attaquer : il arrive fréquemment qu’ils ne défendent pas l’intérêt commun. Seulement, il faudrait ajouter qu’ils ne représentent pas non plus, bien souvent, les intérêts des gens qu’ils sont censés défendre. Les collusions entre le patronat et les dirigeants syndicaux sont malheureusement fréquentes.

    Bien à vous,

    J. Grau



  • Jordi Grau J. GRAU 23 août 2008 00:56

    Réponse à "titi"

    Vous écrivez, titi : "Je pense que vous fantasmez beaucoup sur la "finance internationale".
    Bon nombre de sociétés en France ont un actionnariat "patrimonial", ne sont pas cotées. et ne subissent aucune pression des "fonds de placements". De grace rappelez vous que dans le CAC 40 il n’y a que 40 entreprises.
    Sous-traiter, faire appel à des interimaires nuit à la rentabilité. Renseignez vous sur le prix des prestations des entreprises de nettoyage et vous verrez que niveau rentabilité un salarié revient bien moins cher.
    Oui mais voilà la réalité c’est qu’une entreprise n’a que très peu de visibilité et que le risque aujourd’hui : c’est la masse salariale. "

    Deux commentaires :


    - il y a plus de 700 entreprises cotées en Bourse sur la place de Paris. Cf. ce lien : http://www.euronext.com/trader/priceslists...ligibilityList=

    Le CAC 40 n’est pas établi d’après les actions de TOUTES les entreprises cotées en Bourse. "Le CAC 40, qui prend son nom du système de Cotation Assistée en Continu, est le principal indice boursier sur la place de Paris. Créé par la Compagnie des agents de change, il est déterminé à partir des cours de quarante actions cotées en continu sur le premier marché parmi les cent sociétés dont les échanges sont les plus abondants sur Euronext Paris qui fait partie d’Euronext, la première bourse européenne." (article de Wikipedia sur le CAC 40). 

    Bien entendu, la plupart des entreprises françaises ne sont pas cotées en bourse. Mais les 700 et quelques qui le sont ont une énorme importance sur l’économie nationale. Par exemple, beaucoup de petites entreprises agricoles ou artisanales dépendent de la grande distribution pour trouver des débouchés.

    Encore une fois, je vous conseille de lire Le capitalisme est en train de s’autodétruire (Editions de la Découverte). Ce livre est d’autant plus convaincant qu’il n’est pas écrit par des révolutionnaires gauchistes, mais par de vaillants défenseurs du capitalisme, qui sont désolés des dérives financières actuelles. Vous verrez que je ne fantasme pas.


    - Si les intérimaires sont si peu rentables, pourquoi les agences d’intérim ont-elles un tel succès ? 

    Bien à vous,

    J. Grau

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