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Terrien français né au milieu des années quatre-vingt. Passionné par l'histoire ancienne et la géographie humaine.

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  • Antenor Antenor 17 février 2023 21:42

    Le point commun entre Diodore et Platon, c’est la Sicile. C’est à partir de cette île qu’il faut raisonner. Les Atlantes de Platon ont un domaine beaucoup plus vaste que ceux de Diodore. Le territoire des Atlantes de Platon englobe celui des Amazones (Berbères / Amazigh) et des Gorgones (Celtes) de Diodore.

    Chez Platon, les Atlantes désignent la menace maritime contemporaine de Carthage et de ses alliés terrestres berbères et celtes. Menace globale mais lointaine pour la Grèce au niveau méditerranéen mais beaucoup plus directe et rapprochée pour Syracuse. Les Atlantes de Diodore désignent sans doute les premières implantations phéniciennes en Occident avant qu’elles ne soient pleinement acceptées par les autochtones.

    Étonnant le port dit romain de Carthage en forme de cercle. Si ce port existait avant la conquête romaine, pas besoin d’aller chercher plus loin l’inspiration de Platon lors de ses séjours siciliens. On en revient toujours au même problème : où sont passés les vestiges phéniciens en Occident ? Partout on ne nous montre que de l’étrusque et du romain comme si l’empire punique s’était volatilisé.



  • Antenor Antenor 29 janvier 2023 15:18

    J’insiste sur la question de l’urbis (VII.LXVIII) parce qu’il est important de trouver une cohérence dans l’identification précise des vestiges à travers les localisations de Gergovie au Crest, Bibracte à Mont-Saint-Vincent et Alésia à Alise-Sainte-Reine.

    La gravure du XVIIème siècle montre que la carte de Cassini est erronée. C’est le bourg méridional autour de l’église Saint-Léger qui était fortifié et non le faubourg occidental de Sainte-Reine plus récent. Des vestiges de remparts sont également représentés sur la pointe Ouest du Mont-Auxois. Les fouilles effectuées autour du sommet de la montagne ont montré que l’agglomération qui s’y trouvait n’était pas fortifiée. Par contre, un mur en pierres sèches et poutres en bois semble ceinturé l’ensemble.

    Je propose d’identifier l’urbis observée par César depuis la montagne de Flavigny au bourg fortifié de Saint-Léger. L’arce d’où Vercingétorix aperçoit les renforts gaulois (VII.LXXXIV) est bien à placer sur la pointe Ouest du Mont-Auxois. Mais désigne-t-elle la citadelle entière dominant la ville de Saint-Léger ou seulement son bastion central comme le pense Emile ?

    Dans le premier cas, l’oppidum évoqué à de multiples reprises désignerait l’ensemble citadelle-ville fortifiée. Dans le second cas, il désignerait seulement la citadelle. Troisième possibilité défendue par les archéologues, il désigne la probable vaste enceinte en pierre sèches.



  • Antenor Antenor 23 janvier 2023 21:59

    Une gravure du XVIIème siècle d’Alise-Sainte-Reine :

    https://bibliotheque-numerique-patrimoniale.cu-alencon.fr/viewer/3854/?offset=#page=1&viewer=picture&o=&n=0&q=

    L’entrée de la ville est fortifiée et on distingue encore les restes des remparts sur les bords du plateau. Cette ville implantée au Sud-Ouest du Mont-Auxois confirme l’emplacement du camp de César en face sur le plateau de Flavigny.



  • Antenor Antenor 23 janvier 2023 21:23

    Si l’Oppidum est la citadelle en pointe du Mont-Auxois ; est-ce qu’il ne faut pas situer l’Urbs dans le bourg d’Alise, vestige d’une ville-basse fortifiée à l’image de Gergovie ? L’emplacement de l’église Saint-Léger en contrebas et un peu à l’écart n’est pas sans rappeler celui de l’église du Crest. L’agglomération du plateau fait penser à une extension bâtie en périphérie un peu comme à Corent. Sur la carte de Cassini, la ville d’Alise-Saine-Reine est entourée d’une enceinte.



  • Antenor Antenor 19 janvier 2023 13:28

    @ Emile

    Ce que je veux dire, c’est que les Gaulois ne s’attendaient pas à un siège de longue durée à Alésia. Les sièges pouvaient durer des mois et trente jours de réserve sont plutôt l’indice qu’Alésia n’avaient vocation qu’à servir de point de ravitaillement ponctuel. La tactique choisie par Vercingétorix était sans doute d’harceler quotidiennement l’armée romaine et en particulier ses bagages avec la cavalerie.

    Le problème pour les Gaulois est que précisément à partir d’Alésia, l’ancienne voie « romaine » suit une ligne de crête jusqu’à Sombernon, rendant impossible toute attaque de cavalerie par le flanc. En se retranchant à Alésia, les Gaulois ont bloqué l’accès à cette ligne de crête. Leur but était peut-être même d’inciter les Romains à obliquer vers le Sud et c’est là que la citadelle de Mont-Saint-Jean encadrée par celles de Thil et Chatellenot serait entrée en jeu.

    L’histoire médiévale permet d’éclairer l’histoire antique au moins pour le second âge du fer. Incroyables ces seigneurs de Mont-Saint-Jean qui se font appeler « Renard » alors même que la montagne a précisément la forme de l’animal enroulé autour de la forteresse ! Une fois atteint la plaine de la Saône, l’armée romaine était sauvée. Il fallait impérativement l’obliger à passer sous les fourches caudines éduennes pour la disloquer totalement.

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