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Terrien français né au milieu des années quatre-vingt. Passionné par l'histoire ancienne et la géographie humaine.

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  • Antenor Antenor 23 janvier 2023 21:23

    Si l’Oppidum est la citadelle en pointe du Mont-Auxois ; est-ce qu’il ne faut pas situer l’Urbs dans le bourg d’Alise, vestige d’une ville-basse fortifiée à l’image de Gergovie ? L’emplacement de l’église Saint-Léger en contrebas et un peu à l’écart n’est pas sans rappeler celui de l’église du Crest. L’agglomération du plateau fait penser à une extension bâtie en périphérie un peu comme à Corent. Sur la carte de Cassini, la ville d’Alise-Saine-Reine est entourée d’une enceinte.



  • Antenor Antenor 19 janvier 2023 13:28

    @ Emile

    Ce que je veux dire, c’est que les Gaulois ne s’attendaient pas à un siège de longue durée à Alésia. Les sièges pouvaient durer des mois et trente jours de réserve sont plutôt l’indice qu’Alésia n’avaient vocation qu’à servir de point de ravitaillement ponctuel. La tactique choisie par Vercingétorix était sans doute d’harceler quotidiennement l’armée romaine et en particulier ses bagages avec la cavalerie.

    Le problème pour les Gaulois est que précisément à partir d’Alésia, l’ancienne voie « romaine » suit une ligne de crête jusqu’à Sombernon, rendant impossible toute attaque de cavalerie par le flanc. En se retranchant à Alésia, les Gaulois ont bloqué l’accès à cette ligne de crête. Leur but était peut-être même d’inciter les Romains à obliquer vers le Sud et c’est là que la citadelle de Mont-Saint-Jean encadrée par celles de Thil et Chatellenot serait entrée en jeu.

    L’histoire médiévale permet d’éclairer l’histoire antique au moins pour le second âge du fer. Incroyables ces seigneurs de Mont-Saint-Jean qui se font appeler « Renard » alors même que la montagne a précisément la forme de l’animal enroulé autour de la forteresse ! Une fois atteint la plaine de la Saône, l’armée romaine était sauvée. Il fallait impérativement l’obliger à passer sous les fourches caudines éduennes pour la disloquer totalement.



  • Antenor Antenor 15 janvier 2023 14:35

    Le jeune arbre en contrebas de l’église sur le dessin de Froissart n’est-il pas le même que celui du dessin de Revel ?

    Bonne année à tous.



  • Antenor Antenor 15 janvier 2023 14:31

    Quand on se penche sur l’histoire médiévale de l’Auxois, on réalise que la capitale militaire en était Mont-Saint-Jean que les Evêques d’Autun, tournant le dos à Mont-Saint-Vincent et à Chalon-sur-Saône, ont dû soumettre pour établir leur mainmise sur toute la région. Alise-Sainte-Reine, très excentrée au Nord de l’Auxois, était probablement sa première métropole commerciale avant d’être supplantée par d’autres villes comme Semur, Montbard et donc Autun.

    Le nom d’Auxois vient d’Alise devenue chef-lieu de pagus à la fin de l’Antiquité. Cependant, à l’époque de César les habitants de la région sont les Mandubiens. Les Mandubiens seraient donc les habitants du pagus contrôlé par la capitale militaire de Mont-Saint-Jean. La montagne de Mont-Saint-Jean est beaucoup plus vaste que le Mont-Auxois et aurait pu accueillir de manière beaucoup plus confortable l’armée gauloise. Les Romains auraient été obligés de l’entourer de pas moins de 50 KM de fossés et de disperser d’autant leurs troupes, rendant le siège très compliqué.

    La question qui se pose est pourquoi les Gaulois se sont-ils retranchés à Alise-Sainte-Reine plutôt qu’à Mont-Saint-Jean ? Sans doute Vercingétorix a-t-il été surpris par l’ampleur de la défaite de la bataille de cavalerie et peut confiant dans la cohésion de son armée, il a préféré se retrancher sur le site acceptable le plus proche. Une journée de marche de plus ou de moins a peut-être changé l’issue de la Guerre des Gaules.



  • Antenor Antenor 9 janvier 2023 18:58

    @ Emile

    Pour le Bourbonnais, je ne sais pas trop mais rien que dans le Nivernais, des noms comme Corbigny ou Saint-Bénin-des-Bois (Ebirno de la Table de Peutinger) attirent l’attention. A deux pas de la citadelle de Montenoison, le Beuvron prend sa source. Une preuve de plus en faveur de la localisation des Ambivarètes dans ce secteur. Les Ambivarètes : ceux qui habitent les deux rives du Beuvron ! La nom du Mont-Beuvray indique aussi sans doute une ancienne occupation du site. L’incursion arverno-germanique se place à la frontière entre les Eduens et les Ambivarètes. Les Boïens ont ensuite servi a colmaté la brèche.

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