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Accueil du site > Actualités > Politique > Objectifs à cours terne !

Objectifs à cours terne !

« Nous avons devant nous cent jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France. C'est notre devoir. Et je vous fais confiance, je nous fais confiance pour y arriver. Vive la République et vive la France ! » (Emmanuel Macron, le 17 avril 2023).

La dernière allocution télévisée du Président de la République Emmanuel Macron, celle du lundi 17 avril 2023, n'a pas convaincu, mais qui aurait donc prévu qu'elle convainquît ? (mon imparfait du subjonctif semble correct). C'est sûr qu'évoquer "Cent jours", quand on connaît l'Histoire de France, était assez maladroit de sa part, tant pour ce que cela représente (Napoléon Ier) que pour l'issue de cette courte période de seconde chance (d'autant plus qu'entre le 17 avril et le 14 juillet, il n'y a pas cent jours mais seulement quatre-vingt-huit !).

Parmi les oppositions multiples, il y a des cyniques qui encouragent les rêveurs à se noyer dans le paradis des illusions. Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, s'était engagé pendant la campagne présidentielle de 2022 à relancer la réforme des retraites sur l'âge légal de départ à la retraite. Dans son projet, il s'agissait même de 65 ans (et pas 64 ans). C'était même la seule mesure qu'il proposait concrètement ou plutôt, soyons juste, la seule mesure qu'on pouvait retenir de sa campagne présidentielle.

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À l'époque, je m'inquiétais même de ce thème de campagne qui ne pouvait que repousser les électeurs (de la contre-démagogie !). On ne pouvait donc pas dire que les électeurs d'Emmanuel Macron n'étaient pas au courant, j'insiste pour ceux du premier tour, bien sûr, car au second tour, le choix était parfois forcé (il l'a même reconnu). Où sont ses électeurs du premier tour ? Eh bien, je pense qu'ils font partie (nous faisons partie, je m'y inclus) de cette France silencieuse, celle qui travaille au lieu de râler, celle qui se lève tôt au lieu de manifester, celle qui investit au lieu de dépenser. Et cette France-là, c'est elle qui a parfois fait les surprises aux élections, c'est elle qui a permis la victoire inespérée des gaullistes en juin 1968, mais également celle de novembre 1962 (on l'oublie souvent) ; à l'époque, l'UNR se croyait perdue, envisageait l'opposition, vaincue par la coalition des anciens de la Quatrième, et finalement, les électeurs ont donné à la France une majorité absolue aux gaullistes et à leurs alliés, pour la première fois de l'histoire politique (et pas la dernière).

Inutile de demander à Marine Le Pen et à Jean-Luc Mélenchon quelles étaient leur position sur les retraites, ils n'en avaient pas, tout baignerait avec eux, pas de problème démographique, pas de déficit structurel et évidemment, pas d'endettement qui reviendrait à faire dépendre les pensions de retraite des méchants fonds d'investissement de la méchante finance internationale. Rien de tout cela : on raserait gratis, 60 ans, et pourquoi autant, à 60 ans, on voit moins bien, on a plus souvent mal au dos, on s'essouffle en marchant, et surtout, on perd un peu l'enthousiasme du jeunot qui fera mieux et plus rapidement un travail pour une rémunération moindre ?... Dans leur démagogie, on sent un véritable manque d'audace et d'imagination.

Emmanuel Macron s'était engagé auprès des Français à rendre durable notre système des retraites par répartition et en promulguant, dans la nuit du 14 au 15 avril 2023, cette réforme des retraites, il a honoré la principale promesse de son second quinquennat. Personne n'est heureux de travailler deux ans de plus, mais qui serait heureux le jour où, dans plusieurs années, il aurait fallu réduire les pensions ou même observer l'effondrement de notre modèle social parce que nous n'aurions pas anticipé ce défaut de conception connu depuis longtemps qu'est l'évolution du rapport entre le nombre d'actifs et le nombre de retraités ? Aucun gouvernement prochain ne remettra en cause cette réforme, comme aucun n'a jamais remis en cause les précédentes réformes depuis trente ans, car tous ces prochains gouvernements seront ravis que cette réforme ait été faite et ne soit plus à faire.

On comprend très bien que les organisations syndicales aient refusé la main tendue pour le lendemain, car leur objectif premier, c'est la mobilisation des manifestations du 1er mai prochain. Mais après ? Quel horizon social ? À part le remplacement du patron de la CFDT ?

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Tout le monde est donc dans cette période de creux de vague : comment faire pour tourner la page ? Du camp d'Emmanuel Macron, la légalité constitutionnelle a permis de mener jusqu'à son terme la réforme des retraites et donc, la page est tournée, doit être tournée (avec une sorte de méthode Coué). De l'autre camp... quel camp d'ailleurs ? Ses adversaires politiques ? Certainement pas, mais les opposants à la réforme des retraites, et ceux-ci, à l'évidence, se résigneront à l'idée que c'est la solution la moins coûteuse pour sauvegarder notre modèle social (si Emmanuel Macron avait vraiment voulu saborder notre modèle social, il aurait laissé le système des retraites s'enliser dans le déficit jusqu'à ce qu'il soit irrécupérable et remplacé par des fonds de pension privés pour les plus riches).

De l'autre camp, donc, celui des syndicats, il est difficile de reprendre immédiatement le dialogue avec le gouvernement (alors qu'ils en meurent d'envie et qu'ils ont mille sujets à proposer). Le chantier sur le travail est une tentative récurrente du Président de la République pour calmer le jeu et ramener le dialogue social. Il n'est pas sûr qu'il y arrivera cette année, mais les syndicats devront bien s'y résoudre lorsqu'il n'y aura plus de mobilisation sur les retraites.

Si une allocution présidentielle était nécessaire à ce moment de l'histoire, il aurait fallu qu'elle proposât quelque chose. Or, ce n'a pas été le cas. Il n'a rien dit de nouveau par rapport à sa prestation télévisée du 22 mars 2023. Emmanuel Macron a montré qu'il était en manque d'inspiration. Il n'a pas su réinventer la vie politique comme il l'avait fait avec les grands débats. Il n'a fait que répéter ses trois chantiers importants (travail, éducation, santé, pour résumer les choses), sans apporter d'innovation majeure, sans avancer plus de solutions concrètes, et ce flottement se ressent finalement depuis le premier jour de sa réélection, le 24 avril 2022. Si ce flottement s'éternisait, on pourrait lui reprocher d'être devenu, suprême insulte !, un Président fainéant... comme tous les Présidents qui ont fait un second mandat, excepté De Gaulle !

Par ailleurs, en évoquant la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont il a visité le chantier le 14 avril 2023, non seulement Emmanuel Macron a fait du hors sujet (les Français ne l'attendaient pas sur cette question !), mais il a fait preuve également d'une certaine arrogance en revendiquant qu'il avait raison avant les autres.

Citons-le : « Je me rappelle, il y a quatre ans, presque jour pour jour, je m'exprimais sous cette forme, devant vous, Notre-Dame de Paris venait de brûler. Et je vous disais dès le lendemain que nous rebâtirions en cinq ans. Que n'avais-je alors entendu ? Et tous les commentateurs nous ont dit : impossible ! Pourquoi ce cap ? Intenable. Eh bien, nous allons le faire. Nous allons le faire parce qu'une décision a été prise, mais surtout, parce qu'il y a eu la volonté de chaque jour et la mobilisation de tous, parce qu'il y a eu des milliers de femmes et d'hommes partout à travers le pays pour œuvrer ensemble et rebâtir. ».

Évidemment, l'idée était d'amener les Français à faire le parallèle avec ses chantiers (qui pourraient se comparer aux douze travaux d'Hercule de Michel Rocard) : « Eh bien, il doit en être de même pour les grands chantiers de la Nation. C'est pourquoi je sollicite toutes les forces d'action et de bonne volonté, nos maires, élus, forces politiques, syndicats, tous ensemble, je compte mieux les associer en relançant dès le mois de mai des coalitions et alliances nouvelles, sur les bases solides du Conseil national de la refondation, au plus près du terrain. Et chacun d'entre vous avez un rôle à jouer. Il nous faut moins de lois, moins de bureaucratie, plus de liberté d'action, d'expérimentation, de pouvoir d'initiative, à l'échelle de nos vies. Oui, c'est cet élan national auquel je crois, et ces trois chantiers prioritaires constituent la feuille de route du gouvernement que la Première Ministre détaillera dès la semaine prochaine. Ces trois chantiers doivent nous rassembler, rassembler les principaux responsables de la Nation, et je m'y impliquerai. Et le 14 juillet prochain doit nous permettre de faire un premier bilan. » (Est venu ensuite le laïus sur les cent jours).

Au-delà de mettre une pression monstre de trois mois (il a encore quatre ans), le problème est triple. Le premier, c'est que le Président fait appel aux corps intermédiaires qu'il a souvent malmenés et la phrase « je compte mieux les associer » pourrait ne pas les convaincre ! Le deuxième problème, c'est cet ectoplasme institutionnel qu'est le Conseil national de refondation qui est tout et n'importe quoi mais certainement pas ce qui devrait être le lieu vivant de la démocratie, qui doit rester le Parlement (parler de « bases solides », c'est la méthode Coué !). Enfin, le troisième problème, éminemment politique, c'est : « relancer des coalitions et alliances nouvelles » : Emmanuel Macron ne peut pas former de plus grande coalition que l'actuelle majorité gouvernementale parce que les autres partis politique s'y refusent.

Alors, que va-t-il se passer ? Emmanuel Macron, dès le lendemain de son allocution, a dû remettre à la fin d'année les conclusions sur le travail qu'il voulait définir dès le 14 juillet. Il y a aussi cette impression d'avoir remis au 14 juillet cette impossible allocution du 17 avril en espérant que d'ici à cette date, il aura trouvé une idée géniale pour rénover la vie politique.

Je reste assez vieux jeu et considère que lorsqu'il y a un accident politique (et l'examen de la réforme des retraites au Parlement en est un, car il a profondément traumatisé certains acteurs de la vie politique, au point de rendre révolutionnaire jusqu'à ce petit groupe centriste LIOT !), il faut pouvoir se dégager et tourner la page.

Il n'y a pas trente-six outils : la démission du gouvernement, mais pourquoi ? Élisabeth Borne n'a pas démérité dans cette "séquence" et la renvoyer serait profondément injuste (et inutile politiquement, le problème resterait entier) ; la dissolution de l'Assemblée Nationale (mais le macronisme est-il suicidaire ? je ne le pense pas) ; enfin, le référendum : pas sur la réforme des retraites, mais soumettre au référendum un projet qui pourrait cliver un pays très partagé sur la question, me paraîtrait la meilleure solution, il suffit juste ...de trouver la bonne question ! Repenser le financement des collectivités territoriales me semble le sujet sensible qui permettrait de mettre à plat à la fois notre consentement à l'impôt et la confiance que les habitants auraient de leurs élus locaux. Mais c'est peut-être un peu trop ambitieux...


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (19 avril 2023)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Objectifs à cours terne !
Allocution du Président Emmanuel Macron le 17 avril 2023 (vidéo).
Réforme des retraites : feu vert (sans surprise) du Conseil Constitutionnel.
Grève des éboueurs à Paris.
Renouveau à la CGT.
Laurence Rossignol.
Olivier Véran souligne l'hypocrisie de la Nupes (22 mars 2023).
Aurore Bergé fustige les oppositions (20 mars 2023).
Le maître des horloges et sa montre.
Emmanuel Macron : "J'assume ce moment !"
Interview du Président Emmanuel Macron le 22 mars 2023 à 13 heures sur TF1 et France 2 (vidéo).
295 députés refusent de censurer le gouvernement pour sa réforme des retraites.
La tactique politicienne du RN.
Les gens sérieux et les gens du cirque.
Séance à l'Assemblée Nationale du jeudi 16 mars 2023 à 15 heures (vidéo et texte intégral).
Jeudi, l'heure de vérité !
Sénat : mission remplie pour la réforme des retraites 2023.
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La retraire de Philippe Martinez.
Réforme des retraites 2023 : le Sénat évitera-t-il l'obstruction ?
Réforme des retraites 2023 : après les enfants terribles, les sages.
Discours de la Première Ministre Élisabeth Borne dans la nuit du 17 au 18 février 2023 à l'Assemblée Nationale (texte intégral).
Réforme des retraites 2023 : chemin de Croix à l'Assemblée.
Olivier Dussopt.
Assemblée Nationale : méthode de voyou !
Sauver nos retraites par répartition.
Réforme des retraites 2023 : le projet du gouvernement est-il amendable ?
Dossier des retraites du gouvernement publié le 10 janvier 2023 (document à télécharger).
Conférence de presse de la Première Ministre Élisabeth Borne le 10 janvier 2023 à Matignon (texte intégral et vidéo).
Comprendre la réforme des retraites présentée par Élisabeth Borne ce mardi 10 janvier 2023.
Le non-totem d'Élisabeth Borne sur les retraites.
Le coronavirus supplante la réforme des retraites de 2019-2020

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17 réactions à cet article    



    • christophe nicolas christophe nicolas 20 avril 2023 10:46

      Arrêtez de le harceler ou il va commettre un geste irréparable, il va s’injecter une dose de vaccin à ARNm anti-covid :

      https://twitter.com/EthicalSkeptic/status/1644548598061727747


      • pasglop 20 avril 2023 11:20

        Je crois percevoir une pointe de désappointement...

        Une suggestion : commencer par virer tous ces conseillers en com, tous plus lourdingues les uns que les autres et laisser transparaître l’essence même de l’impétrant.


        • rogal 20 avril 2023 11:33

          « Personne n’est heureux de travailler deux ans de plus »

                                                 2 + 2 = 4  !


          • nanobis nanobis 20 avril 2023 17:38

            @rogal
            Si, il y en a un qui prendrait bien un quinquennat de plus voire davantage.


          • Astrolabe Astrolabe 20 avril 2023 18:53

            @rogal
             

            « 2 + 2 = 4 ! »

             

            Faux !

            2+2=22

             

            smiley


          • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 21 avril 2023 10:43

            @Astrolabe

            22 : 2 = 11 !

            Aarrrhhhh ! Comme vous l’aimez ce chiffre ! 


          • eau-mission eau-mission 20 avril 2023 11:39

            Ah, la sincérité d’EM ! A-t-il renouvelé sa promesse de s’en tenir à l’avis de la HAS pour lé réintégration des soignants non injectés ?


            • troletbuse troletbuse 20 avril 2023 11:45

              Le vrai objectif :

              Ramener la population du globe à 500 000 millioins

              https://www.youtube.com/watch?v=-QZGnXGsh2A

              Pour attendre le but :

              Waxxins

              Destruction industrie UE par manque énergie

              Guerre Ukraine

              Alimentation polluée, insectes ;Injection ARN dans bétail et poissons

              Chemtrails qui tuent les sols

              Pillage de l’eau ou pire empoisonnement eau

              etc


              • phan 20 avril 2023 12:13

                Putain, encore 4 ans pour emmerder les non-vaccinés et les vaccinés !


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 avril 2023 12:50

                  Il est complètement hors-sol et déconnecté de la réalité du peuple français. Plus son chant avec un groupe néo-nazi. Il se fout de la gueule du monde...


                  • Emohtaryp Emohtaryp 20 avril 2023 14:25

                     smiley

                    Cela sent la fin du tyran et de son engeance de mafieux orduriers !

                    100 jours avec in fine, Waterloo morne plaine et l’exil à St Hélène.

                    Il est tellement bête et méchant qu’il ne voit même pas les analogies foireuses....

                    Pathétique !

                    Il s’est mis son propre peuple à dos et la quasi totalité du monde, fallait le faire !

                    On attend maintenant que la politicaille de tout bord à qui il reste encore un peu d’honneur fasse son vrai boulot ( sous peine de disparaître à jamais, eux aussi )  : METTRE EN OEUVRE l’article 68 de la constitution, c’est à dire : DESTITUTION presto de l’inepte.

                    parce que ce morbak sans dignité ni honneur, ne quittera jamais son poil du cul pour rendre des comptes !

                    Et à la fin de cet abject cauchemar, il faudra TOUT remettre à plat sans concession....


                    • ZenZoe ZenZoe 20 avril 2023 15:06

                      A cours terne ??? euh...faudrait voir à vous relire l’auteur !

                      Sinon, faut arrêter de nous casser les pieds avec le projet de Macron pour la France. Il n’en a pas, allez c’est dit ! Il ne rêve que de lui, de sa carrière stupéfiante qui se terminera en roi du monde, de son Nobel de la Paix qu’il compte bien obtenir en arrêtant la guerre en Ukraine (voire partout ailleurs...). Il est prêt à piétiner tout le monde et tout ce qui est précieux sur terre pour ça. Cet homme est dangereux. Certains le comparent à Kaa, le fameux python de Disney. C’est assez bien vu je trouve. un serpent gentil en apparence mais qui vous hypnotise et après vous bouffe tout cru. Déjà, les regards sont les mêmes...


                      • phan 20 avril 2023 19:09
                        Emmanuel Macron hué en Alsace : « Vous êtes le président le plus corrompu que j’ai connu »

                        • Elric Menescire Elric Menescire 21 avril 2023 14:10

                          l’auteur oublie une solution : le peuple fait tomber la Bastille, et la tête de son idole en même temps. Ou alors il se mange un coup de casserole au cours des 100 jours -il en existe de toutes tailles qui sait ? Peut être un valeureux résistant arriver a-t-il à en planquer une et à approcher suffisamment le monarque pour lui en flanquer un bon coup sur sa tronche, qui est bien trop boursouflée d’ego depuis quelques temps. Ce qui en plus, justifierait après coup les arrêtés préfectoraux interdisant lesdits ustensiles, car potentiellement « à usage terroriste »... On croit rêver...


                          • Après avoir faire subir la déchéance sociale à 15000 fonctionnaires non-vax , ces ordures parlent de plein emploi .

                            De plus il y a un abruti pour le claironner

                            « La liberté consiste d’abord à ne pas mentir.
                            Là où le mensonge prolifère, la tyrannie s’annonce ou se perpétue. »Albert Camus
                            🤮🏴‍☠️
                            N’est ce pas , hein la tyrannie la pire des violences verbales !


                            • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                              Pas d’autre expression ; SALE CON ...et pour cause .

                              https://www.vie-publique.fr/fiches/23910-le-droit-de-resistance-loppression

                              Pourquoi résister à un pouvoir non démocratique est-il un devoir des citoyens ?

                              Selon l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression".

                              Ce texte fait de la résistance à un pouvoir arbitraire un devoir de chaque citoyen. Il trouve son origine dans l’idée qu’une démocratie ne peut pas vivre sans le soutien de ceux à qui elle est destinée, les citoyens. Les citoyens doivent jouir des droits d’un régime de liberté et être aussi capable de se mobiliser pour empêcher l’installation d’un pouvoir non démocratique.


                              Un pouvoir démocratique permet les moyens d’expression des citoyens : droit de manifestation, droit d’expression, possibilité pour les fonctionnaires de désobéir à des ordres manifestement contraires à la loi et de nature à compromettre gravement un intérêt public (article 28 de la loi du 13 juillet 1983). Un régime arbitraire, par nature, ne respecte pas ces droits. Un régime arbitraire dispose de pouvoirs (forces armées, contrôle des médias…) qui lui permettent de se maintenir en place et d’empêcher le développement d’une opposition. La résistance à l’oppression peut donc être difficile à mettre en pratique.

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