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Les vices cachés de la retraite par points

Cicéron Poincaré est l’auteur du roman pamphlétaire « Mémoires d’un seigneur de la mondialisation ».

Les vices cachés de la retraite par points

 

La figure du moonwalk

Au début des années 80, le chanteur Michael Jackson avait popularisé la figure du moonwalk, un mouvement où il reculait en donnant au public l’illusion qu’il avançait. Cette figure résume la démarche de l’exécutif et de sa majorité parlementaire avec la réforme des retraites qu’ils présentent comme un progrès alors qu’elle incarne une régression pour la majorité des citoyens. Dans le monde moderne, lorsque la politique se rabaisse au niveau de slogans publicitaires simplistes comme « chaque euro cotisé donnera des droits identiques », elle nie que l’uniformité est la mort et la diversité la vie.

Sous la fleur du slogan se cachent les épines d’une régression majeure que le système à points allemand illustre. Selon la base de données de l’OCDE, en 2015 le niveau de vie des plus de 65 ans par rapport à celui de l’ensemble de la population est de 100,4% en France et de 86,9% en Allemagne. Outre Rhin, le système à points est d’ailleurs contesté d’une manière croissance car des retraités désespèrent de ne pas pouvoir espérer. La majorité Macroniste souhaite importer un système lacunaire au mépris de l’intérêt général. Elle demande aux français de pencher la tête pour trouver que la tour de Pise du système à points est droite.

Le droit est par essence l’équilibre des intérêts en présence. La réforme du Gouvernement n’incarne malheureusement pas cet équilibre des plateaux de la balance de la justice car elle privilégie à l’excès une volonté de réduire le coût des retraites. Les partisans de la réforme se gardent d’entrer dans la technique car ils savent que la lumière en la matière risquerait de faire mal aux yeux des français.

 

Mise au point sur les régimes par points

 

Le point est logiquement au cœur du débat mais il est étonnant que la distinction entre le prix d’achat du point et la valeur de service du point ne soit pas suffisamment mentionnée. On ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment. En multipliant la valeur de service du point par le nombre de points, on obtient le montant de la retraite. Au premier abord, le mécanisme est simple mais la réalité est plus compliquée car la valeur de service du point n’est pas le prix d’achat du point. Ainsi, on peut aisément comprendre qu’un système à points est l’outil idéal pour privilégier une logique comptable car on peut simultanément augmenter le prix d’achat du point au détriment des actifs et baisser la valeur de service du point au préjudice des retraités.

La primauté de la logique comptable se traduit aussi dans la pratique par des cotisations non contributives. Ce sujet est de nouveau évité par les acrobates de l’illusionnisme alors que le régime Argirc-Arcco prévoit de telles cotisations qui n’achètent pas de points mais elles servent à équilibrer le système. En d’autres termes, l’actif paie des points sans obtenir une contrepartie.

 

Avec la mécanique d’un système à points, le gouvernement échappe à la question légitime d’une participation accrue des revenus du capital dans le financement des retraites dans une société qui se financiarise. Pour quelle raison, une personne qui fait des plus values boursières paie-t-elle au maximum une flat tax de 30% ?

Le cortex conduit vers les rivages de l’intérêt général alors que le cerveau reptilien des bonzes de l’oligarchie enfonce la collectivité dans le lac glacé des intérêts égoïstes des nantis dont ce gouvernement semble être le petit télégraphiste.

Une autre question névralgique concerne la garantie de la valeur du point.

 

L’illusoire garantie du point

 

Promis, juré, craché la valeur du point sera garantie dans la loi selon les partisans de la réforme.

Derechef, il s’agit d’un leurre car cette loi ordinaire pourra être contredite par une autre loi de même nature. Ainsi, l’indexation des retraites est aujourd’hui prévue dans la loi et pourtant elle n’a pas toujours été appliquée car une loi de financement de la sécurité sociale votée en fin d’année a parfois anesthésié l’article L. 161-25 du code de la sécurité sociale qui la prévoit.

Selon le principe de la pyramide des normes une loi ordinaire peut déroger à une autre loi ordinaire.

Afin d’éviter, ce risque il faudrait que la garantie de la valeur du point soit hissée au niveau de la Constitution. L’exécutif s’est bien gardé de faire une telle proposition. En revanche, certains partisans de la gouvernance par les nombres proposent de mentionner dans la Constitution une règle d’or relative à l’équilibre financier du système.

Pour mémoire, la majorité actuelle était tellement pressée de faire des économies qu’elle a été sanctionnée par le Conseil constitutionnel (Décision n° 2018-776 DC du 21 décembre 2018, § 42). Elle avait souhaité anesthésier l’article L. 161-25 du code de la sécurité sociale sur deux années alors que le Conseil lui a rappelé la nécessité d’un vote pour chaque année. A l’aune de cet exemple, les beaux discours du gouvernement sur la garantie de la valeur du point ne doivent faire pas faire illusion. Les maux succéderont aux mots.

 

Mise aux poings avec les syndicats

 

Dans un régime à points l’âge légal de départ à la retraite à une importance relative car il suffit aux pouvoirs publics de faire varier la valeur des points pour obtenir un équilibre financier. Par conséquent, on peut s’étonner de la référence à un âge pivot qui a été ajoutée au projet initial à moins qu’elle réponde à un objectif Louis-Philippique 1er.  

Autre possibilité, ce totem a été érigé comme un leurre car il sera supprimé lors des futures négociations en donnant l’illusion de faire une concession. Lâcher sur l’accessoire pour garder le principal (introduire le système à points) est une stratégie classique pour ceux qui s’adonnent à la comédie des apparences. Suite à cette pseudo concession, certains syndicalistes pourront entériner la réforme. Si la majorité d’entre eux souhaitent une mise aux poings avec le Gouvernement sur le dossier des retraites, d’autres ont témoigné d’un intérêt pour la retraite par points. Comment peuvent-ils justifier ce choix alors que la réforme sera défavorable à la majorité des citoyens ?

 Certains syndicalistes, comme l’exécutif, se rattachent à une version dogmatique du progressisme qui considère que le changement est bon par principe. Une démarche plus rationnelle implique de faire un bilan coûts/ avantages de chaque situation. L’homme moderne est esclave de sa modernité comme le disait P. Valéry.

Il est possible d’améliorer le système actuel sans passer à un régime à points.

Par ailleurs, il serait séant qu’une loi oblige les syndicats à publier les carrières de leurs dirigeants actuels et anciens. Dans le passé, certains syndicalistes particulièrement réformistes ont ensuite eu des liens professionnels avec de grands groupes. Cette transparence serait un outil de sunshine regulation destiné à prévenir des conflits d’intérêts. Comme le disait le juge Brandeis « la lumière du soleil est le meilleur des désinfectants ». Il faudrait aussi l’étendre aux allers-retours entre le privé et le public de la part de la haute fonction publique. Cette pratique est un nid à conflits d’intérêts et au final l’intérêt général est trop souvent bafoué au mépris de l’idéal consacré par l’article 6 de la lumineuse Déclaration de 1789 : « La Loi est l'expression de la volonté générale ».

 

Une politique du renoncement

 

La réforme des retraites illustre une forme de renoncement sur le plan politique car elle considère que la société est au service de l’économie. Selon Schopenhauer « le droit n’est que la mesure de la puissance de chacun ». Dans cette version, le droit se contente d’entériner un rapport de force. En l’espèce, l’exécutif et sa majorité abaissent le niveau de la protection sociale en France afin d’améliorer la compétitivité de l’économie en entérinant la mise en concurrence des droits nationaux par les multinationales et les grandes fortunes. Ils sont forts avec les faibles et faibles avec les forts.

La démarche est éminemment contestable car le droit, à l’inverse de la définition proposée par Schopenhauer, vise à équilibrer les plateaux de la balance de Thémis et non pas à asseoir une domination. D’ailleurs, les systèmes juridiques les plus viables à long terme sont ceux qui reposent sur l’adhésion des citoyens aux règles de droit plus que sur la crainte d’une sanction.

L’Union européenne est dans son rôle lorsqu’elle demande aux Etats-membres de gérer leurs finances avec sérieux. En revanche, si elle était fidèle aux belles idées du projet européen initial, elle devrait lutter contre le dumping fiscal et social qui la mine. L’élargissement aux pays de l’est a favorisé le dumping social et l’on ne peut qu’être étonné du projet d’un nouvel élargissement à la Serbie, au Monténégro, à l'Albanie et à la Macédoine.

Au surplus, plutôt que de s’attaquer au dumping fiscal, l’UE préfère jouer l’autruche en affirmant qu’il n’y a pas de paradis fiscaux en son sein. A titre d’exemple, la part des investissements étrangers au Luxembourg qui correspondent à une activité réelle est estimée à seulement 5%. Cette pratique est autorisée par la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE, 25 oct. 2017). Elle met en concurrence les droits nationaux en favorisant le droit national le moins disant sur le plan social, fiscal ou environnemental.

Entre les eurobéats qui ont accepté les dérives de l’UE et les nationalistes qui vivent dans l’illusion de solutions purement nationales, il y a une troisième voie dans laquelle une poignée de pays, ayant un intérêt commun, quitteraient simultanément l’Union européenne pour défendre leur modèle social et protéger leurs recettes fiscales. Ce nouveau bloc aurait une vision pragmatique et non pas dogmatique du libre échange et de la libre circulation des capitaux.

 

Faux pragmatisme et vrai dogmatisme

 

Le gouvernement badigeonne en permanence son discours du mot « pragmatisme ». Sa réforme des retraites ne l’incarne pas car elle est la conséquence de la philosophie du consensus de Washington (privatisation, déréglementation, baisse des taux d’imposition, libéralisation du commerce extérieur etc.). Cette doxa est aujourd’hui contestée dans les pays qui l’ont mise en œuvre au regard des résultats qu’elle a donnés. La réforme des retraites ne trouve pas sa source dans le centrisme mais dans « l’extrême centre », pour reprendre la formule d’Alain Deneault, autrement dit d’un faux centre.

P. Mendès France et M. Rocard incarnaient le centrisme car ils souhaitaient concilier efficacité économique et lutte contre les inégalités. Leur gestion des dossiers a illustré leur sens du dialogue et le respect de leurs interlocuteurs. La pensée économique du G. de Gaulle incarne une autre forme de centrisme avec une troisième voie qui dépasse le capitalisme et le communisme. Le macronisme affichait la promesse d’un pragmatisme, il se révèle être un dogmatisme.

Cette réforme des retraites profane l’esprit du programme du conseil national de la résistance qui avait tiré comme enseignement de la deuxième guerre mondiale que la cohésion sociale est un bien commun et qu’un Gouvernement doit énergiquement lutter « contre les féodalités économiques ». On ne peut qu’approuver ce programme car à défaut la démocratie s’achève en ploutocratie.

Bien loin d’exalter cet idéal qui cimente une société, le gouvernement actuel passe son temps à diviser les français pour tenter de régner alors qu’il pratique par ailleurs la génuflexion devant les puissants.

Fernando Pessoa avec le désenchantement qu’on lui connait affirmait dans son beau livre sur « L’intranquillité » que : « le gouvernement des hommes repose sur deux principes : réprimer et tromper ». Souhaitons que son apophtegme reste une caricature.

 

Cicéron Poincaré.

 


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75 réactions à cet article    


  • leypanou 26 janvier 2020 18:29

    L’article est très bien, et explique bien ce qui est rarement discuté sur les msm.

    Par contre, pour moi, mon opinion sur cette majorité est faite depuis très longtemps et mon but premier est de la chasser du pouvoir : j’en sais suffisamment dans beaucoup de domaines pour ne pas partager la ligne de la majorité politique.

    D’une manière générale, quand « ils » parlent de réforme, il faut entendre régression sociale. Avec çà, on est blindé mais tout reste à faire.


    • leypanou 26 janvier 2020 19:21

      @oncle archibald
      je n’ai que faire de l’âge de départ à la retraite des cheminots ou autres.

      Par contre, quand vous calculez les pensions sur toute la durée de la vie active au lieu d’un calcul sur les 25 meilleures années ou les 6 derniers mois, vous baissez automatiquement les pensions.

      Tout le reste -avantage pour les carrières hachées, les femmes, les agriculteurs- n’est que du baratin pour enfumer les gens.

      Ça ne vous dérange pas que les pensions sont gelées (çà ne date pas de Macron), moi si.


    • Cicéron Poincaré 26 janvier 2020 19:31

      @oncle archibald
      Je vous remercie de me faire partager votre réflexion qui n’est pas simpliste même si on l’entend parfois dans certains bistrots.

      Soyez au moins d’accord avec vous même. La robotisation dont vous parlez implique une révision du mode de financement des retraites.

      Oui, on peut envisager une augmentation de la durée de cotisation (si la hausse de l’espérance de vie continue d’augmenter) mais il faut aussi élargir l’assiette des cotisations (en particulier sur les revenus financiers : c’est déjà partiellement le cas car la flat tax de 30% finance en partie les retraites. Il me semble que l’on peut l’augmenter).
      Enfin, oui je considère que ce gouvernement favorise des régressions sociales. Je vous renvoie à une récente étude de l’INSEE qui démontre que sa politique a augmenté les inégalités. 

      Nous n’avons pas la même définition d’un privilégié. Je vous renvoie aux retraites à prestations définies reçues par certains dirigeants et cadres.


    • foufouille foufouille 26 janvier 2020 19:44

      @oncle archibald

      il suffit de « proposer » une bonne euthanasie pour les trop vieux comme toi.

      le chauffeur routier est souvent roumain ou totopreneur donc il s’en fout.

      le culto a déjà une tonne d’avantage en ayant refusé de cotisé.


    • ticotico ticotico 26 janvier 2020 21:29

      @oncle archibald

      Encore un effort, vous aurez bientôt fini de relier tous les points... Et vous verrez que quand ce « gouvernement » écrit réforme, il faut lire grosse arnaque.

      Vous reconnaissez que la robotisation réduit tous les ans la quantité de travail disponible.. Et vous en déduisez qu’il faut retarder l’âge de la retraite.

      J’aime bien cet aperçu que vous nous donnez de l’univers parallèle que vous habitez, celui de la logique macroniste.


    • soi même 27 janvier 2020 02:00

      @oncle archibald, la réponse est simple à trouver encore il faudrait avoir le courage de le faire, car visiblement la volonté politique n’est pas là et je ne parle pas seulement de Macron mais de l’ensemble du monde politique, c’est de revoir toute la taxations des entreprises qui fonds du bénéfice en automatisant la production par la robotique et l’informatique des taches.
      En clair toutes entreprises qui réduit leurs salaries devraient en faite être majore, en même temps l’on se retrouve devant un fait nouveaux c’est externalités des entreprises qui ne paye plus leurs cotes parts sociale en France.
      ,


    • CN46400 CN46400 27 janvier 2020 02:37

      @oncle archibald
      Raisonner comme Macron est idiot puisque la richesse produite par les salariés actuels ne fait qu’augmenter en fonction de l’évolution des technologies et de la productivité.
       Ensuite, les retraités, actuellement, n’exportent pas leurs pensions à l’étranger, mais cela changera lorsque les banques géreront la capitalisation, but final de la réforme macronienne.
       De plus, le patronat tend à écarter du travail les salariès qui atteignent les 55 ans, si bien que la moitié des liquidations concernent des travailleurs qui ne travaillent plus, ne cotisent plus et vont être transformés, par cette réforme, en mendiants en attendant les 67 ans.
       Enfin, augmenter les salaires féminins est le meilleur moyen de doter les femmes de retraites décentes.
       Le but ultime de cette réforme est de drainer, au détriment des prolos, du blé vers les banquiers et le grand capital.


    • CN46400 CN46400 27 janvier 2020 11:36

      @oncle archibald
      Et vous, vous préconisez de porter la pauvreté des plus de 60 ans de 8% à 15% comme en Allemagne ou en Suède ?
       Ensuite, la concurrence ne repose pas que sur le prix de la force de travail, les compétences, l’innovation, la rapidité , çà existe aussi. Les patrons profitent toujours de cela en, priorité....


    • Cicéron Poincaré 27 janvier 2020 12:56

      @oncle archibald
      Vous êtes dans la caricature. On peut contester la maximisation de la valeur actionnariale sans être un nostalgique de l’Union soviétique.
      Vous entrez dans le piège de la division alors qu’il faut défendre l’intérêt général.
      Lisez le livre de Lasch sur la révolte des élites et la trahison de la démocratie. Vous comprendrez que le système actuel lamine beaucoup de petits entrepreneurs.
      Le système actuel n’est pas libéral mais oligarchique. 


    • CN46400 CN46400 27 janvier 2020 17:24

      @oncle archibald
      Les retraites en France totalisent 310 milliards sur les 2200 milliards du PIB. Il en reste donc un peu pour ceux « qui prennent des risques »...


    • Cicéron Poincaré 27 janvier 2020 17:56

      @oncle archibald
      Je ne parlais pas des scop mais je répondais à votre phrase précédente sur « les patrons ». Votre enthousiasme nuit à votre concentration intellectuelle.
      Oui le statut de scop est intéressant mais il n’est pas une panacée (il n’en existe pas).
      Vous avez manifestement un problème avec les statuts de salariés et de fonctionnaires. Ce n’est pas mon cas. La diversité, c’est la vie, l’uniformité c’est la mort. Je n’ai rien contre les entrepreneurs mais l’idée d’étendre à l’infini ce statut est une illusion. On se retrouve alors avec de faux entrepreneurs qui en raison de leur dépendance à l’égard d’une puissante entreprise sont en réalité des salariés déguisés (voir les excès de l’Ubérisation de l’économie).


    • Le421... Refuznik !! Le421 27 janvier 2020 18:03

      @oncle archibald
      La leçon est bien apprise !!
      Un petit coup d’œil à ça et revenez nous voir avec plaisir :

      https://www.youtube.com/watch?v=7Tm_TXSMRqY&fbclid=IwAR005umPsCnLvvE7s6C3hL1GeqlJUa7x9q0WEAMrBvcBtWOKAzw9W-XkbxY


    • foufouille foufouille 27 janvier 2020 19:17

      @oncle archibald

      la différence est que les anciens avaient une ferme et pas 6 baraques comme certains cultos, pas le chauffage au fioul dans les charges, etc.

      et pas de mondialisation donc les prix du lait, exemple, n’était pas celui de la pologne, raison du suicide de certains. et le village n’était pas en ruine.


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 00:45

      @oncle archibald

      Archi-bad est un apôtre du capitalisme qui affirme que les ouvriers qui sont au SMIC ne travaillent pas, raison pour laquelle ils sont au SMIC.
      Ce même archi-bad soutient que le talent doit être encouragé. Comme si le talent en avait besoin.

      Pour cet inconscient, il ne comprendra jamais que le système économique en URSS était la construction du Socialisme, la voie inéluctable pour désaliéner l’humanité et pour aller vers le communisme économique scientifique, et dont la devise est de chacun selon ses capacités et à chacun selon ses besoins.
      Comme dans le communisme primitif qui dura des centaines de milliers d’années.

      Dans une humanité libre, le talent n’a pas besoin d’être récompensé pour se manifester. Ce sont les hommes prisonniers de leurs dogmes qui s’imaginent le contraire,

      La devise du socialisme est à chacun selon son travail et de chacun selon ses possibilités.

      Donc le socialisme encourage le travail et l’URSS a de loin démontrer ses capacités à user des talents disponibles pour dépasser le monde occidental malgré 2 GM, la destruction complète du pays par 2 fois, et le terrorisme médiatique , économique et les coups fourrés. 
      Grâce à l’URSS et surtout à Staline, existent maintenant des pays capables de résister au terrorisme des archi-bad qui ne savent raisonner que sur des clichés engendrés par cette grosse merde appelé USA.

      Les 2 grands pays marxistes que sont la Russie et la Chine ont su user de leurs talents pour vaincre sur le plan militaire et économique la plus grande puissance terroriste de tous les temps, et qui est en phase terminale.


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 02:49

      @oncle archi-bad

      En clair, Le capitalisme est absolu incapable de résoudre ses contradictions, et vous en rajoutez avec vos sophismes. 

      « Avec la robotisation et l’intelligence artificielle généralisés il y aura au fil des ans de moins en moins de travailleurs »

      S’il y a robotisation et IA c’est qu’il y aura une augmentation de productivité et donc des profits. Votre conclusion est celle de l’égoïsme !. Pourquoi voulez vous que cela génère moins de travailleurs ? Vous le déclarez parce que vous êtes un raciste social et que cela vous arrange, vous êtes donc malhonnête.
      Il suffit de faire travailler moins et de laisser plus de temps au loisirs et repos.

      « Avec l’allongement de la durée de la vie il y aura au fil des ans de plus en plus de retraités. »

      Belle découverte ! C’est ce qui se passe depuis toujours. Ah le bon temps ou on travailler jusqu’à la mort, comme dans certains pays démocratiques du tiers monde  Et il y a fallu la peur du « communisme » pour donner le droit à la retraite (merci Lenine et Staline) ce qui est de votre point de vue réac et égoïste totalement inutile pour la création de profit (Ce qui est vrai).
      Qu’elle est exactement le problème avec une amélioration de la vie et de sa durée ? Seriez vous contre ? C’est pourtant le but de l’humanité depuis sa naissance. Il est vrai que cela vous échappe. Vouliez vous dire que cet objectif est inaccessible dans un monde capitaliste qui ne jure que par la concurrence et l’exploitation ? A moins de faire des guerres à ces bougnoules et autres dégénérés ? je vous comprends !! Voyez bien que ce monde est totalement aliéné et qu’il faut le changer par le socialisme

      « Pas question d’alourdir les charges des entreprises car ça générerait de nouvelles délocalisations »

      Quelle charges ? Ce ne sont pas des charges mais des cotisations retenues par l’employeur et tirées des salaires, c’est à dire de la force de travail des salariés.
      Faut il être vraiment réac pour décréter EN GRAND DEMOCRATE qu’il n’est pas question d’alourdir ces cotisations que vous appelez charges. ! Votre argumentation vaut de l’or ! Pourquoi voulez vous que les industriels se délocalisent ? Ne seraient t’il pas des patriotes ? Ne travaillent t ils pas pour le peuple ? Quelle mentalité d’égoïste au nom de la « liberté ».

      « ni de baiser le montant des pensions de retraite déjà parfois bien maigres. »

      quoi ? Après cette hausse incroyable de la productivité, depuis plus de 500 ans, vous reconnaissez que votre idéologie aux plusieurs centaines de millions de morts est toujours incapable d’offrir des retraites décentes ? Mais alors votre idéologie c’est de la merde en barre. 

      Je connais une idéologie ( avec seulement une centaine de millions de mort selon certains) qui décréta d’un jour au lendemain des retraites, une politique de santé gratuite et une éducation gratuite. EN Bolivie de Evo, et il a fallu que vos copains en idéologie fassent un coup d’état, avec votre accord et celui de Macron et des autres de l’UE aux ordres des USA. EVO a duré plus de 14 ans avec le support majoritaire du peuple et la haine des réac blancs de Bolivie et du capitalisme occidental. 

      « Dans ce contexte reste comme seule solution d’allonger la durée du travail »

      Et voilà pourquoi votre fille est muette, vous pourriez dire. 

      Déjà selon vous il y aura plus de chômage à cause de la robotique et de l’IA et vous voulez en rajouter en allongeant la durée du travail !! Quelle contradiction dans votre « raisonnement ».
      Tout ça pour maintenir la hausse du profit !! Vous ne pouviez mieux faire pour démontrer l’incapacité du capitalisme pour assurer les droits de l’homme fondamentaux qui n’est pas celui d’exploiter autrui.

      Je vous conseille de lire un certain Karl Marx et sa thèse sur la baisse tendancielle du taux de profit qui condamne le capitalisme à sa mort.

      Je comprends votre support aux fascistes US et de l’UE qui en sont déjà à 150 milliards de dommage au Venezuela par ses sanctions terroristes US et de l’UE.


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 14:41

      @oncle archibald

      C’est bien vous qui avez non seulement des oeillères et en plus vous ne voulez pas bien lire ce que j’écris.

      C’est vous qui vous vous obstinez depuis des années à dire qu’en URSS c’était le communisme. Non encore une fois, c’était la construction du socialisme avec la devise de chacun selon son travail et à chacun selon ses besoins. Donc votre remarque sur les datchas n’a aucun rapport.

      Je rappelle que les datchas en URSS étaient la propriété de l’Etat

      Je prends note que vous imaginez que l’homme préhistorique avait votre égoïsme, vous ne pouvez sortir de vos dogmes, car ils vous arrangent pour refuser de changer ce monde. 

      Ce monde absolument incapable d’assurer une viellesse décente, une santé et une éducation en fonction des possibilités économiques réelles, au non de votre « liberté » c’est à dire de votre égoïsme. Vous voulez et exigez que cela soit pour ceux qui peuvent se le payer.

      Vous avez bien dit que les gens qui gagnent le SMIC ne travaille pas assez, raison pour laquelle ils gagnent le SMIC. Mais vous ne savez pas lire et ne comprenez pas les conséquences de ce que vous écrivez.

      Vous avez bien dit que le capitalisme, contrairement à ce que vous appelez communisme au lieu de socialisme, encourage le travail !
      Ce qui signifie que ceux qui sont au SMIC ne travaille pas assez. le capitalisme ne les encourage pas assez alors, ou ils ne travaillent pas assez ! À vous de choisir !

      Seul le socialisme est capable d’entreprendre les énormes investissements nécessaires pour sauver la planète de la destruction par le Kapital qui souhaite comme vous la Barbarie, pour recommencer à Zéro.. 

      C’est vous qui inventez en permanence les propos de vos adversaires, vous le faites sciemment en parlant toujours de communisme au lieu de socialisme, car cela vous arrange.
      l’URSS ne pouvait être communiste puisque l’Etat existant était tout puissant.

      A quand vos prochaines GUERRES et génocides pour maintenir votre LIBERTE d’égoïste et d’hypocrite qui jouit des blocus terroristes sur le Venezuela, Cuba, Syrie de ses copains terroristes US.

      Vous fuyez en permanence les débats sur ces thèmes. Vous fuyez fuyez vous avez honte de vos dogmes. Votre filosofie. Il y a des pauvres, il y aura toujours des pauvres, alors pourquoi changer. Encore une fois vous allez mourir idiot.

      Hasta luego, et sortez de votre égoïsme raciste patent


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 16:14

      @oncle archibald

      Pourquoi voulez vous que la construction du socialisme en France soit comme en URSS ? c’est le peuple qui construira le socialisme en fonctions des circonstances du moment. 
      Vous insistez à dire que les smicards de travaillent pas suffisamment !
      bien fait pour eux !!! Voilà ce que vous voulez dire.
      Votre système est incapable depuis des siècles d’assurer le socle des droits de l’homme que sont la santé l’éducation et l’assurance d’une vieillesse digne, au nom de votre égoïsme que vous appelez liberté.

      L’URSS et Cuba et d’autres l’on fait malgré vos actes terroristes, tient donc pourquoi faut il faire des blocus contre Cuba ? Essayez de répondre, juste pour voir.

      Une société bien construite et rationnelle n’ a pas besoin d’altruisme ni de philanthropie. En parler c’est accepter les inégalité sociales.

      vous ne racontez que des histoires de gosses au niveau philosophique nul


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 21:30

      @oncle archibald

      Vous avez bien dit que le socialisme n’encourage pas le travail et le talent !!
      Ce qui en clair veut dire que le capitalisme encourage le travail, mais pas suffisamment pour les smigars qui ne peuvent vivre de leur salaires, parce que ce sont forcément des feignants. 

      vos propos sont pleins de macronies haineuses des pauvres gens !
      vous ne savez que donnez des anecdotes sophistiques dénuées de sens.


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 29 janvier 2020 15:44

      @oncle archibald

      Moi aussi j’ai des anecdotes sur ce QUE VOTRE IDEOLOGIE PRODUIT.

      Vous n’avez toujours pas expliqué pourquoi il faille détruire des pays pacifiques qui n’ont pas l’heur de vous plaire : Vietnam, Venezuela, Nicaragua, Bolivie, Iran, Syrie, Libye etc... Pays pacifiques qui ne font la guerre à personne.

      C’est le produit de votre idéologie d’égoïste raciste blanc bec qui se donne des allures de défenseur de la « liberté » et de la « démocratie ».

      Et vous vous demandez, tel un ignare, pourquoi on s’en prend à vos amis ?

      https://www.legrandsoir.info/vietnam-un-temoignage-historique-de-la-sauvagerie-de-washington-21st-century-wire.html


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 30 janvier 2020 00:20

      @oncle archibald

      Arrêtez avec vos patrons !!
      vous ne comprenez rien de rien, Il ne s’agit pas des patrons, mais des actionnaires qui commandent aux... patrons !! les patrons quoique bien payés sont aussi des salariés. Je connais beaucoup de patrons qui sont..communistes, et beaucoup d’ouvriers réac qui votent capitalistes , ils sont aussi inconscients et politiquement illettrés, d’ailleurs cette prose conne débitée par les politiques de droites en général leur est destinée. 

      C’est votre technique pour éviter de parler de ceux que vous défendez avec leurs crimes. Capitalistes, impérialistes.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 26 janvier 2020 18:33

      Les « revenus des capitaux » c’est juste de la branlette Marxiste.

      Ça n’existe pas. C’est le mirage qui fait que chaque Marxiste se donne comme excuse pour sortir de l’argent magique qui serait dans la poche des autres pour donner l’illusion que y’a plein de pognon pour lui et ses castes.

      Un dividende est son capital, pas un « revenu ».

      T’as une action de la société « dupond ».

      L’action vaut 100€ le 31 décembre et à minuit le dividende de 10€ est versé. Le premier janvier l’action passe mécaniquement à 90€. Il n’y a eu aucune rémunération ou revenu. C’est simplement une partie du capital investi qui est « récupéré ». 

      Si vous voulez bénéficier de l’argent de valorisations des actions, c’est de passer à la capitalisation et d’investir l’argent des retraites au lieu de le brûler de suite une fois ponctionné.


      • Cicéron Poincaré 26 janvier 2020 19:06

        @Spartacus

        Je vous remercie de m’apprendre que je suis marxiste.

        Vous confondez valeur nominale et valeur boursière d’un titre.

        Les revenus des capitaux existent et à ce titre je vous renvoie à la déclaration de revenus (IRPP) qui les mentionne.

        Ensuite, il y a deux sources possibles de revenus pour un actionnaire : le dividende et la plus-value lors de la revente. Je vous renvoie à un ouvrage d’initiation à la finance.
        Peut être que vos propos visent à protéger des rentiers et dans ce cas, nous avons un désaccord politique. 


      • Spartacus Lequidam Spartacus 26 janvier 2020 22:50

        @Cicéron Poincaré

        La pension de retraite est une rente, vous êtes en désaccord avec vous-même ?  smiley

        Et l’envie de taxer les autres est une stupidité dans un pays qui est déjà surtaxé.
        Une taxe sur les actionnaires sera payé par une baisse de pouvoir d’achat et l’augmentation des prix.

        Si vous jalousez les ressources des actionnaires, que les retraités en soient pensionnés par fonds de pension et l’investissement que de punir par cet esprit Marxiste ceux qui osent encore investir et qui ne sont en rien coupable d’un système de retraite collectiviste....


      • Cicéron Poincaré 26 janvier 2020 23:29

        @Spartacus
        Une pension de retraite est un revenu de remplacement et elle doit évidemment être distinguée d’un revenu du capital. En conséquence, il n’y a pas de contradiction dans mon propos à la condition d’avoir une rigueur terminologique.
        Quant à l’argument classique de la surtaxation en France, il doit être relativisé pour différentes raisons. Je vous renvoie notamment à 

        https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/comment-la-france-a-autant-de-riches-avec-sa-fiscalite-confiscatoire-835357.html 

        Vous êtes obsédé par le marxisme. Pour information, votre « rhétorique » est stalinienne !

        Staline disait à ses sbires de traiter leur interlocuteur de fasciste afin d’éviter un vrai débat. Dans cette lignée, vous traitez votre interlocuteur de marxiste . C’est une « rhétorique » reposante au sens où elle évite de faire une validation empirique.

        La capitalisation peut compléter la répartition et non pas la remplacer selon moi.


      • Trelawney 27 janvier 2020 07:13

        @Spartacus
        Une taxe sur les actionnaires sera payé par une baisse de pouvoir d’achat et l’augmentation des prix.

        L’augmentation des prix n’est la résultante que d’une seule chose : la loi de l’offre et de la demande. Une taxe ou un impôt supplémentaire ne s’est jamais résulté par l’augmentation des prix (sauf en cas de monopoles qui est interdit par l’UE).
        La baisse du pouvoir d’achat provient uniquement d’une baisse des revenus, des salaires, des indemnités ou des pensions, et jamais d’une sur taxe sur les sociétés.

        Il y a la situation économique d’un pays, qui se traduit par sa capacité d’investissement et la conduite politique du pays, ou ce que l’on décide de faire avec cette capacité économique. Ce sont deux choses différentes

        Si vous conduisez une politique de réduction des protections sociales au seul but de réaliser des économies de budget, vous risquez fortement de voir partir les forces vives de la nations vers des cieux plus cléments (la mondialisation c’est pour tout le monde). Et les conséquences de cette hémorragie de « cerveaux » seront beaucoup plus dramatiques à long termes que les quelques milliards économisés.

        Des pays comme le Canada, les pays autour de la mer Caspienne, Singapour, la Nouvelle Zélande etc conduisent une politique d’amélioration de la protection sociale dans le seul but d’inciter la migration des ces diplômés. Et ca marche


      • Steph87 27 janvier 2020 19:39

        @Spartacus
        Ah quel moment @Cicéron Poincaré 

        a dit que "La pension de retraite est une rente

        «  ????
        Vos termes »jaloux« et »marxiste" deviennent redondants, vous les placez pour ne rien dire, juste pour coucher par écrit votre haine. Vous ne vous sentez pas bien dans votre vie ? C’est quoi ce besoin presque viscéral que vous avez de haïr à ce point ?
        La cerise sur votre très mauvais gâteau : il existe une conception d’être coupable de retraite collectiviste ! Curieuse conception qui n’appartient qu’à vous même.
        @Cicéron Poincaré l’a bien perçu vous avez des propos Staliniens. Vous êtes sans cesse verbeux, narcissique auto-suffisant et outrecuidant.


      • Désintox Désintox 27 janvier 2020 19:40

        @Spartacus
        "L’action vaut 100€ le 31 décembre et à minuit le dividende de 10€ est versé. Le premier janvier l’action passe mécaniquement à 90€. "

        Ah merde alors ! Je voulais souscrire une retraite par capitalisation ! Comment ça ? Le capital fait du surplace ? On nous aurait menti ?

        Restons en donc à la retraite par répartition !

        Merci Spartacus !


      • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 01:16

        @Spartacus

        Vous êtes d’un ridicule, qui malheureusement ne tue pas,

        Les revenus des capitaux correspondent aux profits générés par l’exploitation de la force de travail. Et c’est justement cette capacité des capitaux à extirper des revenus à partir de celle force qui fait que la valeur des actions peuvent monter ou descendre selon ce taux de profit qui peut être estimé insuffisant même si positif.

        Quant au financement des retraites, quelles soient par capitalisation ou par capitalisation, c’est toujours l’économie qui la finance.

        La capitalisation c’est de l’arnaque et la preuve que le Kapital est incapable d’assumer le paiement des retraites, pour la raison bien simple que cela n’a jamais été son objectif et ne le sera jamais, jamais, de même pour la santé et l’éducation. Le capitalisme se fout du financement de la vieillesse de la santé et de l’éducation. Car il n’a jamais été dans son intention d’assurer le bien être des hommes. Ce qui compte c’est le profit, au besoin en faisant des guerres . Et si d’aventure il y a un progrès, c’est un avantage collatérale et souvent contre les autres peuples qui n’ont pu obtenir le capital initial en exploitant d’autres peuples par la colonisation et l’esclavage.


      • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 28 janvier 2020 03:06

        @Trelawney

        « L’augmentation des prix n’est la résultante que d’une seule chose : la loi de l’offre et de la demande. »

        Absolument pas ! 
        C’est vraiment dingue de penser cela. Vous êtes malhonnête puisque je vous ai déjà expliqué plusieurs foi ce sujet, et que vous ne m’avez jamais contredit.
        Mentez, mentez, mentez, il en reste toujours quelque chose.

        Si l’offre et la demande joue, elle joue dans les 2 sens, c’est à dire à la baisse des prix aussi.

        Le prix d’une marchandise obéit à la loi de la valeur telle que décrite par Karl Marx. « La valeur d’une marchandise est égale au temps de travail social nécessaire pour la créer. » Il y a une marchandise spéciale qui est la force de travail. Elle a la particularité d’être utilisée pus longtemps que sa valeur, c’est à dire le travail nécessaire pour la créer. D’ou le profit.

        La loi de l’offre et de la demande ne rajoute qu’un super profit qui ne dure que jusqu’à ce que l’offre augmente, ou une perte qui ne dure que jusqu’à la faillite ou une augmentation de la demande.


      • Trelawney 28 janvier 2020 08:11

        @MAUGISMICHEL

        Si l’offre et la demande joue, elle joue dans les 2 sens, c’est à dire à la baisse des prix aussi.

        Mais bien sur que ça joue aussi à la baisse. C’est pour cela qu’on autorise les soldes pour une durée déterminé afin de vendre en dessous du prix de revient pour réduire les stocks.

        En ce moment les voitures diesel ne se vendent plus et les constructeurs sont obligés dans un premiers temps de réduire le prix de vente de ces modèles et dans un second temps d’en arrêter la fabrication. Que fera le fabriquant de moteur diesel ? soit il se reconverti soit il ferme.

        « La valeur d’une marchandise est égale au temps de travail social nécessaire pour la créer. »
        La valeur d’une marchandise ne vaut que par l’attractivité de cette marchandise et rien d’autre. Certaines personnes achètent de beaux costumes ou de beaux sacs à mains qui ont nécessité autant de matière et de temps de travail qu’un sac ou costume ordinaire mais qui valent 100 fois plus cher. Dans le monde qu’est-ce qui se vend le mieux : les sacs vuiton, channel ou les sacs made in china sur les marchés.

        Marx vivait au temps ou l’ouvrier n’était pas concerné par ce qu’il fabriqué. Il fabriquait des trains dans lesquels il ne mettrait jamais les pieds pour voyager. Il creusait pour avoir du charbon qu’il n’utiliserait pas etc. Aujourd’hui l’ouvrier ou l’employé fabrique ce qu’il va consommer. A l’époque comme aujourd’hui on tire le maximum de profit d’un produit fabriqué. Et ce n’est pas parce qu’un produit est vendu cher que l’ouvrier sera payé plus cher. Car pour l’ouvrier comme pour le produit, c’est toujours la loi de l’offre et de la demande qui prévaut.



      • touriste 26 janvier 2020 21:33

        Une précision en passant, la « flat tax » de 30% pourrait aussi être renommée la « flat tax » à 12% puisque le taux de 30% inclut à la fois les 12% d’impôts sur le revenus et les 18% de CSG et assimilés qui sont payés par tout le monde ...

        En réalité les dividendes sont taxées à l’impôt sur le revenu au taux de 12% ...

        A peine au dessus du taux marginal d’un double smicard 1/2   :)

        C’est par une astucieuse présentation que l’on fait croire que les dividendes et plus values sont taxées à l’impôt sur le revenu au taux de 30%.

        Les 18% de CSG de l’actionnaire sont prélevés sur la feuille d’impôt, donc on les voit
        Les 18% de CSG du salarié sont prélevés sur son bulletin de salaire, donc ils sont invisibles

        Mais au final l’actionnaire et le double smic seront taxés tous les deux à 30% ...

        Nous avons un système fiscal qui taxe presque pareil l’actionnaire et le double smicard. On dit merci qui ? Merci Macron !


        • Cicéron Poincaré 26 janvier 2020 21:42

          @touriste
          En réalité, c’est 12,8% d’impôts et 17,2% de prélèvement social.

          Pour le reste, je suis d’accord avec vous.

          D’ailleurs, dans certains cas (exemple un placement sur un PEA de plus de 5 ans), il y a seulement le prélèvement social soit une taxation à 17,2%


        • Attila Attila 26 janvier 2020 22:00

          Un des vices cachés n’est pas évoqué dans l’article. Il y a une vidéo du Média qui l’explique bien mais je n’ai pas réussi à trouver le lien (un syndicaliste me l’a envoyé par mail).

          La Sécu est gérée par les partenaires sociaux, donc : la CNAV.

          Il y a déjà des accrocs dans cette gestion paritaire puisque le budget de la branche maladie est voté par le parlement (ondam).

          Mais avec la retraite par point, si les cotisations salarié sont remplacées par l’impôt, c’est l’État qui va gérer à la place des salariés. Et l’intérêt de l’État ne coïncide pas forcément avec celui des salariés.

          C’est ce qu’explique la vidéo du média et que j’essaie de réexpliquer comme je peux, on ne peut pas faire de citation comme avec un article écrit. Font chier ceux qui ne communiquent que par vidéo.

          Le paritarisme : un modèle de gestion unique

          .


          • Eric F Eric F 27 janvier 2020 10:36

            @Attila
            Non, les cotisations des salariés ne seront pas remplacées par l’impôt, mais le budget assurera une part du financement global du système, notamment pour l’aspect solidarité (ce qu’il fait aujourd’hui pour les « régimes spéciaux », et il y a la CSG). La gestion du système restera paritaire (partenaires sociaux) mais le parlement interviendra sur les paramètres si l’équilibre n’est pas atteint (on parle du passage partiel d’un système assurantiel bismarkien à un système étatique bévéridgien)


          • Attila Attila 27 janvier 2020 10:40

            @Eric F
            La valeur du point sera une décision de l’État, c’est bien ce que dit François Fillon dans cette réunion avec des chefs d’entreprises :
            https://www.youtube.com/watch?v=SJpmn2Br4i0

            .


          • Attila Attila 27 janvier 2020 10:43

            @Attila
            La gestion du système restera paritaire (partenaires sociaux) mais le parlement interviendra sur les paramètres si l’équilibre n’est pas atteint "
            C’est bien ce que dit cette vidéo du Média : une avancée de l’intervention de l’État et un recul de la gestion paritaire.

            .


          • Eric F Eric F 27 janvier 2020 11:14

            @Attila
            Les déclarations de Fillon concernaient sa propre vision et c’était une déclaration de circonstance, il a été lourdé au premier tour de 2017.
            Concernant le projet actuel, on est d’accord : la gestion paritaire sera moins indépendante, le rôle du parlement augmentera. C’est ce qui s’est passé aussi pour l’assurance chômage.


          • Attila Attila 27 janvier 2020 11:20

            @Eric F
            «  Les déclarations de Fillon concernaient sa propre vision  »
            François Fillon était aux ordres, c’est lui-même qui l’a avoué à Philippe de Villiers : « Les Bilderberg, ce sont eux qui commandent »
            C’est vous qui prenez vos désirs pour la réalité, comme d’habitude.

            .


          • Cicéron Poincaré 27 janvier 2020 12:30

            @Attila
            Oui et dans la pratique c’est Bercy qui aura le dernier mot avec le problème des conflits d’intérêts qu’il y a au sein de cette administration en raison des allers-retours entre le privé et le public. D’ailleurs, la réforme a été écrite par Bercy et elle est favorable à la haute fonction publique dont le taux de primes est important (le nouveau système les prend en compte). C’est un autre vice caché.


          • Eric F Eric F 27 janvier 2020 20:22

            @Cicéron Poincaré
            Il a toujours été mentionné que les deux différences entre le public et le privé étaient
            -la période de référence (6 mois vs 25 ans) et
            -la prise en compte ou non des primes.
            En harmonisant, il était donc logique d’intégrer les primes, cela n’est absolument pas spécifique pour Bercy, toutes les administrations sont à la même enseigne. Il y avait le cas particulier des enseignants pour lesquels la prime est moins importante (on se demande du reste pourquoi) et la piste retenue est d’augmenter leur revenu direct, ce qui parait normal puisque ce sont désormais des BAC+5 y compris en primaire.


          • Eric F Eric F 27 janvier 2020 20:44

            @Attila
            Fillon cherchait à glaner le soutien patronal, mais sa politique (pire encore que Macron, il avait programmé la retraite à 65 ans) a été rejetée par les électeurs, c’est pourtant bien la réalité.
            Concernant le niveau des pensions, il n’y a que les ignorants qui n’avaient pas vu que la réduction du « taux de remplacement » est dores et déjà intégré dans le système actuel suite aux précédentes « réformes » des retraites, mais comme c’était surtout le privé qui était visé, les corporations protégées ne pipaient mot.
            Voici une étude datant de 2017, dans le système actuel, effectuée par l’AGIRC-ARCCO à la demande de la CGT, regardez les figures de synthèse page 12
            https://syndicoop.info/wp-content/uploads/sites/20/2017/11/DT2017-112-Demande_CGT_Sept2017_VF.pdf


          • Cicéron Poincaré 28 janvier 2020 09:40

            @Eric F
             La réforme est favorable à la haute fonction publique et défavorable aux enseignants (en fin de carrière, les primes représentent 41,8% de la rémunération pour les fonctionnaires A+ et 12,1% pour les enseignants). 
            Soyez réaliste. Cette réforme a comme objectif de faire des économies et en conséquence il n’y aura pas de compensation intégrale pour les enseignants car ils sont nombreux. Le coût est trop important au yeux des hiérarques de Bercy (dont le taux de prime est substantiel).


          • toma 27 janvier 2020 00:50

            C’est ce qui est incompréhensible, la France se précipite a faire les mêmes erreurs que l’Allemagne, et dans la presse, rien...

            Ici plus bas, le tableau du niveau de retraite et sa prévision pour 2030.

            On prévoit 43% du dernier salaire en 2030, actuellement on tente de maintenir 48%...

            Nos gouvernants découvrent le fil a couper le beurre. Quand on approvisionne moins une caisse centrale des retraites... Elles diminuent ! C’est fou.

            Donc y a pas 400 solutions dans un système où le nombre de retraités augmente,

            1. soit on laisse tout pareil et la retraite nominale diminue selon le financement fixe 2. On garde un niveau de 70% (par exemple, 65% ou 80% c’est possible aussi) et on adapte le montant du prélèvement obligatoire sur les actifs selon les besoins, on peut aussi augmenter la base des gens prélevés (inclure indépendants et fonctionnaires, voir ci-dessous) 3. On retarde l’âge de la retraite pour compenser en partie le 2. 4. Pour compenser 1. On offre la possibilité de réaliser une pension complémentaire, par un organisme privé, assurance et banque, qui peut être encouragé par l’État

            Pour le 4. C’est ce que je connais de la Belgique et l’Allemagne, mais vu la politique 0% de la BCE, ces options sont devenues totalement non rentables. Les taux étant imposés par l’État en discussion avec les banques, il est de 1.25% sur le système Riester,m allemand, sous l’inflation, Ici donc, ou l’épargnant profite d’une crédit d’impôt + une rémunération de la banque + une incitation du gouvernement

            Vous versez 50€ par mois, 600€ par, qui apparaissent dans votre déclaration d’impôts et l’état vous rembourse vos impôts + max 140€ annuel d’incitation + la rémunération de la banque sur votre assurance.

            Les conditions d’octroi de ces Riester sont débiles, a 67 ans, on peut : 1. Prendre 1/3 du pognon de suite en payer 33% d’impôts sur ce tiers et ensuite la banque paye une rente en divisant le reste en estimant que vous atteignez 86 ans, donc 86-67 = 19 ans et donc 228 mois, la rente est ajoutée à votre (maigre) retraite légale et vous payez des impôts sur le total des deux.

            2. On peut aussi rien prendre à 67 ans et repartir le tout sur ces 19 années

            Le truc est que l’espérance de vie moyenne n’est pas de 86 ans en Allemagne mais de 80.5 pour les hommes. Donc après y a impôts quand même sur les montants jamais touchés et droits d’héritage, l’État encaisse double !

            Et la gauche se demande comment l’Autriche fait pour rester a 70% avec la même configuration de population vieillissante (pension moyenne est de 1400€ en Autriche contre 900€ en Allemagne, un taux de pauvreté de 12% contre 17% en Allemagne) . Ils ont augmenté les prélèvements obligatoires de 1% et même 1,5% pour l’employeur. 22.8% du salaire brut en Autriche, 18.6% en Allemagne. L’employeur autrichien s’acquitte de 24.8% en Autriche contre 18.6% en Allemagne.

            www.mdr.de/nachrichten/politik/grundrente-hintergrund-systeme-in-europa-oesterreich-100 amp.html

            Finanziert werden die Pensionen in Österreich durch Rentenbeiträge und staatliche Zuschüsse. Die Beiträge lagen zuletzt bei 22,8 Prozent des Bruttogehalts. Er ist also höher als in Deutschland mit 18,6 Prozent. Dabei zahlen die Arbeitgeber rund zwei Prozent mehr als Arbeitnehmer. Im Unterschied zu Deutschland zahlen aber alle erwerbstätigen Österreicher in die große Rentenkasse ein, auch Selbstständige und Beamte.

            La pension a pourtant lieu a 65 ans en Autriche et 67 en Allemagne. Après 45 années pleines, un autrichien est de 80% du dernier salaire. Contre 48% en Allemagne.... Avant 43% attendu en 2030.

            Bis 2030 Absenkung des Rentenniveaus auf 43 % - In § 154 Abs. 3 SGB VI seit 2004 festgeschrieben. Das « Rentenniveau » (Netto vor Steuern - Alte Bundesländer) lag im Oktober 2013 bei 48,7 Prozent, Oktober 2014 bei 47,9 Prozent, Oktober 2015 bei 47,5 Prozent, im Jahr 2016 bei 48,0 Prozent, im Jahr 2017 bei 48,2 Prozent, im Jahr 2018 bei 48,1 Prozent, im Jahr 2019 bei 48 Prozent Quelle : www.deutsche-rentenversicherung.de Siehe (abgerufen : 02.11.2019 - 15:00 Uhr)

            Le Minimum pension en Autriche devrait sous la législature actuelle passer a 1200, contre 773 en Allemagne, limite au dessus de laquelle, aucune aide ne vous sera versée.

            Während man in Deutschland nur mit Renten unterhalb von 773 Euro einen Antrag auf Grundsicherung stellen kann, soll die Mindestrente in Österreich in der nächsten Legislaturperiode auf 1.200 Euro erhöht werden.

            Une raison du succès autrichien ? Pas compliqué, TOUT LE MONDE DOIT COTISÉ, les salariés, indépendants et fonctionnaires ! TOUS ! Allemagne OBLIGE ses fonctionnaires et les indépendants a prendre une assurance privée. Dans le cas de fonctionnaires, c’est l’État qui finance ?? Les indépendants payent selon leur envie, bcp d’amis ne payent pas ou fort en retard.

            Ajoutons que l’Autrichien comme le belge ne touche pas 12 salaires, mais 14, a cause du 13e mois et de la prime de vacances, ils cotisent donc 14 fois par an aussi. Résultat, l’Autrichien touche plus.

            «  »« Geringverdiener, die 30 Jahre Rentenbeiträge gezahlt haben, stehen sogar noch besser da. Mit 14 durchschnittlichen Zahlungen von 1.049 Euro im Jahr kommen sie auf eine Monatsrente von 1.223 Euro. »«  »

            Un faible revenu net par mois de 1.049 € après 30 ans au rythme de 14 fois par, obtient une pension brut de 1223€ mensuelle.

            Y a pas a dire, la réforme de Macron est pourrie, on excusera l’Allemagne pour avoir fait croire aux lueurs magnifiques d’une énorme retraite à 67 ans, mon banquier quand je suis arrivé m’a présenté le schéma avec 3 taux moyens sur 40 ans (de mes 27 ans a mes 67 ans), 3%, 5% et 8% ! En référence est TOUJOURS pris la courbe du milieu, où on finissait à 250.000€ ! Entre temps on est a 1.25% et les banques tirent la langue. La répartition 1/3 et 2/3 ne m’a que vaguement été expliquée à ma demande. Avec 1.25% j’arriverais a 60-90.000 €. Sur 90.000€ (scénario optimiste) y aurait 30.000 a retiré. Ça fait donc 228€ net par mois au mieux, au pire 175€. Pas les 730€ tellement discuté et promis, si on vit jusque 86 ans !

            En 2047 âgé de ma supposée retraite, l’inflation a 1,5% fera en sorte que le SMIC à 1600€ en 2020 serait de 2400€ en 2047. Ça donne une idée du pouvoir d’achat de 175 € supplémentaire en 2047 !

            Voila, vous savez où va la France avec ces exemples. Faite une chose bien, un appart de 50-60m2 (pas trop grand et pas a Paris) pour vivre sans payer de loyer. Les loyers eux, ne diminuent jamais, regardez l’effondrement de l’URSS, l’explosion des loyers dans des économies moribondes. Ça met a l’abri de la pauvreté.


            • Eric F Eric F 27 janvier 2020 10:13

              "Avec la mécanique d’un système à points, le gouvernement échappe à la question légitime d’une participation accrue des revenus du capital dans le financement des retraites dans une société qui se financiarise"

              Bonne question mais mauvaise réponse ! En effet, cette question n’est pas spécifique au système « par points », pour la bonne raison qu’elle se pose déjà dans le système de retraite actuel. En effet, outre la contribution salariale, le budget social est aussi alimenté par la contribution patronale et par la CSG. Or le système de retraite à points prévoit des dispositifs « de solidarité », pour attribuer des coups de pouces aux faibles revenus (le minimum à 1000 euros) ou à la pénibilité. Eh bien, des prélèvements sur les revenus du capital pourraient tout aussi bien contribuer à la solidarité dans le futur système qu’ils pourraient le faire dans l’actuel. Les syndicats présenteront probablement cette requête lors de la « conférence de financement » -mais le présent gouvernement fera surement la sourde oreille aujourd’hui comme hier, un futur gouvernement par contre pourra l’introduire (*).

              Notons que les manifestations de rue se font sur d’autres slogans, notamment les avantages corporatistes (certains ont tiré leur épingle du jeu), ou l’irréaliste ’’retrait total’’, mieux vaudrait viser une cible atteignable en exigeant des garanties sur le financement et l’âge de départ.

              (*) Sous Sarko, le gouvernement d’alors avait augmenté le taux de prélèvement sur les plus values pour financer la réforme des retraites de 2010. Paradoxal, non ?


              • Cicéron Poincaré 27 janvier 2020 12:38

                @Eric F
                Oui la question se pose dans un régime à points comme dans un régime à annuités mais votre raisonnement néglige la règle d’or qui existe au sein de la réforme. Dans le passé, l’endettement était une variable d’ajustement. Le nouveau système augmente l’acuité de la question du financement. Nous sommes d’accord pour dire que les revenus du capital doivent apporter une contribution plus importante. En 2017, ils ont financé la branche vieillesse pour 16 milliards d’euros.
                Oui, la politique d’ E. Macron est plus favorable aux détenteurs de revenus financiers que celle de N. Sarkoy.


              • Eric F Eric F 27 janvier 2020 11:10

                Il y a un point important qu’il est nécessaire de rappeler : déjà, dans le système de retraite actuel issu des réformes précédentes, le « taux de remplacement » (niveau de la retraite par rapport au dernier salaire) va sensiblement diminuer dès le court terme, reculant d’une moyenne nationale toute profession confondue de 51% en 2020 à 47 ou 48% en 2030

                https://www.cor-retraites.fr/sites/default/files/2020-01/2019_11_21_Pl%C3%A9ni%C3%A8re_V2.pdf


                • Cicéron Poincaré 27 janvier 2020 12:41

                  @Eric F
                  Vous avez raison mais dans un système à points cela sera encore pire car les exonérations de charges sociales au profit des entreprises seront dans les faits financées par une baisse des pensions de retraite.


                • Eric F Eric F 27 janvier 2020 21:06

                  @Cicéron Poincaré
                  Cela sera exactement pareil quelque soit le système : actuellement, le mode de réduction suite aux baisses de charges sociales des entreprises est : -le gel ou sous-indexation des pensions depuis 2014, auquel s’ajoute -la poursuite de l’allongement de la durée de cotisation (1 trimestre de plus tous les 3 ans, jusqu’à la génération 1973).

                  Il y a donc des points sur lesquelles un mouvement protestataire -pour tous et non pour des corporations- est nécessaire, notamment : -interdiction de déroger à l’indexation sur l’inflation du rendement du point ; -pas de blocage de la part de PIB consacrée aux retraites (dans la balance démographique, s’il y a moins d’enfants, la part de l’enseignement primaire et de l’aide familiale devrait mécaniquement baisser).


                • Cicéron Poincaré 28 janvier 2020 09:47

                  @Eric F
                  Avec le système à points l’enfumage sera accru car le calcul de la valeur des points sera ésotérique pour la majorité de la population. Il y aura même des débats entre experts.
                  Par ailleurs, votre raisonnement oublie la règle d’or qui engendrera une automaticité des ajustements que l’on n’a pas aujourd’hui.
                  Je ne dis pas que le système actuel est parfait mais que le nouveau est pire.


                • Eric F Eric F 28 janvier 2020 10:42

                  @Cicéron Poincaré
                  La contrainte d’équilibre financier du système sera effectivement dans la loi (par période de 5 ans), mais il se trouve qu’à force de serrer la vis, le système antérieur est revenu à l’équilibre, et que la poursuite des mesures dores et déjà engagées dans l’ancien système conduisent à la réduction de la part de PIB. La seule différence est que ce qui est déjà pratiqué sera en plus spécifié.
                  C’est pourquoi, cela aurait pu au contraire être un levier si la contestation s’était focalisée sur la garantie de réévaluation du point (le financement serait la molette de réglage).

                  Quel est le piège de l’actuel système ? eh bien ce sont les 43 années de cotisation exigibles pour un taux plein sans décote (ou liquidation à taux partiel sans décote à 67 ans). Avec l’allongement des études, de nombreux jeunes entrent dans l’emploi à 25 ans, or 25+43 = 68 ans, ils liquideront donc à 67 ans une retraite même pas complète ! C’est cela qui conduit mécaniquement à la baisse de la part de PIB consacrée aux retraites pour cette génération. Eh bien pour eux, un système intégrant toute la carrière (y compris stages et petits boulots) même avec un age pivot à 64 ans serait moins pire. Et s’ils poursuivent jusqu’à 67 ans, avec les bonifications ils retrouvent un niveau supérieur à ce qu’il serait le système actuel (où, rappelons-le, ce ne serait pas un taux plein complet).


                • Cicéron Poincaré 28 janvier 2020 11:32

                  @Eric F
                  Rien n’interdit d’améliorer le système actuel en annuités. Il n’est pas parfait mais le futur système sera pire.
                  Vous négligez le fait qu’un régime en annuités a comme principal objectif d’obtenir un taux de remplacement pour les retraités alors qu’un régime à points avec une règle d’or a comme principal objectif d’être à l’équilibre.
                  De plus, regardez les exemples étrangers qui démontrent les conséquences des régimes à points sur le niveau de vie des retraités. Il faut admettre les validations empiriques et ne pas se laisser enfumer par la propagande du gouvernement.


                • Eric F Eric F 28 janvier 2020 12:27

                  @Cicéron Poincaré
                  Basiquement, la manière de compter que ce soit en trimestre ou en point n’a pas plus pour objectif le taux de remplacement ou la rentabilité, typiquement le « taux » de 50% du régime sécu peut tout autant être modulé que le point, et la complémentaire ARCCO-AGIRC est déjà en points. Certains fantasment même que le but du point serait d’être vendu à des organismes privés par capitalisation, confondant un mode de comptage avec un type de gestion.

                  Regardez à l’étranger, la totalité des pays quelque soit le système de comptage, reculent l’âge de départ et diminuent le montant des pensions, y compris, comme le cas de la Grèce en réduisant fortement les pensions des actuels retraités, pour raison de taux d’actifs/retraités ou se source de financement (en Grèce, c’était largement financé par le déficit public).
                  Et, comme je l’ai vérifié dans les prévisions du COR, ce recul et cette diminution à terme sont dores et déjà prévus dans le système actuel trimestriel pour la France. Ce ne sera ni pire ni plus facile, mais ça dépendra des décisions politiques ni plus ni moins qu’aujourd’hui (en tant que retraité depuis 2017, j’ai pris à la fois le blocage du niveau de pension et la hausse de CSG, croyez que je l’ai mauvaise !).


                • Cicéron Poincaré 28 janvier 2020 12:35

                  @Eric F
                  Nous sommes en désaccord car un régime en annuités se rapproche davantage d’un régime à prestations définies qu’un régime à points qui est à cotisations définies.
                  Au delà de la théorie, regardez les faits en consultant (COR, Panorama des systèmes de retraite en France et à l’étranger, 2016, p. 30).


                • Eric F Eric F 28 janvier 2020 13:46

                  @Cicéron Poincaré
                  D’accord sur le fait qu’on soit en désaccord, car je me suis penché sur les systèmes de retraite à l’étranger, c’est encore en France que la répartition repose sur la part de PIB la plus importante, que ce soit dans l’ancien ou le nouveau système. Je considère que la vraie bataille n’est pas que ce soit compté en trimestres, points, ou âge du capitaine, mais que l’on se batte pour une indexation ferme et définitive sur l’inflation au moins. Je pense que la tactique de la contestation est bonne, mais qu’il y a erreur d’objectif.


                • Cicéron Poincaré 28 janvier 2020 16:31

                  @Eric F
                  La question de l’indexation se pose dans les deux systèmes.
                  Il ne s’agit pas d’un critère qui les différencie.
                  Regardez le rapport du COR que j’ai cité. La France est n°1 et l’Allemagne avec son système à points est beaucoup moins bien classée. Il s’agit d’une validation empirique. Le passage de l’un à l’autre favorisera une régression. Ensuite, au delà de la question systémique, il y a évidemment la question des paramètres qui est importante quel que soit le système.


                • Eric F Eric F 28 janvier 2020 18:27

                  @Cicéron Poincaré
                  La différence entre France et Allemagne, c’est la part de PIB consacrée aux retraites par rapport à la proportion de personnes de cette catégorie d’âge. L’Allemagne a à la fois une plus forte proportion de « plus de 65 ans », et une plus faible part de PIB consacrée aux retraites, quelle que soit la méthode de comptage de l’avoir de cotisations. Si, dans une famille, vous avez en charge deux ancêtres en y consacrant quinze pourcent de vos revenus, ou trois ancêtres en y consacrant dix pourcents de vos revenus, dans le deuxième cas il y aura fatalement moins par personne.
                  Les Grecs ont eu un recul important de leurs pensions de retraites sans avoir changé le mode de comptage, tout simplement parce que le budget qui y était consacré était basé sur des artifices comptables ayant conduit au bord de la banqueroute publique.


                • Cicéron Poincaré 28 janvier 2020 19:02

                  @Eric F
                  Je vous ai donné mes arguments qui sont corroborés notamment par l’exemple allemand (voir rapport du COR précité). Je vous crois de bonne foi et vos raisonnements sont intéressants mais vous ne distinguez pas clairement causes et conséquences. Par ailleurs, vous ne distinguez pas la causalité principale et la causalité accessoire. Bossuet disait « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ». 
                  Je maintiens qu’un régime à points a par nature une logique comptable même si la question des paramètres est évidemment essentielle. Je peux valider ma thèse empiriquement alors que vous ne le pouvez pas. Nous n’arriverons pas à nous convaincre. Ce n’est pas grave. Bonne soirée.


                • Eric F Eric F 29 janvier 2020 17:11

                  @Cicéron Poincaré
                  Les prestations sont basées sur la part de PIB consacrée aux retraites et la balance démographique, quel que soit sur le système de comptage.

                  Mais il existe dans le projet gouvernemental un vrai problème relatif au financement : il faut que les cotisations financent les retraités sous l’ancien système pendant toute la durée avant la généralisation du nouveau système et l’extinction des générations sous l’ancien système, ce qui durera des décennies. Or il y a un trou dans la raquette pour les très hauts revenus supérieurs à 3 fois le plafond de la sécu, qui bénéficient d’une points AGIRC cotisés jusqu’à 8 fois le plafond pour ceux qui prennent leur retraite dans l’ancien système, mais qui disparait dans le nouveau système et la cotisation est également supprimée, remplacée par un taux réduit de solidarité sans acquisition de droits. Cette « solidarité » devrait financer les minima et points de pénibilité, mais une partie devra être affectée aux retraites des très hauts revenus sous l’ancien système (idem les régimes spéciaux). On va se rendre compte que le taux de 2,8% pour la solidarité va être très insuffisant, il faudrait une contribution additionnelle.


                • Cicéron Poincaré 29 janvier 2020 19:31

                  @Eric F
                  Sur le deuxième point, je suis pleinement d’accord avec vous. La CFE-CGC a un argumentaire pertinent sur la question.
                  Sur le premier point, vous négligez l’automaticité de l’ajustement.
                  Un régime à points à une logique comptable en raison de sa nature. Regardez les cotisations non contributives dans le régime Agirc-Arrco.
                  Vous admettez le régime par points en disant : « cela dépend des modalités ». C’est une erreur selon moi. C’est comme si vous me disiez que l’on va faire entrer le renard dans le poulailler mais qu’il sera dressé à garder les poules !


                • Eric F Eric F 30 janvier 2020 12:05

                  @Cicéron Poincaré
                  Dans votre métaphore, si le renard est la logique comptable, alors il est dores et déjà dans le poulailler.

                  Le COR a soufflé le chaud et le froid dans ses prévisions successives, mais l’équilibre a été une recherche constante des gouvernements successifs, quasiment atteint avec la réforme de 2010 (les projections dans le système actuel montrent un taux de remplacement en baisse, du fait des liquidations incomplètes suite à l’allongement de la durée de cotisation : passage de 70% à 60 voire 50% au milieu du siècle)
                  Attention au fait que l’« âge pivot » était prévu pour être introduit progressivement entre 2022 et 2025 dans le système actuel (avec impact dès la génération 1960, alors que le « nouveau système » ne concernera que les générations après 1973).

                  Ceci étant, il est évident que le nouveau système visait notamment à « gommer » les avantages spécifiques des régimes spéciaux, par le principe « à cotisation égale, retraite égale ». Mais il est tout aussi évident que le gouvernement a peu à peu cédé, d’abord aux forces armées et de maintien de l’ordre, puis aux transports -pour preuve, SNCF comme RATP ont un trafic quasi normal lors des dernières journées d’action : ils ont gagné le maintien de leurs avantages -mais sans pavoiser, car ils affirmaient lutter par solidarité-.

                  Concernant les « fonds de pension », leur cible dans la manip sont les très haut revenus > 10 000/mois, de minimis non curat predator. L’un des buts étant qu’il y ait des épargnants pour racheter les actions au prix fort aux établissements financiers et possédants initiés, avant le crash.


                • Cicéron Poincaré 30 janvier 2020 12:44

                  @Eric F
                  Le renard était parfois entré dans le poulailler mais vous proposez de le faire vivre au milieu des poules ! On connait le résultat.
                  Ecoutez sur France info l’interview d’hier du responsable de la CFE-CGC qui dit clairement qu’un régime à points est taillé pour faire des économies.


                • Eric F Eric F 30 janvier 2020 16:40

                  @Cicéron Poincaré
                  Je ne propose rien, je constate juste que les projections chiffrées du taux de remplacement sont en moyenne les mêmes que celles établies dans l’ancien système, que la molette de réglage soit la valeur du point ou le nombre de trimestres cotisés et de référence.


                • Cicéron Poincaré 30 janvier 2020 19:13

                  @Eric F
                  Le COR n’a pas pris en considération le fait que dans la logique macroniste les baisses de charges sociales seront financées par les baisses de pensions.

                  Ces baisses de charges augmenteront au nom de la compétitivité. A défaut d’avoir fait l’Europe sociale, l’UE engendre un ajustement du droit social par le marché.


                • Eric F Eric F 30 janvier 2020 21:44

                  @Cicéron Poincaré
                  Dans son rapport détaillé de 2019, le COR indique bien la baisse tendancielle du taux de prélèvement (voir page 43)
                  La baisse des pensions est indiquée dans ce tableau :


                • Eric F Eric F 30 janvier 2020 21:47

                  rectif : le lien vers le rapport annuel de juin 2019
                  (j’avais par erreur mis le lien vers celui de novembre 2019, focalisé sur la période 2020-2030)


                • Cicéron Poincaré 30 janvier 2020 23:33

                  @Eric F
                  Je connais les rapports du COR. Les prévisions ne prennent pas en compte la volonté de financer les baisses de charges sociales par la baisse des pensions ou la hausse de la durée de cotisations. C’est un autre des vices cachés de la réforme. Le régime à points est idéal pour réaliser cette opération.


                • CN46400 CN46400 27 janvier 2020 11:27

                  Ce matin Berger était interrogé, sur FI, par les complaisants Demorand et Salamé. Festival de non réponses et de non questions...

                   -Les femmes et les « formidables progrès » annoncés par Macron :

                   -Les deux ans par enfant ?

                   -les 450 heures validées à partir de la 151° heure travaillée ?

                   -Les cotisations et l’égalité des salaires homme/femmes ?

                    C’est quoi la baisse des pensions si le calcul s’opère à partir de toute la carrière au lieu des 25 meilleurs années ?

                    Que faire pour compenser les 4 milliards perdus sur les cotisation des haut salaires ?

                    Que penser des nouveaux régimes spéciaux ?

                    Positon de la CFDT sur les nouvelles moutures de « l’age pivot » ?

                   — Etc...

                  Mais, rassurez-vous, la CFDT est contre toutes les violences.....


                  • Eric F Eric F 27 janvier 2020 21:17

                    @CN46400
                    Notez que déjà dans le système actuel, les cotisations pour la retraite de base (dite retraite sécurité sociale) sont plafonnées au PASS, et celles sur la retraite complémentaire entre 1 et 8 PASS à des taux différents, avec ou sans acquisitions de droits. (ref1)
                    Dans le futur système, ceux dont le revenu dépasse 3 PASS cotiseront à 28% jusqu’à cette valeur, et une cotisation réduite de pur solidarité sans acquisition de droits au delà. En fait ces cadres très supérieurs, médecins, avocats, etc. vont y perdre par rapport au système actuel et contribuer davantage à la solidarité ...c’est pour ça que la CGC, les avocats etc. demandent l’abandon de la réforme (ref2)

                    PASS= Plafond Annuel de la Sécurité Sociale.


                  • Eric F Eric F 28 janvier 2020 10:52

                    En regardant plus précisément les simulations, les cadres approchant de 10 000 mensuels (3 PASS) gagneraient avec le nouveau système, mais ceux sensiblement au delà de 10 000 mensuels perdraient. C’est pour cette dernière catégorie qu’il y a incitation à l’épargne retraite en complément, qui fait objet de polémiques.


                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 27 janvier 2020 13:27

                    « Dans le monde moderne, lorsque la politique se rabaisse au niveau de slogans publicitaires simplistes comme « chaque euro cotisé donnera des droits identiques », elle nie que l’uniformité est la mort et la diversité la vie. »


                    Et « monde moderne » veut dire « monde déchu »...

                    Je souvent rappelé dans mes écrits que la France a raté son avenir dès 2001, lorsqu’elle avait refusé de publier mes écrits tout en les interprétant et en les exploitant comme elle le peut : L’intelligence artificielle ne peut pas décoder mes écrits ! 

                    J’avais en effet dénoncé la « désinformation » des journalistes et la prolifération des slogans mais aussi de ces mots bâtards qui trompent et polluent les esprits. « démocratie », « liberté », « égalité »... 

                    Dans ma « SYNTHÈSE... » de 2003, j’avais dit que rien n’est l’égal de rien dans l’univers. L’égalité, l’homogénéisation, le plat, l’uniformisation, c’est la mort !

                    L’égalitude à la française = La mort ! S’agissant de la retraite comme elle est actuellement en France, elle est sans doute la plus juste qu’elle ne l’est dans d’autres pays. Uniformiser et mettre en place un « régime faussement universel » cela revient à uniformiser et donc a ruiner les fondements de la justice sociale qui avait reconnu la différence entre les humains et leur travail : Macron obéit au pouvoir de destruction sociale qui efface les acquis historiques !

                    La « retraite » est-elle l’affaire des « syndicats » et du « patronat » : Non ! Est-elle une affaire politique : Non ! La pension de retraite est « un salaire » qu’on continue à verser à ceux qui ont travaillé et ne travaillent plus mais doivent continuer à vivre et à évoluer au sein de la société. Une pension selon la catégorie et selon la durée...

                    La pension de retraite (comme d’ailleurs la grille des salaires) doit se calculer (et plus souvent réévaluée) selon la bonne santé de l’économie nationale et dans l’esprit d’une meilleure solidarité nationale, un point c’est tout. Pourquoi toute cette diversion, toute cette hypocrisie, tous ces discours creux et polluants ?

                    Macron ne peut pas gouverner la France ! 

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