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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 25 octobre 2015 11:10

    @CN46400

    « Je doute que Deng, plutôt obsédé par les pbs économiques (les réformes ne démarrent vraiment qu’après 81), ait vu d’un bon oeil cette aventure. »

    Ce n’est pas ce qui ressort des études sur ce sujet précis. La responsabilité de Deng ne fait guère de doute.

     Il semble clair que les chinois se faisaient beaucoup d’illusions sur leur supériorité militaire.

    Leur « projet » initial au Vietnam n’avait pas de limite réelle, contrairement à ce qu’ils ont prétendu par la suite, pour justifier leur retrait.

    Eussent-ils occupé le Vietnam, que cet état de fait aurait certainement été entériné à Washington, jusqu’à ce qu’un nouveau pouvoir fantoche « prochinois » y soit installé ! (...avec quelques « pro-US » dans l’affaire... style « réconciliation nationale »).

    Les USA ont bien « toléré » (...et même soutenu quasi-directement, via la Thaïlande ) les pseudo-« khmers rouges » contre le Vietnam...

    http://www.courrierinternational.com/article/2009/02/26/mais-ou-sont-les-complices-des-khmers-rouges

    Quant à faire de Lénine un précurseur des BRICS, si l’on te comprend bien, c’est vraiment n’importe quoi... Lénine était partisan de la solidarité anti-impérialiste, et précisément contre tous les cartels d’intérêts du capitalisme financier international.

    Les BRICS en sont un comme les autres, mais manipulé par la finance chinoise...

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 25 octobre 2015 00:22

    @CN46400

    Il n’en reste pas moins que la question de sa responsabilité dans cette guerre brève mais particulièrement fratricide et meurtrière reste posée, dans la mesure où il était bien le « N°1 » chinois, et qu’il semble avoir manifesté cette intention guerrière dès son voyage aux USA... Et là encore, ce ne peut être un hasard... !



  • Luniterre Luniterre 24 octobre 2015 12:12

    @CN46400

    « Précision, Deng a été écarté de la direction du PCC, par les « gardes rouges » que Mao avait convoqué pour la « révolution culturelle » et n’était donc pas aux affaires lors des affrontements de 79 avec le Vietnam, période où il est aux prises avec le successeur désigné par Mao, Hua Quo Feng. »

    Quelle « précision » !!

    Si seulement tu avais pris la peine de cliquer sur les liens dans mes post...(... et de lire !), tu aurais la réponse à tes questions, et cela t’éviterait d’en « rajouter » dans ta collection de bourdes...

    ******************
    31 janvier 1979
    Visite de Deng Xiaoping aux Etats-Unis


    http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=1150


    L’établissement officiel de relations diplomatiques entre la République populaire de Chine (RPC) et les États-Unis, le 1er janvier 1979, est suivi de près par la visite que l’homme fort du régime chinois, Deng Xiaoping, effectue aux États-Unis.

     
    ********************

    Autre fait marquant des années 1978-1979, la fondation de CITIC GROUP, à l’initiative de Deng, et sous la responsabilité du personnage dont voici déjà quelques traces anciennes :

    *************************

    http://www.chinadaily.com.cn/china/2014-09/12/content_18588027.htm

     


    Rong Yiren was assigned to manage some of the family business after graduation. During the War of Resistance against Japanese Aggression (1937-45), Rong and a brother established a company and a bank, taking over his father’s business.
    Shortly after 1949, when the People’s Republic of China was founded, Rong Yiren took charge of the entire family business. In 1955, he decided to cooperate with the government, and converted all Rong enterprises into a joint government-private ownership scheme.
    In January 1956, Rong accompanied Mao and Martial Chen Yi, then Shanghai’s mayor, on a visit to Shanghai Shenxin No 9 Factory, a textile mill, which was the only private factory that Mao had ever visited. Chen dubbed Rong China’s « red capitalist ».
    In January 1957, Rong was elected vice-mayor of Shanghai following Mao’s suggestion and later served as an economics adviser for the central government.
    But Rong didn’t get to play his most important role until the beginning of China’s reform and opening-up. In October 1978, Rong set up the China International Trust and Investment Corp, which dealt with much of the initial Western investment in the country.
    From 1993 to 1998, Rong was the country’s vice-president. On Oct 26, 2005, Rong died in Beijing, and in January was buried at Mashan in Wuxi.

    ******************************


    http://www.theguardian.com/news/2005/nov/18/guardianobituaries.china


    During the early years of the people’s republic, when the emphasis was on the restoration of civil peace and national reconciliation - broadly the period from 1949 to 1956 - Rong continued to run his business empire, as did other so-called « patriotic capitalists ». With the nationalisation of private businesses from 1956, however, he handed his family’s 24 enterprises over to the government. In return, he received compensa tion - estimates of how much vary widely - and the additional reward of being made deputy mayor of Shanghai (1957-59), a position that enabled him to develop an extensive network of contacts in the communist leadership. He moved to Beijing as vice minister of the textile industry (1959-66).


    **************************************

    Etc....

    Pour plus d’infos tu verras l’article,

    « 1949-2015, de Mao à Ma, les visages « humains » du capitalisme chinois »

    ...un de ces jours...

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 23 octobre 2015 23:24

     @CN46400

    Quelques précisions utiles concernant le peu de sérieux de ton argumentation :


    « Après sa mort en 1976, le Parti communiste chinois (PCC) a décrété que Mao avait eu »raison à 70% et tort à 30%« .


    http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/12/24/les-mrites-de-mao-lempo_n_4500325.html

     »Deng avait simplement avalisé le jugement officiel selon lequel Mao « avait eu raison à 70%, tort à 30% ».

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/la-chine-celebre-deng-xiaoping-et-depeint-l-actuel-president-comme-son-heritier_1569474.html

    Enfin la guerre sino-vietnamienne a eut lieu en 1979 et non en 1978,

    http://trungdungvo.blog.lemonde.fr/2014/03/23/vietnam-chine-retour-sur-la-guerre-sino-vietnamienne-de-1979/

     et il est difficile de prétendre que Giap avait « gagné », vu que les troupes chinoise avaient pénétré jusqu’à 40km dans le territoire vietnamien et pris le contrôle de deux grandes villes, avant de se retirer...

    Quoi qu’il en soit, la responsabilité de cette connerie de guerre semble bien incomber, en premier lieu, à Deng Xiaoping... !



  • Luniterre Luniterre 23 octobre 2015 20:52

    @CN46400

     « Moi je ne crois que ce que je vois. »
    Mais tu ne vois donc que ce qu’ « on » veut bien te montrer...

    Un de tes problèmes est que tu étudie manifestement l’histoire dans les bouquins édités par les intellos bourgeois et trotskystes...
    Outre les liens que je t’ai déjà indiqués et qui reposent sur des études documentées, tu peux consulter notamment les transcriptions des entretiens Mao-Kissinger, et d’autres docs en anglais :

     Mao-Kissinger_entrevue 17-02-1973

     Mao-Kissinger_entrevue 12-11-1973

     Rapport a Nixon sur entrevue du 17-02-1973_ 

    Briefing avant entretien Ford-Mao_1975 

    Deng Xiaoping à l’ONU_1974_

    *********************************


    Écrit noir sur blanc, cela devrait déjà suffire à convaincre n’importe qui doué de bon sens que Mao se moquait bien du communisme et du socialisme. Et qu’il était bien lui même responsable de la "théorie des trois mondes" et de l’évolution kollabo-dengiste déjà suivie, en pratique, depuis la « diplomatie du ping-pong ».

    Eu quant au fond, ce n’était pas un « virage tardif », si l’on tient compte de cet autre témoignage, relatif à la période 1964-1966 :

    "Le second propos de Mao, enchaîne Grippa, fait suite à une remarque de ma part selon laquelle, dans une démocratie populaire, la révolution culturelle et idéologique pouvait en effet, dans certaines circonstances, devoir être menée particulièrement activement pour que l’ensemble de la transformation socialiste de la société, donc aussi sur les fronts politique et économique, puisse progresser au mieux. (...) Mao me répond en disant que « les objectifs de la révolution culturelle en cours relèvent de la phase démocratique bourgeoise de la révolution ». Déclaration inédite et jamais proclamée par la suite.

    J’étais plutôt sidéré, conclut le visiteur, de voir démentir (sic) que, contrairement aux informations officielles, le but de la « grande révolution culturelle » n’était pas essentiellement de progresser dans la voie du socialisme, en réalité d’ailleurs une démocratie de type bien supérieur à celle des régimes capitalistes les plus « démocratiques ». Pris tel quel, ce propos de Mao signifiait en résumé le retour, en Chine, au capitalisme ou à une sorte de capitalisme sur les fronts politique, économique, culturel et idéologique. »

    http://www.lalibre.be/actu/international/la-face-cachee-de-mao-51b88fe7e4b0de6db9ae7d3a )

    Bien entendu, en fait, c’est Mao qui est cohérent, politiquement, avec sa propre « théorie » de la « Démocratie Nouvelle », et ne tombe pas dans le piège du pseudo-socialisme inventé pour les besoins de la "révolution culturelle", vaste fumisterie manipulatoire.

    Et cet autre souvenir, encore plus ancien :
    V. Molotov sur Mao Tsé-toung : « C’est un homme intelligent, un leader paysan, une sorte de Pougatchev chinois. Bien sûr, il était loin d’être marxiste. Il est venu pour le soixante-dixième anniversaire de Staline, en 1949. Il est resté quelque chose comme six semaines à la datcha de Staline. Il a été un peu souffrant. Nous sommes allés lui rendre visite Mikoyan et moi. Nous avons eu un entretien. Il nous a fait goûter du thé vert chinois. Je me souviens qu’il a dit notamment : « Je n’ai jamais lu Le Capital de Marx. » Pourquoi a-t-il dit ça ? Pour montrer qu’il n’avait rien d’un doctrinaire ? » (V. Molotov, cité dans Conversations avec Molotov — 140 entretiens avec le bras droit de Staline —, Félix Tchouev, Albin Michel, 1995, pp. 119-120.

    Et cela n’est encore qu’une petite partie de ce qu’on peut trouver en grattant un peu...
    En histoire, c’est déjà ce qu’on peut appeler, à partir de points de vue très différents, un faisceau d’indices convergents, entre eux, déjà, et surtout avec la réalité économique et sociale telle qu’elle s’est développée dès le début des années 70. Et les traces de la bourgeoisie nationale sur la période antérieure sont également repérables.

    Encore faut-il se donner la peine de chercher... et ne pas ce contenter de ce qu’ « on » veut bien nous montrer...
    Étudier, analyser, se confronter à la réalité, c’est la base d’une action efficace, à partir de laquelle d’autre leçons de l’expérience seront profitables.
    En tous cas, ne pas se fier aux apparences, telles que formatées par les médias « officiels », même prétendument « de gauche » !

    Luniterre
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