(* Sur le banco-centralisme au Japon, voir :
Les aventures de la famille Gave dans le monde banco-centralisé - Episode 2
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@jymb
Ce que la plupart des analystes et même des simples « observateurs » ont du mal à réaliser et à accepter, c’est le fait que nous somme déjà dans la période post-effondrement du système capitaliste, qui a eu lieu avec la crise de 2007-2008 ! Ce n’est pas visible ni même « sensible », précisément parce que les Banques Centrales sont intervenues pour remettre formellement le système financier et les Etats à flots avec une « vague » de création monétaire sans précédent réel (*), dite à l’origine « non conventionnelle » et donc supposément « provisoire », mais qui n’a jamais pu être résorbée depuis, malgré quelques tentatives, et qui a même été carrément renouvelée avec la « réplique » de 2020, au prétexte du « Covid ».(**)
Depuis 2008, la vie économique sous perfusion monétaire est donc devenue la norme (***), et la création du Bitcoin (2009), dans ce contexte, était donc une tentative, en quelque sorte, de « sauver » le capitalisme « libéral » classique.
Aujourd’hui, avec l’institutionnalisation des ETF Bitcoin on ne peut que constater que cette tentative est déjà en échec et que le banco-centralisme est en train de triompher du capitalisme « classique »…
En un sens, la guerre est malheureusement la seule opposition conséquente actuelle à ce nouveau système, à condition qu’elle se termine assez rapidement, c’est-à-dire avant que la Russie ne se trouve à son tour endettée au-delà d’un seuil raisonnable, et se retrouve donc, dans ce cas, banco-centralisée à son tour… Sans même parler, de facto, de la perte de son indépendance, qui en résulterait.
Luniterre
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(* « Quantitative Easing », précédemment « expérimenté » au Japon, néanmoins, sorte de « laboratoire » de la survie du système.)
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Bon, ce coup là, la mise en page a mal tourné, mais les liens mènent bien aux articles correspondants !
Luniterre
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COQUILLE : évidemment il faut lire :
« Comme le nombre de Bitcoins total est en principe définitivement limité par son créateur, ... »
POUR ALLER PLUS LOIN AU SUJET DU BANCO-CENTRALISME :
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Concernant la formation du banco-centralisme :
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Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition)
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Concernant l’expansion actuelle du banco-centralisme :
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Fini 2023, baptême de 2024 : deux gouttes d’eau ou deux gouttes de sang ?
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@Francis, agnotologue
En principe le Bitcoin n’est pas un « titre » mais une "monnaie
numérique« , même si c’est en quelque sorte une »monnaie privée"
d’un usage convenu entre les utilisateurs.
La capacité de survie de cette « monnaie » provient de la blockchain,
qui la rend potentiellement insaisissable, ou presque. L’Etat chinois a réussi
à saisir une partie des plateformes d’échanges jugées illégales et à s’emparer
d’une quantité importante de Bitcoins, désormais officiellement comptabilisées
comme sa propriété, ce qui a certainement aussi « influé » sur le législateur
chinois !
Par contre les ETF, eux, sont par définition des « titres » financiers, dont le détenteur n’est donc pas propriétaire de l’« actif sous-jacent ». D’autres types d’ETF, plus courants jusqu’ici, sont en quelque sorte des « paniers d’actions » détenues et gérées par le créateur de l’ETF, qui ne vend donc pas ces actions aux détenteurs-acheteurs de l’ETF, mais simplement un droit à une part des bénéfices éventuels de sa gestion du panier.
Evidemment il prend une « commission » au passage, qui, elle, est fixée par contrat, quelle que soit « l’évolution » du panier. En principe il est donc le seul à être certain de ne pas perdre d’argent dans cette affaire, à condition, évidemment, de ne pas faire faillite lui-même, et donc d’être suffisamment « performant » comme trader institutionnel, pour attirer et élargir sa « clientèle ».
Dans le cas de l’ETF Bitcoin, le principe reste le même, le « panier d’actions » étant remplacé par un « panier de monnaies », qui, ici, se réduit donc à une seule !
Comme le nombre de Bitcoins total est en principe définitovement limité par son créateur, lorsque tous auront été « minés »-émis, il est donc désormais plus que probable que la majorité, ou au moins une « minorité » suffisamment importante pour contrôler les cours sera détenue par les investisseurs institutionnels.
Donc à moins qu’un nombre d’escrocs type « Sam Bankman-Fried » ne prenne le contrôle de tous ces « instituts », on ne peut pas dire que le Bitcoin est une « pyramide de Ponzi ».
Même s’il peut encore y avoir des « fluctuations » importantes du cours, l’ « institutionnalisation » de la gestion de cette « monnaie » devrait plutôt en stabiliser le cours, en l’intégrant, progressivement, parmi les autres « monnaies numériques » en cours de lancement, et banco-centralisées, elles, dès l’origine.
Exit, donc, les prétentions d’ « indépendance » du Bitcoin par rapport aux Banques Centrales.
A rappeler que la politique banco-centraliste vise évidemment à barrer la route à ce genre d’initiative, comme l’a montré l’échec de la « Libra » de Zuckerberg-« facebook ».
Dans le cas du Bitcoin, faute d’efficacité dans la répression, les Banques Centrales ont donc adopté une stratégie de « récupération », à peine plus longue, mais largement aussi efficace, sinon davantage : à terme elles prennent le « contrôle » de l’épargne populaire investies dans le Bitcoin.
Et bien évidemment, des « capitaux » qui s’y sont risqués !
Fin de l’histoire du Bitcoin, suite de l’histoire du banco-centralisme, en train de s’imposer sur le monde, depuis la crise de 2007-2008.
Luniterre
@Boaz
En dollars, ça c’est déjà vu, il y a peu...
Je suppose donc que vous « tradez » en euros...
Dans un cas comme dans l’autre, pensez à vendre avant la chute... qui vient toujours trop tôt !
Un « détail » qui tue le pseudo-« récit islamiste » de l’attentat au Crocus, c’est déjà simplement la « photo de groupe » du commando qui a servi à « authentifier » la revendication de l’EI-K :
http://ekladata.com/XZC3TtqVkJx48P-89w-XGyuRejs.png
Sur 4 « islamistes » il y en a 3 qui font le signe « musulman » récupéré comme signe de ralliement de l’EI, à ceci près qu’ils le font tous les trois à l’envers, avec l’index gauche au lieu du droit !
Moscou : Les terroristes du Crocus, faux « islamistes », vrais tueurs à gages d’un jour !
Ce qui ne signifie pas pour autant que l’EI-K, ou plutôt, ses restes au Tadjikistan, n’y sont pour rien, mais simplement qu’il en sont réduits à payer des paumés pour faire leur « boulot », pour lequel l’EI-K est vraisemblablement lui-même payé, vu les moyens : une « sous-traitance » à plusieurs degrés...
Reste donc bien à débusquer le « client » commanditaire de ce crime.
Dans le principe, en tant qu’acteur du conflit géopolitique mondial, il est évidemment bien connu, et c’est ce que Maria Zakharova nous explique avec brio :
Luniterre
Sans le truchement de la machine ni recours au texte anglais (approximatif), une traduction « humaine » et directe à partir du texte russe se trouve maintenant publiée sur Ciel de France :
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Luniterre
Les économistes du système ont beau qualifier les différentes périodes « historiques » du capitalisme selon leurs classifications : keynésianisme, monétarisme, etc…, pour ceux qui les ont vécues, la différence, s’il en fut, était essentiellement dans leur niveau de vie.
A notre époque, le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Dans un cas comme dans l’autre, la majorité des gens restent semble-t-il salariés…
Être salarié dans un régime capitaliste ou être salarié dans un régime banco-centraliste : quelle différence ?
A la fin de l’antiquité, un grand nombre d’esclaves se sont retrouvés « chasés » par leurs propriétaires et maîtres : c’est-à-dire « logés » sur des parcelles de terre qu’ils devaient cultiver pour leur maître, tout en y prélevant de quoi survivre, de sorte que leur maître n’avait plus le souci de l’entretien de leur vie quotidienne.
Avec la féodalité est arrivé le servage, qui attachait, d’une manière assez similaire, mais sans qu’il soit esclave, le serf à la terre du seigneur féodal propriétaire de la terre.
En termes de vécu quotidien, la différence était évidemment imperceptible pour ceux qui sont passés de l’une à l’autre catégorie.
Sous le capitalisme, un salarié peut en principe faire ce qu’il veut de son argent, changer d’emploi, de domicile, etc…
Sous le banco-centralisme aussi, en apparence, sauf que dans sa forme aboutie et totalement « numérisée », le moindre de ses achats, le moindre changement dans son style ou son cadre de vie sera aussitôt détecté par la Banque Centrale de laquelle dépendra son salaire et sera susceptible de donner lieu à des mesures de blocage ou de rétorsion, dans la mesure où il ne suit pas la doxa du comportement « conseillé », tel que décidé en amont par les gérants du système.
Le « crédit social à la chinoise », tout comme les « restrictions » de la période « confinement-covid », en France, ne sont encore qu’un pâle avant-goût de ce que pourra être la vie quotidienne du « salarié banco-centralisé »… !
Le passage de l’antiquité esclavagiste au servage féodal a pris plusieurs siècles, et s’il n’est pas allé totalement sans troubles, aucun des « prolétaires » de cette période n’a vraiment eu conscience de « vivre un changement historique ».
Malgré le fait qu’il soit un changement social essentiellement rétrograde, le passage au banco-centralisme se fait, lui, en quelques années, quelques décennies, probablement, si l’on met le point de départ en 2008, et de façon apparemment tout aussi « indolore » que l’arrivée du féodalisme.
Le fait n’en est pas moins que c’est bien un nouveau système économique, social et politique, en fin de compte, et donc bien également un système en soi et pour soi, en tant que système de domination de classe, et donc néanmoins « nouveau » et in fine tout à fait distinct du capitalisme.
De par sa nature intrinsèque et son principe de fonctionnement actuel, il l’est déjà.
A chacun d’en tirer les conséquences, en fonction de ses déterminants.
Luniterre
@S. Lampion
L’histoire n’est jamais tout à fait écrite à l’avance, et au-delà de ce qui est analysable comme processus en cours, cela devient de la lecture « boule de cristal ».
Néanmoins, avec les moyens informatiques actuels, une économie entièrement « numérisée » de la production à la consommation, et surtout, monétairement, peut malheureusement devenir une sorte de système en « circuit fermé » entièrement contrôlé et « géré » par la caste mondialiste, surtout si elle arrive à écraser et/ou intégrer les « récalcitrants » genre Russie et autres.
Et que le « casino financier » s’effondre ou non, cela n’a donc plus, à terme, aucune importance, car la gestion des monopoles elle-même sera donc entièrement « numérisée » sous l’égide des banques centrales.
Encore une fois, même « l’économie de marché », et ici encore, qu’on « l’aime » ou non, est déjà plus que largement conditionnée par les politiques monétaires et elle peut « disparaître », ou plus exactement « se fondre », en fin de compte, c’est le cas de le dire, dans un système « orwellien », « monétairement numérisé », qui n’en conservera que les apparences. En somme, le stade ultime de la société spectaculaire « marchande »…
Sauf « déraillement » plus ou moins insurrectionnel, on y va tout droit, comme l’a bien montré la « séquence covid » !
Luniterre
@S. Lampion
La pyramide de Ponzi s’est précisément déjà écroulée en 2007-2008.
C’est pourquoi 2008 est la fin d’un monde qui était encore fondé sur la valeur économique réelle, même si déjà uniquement dans le principe, comme cette crise l’a donc prouvé.
La solution « Quantitative Easing » consiste non pas à revenir à un système capitaliste « classique » mais au contraire à « institutionnaliser » ce qui se faisait déjà « officieusement » comme création monétaire surnuméraire, avec les crédits bidons.
La « solution » élimine simplement les « petits joueurs », tandis que les « gros », adossés directement aux banques centrales, peuvent continuer la danse sans risque réels, tant qu’ils suivent bien la musique des Gouverneurs des banques centrales. (Les nouveaux princes de ce monde).
En 2019 il y a eu une tentative prudente de commencer à « éponger » les QE. Résultat : vers la fin de l’année des signes alarmants de récession ont commencé à apparaître, et aux USA il y eu ce que l’on a appelé la « crise du REPO » (repurchase market *), qui recommençait à bloquer tout le système et a en fait nécessité en urgence une nouvelle « forme » de création monétaire, quasi « remplaçante » des QE…
Quand le covid est « arrivé », la crise économique était donc déjà là et carrément sur le point d’éclater, avec déjà un sérieux début d’effondrement boursier. C’est le jour même où le confinement et le nouveau QE, plus massif que jamais, ont été annoncés, et bien « en même temps », pour le coup, que les bourses ont commencé à remonter, et cela donc au moment précis où toute l’activité économique était en train de s’arrêter presque complètement.
Il ne s’agit donc plus de « capitalisme » (qu’on l’« aime » ou non…) mais bien de pure spéculation orchestrée par les Banques Centrales, qui sont maîtres, à travers elle, du bilan des entreprises (ratios de solvabilité, uniquement soutenus par le boursicotage qu’elles alimentent.)
Tant que les « liquidités » (…électroniques) arrivent jusqu’aux marchés financiers, alimentés « indirectement » par les QE et autres « instruments » des Banques Centrales à taille continentales et mondiales que sont les cinq : Fed, PBoC, BCE, BoE, BoJ, la partie peut continuer indéfiniment, jusqu’à l’intégration complète de l’économie dans un système « numérisé » entièrement sous contrôle et tout à fait « orwellien ».
Luniterre
Cette étude commence précisément par l’histoire de la « crise du REPO » en 2019. )
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Suite à la lecture d’un bref article de GEO évoquant le cri d’alerte radical de Yudkowsky, l’un des pères de l’IA, voici l’exposé d’une autre expérience critique de « dialogue » avec cette machine, et avec quelques éléments d’analyse complémentaires :
J’ai testé ChatGPT : les questions qui fâchent...
http://cieldefrance.eklablog.com/j-ai-teste-chatgpt-les-questions-qui-fachent-a215444145
Luniterre
@microf
De Gaulle a quitté le pouvoir en 1969 et il est mort en 1970 : l’Afrique a donc
eu 54 ans, soit plus d’un demi-siècle pour se libérer
et évoluer. Elle le fait maintenant, ou du moins, elle essaye, grâce à l’AES
que la Russie soutient et que je soutiens aussi, avec mes modestes moyens.
Sur la même période de 54 ans d’autres pays et d’autres continents ont subi ou
effectué des changements considérables.
Le franc CFA a été créé initialement en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale mais naît officiellement le 26 décembre 1945, lorsque la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Le décret qui l’entérine, le no 45-0136 du 25 décembre 1945 fixant la valeur de certaines monnaies des territoires d’outre-mer libellées en francs3,4 est signé par Charles de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française3,4, et contresigné par René Pleven, ministre des Finances4 et Jacques Soustelle, ministre des Colonies4. Il est publié au Journal officiel de la République française le lendemain, 26 décembre 1945.
Penser qu’une décision de De Gaulle de 1945 conditionne donc près de 80 ans (2024-1945=79 !) d’histoire de l’Afrique c’est soit prêter beaucoup de pouvoir à De Gaulle, ce que la suite, en 1968-69 n’a donc pas confirmé, bien au contraire, même (viré comme un malpropre !), et donc soit souligner l’incapacité de l’Afrique à se libérer durant tout ce temps, ce qui est plutôt triste mais réaliste, semble-t-il, évidemment.
Tel que vous l’exprimez, De Gaulle serait donc votre prétexte pour justifier l’incapacité de l’Afrique à se libérer. Ça ne tient pas debout, au regard de l’histoire, contrairement à ce que vous prétendez.
La politique africaine de De Gaulle a pu comporter des erreurs, mais vous ne pouvez pas préjuger de ce qu’il aurait fait, eut-il vécu 50 ans de plus. L’histoire de l’Algérie (Allez demander aux « pieds-noirs » !), notamment, montre qu’il était tout à fait capable de changer sa façon de voir et de faire, en fonction des réalités, et non pas des chimères idéologiques.
Pierre De Gaulle est donc l’héritier d’une méthodologie politique réaliste, qui vise à restaurer et à conforter l’indépendance de la France, tout à fait à l’instar de son grand-père, le Général De Gaulle, et c’est pourquoi il doit être soutenu.
Cela passe aussi par la reconnaissance de l’indépendance des autres pays et de leurs luttes en ce sens, et il le prouve par ses positions courageuses.
Je pense donc qu’ainsi nous avons fait le point sur cette question, et je vous en remercie !
Luniterre
@microf
Il n’y a rien à « comprendre » : je fais simplement le point des dates des différents événements essentiels de la vie des personnages clefs de cette histoire, autrement dit, ce que l’on appelle aussi une chronologie des événements.
Ce qui permet d’éviter les généralisations abusives et simplistes, telles que d’imputer à De Gaulle tout ce qui s’est passé en Afrique dans les 54 années écoulées depuis son décès !
Luniterre
@Octave Lebel
En fin de compte, tout le blabla « néo-keynésien » de Mélenchon peut se résumer en quatre points :
_1_ Dépenser encore plus d’argent public
_2_ Emprunter encore plus à la BCE
_3_ Rendre la dette de la France, c’est-à-dire, son inféodation, « perpétuelle »
Et comme ça va chauffer…
_4_ Se tirer des traités européens…
Emprunter encore davantage à la BCE, c’est déjà assez stupide, en soi, et en plus, lui annoncer à l’avance que l’on va se tirer aussitôt après, c’est difficilement autre chose que le summum de la bêtise.
Ce qui est tragique, depuis des années déjà, c’est que ce genre de « rhétorique » passe crème dans les médias sans susciter les questions évidentes que cela implique.
Cela en dit malheureusement très long sur la décadence de notre pays et sur la montagne de difficultés à laquelle un personnage comme Pierre De Gaulle entend s’attaquer !
En espérant donc que l’histoire lui laisse une chance de commencer…
Luniterre
@Octave Lebel
Rhétorique, Blabla, Paroles, paroles…
SUITE EN 2020…
Mélenchon et ses affidés, esclaves « perpétuels » de la BCE :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2914_proposition-resolution#
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2914_proposition-resolution.pdf
Et pour mémoire, au cas où… :
Luniterre
@Octave Lebel
Rhétorique, Blabla, Paroles, paroles… Vous avez la mémoire courte :
Mélenchon, le 05/02/2017, il y a donc tout juste 7 ans, lors de la campagne présidentielle 2017 :
Vous promettez la création de 3,5 millions d’emplois. Comment allez-vous faire ?
Notre logique, c’est la relance économique par l’investissement massif. La droite et Macron proposent de retirer 100 milliards de la dépense publique ; moi je propose de rajouter 100 milliards d’investissements. Même le FMI de M me Lagarde dit qu’il faut relancer en recourant à l’emprunt. N’oublions pas : 1 € en investissement génère 3 € d’activité qui génèrent à leur tour au moins 20 % de retours vers l’Etat sous forme d’impôts et taxes. En tout, nous pouvons créer 3,5 millions d’emplois.
Mais où trouver l’argent ?
Ce n’est pas le plus difficile. La Banque centrale européenne (BCE) fait une opération de distribution gratuite de fonds aux banques privées ; 80 Mds€ par mois, 60 millions de smic ! Pas un centime n’est venu dans l’économie réelle ! Tout part dans la sphère financière qui ne produit rien. Dès le premier jour je mandaterai la Banque française d’investissement pour qu’elle aille chercher les 100 milliards à la BCE.
Depuis ce temps, je ne perds donc plus mon temps à écouter la moindre des « belles paroles » de ce personnage et de ses affidés ! Merci bien…
Luniterre
@microf
Mon post :
« Toutefois, il faut relativiser : la « françafrique » proprement gaulliste n’aura donc duré, par la force des choses, qu’une grosse dizaine d’années, suite à l’éviction du Général du pouvoir en France et à son décès rapide, par la suite.
L’essentiel de cette histoire ne lui appartient donc pas, question bilan. »
De Gaulle au pouvoir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle Président du Conseil des ministres 1er juin 1958 – 8 janvier 1959 (7 mois et 8 jours)
Discours de Sékou Touré : 25 Août 1958
http://historien.geographe.free.fr/sekoutoure25aout1958.pdf
(Avec la réponse de De Gaulle à la suite)
Du 01/06/1958 au 25/08/1958 : 86 jours
De Gaulle au pouvoir, suite : Président de la République française : 8 janvier 1959 – 28 avril 1969 (10 ans, 3 mois et 20 jours)
Après cet échange de discours, De Gaulle est donc resté au pouvoir 10 ans 8 mois et 4 jours.
En écrivant « une grosse dizaine d’années », j’ai donc évidemment fait une approximation, en supposant que vous connaissiez les dates précises. En fait, c’est donc presque onze ans.
Sékou Touré est mort aux USA, le 26 Mars 1984, encore officiellement au pouvoir dans son pays.
L’histoire de la « françafrique » est certainement longue et compliquée et va donc bien au-delà de la France Gaulliste, morte avec le Général, et même quelques mois avant, donc, le 28 Avril 1969, en fait.
De Gaulle étant mort en 1970, le 9 Novembre et Foccart le 19 Mars 1997, il faut donc rendre à De Gaulle ce qui est à De Gaulle et à Foccart ce qui est à Foccart.
Je n’ai pas la prétention de connaître cette longue histoire de la « françafrique » et de manière générale je m’abstiens de débattre de sujets que je ne connais pas.
« Foccart écrivait beaucoup et était très attaché à la conservation d’archives nombreuses pour éclairer l’Histoire et laisser une trace de ses actions. Ses archives sont particulièrement volumineuses : le fonds Foccart (410 mètres linéaires d’archives) est le plus important de tous les fonds archivistiques depuis la IIIe République (de 1870 à 1974)15. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Foccart
Étant donné mon âge, je n’ai pas l’intention de m’attaquer à un sujet aussi vaste, et j’espère que vous le comprendrez. Je continuerai à m’intéresser à l’histoire de l’AES, qui est toute récente et me permet d’aborder la question africaine par un autre biais historique que je connais déjà un peu, et relativement récent, lui aussi : celui de la milice Wagner, qui a donc utilement contribué à cette nouvelle histoire africaine.
Malgré mon âge, j’aime bien l’histoire qui s’écrit au présent, dans la mesure où elle avance positivement, comme celle de l’AES, ou parfois avec plus de difficultés, comme celle de la milice Wagner, mais toujours héroïque, à Kidal comme à Bakhmout.
Luniterre
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