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Emile Mourey

Emile Mourey

91 ans, citoyen français, lieutenant-colonel, d'origine saint-cyrienne, légion d'honneur, mérite national, veuf. En 1981, je suis invité à Alise-Sainte-Reine pour y défendre le site officiel alors qu'il est contesté de toutes parts, y compris par les revues militaires (cf Le Monde du 11.11.81). En revanche, je ne suis entendu ni pour ma contestation du site de Bibracte, ni pour celle de Gergovie, ni pour mon identification de l'Atlantide avec la Gaule arverne. Ne bénéficiant d'aucun soutien, exclu de la société d'Histoire de Chalon-sur-Saône, j'arrive néanmoins à exposer mes idées dans sept ouvrages auto-édités qui remettent fondamentalement en question les origines de notre Histoire et de notre Culture. Officiellement recadré par le ministère de la Culture, attaqué à mots couverts par le Collège de France et par la technocratie archéologique, interdit de presse écrite locale, droit de réponse refusé après une émission orientée de FR3 Bourgogne où mes propos ont été condamnés sans débat, vilipendé sur wikipédia par un archéologue officiel qui se cache sous un pseudo.
Persuadé je suis, qu'en matière de religion, la seule solution est d'en retrouver les explications historiques, pour le christianisme comme pour l'islam ; mon huitième ouvrage intitulé "Le Prophète au visage voilé" sera refusé par les maisons d'édition et l'est toujours. 
Je me suis tourné vers les philosophes afin qu'ils remplissent la promesse qu'ils avaient faite jadis : quitter l'enfance de l'humanité, éclairer le chemin (Luc Ferry, André Comte-Sponville...). J'ai échoué, point final... L'obscurantisme, l'aveuglement, le fanatisme l'ont emporté.
 
 
 
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 22/08/2006
  • Modérateur depuis le 27/09/2006
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Derniers commentaires



  • Emile Mourey Emile Mourey 13 octobre 2006 17:04

    A Spirou

    Vous dites. Pour ma part, je crois plutôt que les Beni Kharzadj ne voulaient pas transgresser les normes habituelles de la razzia, surtout avec un ancien allié. Dans l’Arabie préislamique, la tradition arabe demandait qu’on soutînt ses confédérés quelle que soit leur conduite vis-à-vis des autres pourvu qu’ils vous demeurent fidèles. Je crois que c’est essentiellement pour cela qu’Ibn Ubayyi sayyid des Khazradj intervint en faveur des Beni Qainoqâ. D’autant que la disparition de cette tribu signe la perte d’un allié de poids pour contrebalancer la puissance des Aws.

    E.M. Si on raisonne sur le plan militaire, Mahomet avait trois solutions pour régler le problème Beni Qainoqâ. 1. les faire entrer dans son ummah, solution inacceptable, car en les laissant dans leurs maisons de Médine à côté de leurs fabriques dont ils avaient été spoliés, Mahomet en faisait un foyer d’insurrection. 2. les massacrer, mais alors c’était compromettre toute possibilité d’entente avec les autres tribus juives. 3. En fait, l’intervention « de façade » du chef Khazradj a permis à Mahomet de régler la question beaucoup plus dans l’intérêt de sa politique que dans le respect d’une « norme » à laquelle je ne crois pas beaucoup.

    Vous dites : ... On voit donc que les exécutions sont orientées en fonction du potentiel de menace et en fonction des liens qu’entretiennent les prisonniers avec leurs vainqueurs... Vous dites aussi :...Pour éviter l’opprobre et tuer dans l’oeuf le cycle des vendettas , deux condamnés sont remis à chacun des clans et sous-clans de manière à ce que tous les clans participent à l’acte de répandre le sang.

    E. M. Tout à fait d’accord en ce qui concerne votre deuxième phrase. La situation à laquelle doit faire face Mahomet est une situation de vendetta permanente. Pour calmer cette vendetta de l’œil pour œil, dent pour dent, selon le Deutéronome, Mahomet livre des prisonniers aux factions en lutte (libre ensuite aux chefs de clans de les exécuter ou de faire des échanges). En ce qui concerne votre première phrase et tout l’extrait que vous me donnez du livre de Tabari, la question est de savoir s’il y a vraiment eu exécution de masse ou si cette description n’est qu’une mise en scène « poétique » mais « macabre » ; dans quelle intention ? point d’interrogation. Qu’il y ait une logique dans la façon dont Tabari explique « l’élimination du potentiel de menace », j’y souscris tout à fait. Qu’il y ait eu exécutions capitales, je ne suis pas angélique au point de dire qu’il n’y en ait pas eu, mais l’holocauste d’une population de 800 hommes, non vraiment, je n’en vois pas l’intérêt politique. Je crois plutôt à la dissolution d’une organisation de type militaire qui repose, à la base, sur des groupes de sept hommes. 800 multiplié par 7, cela fait une population de 5 600 hommes qui, en cas de mobilisation, font 5 600 combattants. Dans cette hypothèse, ce ne serait pas des têtes d’hommes que Mahomet aurait fait trancher, mais des têtes de groupes. Toujours dans cette hypothèse, si des groupes ou des conseils n’ont pas eu la tête tranchée - je rectifie : n’ont pas été dissous - c’est pour une raison politique comme vous l’expliquez d’ailleurs très bien. Je résume. Alors que Mahomet avait tout intérêt à chasser les Beni Qainoqâ, il avait, en revanche, tout intérêt à faire entrer les Beni Qoraïzha dans son ummah... mais après avoir dissous leur organisation.

    Et voilà qu’apparaît ensuite la très belle Ri’hâna, merveilleuse résurrection.

    E.M. Concernant votre dernier paragraphe. Oui, il n’y aucun doute sur le fait que si les Juifs avaient reconnu Mahomet comme prophète, cela aurait été beaucoup plus simple pour lui, mais est-ce que cela l’aurait empêché de fonder une nouvelle religion, selon lui de réforme, non je ne le pense pas. Hier, comme toujours, comme aujourd’hui encore, les hommes s’affrontent avec comme drapeau le mythe de la nouvelle société à construire.

    E.M. Concernant les textes. Mis à part celui de Tabari et certains textes d’Ibn Ishâq, je suis très sceptique quant au crédit qu’on peut accorder aux autres, notamment les hadiths. Cela me fait penser aux Yahvé a dit et aux Jésus a dit. La traduction que j’ai du livre de Tabari me donne l’impression d’un document authentique rédigé peu de temps après la mort de Mahomet. Il n’est encombré ni d’hadiths ni d’histoires merveilleuses comme l’Abrégé de la vie du Prophète de Ibn Hicham dont on sait avec certitude dans quelles conditions et à quel moment il a été rédigé.

    Vous dites que Mahomet était un homme qui aimait les femmes. Mais, est-on vraiment sûr que Mahomet ait été un homme ? Les témoignages non musulmans sont rares et contradictoires. Mais cela est une autre histoire.

    Amicalement.

    E. Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 12 octobre 2006 19:06

    De l’auteur

    Avant de retourner à d’autres travaux, je voudrais remercier les internautes qui ont bien voulu intervenir dans ce débat tout en regrettant qu’Agoravox ait refusé de publier la suite à mes articles « Immigration choisie et sauvage dans la Gaule d’avant et d’après J.C. »

    En autocritique de cet article sur Mahomet, je dirais que je me suis trouvé en difficulté sur deux points :

    1. Je cite ma phrase : « Mouta est un conflit entre Mahomet et le roi de Roum, c’est-à-dire avec un pays d’Asie mineure dont la capitale était Byzance, alias Constantinople, aujourd’hui Istambul ». Il faut évidemment comprendre que ce terme de capitale s’applique à l’empire gréco-byzantin. Or, dans les ambassades que Mahomet envoya aux rois de la terre (page 250), voici ce qu’écrit Tabari : « ...vers le César, roi de Roum, nommé Héraclius ». Il me semble que c’est clair. Mahomet ignore manifestement les termes que nous utilisons d’Empire romain d’Orient ou d’empire gréco-byzantin ou d’empire chrétien. En l’empereur Héraclius qui siège à Byzance, il ne voit que le roi de Roum, c’est-à-dire le roi des Romains (et non le roi d’un pays de Roum situé en Anatolie).

    2. Sur ma phrase : « une Arabie qui aurait vécu en bonne intelligence et voisinage, notamment avec l’empire romain d’Occident ». Littéralement, c’est évidemment une erreur puisqu’à l’époque de Mahomet, l’empire romain d’Occident n’existait plus. Mais dans mon esprit, ce n’en est pas une. Je pense, en effet, que cet « ordre » romain a perduré en Occident et a poursuivi son évolution jusqu’à aujourd’hui (« ordre » est le premier sens du mot latin « imperium »).

    Pour répondre maintenant aux internautes qui m’ont posé la question : « Et maintenant ? », je dirais ceci en guise de synthèse, pour faire simple et compréhensible. Si l’on part de la scission qui s’est produite entre l’empire romain d’Occident et celui d’Orient, on constate que ces deux mondes ont ensuite évolué séparément. Après avoir connu une apogée de la pensée avec le christianisme, l’Occident semble vouloir aujourd’hui aspirer à sortir de la religion (lire le philosophe Marcel Gauchet). En ce qui concerne l’Orient qui a connu également une apogée de la pensée, mais avec l’islam, cet autre monde semble vouloir, dans certaines de ses tendances, renforcer sa religion.

    Entre ces deux mondes, la France. Certes, notre pays n’est plus dans les toutes premières puissances du monde, mais elle fut et elle est encore un foyer de la pensée. La flamme de ce foyer qui peut encore éclairer le monde, il ne dépend que de ses habitants de l’entretenir, Français de souche et Français venus de l’immigration.

    Le 12 octobre 2006

    E. Mourey, ancien officier de Zouaves, de Tirailleurs marocains et de Harkis.



  • Emile Mourey Emile Mourey 12 octobre 2006 13:07

    A Spirou.

    Concernant votre premier grand paragraphe, votre raisonnement est rigoureux et j’y souscris en partie bien que je pense que le pacte qui existait entre les Beni Kharzradj et les Beni Qainoqâ a bien été rompu, non pas parce que les juifs auraient pu ne pas avoir la vie sauve, mais par le fait d’une entente préalable probable entre Mahomet et les Beni Kharzadj. Tabari est très clair : toute l’industrie de Médine était entre les mains des juifs Beni Qainoqâ. Et il précise que les musulmans s’emparèrent de tout cela. J’ai peine à croire que les Beni Kharzrad n’aient pas trouvé quelque avantage dans l’expulsion des Beni Qainoqâ.

    En ce qui concerne l’anéantissement des Benî Qoraïzha, c’est le mot « anéantissement » qui pose problème. Tabari dit que Mahomet fit transporter à Médine tous leurs biens. Qu’est-ce que Tabari entend par « biens ». Même question : qu’est-ce que Tabari entend par « butin ». Il me semble qu’en priorité ce soit des armes. Autrement dit, cela pourrait seulement signifier que Mahomet a désarmé ces juifs et qu’il a redistribué l’armement saisi à ses troupes. Contrairement aux Beni Qainoqâ entre les mains desquels se trouvait toute l’industrie de Médine, les Benî Qoraïzha vivaient probablement de l’exploitation de leurs terres et de leurs plantations. Pourquoi Mahomet les auraient-ils massacrés alors qu’il pouvait continuer à les faire travailler, mais sous son autorité et sous sa protection ? Si l’on comprend votre mot « anéantissement » dans le sens de "disparition des Benî Qoraïzha en tant que structure tribale suivant votre expression, je suis tout à fait d’accord. Mais là, je rejoins mon hypothèse, à savoir qu’après leur avoir coupé symboliquement la tête, il les a fait entrer dans l’ummah sous le symbole de la très belle jeune fille nommée Ri’hâna.

    Vous dites : Je comprends votre position mais n’aurait-il pas fallu expliquer votre méthodologie au début de votre article ? Réponse : Il faut se placer dans le contexte de l’après-attentat du 11 septembre lorsque j’ai écrit cet article. Peut-être que j’aurais dû apporter plus de précisions dans le préambule de mon article ?

    Concernant votre dernier grand paragraphe, vous avez tout à fait raison de citer Ibn Ishaq. Pour ma part, je pense en effet qu’avec son texte et celui de Tabari, nous avons les témoignages les plus importants, les plus authentiques et les plus anciens sur Mahomet et les débuts de l’islam (je pense que le Tabari qui vivait au Xème siècle est un compilateur et qu’il a recopié dans sa chronique des textes plus anciens). La difficulté réside dans le « Comment les comprendre, comment les interpréter, comment les traduire ? »

    Et pour revenir au sujet qui nous intéresse « l’anéantissement des Benî Qoraïzha », je serais prêt à faire un pari suivant l’exemple de Pascal. Parions que la très belle jeune fille nommée Ri’hâna que Mahomet a épousée est une population, la population de la tribu Benî Qoraïzha dissoute. Si nous perdons, nous ne perdons rien. Si nous gagnons, nous allons peut-être pouvoir mieux comprendre ce qui s’est passé et avancer dans la connaissance. Cela paraît absurde. Pas sûr ? Dans l’esprit de mon article, Mahomet est un chef de guerre. Quel intérêt pour un chef de guerre, candidat au pouvoir politique suprême d’épouser, à cette époque, une femme aussi belle qu’elle soit ? Aucun ! En revanche, épouser une population, oui ! deux fois oui ! trois fois oui ! cent fois oui !

    Question intéressante.

    Amicalement.

    E. Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 11 octobre 2006 19:01

    A Cambronne.

    Merci pour votre encouragement, mais il y a le poids de l’âge.

    E. Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 11 octobre 2006 15:43

    Comme je l’ai dit, j’ai écrit cet article en 2001 après les attentats sur les tours de New York. Dans cet article, mon intention était de montrer que les auteurs de ces attentats étaient en contradiction avec ce que l’on peut comprendre sur la vie de Mahomet.

    Oui, c’est vrai que j’ai été amené à me poser des questions pendant mes cinq années en Afrique du Nord.

    Oui, c’est vrai que j’ai essayé de trouver une logique dans cette histoire des origines de l’islam.

    Oui, c’est vrai que je lis certains philosophes dont Marcel Gauchet qui pense que l’avenir de nos démocraties passe par la sortie de la religion.

    Oui, c’est vrai que je pense que les médias et les hommes politiques se contentent de gérer les affaires courantes sans traiter les questions de fond.

    Et comme je viens d’apprendre qu’Agoravox vient de me refuser la suite à mon article « Immigration choisie ou immigration sauvage dans la Gaule d’avant et d’après J. C. » sous prétexte que mon sujet n’est en rapport avec l’actualité, je jettre l’éponge.

    Merci d’avoir repris contact avec moi.

    E. Mourey

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