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Accueil du site > Tribune Libre > Avant la conquête romaine, la Gaule, c’était quoi ?

Avant la conquête romaine, la Gaule, c’était quoi ?

Vincent Guichard, archéologue, président du Centre archéologique européen du mont Beuvray : « Les Gaulois ne construisaient leurs maisons qu'en bois. » Christian Goudineau, professeur au Collège de France, le dossier Vercingétorix : « Dans l’antiquité, la Gaule, ça n’est rien, ça n’existe pas, page 238. La maison de Vercingétorix ? Une maison en matériaux périssables, terre et bois, page 243. Le physique impressionnant du chef arverne ? Une invention de Dion Cassius et de Florus, page 282. Comment fut-il exécuté ? Nous l’ignorons et, à vrai dire, cela importe-t-il ? page 328.

Grave erreur !...vers 520 avant JC, une poterie grecque témoigne de l'existence d'une haute fortification crénelée au bord de la Saône : il s'agit manifestement de la tour dite de Taisey. Cette tour existe toujours, sur la hauteur dominant la ville de Chalon-sur-Saône.

             Herakles fighting Triton 

           (Attic Hydria depicting Herakles fighting Triton, from Vulci, around 520. BCE. Altes Museum, Berlin)

Mon interprétation : Héraklès se bat avec le fleuve Arar (la Saône), au pied de la tour de Taisey.

 Diodore de Sicile semble confirmer le passage à Chalon de l'Héraklès grec.   S'inspirant d'auteurs antérieurs, au Ier siècle après JC, il écrit dans sa Bibliothèque historique, tome I, V, XXIV, que dans les temps antiques régnait sur la Celtique un roi dont la fille refusait tous les prétendants. Héraclès passant par là au cours de sa course errante, s'y arrêta et fonda Alésia. Admirant sa valeur et sa haute taille, la fille du roi s'abandonna à lui. De leur union naquit un fils qui prit le nom de Galatès. Ce dernier donna le nom de Galates à tous les peuples qui se placèrent sous son autorité. Ensuite, ce nom s'étendit à toute la Galatie (la Celtique). En I,V,XIX, il précise qu'un grand nombre d'indigènes vinrent s'y établir, et comme ils étaient plus nombreux que les autres habitants, il arriva que toute la population adopta les moeurs des Barbares. Cette ville est, jusqu'à nos jours, en honneur parmi les Celtes qui la regardent comme le foyer et la métropole de toute la Celtique.......... Il s'agit de la ville de Chalon-sur-Saône et, sur le point haut qui la protège, de la tour de Taisey - celle de la poterie - toujours existante.

A Chypre, inscrite sur le monument dit "le prisme d’Assarhaddon", il existe une liste de rois payant tribut aux Assyriens au VIIème siècle avant JC. Or, parmi eux, on trouve un roi de « Qartihadashti » et un autre de « Nuria/e ». Ces deux noms soulèvent de sacrées interrogations (Chypre au VIIe siècle de Sabine Fourrier). Fabuleux et pourtant logique !...Qartihadasht est le nom déformé de Carthage ; le Nuria/e du prisme de Chypre, c'est le Nuerax qu'au VIIème siècle avant JC, Hécatée de Millet nomme "ville des Celtes" (Keltos, Kaldai ? Chaldéens ?) et qu'il situe au-delà de la Marseille grecque...Il s'agit de la ville de Chalon-sur-Saône et, sur le point haut qui la protège, de la tour de Taisey - celle de la poterie - toujours existante.

Chalon/Taisey/Nuria/e/Nuerax était donc une colonie phénicienne au VII ème siècle avant JC, un siècle avant cette poterie qui évoque une incursion grecque...

Or, au Vème siècle avant J.C., Hérodote écrit qu'au-delà des colonnes d'Hercule - donc, en abordant la Gaule par la côte atlantique après avoir franchi le détroit de Gibraltar -, on trouve les Kinèsioi, qui sont, à l'Occident, le dernier peuple d'Europe (ma thèse : il s'agit de Gergovie, au Crest). Tout de suite après eux - donc à l'est - se trouvent les Celtes (de Bibracte/Mont-Saint-Vincent et de Chalon/Nuria). Or Kinèsioï est un mot très proche de Kinneret, première capitale et plus ancienne ville du pays de Canaan située à l’extrémité sud du lac de Galilée. Déduction/hypothèse : une colonie cananéenne en Auvergne, à Gergovie, au Crest, à quelques kilomètres au sud de l'actuel Clermont... Une colonie cananéenne (celte) en Bourgogne, à Mont-Saint-Vincent/Bibracte et Chalon... Deux cités avec forteresses qui dominent une Gaule naissante...l'éduenne et l'arverne, bien avant l'arrivée des Romains. 

... L'éduenne sous des noms successifs différents : Alésia de Diodore de Sicile, métropole de la Celtique, puis Cabillo de César (DBG VII, 42), Argentomagus (notitia dignitatum et Actes de saint Marcel), tour de guet (chant de Walther), Tasiacum (Courtépée),Taisey de Thesaurus, le trésor ; bref, une Nuerax au-delà de Marseille, qui ne peut se trouver qu'au bout du couloir Rhône-Saône à Chalon/Taisey.

Au temps des derniers comtes de Chalon, la cité éduenne était toujours la même ; ces comtes de Chalon siégeaient à Taisey, surveillant la ville - vignette en bas de la carte, à droite - mais se repliaient dans la forteresse de Mont-Saint-Vincent pour se défendre, véritable Bibracte - vignette sur le haut de la boucle - .

Au VIIème siècle avant JC, un pithos grec témoigne de l'existence de la Gergovie arverne au Crest.
             

La légende du Louvre dit ceci : Persée (à gauche, portant un chapeau et des bottes ailées, avec la kibisis sur l'épaule) détourne le regard pendant qu'il tue Méduse, représentée ici comme un centaure femelle. Détail d'un pithos orientalisant à reliefs. Date vers 660 av. J.-C. Technique/matériaux terre cuite. Origine : Thèbes, Boétie...Salamandre ou triton ?

Au VIIème siècle avant JC, vers 630-610, trouvé dans une tombe, à Athènes, Héraclès affronte le centaure Nessos — leurs noms sont inscrits... le centaure Nessos ou Nemessos, c'est Gergovie/Le Crest. Strabon le cite : (Géographie IV, 2, 3) ainsi que la carte de Peutinger (Augusto...nemetum)... ma thèse.

Bis repetita, la Gaule d'avant César, c'était quoi ? Réponse : C’était un ensemble de cités prospères, parfois turbulentes. Chaque cité avait son sénat et chaque ville, son conseil de notables, mais celles qui faisaient vraiment l'Histoire de la Gaule n'étaient principalement que deux : celle des Eduens à Bibracte (Mont-Saint-Vincent) et Chalon-sur-Saône/Taisey), et celle des Arvernes à Gergovie (Le Crest).

La splendeur de Gergovie a été magnifiée par Platon dans son Atlantide https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/gergovie-est-elle-l-atlantide-19859. Celle de Bibracte/Chalon s'illustre par la prise de Rome, en 390 avant JC ; puis pour avoir été le lieu de la plus grande bataille de l'antiquité tardive, en 451 après J.C. : la bataille des champs catalauniques. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bataille-des-champs-226804

Conclusion : l'histoire de notre antiquité d'avant les Romains ne peut se comprendre qu'en raisonnant sur ces deux cités. 

Unies dans le combat commun comme le montre un bouclier décoré d'une tête de lion (Bibracte) et d'une tête de gorgone (Gergovie), ou désunies comme le montre le héros grec delivrant le cheval Epona (Chalon) des griffes de la Gorgone (Gergovie) sous le regard d'Athéna.

Quant aux Phéniciens, sont-ils aux abonnés absents ? Non ! Il faut tout simplement comprendre que ce sont leurs vassaux cananéens, chaldéens, qui ont émigré. Ainsi s'explique que Vindex ait pu soulever une partie (judaïsée) de l'empire contre la Rome de Néron en mai 68.

En l’an 58 av. J.C., une armée romaine envahit la Gaule sous le commandement de Jules César. Face au futur dictateur, un jeune homme se dresse : VERCINGETORIX. Son programme politique : « Faire diligence pour rassembler les cités gauloises, et faire ainsi de toute la Gaule un seul conseil où se décideront des accords auxquels tout le monde devra se soumettre (DBG VII, 29) ». Sa motivation : « Si j’ai mené cette guerre (contre l’envahisseur romain), ce n’est pas pour mes intérêts mais pour la liberté de tous (DBG VII, 89) » c’est-à-dire pour un idéal de société où tous les hommes, quels qu’ils soient, seront libres. Son alter ego éduen : Dumnorix, chef de la cavalerie éduenne, qui s’écria avant de mourir, assassiné sur ordre de César : « Je suis un homme libre ! J’appartiens à une cité libre ! (DBG V, 7) ».

Après les victoires de César, ce n'est plus la Grèce, ni Jérusalem, qui accompagneront dorénavant la marche du monde, mais Rome à laquelle les Gaulois se sont ralliés. A Césarée, le centenier dont parle les Actes des Apôtres s'appelle Corneille (AP 10,1-48) ; c'est le cri que poussaient les Nerviens lors de la bataille de Bavay. Et l'une des premières et plus fidèles légions de César était la légion gauloise "Alauda" des alouettes, probablement éduenne.

chambre haute de la tour de Taisey dans les fresques de Gourdon : vue sur les deux collines de Jérusalem.

Emile Mourey , 14 septembre 2023, droits d'auteur possibles.


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31 réactions à cet article    


  • raymond 14 septembre 2023 18:24

    "

    chambre haute de la tour de Taisey dans les fresques de Gourdon : vue sur les deux collines de Jérusalem.

    Emile Mourey , 14 septembre 2023, droits d’auteur possibles."

    pffffffffffff


    • Étirév 15 septembre 2023 06:58

      Avant la conquête romaine, la Gaule c’était ÇA
      Ensuite, viennent les conséquences de l’invasion romaine.


      • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2023 11:38

        @Étirév

        oui, merci


      • Brutus Grincheux 15 septembre 2023 08:20

        «  une poterie grecque témoigne de l’existence d’une haute fortification crénelée au bord de la Saône : il s’agit manifestement de la tour dite de Taisey. »

        Cette poterie se trouve actuellement à l’Altes Museum de Berlinoù on apprend que :

        « La scène représentée sur le corps principal de cette hydrie grecque à figures noires montre la lutte entre Héraclès, facilement identifiable par le leonté, et le monstre marin, Triton – les deux personnages sont nommés.


        Héraclès face à droite est assis à califourchon et au sommet de Triton avec son bras droit venant sur l’épaule droite de Triton et sa gauche sous l’aisselle gauche de Triton, tenant le triton dans un demi-nelson apparemment indolore. Ses mains sont fermement verrouillées ensemble et Triton s’efforce en vain de briser cette prise, ses deux bras sur les poignets d’Héraclès.


        Sur le dessus il y a une inscription dédicatoire Stesileos génial ? les noms HERAKLEE et TRITONNOS, rapportés respectivement à gauche et à droite de la scène, identifient les deux personnages combattants.


        Sur l’épaule du vase , Dionysos sur un âne avec ménades et satyres. »


        lien


        • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2023 11:36

          @Grincheux

          Grand merci, je vais étudier tout ça.


        • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2023 14:56

          @Grincheux

          En fait, cette histoire de la Gaule d’avant la conquête romaine serait assez simple à comprendre. Elle se caractériserait par des expéditions de type « razzia »à longue distance comme celle des Gaulois qui alla jusqu’à la prise de Rome et par des expéditions punitives de la part du monde grec, tel que le suggère le pithos de Persée.

          A noter le nom de la cité clermontoise, Augustonemetum, qui a conservé le nom de Nemessos ou Nemetos de la poterie d’Athènes...

          Relief en forme de centaure ou de salamandre, ou plutôt de triton, ainsi s’expliquerait le nom de Triton que les poètes grecs auraient associé aux fleuves d’une Gaule d’où venaient les raids « barbares ». 

          Ainsi s’expliquerait le combat d’Héraklès contre Triton, jusqu’à la tour de Taisey.


          • Claude Courty Claude Courty 15 septembre 2023 16:34

            « « Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L’élément décisif pour moi, c’est que Clovis fut le premier roi à être babtisé chrétien. » Charles de Gaulle s’exprimait ainsi, de façon consciente, en héritier de de la tradition républicaine de « l’histoire de France », qu’il souhaitait allier à ses convictions chrétienns. Il aurait été plutôt étonné de constater à quel point cette présentation des Francs comme une « tribu » séparée, ayant son propre système politique pour choisir librement son roi en son sein et donner naissance à la nation française, reposait sur les travaux des chercheurs allemends du XIXe siècle : En raison de leur langue germanique, les Francs furent comptés au nombre des ancêtres de la nation allemande, dont l’État restait à construire, mis dont ls traditions germaniques, transmises depuis les temps païens, étaient invoquées pour justifier un destin particulier." »

            Ces quelques lignes sont extraites, à titre d’exemple, du remarquable ouvrage qu’est l’HISTOIRE MONDIALE DE LA FRANCE, publié aux éditions SEUIL en 2018, qui en fournit bien d’autres ayant trait aux avatars de la fondation de notre beau Pays. Sans oublier les épisodes auxquelles furent mêlées Rome, la Gaulle, et tant d’autres pays, nations, tribus, groupes ethniques, etc. À lire à petites ou grosses doses, par quiconque s’interroge sur la France et les français « de souche ».

            Je précise que je ne suis lié par aucun intérêt à la diffusion de cet ouvrage, autre que celui de la vérité, beaucoup moins simple que certains se plaisent à l’imaginer.


            • Montdragon Montdragon 15 septembre 2023 17:27

              @Claude Courty
              Non, les découpages de certains départements reposent encore à 80 % sur les limites tribales et les foedus du haut-empire, ainsi que les évêchés.
              Des événements historiques d’ampleur au temps des mérovingiens se déroulaient dans les anciens camps de Légion.


            • Seth 15 septembre 2023 17:58

              @Claude Courty

              Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloisesmiley smiley


            • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2023 18:04

              @Claude Courty

              Dans un sens, je ne ne peux être que d’accord avec vous ; l’histoire de notre pays est une histoire en marche avec ses pages de gloire et de tristesses, une histoire qui a forgé notre nation et, si l’on peut dire, son âme ; une histoire que les descendants et héritiers que nous sommes doivent conserver en mémoire et poursuivre dans les valeurs que sont les nôtres.


            • Claude Courty Claude Courty 15 septembre 2023 20:29

              @Montdragon

              Abracadabrantesque !!


            • Montdragon Montdragon 16 septembre 2023 01:38

              @Claude Courty
              Non, clair et prouvé, Lwyudiwig le franc n’a rien fait.


            • Antenor Antenor 15 septembre 2023 18:21

              Les historiens antiques situaient le fleuve et le(s) lac(s) Triton en Afrique du Nord mais les descriptions qu’ils en donnent ne correspondent à rien de connu. Le récit de Ptolémée interpelle car il fait beaucoup penser à l’Allier. Les trois lacs se succédant du Sud au Nord correspondraient aux limagnes de Brioude, Issoire et Clermont. Le nom du Mont Vassalus rappelle celui du temple arverne de Vasso Galate évoqué par Grégoire de Tours.

              Cette hypothèse est bien sûr appuyée par la localisation de Gergovie au Crest sur la Montagne de la Serre dans laquelle il est facile d’imaginer un triton géant. Et c’est bien un triton qu’on trouve sur la céramique de Persée décapitant Méduse confirmant ainsi le lien avec Gergovie.

              Dans cette perspective, le Triton de la céramique du combat avec Heraklès peut difficilement représenter la Saône qui coule vers le Sud et et se situe hors de portée de Gergovie. Cette céramique représente plutôt la prise de contrôle de la Loire par les Eduens au détriment des Arvernes. Triton et Héraklès sont tellement entremêlés qu’ils ont presque l’air siamois. Héraklès coiffé de la tête de lion évoque Bibracte au Mont-Saint-Vincent prenant le dessus sur la tête de Triton alias Gergovie au Crest. Le long corps de Triton représente la Loire et ses boucles traversant la Gaule jusqu’à la queue/estuaire.

              Si l’axe Saône-Rhône est figuré, c’est plutôt dans le pied et le tibias d’Héraklès en bas à droite. La tour / carquois est posée sur la tête de Triton comme l’ancien clocher de l’église sur la hauteur du Crest. Il était encore debout à l’époque de Guillaume Revel. Ce « clocher » disproportionné par rapport à la taille de l’église est peut-être le plus ancien bâtiment construit au mortier de chaux en Gaule. La tour de Taisey est de facture plus récente.

              Par contre, la ressemblance entre le nom de Nessos et celui de Nemessos me semble être une coïncidence. Nessos est toujours là au bord de l’Evenos. Voyez la dernière montagne à la végétation rase au débouché du fleuve dans la plaine (Kryoneri-Naupactie). Ne dirait-on pas un gigantesque animal abattu dont on aurait découpé la peau ? La légende de la tunique de Nessos vient sans doute de là.


              • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2023 22:02

                @Antenor

                Vous dites : Dans cette perspective, le Triton de la céramique du combat avec Heraklès peut difficilement représenter la Saône qui coule vers le Sud et et se situe hors de portée de Gergovie.

                Pour moi, cela ne fait aucun doute, surtout si, depuis, on a réduit la hauteur de la dite tour ; le génie du peintre est de l’avoir représentée dans la perspective de la vision d’un navigateur descendant ou remontant la Saône en contre-bas. 


              • Rinbeau Rinbeau 15 septembre 2023 20:39

                Notre pays ne devient la France qu’en 1748 sous le règne de Louis xv.. Le siècle des lumières !

                Sur toutes les cartes et mappemondes avant cette date, notre pays se nomme GALLIA CELTICAE ( GAULE). « France » est toujours représenté sur les cartes comme un simple duché où se trouve Paris.

                Quand aux mérovingiens seul un certain Grégoire de tours soit disant datant du XI ème siècle nous raconte leur histoire à travers des écrits tous moyenâgeux puisqu’il n’existe aucun originaux. N’importe qui a pu écrire l’histoire des Mérovingiens à n’importe quelle époque. D’ailleurs les trouvailles archéologiques ne confirment pas les dires historiques concernant cette dynastie. Il est envisageable que Clovis n’ai jamais existé !


                • Emile Mourey Emile Mourey 15 septembre 2023 22:22

                  @Rinbeau

                  Avez-vous contacté la Ministre de la Culture ou une personne de son ministère ? Cela fait un an ou deux que j’ai expliqué la bataille des champs catalauniques en la situant à Chalon-sur-Saône, au pied de la tour de Taisey et l’internet continue à le chercher ailleurs. Mais à quoi donc sert ce ministre et ce ministère ?


                • Rinbeau Rinbeau 16 septembre 2023 09:34

                  @Emile Mourey

                  Je constitue un dossier avec toutes les cartes compulsées en plus de la BNF, c’est à dire aux archives départementales de plusieurs villes où je n’ai pas trouvé de carte annotée France avant le règne de Louis xv. Au 16ème et 17ème siècle elle sont toutes des cartes GALLIA ! Il m’a fallu compiler toutes les références, ce qui n’est pas un mince boulot ! Dès que tout cela sera organisé de manière parfaitement claire, le dossier partira au ministère de la culture..


                • Emile Mourey Emile Mourey 16 septembre 2023 10:51

                  @Rinbeau

                  Merci


                • Emile Mourey Emile Mourey 16 septembre 2023 10:53

                  @Emile Mourey



                • Emile Mourey Emile Mourey 16 septembre 2023 13:27

                  @Rinbeau
                  description La ressource demandée n’’est pas disponible.


                • Emile Mourey Emile Mourey 16 septembre 2023 14:09

                  @Rinbeau

                  Bien reçu ; toujours très intéressant. Bibracte est localisée à Autun, Lyon a disparu, les Boïens occuppent le Bourbonnais, Gorgobina se retrouve de l’autre côté de la Loire. Quelle est l’année de cette carte ?


                • Antenor Antenor 16 septembre 2023 14:49

                  Lyon a disparu mais Genève est bien là. Pas compliqué de deviner à quelle église appartenait l’auteur. Faire résonner le souvenir des cités gauloises était aussi un moyen de remettre en question le centralisme royal et catholique. L’auteur a même représenté le lieu de rassemblement des Druides chez les Carnutes. Un appel voilé à se détacher religieusement de Rome à la manière des Anglais ?


                • Rinbeau Rinbeau 16 septembre 2023 15:48

                  @Emile Mourey

                  Année de la carte 1550 !


                • Rinbeau Rinbeau 16 septembre 2023 15:59

                  @Emile Mourey

                  Sur cette carte Alésia serait bien Chalon sur Saône et « cabilunum » avec un L serait plutôt Macon il me semble ! Avec un alignement Alexia Noviodunum Avaricum CORRESPONDANT à Chalon sur saone Nevers Bourges sur la carte de France d’Aujourd’hui..


                • Emile Mourey Emile Mourey 16 septembre 2023 16:08

                  @Antenor @ Rinbeau

                  Oui, qui est ce Cortelius, Abraham (1527-1598) ? mais ce qui apparait clairement dans cette succession de cartes, c’est la perte du souvenir de certaines localités mentionnées par le lieutenant de César, Marc Antoine, et le souci de les replacer sur la carte même aux mauvais endroits, et cela même si ce ne sont que des sites mineurs ou disparus, tel que Magetobriga. 


                • Emile Mourey Emile Mourey 16 septembre 2023 16:18

                  @Rinbeau

                  Alesia à Chalon ! j’avais pas vu !


                • Seth 16 septembre 2023 16:50

                  @Rinbeau

                  La carte est en Latin et non en Français...


                • troletbuse troletbuse 15 septembre 2023 21:17

                  Je me demande si l« expression »Avoir la Gaule" ne vient pas de Jules Cesar ? smiley


                  • charclot charclot 15 septembre 2023 22:56

                    quelle gaule la une ou la deux ?

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