Les évangiles sont des textes cryptés ; bis repetita
Mon interprétation de l'évangile de Jean : Après avoir reçu le baptême de Jean-Baptiste, après la répression romaine qui s'est abattue sur sa communauté essénienne de Macheronte, Jésus est revenu en Galilée, proclamant l'Évangile de Dieu (la révolution essénienne).
Et, passant au bord de la mer de Galilée, il voit, jetant leurs filets, Simon (des Esséniens de Bethsaïde/Gamala) et André (des disciples de Jean qui les avaient rejoints depuis la Judée (Jean I, 35-39). Et il leur dit "suivez-moi !" (Jean I, 16-15)... Dans la barque (de la révolution), Jésus "voit" (de loin) Jacob, fils de Zébédée (la troupe militaire royale de Judée) et Jean, son frère (des Esséniens du Sud d'autour de la mer Morte), qui réparent leurs filets (comme il n'y a pas de poissons dans la mer Morte, ils ne pêchent pas)... et ils le suivent (Marc I, 16-21). Jacob, c'est la vieille troupe, dans la tradition de l'ancêtre qui portait ce nom ; Jean, c'est la jeune troupe des sommunautés esséniennnes rassemblées en armes. Bref, Jacob et Jean entrent à Capharnaüm. Puis, Jésus entre dans la maison de réunion (la synagogue) et il se met à enseigner. Il y avait dans la maison de réunion un homme [qui était] dans un esprit impur et qui s'est mis à crier... (évangile de Jean, traduction Tresmontant) : est-ce que tu es venu pour nous détruire, je sais qui tu es le saint de Dieu. Alors, Jésus, il a crié contre lui et il l'a menacé (l'esprit impur) et il a crié avec une grande voix, et il est sorti de lui (l'esprit impur) et ils ont été épouvantés... et voici qu'ils sont sortis de la maison de réunion et ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait la fièvre ; ils ont parlé pour elle et alors, il s'est approché et l'a fait se relever après lui avoir saisi la main et alors elle l'a quittée, la fièvre, et elle [la belle-mère de Schiméôn/Simon] s'est mise à les servir. Il faut comprendre que les esséniens "Simon" sont, pour ainsi dire, mariés à la population de pêcheurs de Bethsaïde. Bethsaïde étant fille/colonie de la Galilée, il faut comprendre que c'est toute la Galilée, belle-mère de Simon/Pierre, qui a la fièvre ; ce que confirme l'historien Flavius Josèphe en écrivant que la Galilée était en perpetuel trouble.
La phrase lourde de sens est la suivante : et sortant de la maison de réunion, ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. C'est clair ! La phrase dit, en termes voilés, que la troupe militaire qui s'inscrit dans l'histoire de Jacob, le grand aïeul, et les esséniens de Judée se sont emparés par la force de Bethsaïde. Il s'agit de la prise de la ville par le roi asmonéen Alexandre Jamnée en - 86.
Si mon interprétation est juste, ce serait donc Jésus qui agit, mais en s'incarnant dans le grand prêtre de Jérusalem, roi de Judée, Jamnée. Il s'agit d'une opération militaire qui s'inscrit dans les campagnes de ce célèbre retaurateur de la puissance juive... admiré ou haï.
Question : Vaincus à Bethsaïde, je constate que Simon-Pierre, que j'identifie aux Esséniens du Nord, reniera trois fois le maître, dans les trois premiers évangiles, Jean 13, 38, Marc 8, 32-33, Luc 22, 34 et 54-62 mais curieusement aussi dans le quatrième, Matthieu 26, 69-75. Mais peut-être que Simon-Pierre a racheté sa faute en montant sur la croix dans ce quatrième évangile ?...Quatre évangiles, probablement écrits à Jérusalem avant les troubles qui ont précédé la guerre de Jérusalem de 70. Flavius Josèphe écrit : "Comme les pierres lancées par les balistes romaines étaient blanches, les guetteurs juifs de Jérusalem les voyaient arriver du haut des tours et donnaient l’alerte en criant, non sans humour : « Attention, le Fils arrive ! » (sous-entendu : le Fils de Dieu)." (Guerre des Juifs, V, 270 à 272).
Question : Si l'évangile de Marc évoque bien la conquête de la ville essénienne de Bethsaïde par Jamnée, pourquoi élude-t-il la crucifixion de 800 d'entre eux que rapporte pourtant l'historien Flavius Josèphe ? (guerre des Juifs, I, 97). Pourquoi les autres évangiles n'en parlent-ils pas ? ... réponse : parce qu'ils ont été écrits par les vainqueurs et non par les fils des 800 crucifiés.
En revanche, les Esséniens de Bethsaïde qui ont émigré en Gaule n'ont pas oublié. À Sainte-Foy de Combes, ils se souviennent.
Le tympan de Sainte-Foy de Combes s'inscrit dans le prolongement de la pensée essénienne de Bethsaïde/Gamala.
Il s'agit de la scène du Jugement dernier à venir. Les bons sont élevés et sanctifiés, les pêcheurs précipités dans le Tartare des Juifs. Comme l'indique l'inscription du nimbe en lettres entremêlées REX JUDIX, le personnage central qui trône dans le ciel est à la fois juge et roi. Mais il y a un problème quant à l'inscription portée sur le bois de la croix. En commençant par la ligne du haut, on lit ENS REX IUDEORUM. Dans l'inscription ENS, est-il possible d'y voir le mot tronqué de Nazaréen (NAZOR)EN(U)S et d'imaginer au-dessus un IESUS qui aurait disparu, ce qui aurait donné "Jésus, le Nazaréen, roi des Juifs" ? C'est rigoureusement impossible. L'explication la plus simple est de voir dans ENS un participe peu usité du verbe être (esse), ce que confirme le glossaire médiéval de Gange. Plutôt que "Je suis le roi des Juifs", le sculpteur a écrit : "L'étant, roi des Juifs". Ce roi des Juifs est, de tous temps, dans le ciel. Il est écrit dans son limbe en lettres alternées REX IUDIX, roi juge, et au-dessus de sa tête (H)OC SIGNUM CRUCIS ERIT IN CELO CUM, ce signe de la croix apparaîtra dans le ciel quand... , ce qui signifie qu'il n'était toujours pas venu mais à venir. À gauche, l'inscription SANCTORUM CETUS STAT XPISTO JUDICE LETUS, l'assemblée des Saints se tient debout, joyeuse, à côté de ce juge, indique clairement que nous sommes dans l'héritage de la pensée essénienne. Dans l'église de Notre-Dame du Port, le XP désigne le fils de Jessé, le roi David. Quant à l'assemblée des Saints, ce n'est ni plus ni moins que l'assemblée de Dieu des manuscrits esséniens. À la droite du roi juge, nous voyons l'Église, le pape et l'empereur gaulois Tetricus ; puis l'évêque, jeune, sûr de lui, tenant par la main et le guidant, un roi couronné, vieux et voûté, apportant docilement son offrande - la dîme - puis, le clergé prêchant le refus du péché, présentant les tables de la Loi, portant le livre de la Thora ; puis les saints et les saintes, puis le petit peuple des croyants. Nous avons là l’extraordinaire image de ce que voulait être la nouvelle société gauloise au IIIème siècle, au temps de Tetricus, empereur gaulois (271 - 274). En opposition complète à la société gallo-romaine, en opposition complète avec l’image d’un empereur romain richement habillé, assis sur son trône, Tetricus, empereur gaulois, se présente, debout, marchant, habillé comme un nouveau Moïse, son célèbre bâton à la main. Cette représentation de l'empereur Tétricus dans la tenue d'un simple pélerin, dans notre histoire politique, c'est fabuleux !
Les évangiles, une explication essénienne...https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-evangiles-une-explication-228343
..Esséniens de la diaspora juive en Gaule. Le malentendu évangélique. Chalon-sur-Saône, Sainte-Foy de Conques, Autun... https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/esseniens-de-la-diaspora-juive-en-243300.
Esséniens de la diaspora juive en Gaule, à Chalon-sur-Saône et à Taisey. Il faut réécrire le début de notre Histoire de France... https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/esseniens-de-la-diaspora-juive-en-243159
Les esséniens sont parmi nous, du roi David au messie qui doit venir ou qui est venu (suite à mon article du 15 janvier 2021)...https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-esseniens-sont-parmi-nous-du-242934
Emile Mourey, 91 ans, poète assassiné, je cite : « Un franc-tireur dans la bataille de Gergovie : un lieutenant-colonel de Zouaves à la retraite soutient que c’est au Crest, à l’extrémité de la montagne de la Serre qu’il faut situer l’oppidum gaulois défendu par Vercingétorix. Dans son livre « Histoire de Gergovie », il avance également l’hypothèse que Gergovie serait l’Atlantide terrestre... L’auteur ne se revendique ni historien ni archéologue, mais poète » (Journal « La Montagne » du 9.12.1993).
En réponse à mes questions écrites, trois réponses "langue de bois" de trois ministres de la culture, inscrites au journal Officiel. Aucun soutien des élus locaux. Château et tour de site de Taisey à l'origine glorieuse de notre histoire que j'ai voulu sauver de la ruine. Aujourd'hui victime des casseurs et des voleurs, je suis en outre coupable de posséder illégalement une épée de combat qui me vient de mon père et qui me permet de me défendre.
J'ai auto-publié sept livres sous le pseudonyme de Jean, entre 1992 et 1996, en vente chez Amazon :
Histoire de Bibracte, le bouclier éduen,
Histoire de Bibracte, l'épée flamboyante,
Histoire de Biibracte, Dieu rayonnant,
Histoire de Bibracte, Dieu caché,
Histoire de Gergovie,
Histoire du Christ, tome I,
Histoire du Christ, tome II.
Dans l'année qui suit, j'ai écrit deux manuscrits que je n'ai pas publiés :
Le Prophète au visage voilé,
La Gaule en héritage.
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