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Tristan Valmour

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  • Premier article le 12/04/2006
  • Modérateur depuis le 26/04/2006
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Derniers commentaires



  • Tristan Valmour 6 février 2013 16:37

    Mon Bibeau, vous êtes un propagandiste, cependant je suis d’accord avec vous sur certains points.

    Sur le franc CFA, vous avez raison, c’est un instrument de domination. D’ailleurs, les banques africaines, filiales des banques françaises, sont obligées d’emprunter à ces dernières à un taux supérieur au marché. Cela, je l’ai déjà écrit plusieurs fois sur Avox.

    Les analphabètes ne savent pas écrire, donc ils ne peuvent pas le faire, et on ne peut connaître leur opinion à moins de les interroger. J’ai donc bien précisé que je faisais une synthèse de l’opinion exprimée par ceux qui peuvent le faire par écrit. Je n’ai jamais écrit qu’il ne fallait pas tenir compte de l’opinion de ceux qui ne savaient pas écrire.

    « Je vis avec une ivoirienne d’abidjan » écrivez-vous. Ca fait de nombreuses années que je remplis mes déclarations fiscales, je ne suis pourtant pas un expert dans cet exercice. La routine en ce domaine, je connais, le reste, non. Moi aussi j’ai du sang Africain, mais à l’inverse de vous, je ne suis pas un propagandiste. Non, le 43è Bima ne pose pas de soucis en général, vous avez tout faux. Vous pouvez écouter les nationalistes ou les gauchistes, c’est votre droit, ou faire d’un fait une généralité, mais moi aussi j’ai laissé traîné l’oreille à Abidjan, et pas que sur le Plateau. Parce que, si vous voulez rentrer au fond des choses, on pourrait aussi parler de la façon dont les Ivoiriens traitent les Burkinabés, et là, il n’y a pas d’intervention occidentale. Compris ? J’écris cela en toute objectivité, j’adore la RCI et les Ivoiriens.

    Les militaires français violent régulièrement les femmes ivoiriennes ? Mais c’est parfaitement mensonger, banane. D’abord, les militaires des bases françaises ont une bonne paie, et le tarif des relations sexuelles avec les prostituées est très faible. Inutile de violer, ils peuvent payer. De plus, vous savez très bien que malheureusement un certain nombre de femmes africaines s’offrent gratuitement en pensant qu’elles vont épouser leur militaire toubab. Ca arrive parfois, mais la majorité de ces femmes se fait malheureusement avoir, c’est déjà assez pitoyable pour ne pas avoir besoin d’inventer le viol. Et s’il y a viol (ça peut effectivement arriver, il y a des violeurs partout, mais il n’y a rien de régulier) croyez-bien que le militaire est sanctionné, certes pas par le gouvernement local, mais en France. Les chefs de corps n’admettent pas cela et ne couvrent pas du tout cela. Alors, arrêtez avec vos conneries de propagandiste de gauche.

    Oui, la façon dont on vote en Afrique est un vrai problème. Le rôle de l’ethnie et du chef de village est vrai problème, mon cher Monsieur. Mais ce que vous dites sur l’Elysée est vrai, quoi que sommaire. Les chefs d’Etat africains savent aussi manipuler l’Elysée pour leurs besoins. La pieuvre qui contrôle tout est une vue commode de l’esprit.

    Sur le Congo, vos explications sont peut être fondées, en partie du moins. Mais en ce qui concerne l’armée française qui se ferait ridiculiser militairement, vous avez tout faux. Les soldats français sont des hommes de grande qualité militaire.

    Quant au chauvinisme national grand français, vous avez tout faux. Je suis au contraire pour une Afrique indépendante. J’ai parfaitement conscience qu’elle se fait exploiter (et non piller), mais contrairement à vous, je ne suis guidé ni par un antiaméricanisme, antioccidentalisme, antisionisme. Je regarde l’Histoire qui m’indique que le désir de domination est une expression universelle, et qu’à terme, cela débouche sur l’unification. S’il y a aujourd’hui des portables en Afrique, c’est parce qu’il y a longtemps, les ouvriers français (et les autres) ont brisé leur santé dans les mines de charbon pour disposer de l’énergie nécessaire à ce que l’économie finance les inventions et innovations. La précédente phrase est métaphorique. Tout est lié, et il faut voir plus loin que le bout de son nez de vil propagandiste.



  • Tristan Valmour 6 février 2013 15:55

    Rosemar,

    Je crois que vous auriez du accentuer votre article sur les spécificités du métier d’enseignant. Parce que, franchement, un comptable ou un menuisier ont aussi besoin d’être concentrés, sinon il y a une erreur fatale dans le bilan ou un doigt coupé ! La responsabilité civile, voire pénale, est engagée dans de nombreuses professions si on fait une erreur. Bref, beaucoup de ce que vous dites s’applique à bien d’autres professions.

    Parmi les spécificités du métier, il y en a effectivement une que vous avez citée, mais que malheureusement vous n’avez pas développée : la fatigue que l’on éprouve lorsqu’on parle. Le son résonne dans la boîte crânienne et quand on enseigne pendant 6h, à la fin de la journée on est tout simplement épuisé. La station debout provoque à terme des dommages physiques, et on pourrait en multiplier. Il fallait donc dire que comme les métiers manuels, le métier de prof a des répercussions sur le corps. C’est aussi un métier physique. Quand on a 25 ans, ça va encore, mais après, c’est plus difficile.

    Vous auriez aussi du insister sur la fatigue nerveuse de gérer des adolescents pour les profs du secondaire, et même aujourd’hui des étudiants, vu que ces derniers ont de plus en plus une attitude inacceptable en amphi. Finalement, il n’y a que quelques lycées d’élite et prépas de renom (parce qu’aujourd’hui les prépas se multiplient et leur niveau baisse) où les élèves sont corrects. Mais, encore une fois, les éducateurs pour enfants difficiles ont une fatigue nerveuse plus importante, et ne se plaignent pas trop.

    Sur la concentration pour la préparation des cours, vous y allez un peu fort. Bien sûr qu’il en faut, mais rien ne vous interdit de faire une pause, boire un thé ou un café, d’écouter un disque, etc. Soyez honnête, préparer son cours n’est pas un fardeau, c’est plutôt cool. Corriger les copies, c’est autre chose. En plus, vous n’avez personne sur votre dos pour surveiller ce que vous faites chez vous. Votre surveillant, c’est le cahier de texte numérique.

    Ce métier permet d’apprendre beaucoup, c’est vrai, et c’est même la raison qui a incité les profs à devenirs profs : l’amour de la discipline qu’ils enseignent. Les vacances sont la seconde raison mais loin derrière, et le désir d’être avec des jeunes, la troisième raison. Mais attention, il y a bien d’autres professions où l’on apprend beaucoup. On retrouve dans ce que vous écrivez le grand travers des profs : se prendre pour des intellectuels et même croire disposer de ce monopole. Les commerçants n’aiment pas les profs parce que ces derniers savent toujours mieux qu’eux. Alors, pour plagier un excellent prof de philo, Michel Gourinat, je dirai qu’un prof de philo n’est pas un philosophe. MG disait même qu’on ne faisait pas de la philosophie en terminale, mais de l’histoire de la philosophie. Comme on ne fait pas de maths, mais l’histoire des maths. Alors, s’il y a bien une chose insupportable, c’est que les profs se montent le melon. Ils n’ont plus le monopole du savoir, comme les journalistes n’ont plus le monopole de l’information. D’ailleurs, à mon sens, l’évolution du métier d’enseignant dans le secondaire devrait conduire ces derniers à étudier comment utiliser le savoir pour qu’il devienne connaissance (cf les théories de la cognition, de l’information).

    Quant au prof de fac, franchement, généralement, ils enseignent parce qu’ils sont obligés de le faire. Ils préfèrent se consacrer à leurs recherches et enseigner est même considéré comme dégradant. Ca, c’est la réalité vue de l’intérieur, objective et sans langue de bois.

    Je ne tape pas sur les profs, mais énonce quelques vérités. Comme je pourrai dire que les maîtres chiens travaillent 3 jours par semaine ; les dockers des îles (et peut-être d’ailleurs) gagnent beaucoup d’argent sans beaucoup travailler ; les pharmaciens jouent à tetris quand il n’y a pas de clients ; les entrepreneurs se plaignent de ne pas avoir de droit au chômage mais ils ne cotisent pas pour cela, les entrepreneurs font souvent du black et certains ne se paient pas beaucoup pour ne pas être ponctionnés mais touchent le pactole quand ils revendent leur entreprise (c’est leur retraite) et s’ils se plantent c’est qu’ils n’ont pas été bons ; beaucoup d’employés de commerce se tournent les pouces quand il n’y a pas de client ; de nombreux employés utilisent le matériel de l’entreprise pour leurs fins personnelles, volent dans la caisse (ou quand ils sont chefs de rayon d’un hyper, ils commandent un appareil très cher qui ne se vendra pas, puis ils le soldent et un de leurs copains le rachète à vil prix), enfin bref, on peut continuer l’énumération des dysfonctionnements à l’infini.

    Les profs ne sont pas roses, mais les autres non plus. Par conséquent, on peut reconnaître les faiblesses de ce corps et les aimer en même temps.



  • Tristan Valmour 6 février 2013 11:48

    Article partial et injuste

    Oui, la France a colonisé une bonne partie de l’Afrique, et oui, si elle intervient aujourd’hui ou demain sur ce continent, on la soupçonnera toujours de néocolonialisme. Mais entre soupçon et réalité, il y a souvent plus qu’un pas. On peut aussi parler de Chinafrique, d’américafrique et de tout ce que vous voulez. Lorsque les Romains importaient du blé d’Egypte, on pouvait aussi parler de romafrique. Il faut aller plus loin que cela dans l’analyse.

    Il y eut autrefois un empire à Gao, qui colonisa une vaste partie de cette région. On pouvait alors parler de Gaoafrique. Chaka Zulu érigea également un grand empire dans le Sud de l’Afrique, avec environ 2 millions de morts. Il y eut en Afrique précoloniale des civilisations très avancées qui ont étendu leur domination sur d’autres peuples et cultures, moins avancées. Par conséquent, le colonialisme et l’exploitation ne sont pas l’apanage de l’occident. Malheureusement, c’est un fait connu de toute l’humanité.

    Il faudrait, pour une fois, s’intéresser à ce que disent la majorité des Africains (du moins ceux qui sont alphabétisés) sur cette aventure malienne. Voici une petite synthèse :

    -  La France intervient pour les ressources minières ? Si c’est le cas, pourquoi n’est-elle pas intervenue depuis longtemps au Congo qui en possède 1000 fois plus que le Mali !
    -  La France veut exploiter les ressources minières ? Mais on ne possède pas la technologie ni les moyens pour le faire, on ne peut rien faire seuls de nos ressources !
    -  Merci à la France d’être intervenue, c’était insupportable de vivre sous la coupe des islamistes qui imposent leur charia à une partie du monde qui la refuse en bloc.
    -  La France est intervenue, cela coûte cher, il est normal qu’elle ait une part du gâteau de nos ressources.
    -  Si ce n’est pas la France qui exploite ces ressources, ce sera d’autres. De toutes les façons, nos gouvernants sont corrompus, alors on se fiche pas mal du nom de l’exploiteur.

    Ca, c’est ce qu’exprime le peuple alphabétisé (je ne parle donc pas des intellectuels, mais uniquement de ceux qui savent écrire et le font). Les propos précédents sont corrélés par mes nombreux amis africains. Vous pouvez donc écrire tout ce que vous voulez sur l’impérialisme et vos grandes théories désincarnées, mais il y a une réalité plus prosaïque.

    Maintenant, vous ne pouvez pas voir l’Afrique avec des yeux d’Européen :
    Vous parlez de chef d’Etat illégitime. Mais aucun chef d’Etat Africain n’est légitime. Vous ne savez pas comment on vote en Afrique.

    Sur le 43è BIMA et les autres bases maintenant, ce que vous écrivez est une honte. Je connais cette base et quelques autres bases françaises en Afrique. La plupart des Africains ne les voit pas comme une menace mais comme une sécurité. En plus, cela fait fonctionner le commerce local car il y a des échanges entre ces bases et la ville dans laquelle est elle implantée. Cela favorise aussi les échanges entre les militaires français et les militaires du pays d’accueil. Des trucs qui n’ont l’air de rien mais qui sont importants, comme la possibilité pour les militaires du pays d’accueil de s’achalander dans le supermarché de la base (hors taxe, hors douane si mes souvenirs sont bons. Or les droits de douane sur les produits d’importation sont énormes. Sorti des bouteilles d’alcool, des télés pour ceux qui peuvent se les payer, c’est important). Les militaires français ont une attitude dans l’ensemble correcte. C’est vrai qu’ils peuvent fréquenter un peu trop les go de la zone 4 et de Treichtown (pour la RCI dont vous parlez), mais bon, les Ivoiriens le font aussi. La présence française n’a rien à voir avec les américains qui circulent dans leur fourgon, et quand ils s’arrêtent, établissent un périmètre de sécurité, ont des oreillettes, bref, exactement comme dans les films, l’expression de la paranoïa. C’est un constat, pas une critique de l’attitude des militaires US de l’ambassade. Ca, c’est mal vécu par les Africains. Les militaires français de ces bases circulent tranquillement et ne sont pas vus comme une force d’occupation. Sauf bien entendu par les nationalistes, suprémacistes à la sauce Anta Diop et gauchistes.



  • Tristan Valmour 31 janvier 2013 09:10

    Salut Rosemar

    Oui, les cours, ce sont les profs qui le font. Un site Internet pour les profs de lettres ? Weblettres.net, réservé aux profs ; c’est apparemment le meilleur d’après mon serveur communautaire qui recense de nombreux outils. Mais il y a d’autres bons sites, je sais que les académies les recensent dans leurs bulletins. Sinon, il existe dans toutes les matières des manuels de profs qui n’existaient pas quand j’ai commencé, avec exercices corrigés. Mais c’est normal d’utiliser les outils, un soldat a bien une arme, et un maçon sa truelle, et les profs du secondaire ne sont pas des chercheurs, ils transmettent ce que les chercheurs ont trouvé, et encore une fois, c’est déjà beaucoup. J’espère que vous avez compris que je ne nie nullement la somme de travail à laquelle un prof est confronté ; il n’est pas rare qu’il travaille jusqu’à 23h-minuit. Ceci dit, ils ne sont pas les seuls, dans le Privé, même de « simples » employés travaillent chez eux jusqu’à cette heure pour conserver leur job, triste époque. Mais là encore, beaucoup de disparités entre profs. Un prof qui a 20 ans d’expérience n’a pas besoin de travailler autant qu’un jeunot, il se repose sur son stock de cours, et même si le programme change tous les 3 ans, il faut être honnête. Je voulais juste dénoncer le statut d’agrégé qui ne sert à rien et qu’il faut supprimer.

    Et il faut arrêter avec les diplômes, c’est très surfait. Demain, cela ne voudra plus rien dire.

    Amicalement



  • Tristan Valmour 30 janvier 2013 13:47

    @ Rosemar et Mortelune

    Il n’y a pas à opposer les catégories de profs. Juste à dénoncer un statut inutile pour les élèves, et coûteux pour l’Etat. En plus, le gars qui passe l’agrégation interne peut demander une disponibilité d’1 an avec paiement de son salaire (75 à 90% je crois). Et qu’est-ce qui motive le gars à passer son agrégation ? Certainement pas les élèves mais gagner plus en travaillant moins. C’est strictement la réalité. Et quand un agrégé à 15h de temps-classe hebdomadaire réclame des heures sup pour se payer sa piscine, eh bien, c’est tout simplement dégoûtant. Des abus, il y en a, et beaucoup, il faut arrêter le corporatisme. Vous avez parlé des batailles au début d’année pour avoir le meilleur emploi du temps (et les nouveaux venus qui ont toujours l’emploi du temps le plus pourri), les options qui nécessitent moins de temps de préparation (ah mais oui, les profs sont connus pour être de grands metteurs en scènes et de grands artistes, j’oubliais) des luttes entre collègues pour les heures sup, et bien d’autres types de luttes (quota de photocopies, sorties encadrées, etc.), bref toutes les petites mesquineries qui ne sont pas l’apanage des profs, mais tout simplement humaines et que l’on retrouve partout ? Mais ça existe, alors il faut être honnête.

    En ce qui concerne le temps de travail, si un prof qui fait du copier-coller de sites internets ou « livres de profs » et qui de fait économise du temps de préparation, parvient au même résultat que le prof qui réalise intégralement ses cours et exercices, moi ça me va, je m’en fiche. C’est le résultat qui prime, et s’il y en a qui s’organisent mieux que d’autres ou sont plus malins, tant mieux.

    Il n’y a pas à opposer les catégories de profs, mais ils ne font pas le même métier. Rien à voir entre un collège et un lycée (d’ailleurs Mortelune, il y a aussi des agrégés en collège, et au lycée, il y a plus de certifiés que d’agrégés), entre un établissement calme et un établissement difficile, entre le temps de préparation et correction pour un prof de lettres, d’histoire, de philo, d’éco et un prof de maths ou de sciences, entre ceux qui ont des classes à examens et les autres, entre ceux qui se tapent 3 ou 4 niveaux (et qui doivent donc préparer des cours différents pour chacun des niveaux) et ceux qui ont 2 niveaux. Alors oui, il y a profs et profs. Des profs supers, compétents et qui triment comme un bossu pour pas grand-chose, et d’autres qui n’en font pas une rondelle, et au milieu, la majorité qui fait correctement son travail.

    Et franchement, l’étude de l’EN sur le temps de travail n’est pas scientifiquement valide. Se baser uniquement sur des témoignages, c’est très insuffisant. Un agrégé ne fait pas de recherche, sauf s’il est détaché à l’université et travaille dans un labo ; il se documente. C’est un praticien, pas un chercheur, et c’est déjà pas mal.

    Je n’aime pas le corporatisme.

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