ticotico

@leypanou

A propos de « l’embargo »… Il y a apparemment un accord tacite entre les 3 parties prenantes dans cette affaire. Les cubains « de Miami » qui en sont les principaux promoteurs, le gouvernement US qui le met en oeuvre et le gouvernement cubain qui y trouve l’unique alibi à tous les dysfonctionnements dans le pays.

Les cubains de Miami y voient le moyen de maintenir la pression sur l’île pour obtenir un changement de régime, mais en même temps, ce sont eux qui fournissent l’essentiel des fonds envoyés au pays par les émigrés. Il s’agit donc davantage d’une posture que d’un engagement.

Les élus des USA sont les otages du vote cubain en Floride et n’osent donc y toucher. Ils y voient aussi un message adressé à l’ensemble de l’Amérique latine « faites comme on vous dit, sinon… » On ne peut pas dire que ça fonctionne très bien puisque qu’après le Chili et le Mexique, c’est la Colombie qui vient de « passer à gauche », en attendant le retour de Lula au Brésil.

Pour le business US, c’est un atout qui permet de sanctionner au mépris des lois internationales des entreprises concurrentes en leur imposant des amendes démesurées ou l’exclusion de leur marché intérieur.

Dans la pratique, l’embargo n’empêche pas de trouver du Coca Cola à La Havane ni d’importer des Harley Davidson ou du poulet made in USA. Quand le gouvernement cubain lâche du lest, comme il l’a fait cette semaine en accordant de nouveaux avantages aux « investisseurs étrangers », il reconnaît implicitement que l’embargo n’est pas un mur infranchissable.

Les principaux concernés, les cubains de l’île, n’ont pas leur mot à dire. Si, ils en ont inventé un : « autobloqueo » pour qualifier toutes les restrictions imposées par leur propre gouvernement en utilisant l’argument de l’embargo.

@Nicolas36

Je me trouve dans une zone expérimentale sur les pénuries et rationnements en tous genres : Cuba.
Le gouvernement arrive à peine à fournir les 2/3 de l’électricité nécessaire au pays, la dernière bouteille d’huile vue dans un magasin, c’était au mois de mars, les transports ont perdu les 3/4 de leur capacité... La production de tout continue de s’écrouler, la récolte 2022 de sucre correspond à 30% de celle de 2021, qui était déjà catastrophique...

Le gouvernement a déclaré :« oui, mais ici on a la dignité »... Les cubains ont répliqué en demandant « combien de livres de dignité y a t’il dans le gros bide de notre président ? » et surtout, tous ceux qui ont la possibilité de quitter le pays font le maximum pour s’en aller rapidement.

La capacité de résistance des européens ne sera sûrement pas aussi grande que celle des cubains, mais la soupape de l’émigration n’a pas d’équivalent en Europe. Face à l’absence d’alternative, la soumission risque d’être l’attitude la plus répandue.

@l’auteur

C’est pas mal cet article, un peu de vegan bashing ne peut pas faire de mal, un ennemi commun, ça ressoude un peu les rangs...

Une petite chanson sur le thème pour en rire sans tabasser

@Joséphine

« en Asie, par exemple, si vous dites que vous êtes végan, ils vont vous rire au nez ! Ce truc progressiste n’existe qu’en Occident. »

Pas entendu parler des brahmanes ? En Inde, c’est la caste supérieure... et pour la majorité d’entre eux, la viande ne peut pas faire partie de leur alimentation...
Pour bon nombre de bouddhistes, c’est une mauvaise chose de prendre des vies pour se nourrir, dès fois que tu pourrais manger ta grand mère réincarnée...

Bon, dans l’ensemble, ils sont moins extrêmes que nos vegan, j’ai entendu un lama expliquer qu’il fallait mieux manger du boeuf que des crevettes, avec le boeuf, tu prends une vie et tu nourris pas mal de monde, alors que les crevettes, c’est beaucoup de vies pour nourrir une seule personne...

L’Inde n’a pas besoin d’autres conflits, c’est un pays qui se sent déjà en guerre, avec plusieurs affrontements en cours...

Si vous avez déjà rempli les 7 ou 8 pages du formulaire de demande de visa pour l’Inde, vous saurez que ce pays vit dans une ambiance de conflit et de paranoïa. L’Inde se sent entourée d’ennemis, la Chine, on en a déjà parlé ici. Avec le voisin pakistanais, il est rare que se passe une semaine sans heurts, attentats ou déclarations provocatrices, côté Bangladesh, une muraille est construite, avec Sri Lanka, les relations sont tendues depuis le soutien de l’Inde aux séparatistes Tamouls...

Dans l’état de l’Assam, des séparatistes (soutenus par le Myanmar ?) mènent un conflit armé contre New Delhi.

En plus, les nationalistes hindouistes du BJP pratiquent une politique de division et d’affrontement qui pourrait même mener à la guerre civile...

Alors, les guerres des autres, c’est vraiment pas leur problème...