Brutus

Cette situation n’est pas une spécificité française, mais une évolution de l’économie de marchéimposée à toutes les colonies de l’empire Us dont elle fait partie et dont la survie est due à la « mondialisation » entâmée depuis un bon moment, qui consiste à optimiser les taux de profits en vendant plus cher des produits dont la fabrication dans les pays demandeurs derentrées de devises est réalisée à un coup moins élevé.

Les politiques ne sont là que pour administrer les institutions qui permettent le maintien d’un ordre établi pour le compte de lobbies anonymes et apatrides très puissants qui financent leurs campagnes, possèdent les médias et interviennent directement quand ça bouge un peu trop.

L’électoralisme des uns et des autres n’y changera rien. Ce ne sont pas les élections qui changeraont le système, et le changement de potiches n’est là que pour donner l’illusion d’une possibilité de changement , alors que même les représentants du RN, qu’ils caracolent ou pas, feront la même chose s’ils sont élus, comme Orban en Hongrie et Meloni en Italie.

Mais on arrive au bout du rouleau : la Chine entend tenir le rang qu’elle a conquis au prix de la sueur de la population, l’Inde n’a pas envie de prendre sa succession en tant qu’atelier du monde et l’Afrique n’étant que le résidu d’un colonialisme continuant à surexploiter les richesses naturelles n’a pas le potentiel pour.

Alors, ça va s’écrouler et, si des organisations structurées ne’organisent pas le relais, le monde va ressembler à Themroc 

@Francis, agnotologue

oups, je me suis emmêlé les pinceaux et j’ai mélangé pathologie, thérapie etdiscipline
ça craint !

@Jean

C’est ce que certains appellent « post-vérité » (comme souvent traduit littéralement de l’anglo-américain « post-truth », terme emprunté au titre d’un livre de Ralph Keyes paru en 2004 : "The Post-Truth Era".

Il est plus facile de façonner et d’infléchir l’opinion publique et même les « zélites »en jouant sur les émotions et la démagogie que de s’appuyer sur des faits avérés (cf. Colin Powell le 5 février 2003 à l’ONU, où il apporté des « preuves » reconnues comme fabriquées par la suite de la production d’armes de destruction massive par l’Irak).

Mais les mensonges, les détournements de vérité et les fausses informations existaient en politique bien avant l’ère du numérique à tel poins que ce comportement fréquent repose sur une pathologie répandue, l’agnotologie, production délibérée du mensonge et de l’ignorance, la science du faux..

@Clocel

oui, il a peur de lui, c’est pour ça qu’il l’évite (bon ok, ça fait deux fois que je la fais, celle-là, mais j’ime bien les rincettes).