On a perdu la guerre face à la GB au début du XIXème siècle
et depuis, on court après, comme on peut.
Les Anglo-saxons ont le business dans l’âme, inscrit dans
leur ADN. On ne se bat pas à armes égales.
D’un côté le panache, le style et la manière, la gloire, et
au bout la défaite avec les honneurs. De l’autre, une armée de boutiquiers qui
ne lâchent rien, jamais, prêts à tuer pour un dollar.
Dans ce monde thatchérien, reaganien, globaliste, impitoyable,
armé où les perdants sont en permanence remplacés, la culture française n’a pas
sa place. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les colonisations à la
française et à l’anglosaxonne : la générosité face aux éradicateurs.
Le dernier sursaut fut Chirac/Villepin sur la guerre d’Irak.
On aurait cru que les US allaient détourner leurs armes de Saddam contre nous.
Ils s’en sont tenus aux insultes les plus humiliantes.
Alors on court comme un canard sans tête, en bouchant les
trous, en subventionnant nos « CAC 40 » pour leur permettre de
compéter (j’invente ici un mot composé de « com » et de « péter »)
avec les rois du business. Dans cette course folle, le peuple français est sacrifié. Il s’en
rend compte et se révolte, d’autant que son élite n’oublie pas de se remplir les poches tout en cavalant.
Que faire, comme disait l’autre ? Attendre, attendre
que le monde change, que de nouveaux acteurs rebattent les cartes et la France « outragée,
martyrisée » retrouvera sa place dans ce monde, la première !
Le sud global, ceux que nous avons aimés et instruits remettront la France sur le trône.
@Nicole Cheverney Bonjour, la base n’applaudit certainement pas.
On assiste
peut-être à une mutation de la CGT, qui me fait penser à l’évolution du PS
avant sa marginalisation.
Les têtes
pensantes du PS avaient décidé qu’il fallait désormais s’appuyer sur deux
jambes : la petite bourgeoisie et l’immigration.
Pour la
petite bourgeoisie, on développerait l’individualisme, les libertés tous
azimuts, la famille recomposée, le mariage comme ci et comme ça, le
consumérisme, la PMA pour tous, le style bobo urbanisé …
Pour l’immigration,
on insisterait sur l’antiracisme, le black/blanc/beur, les « potes » …
A noter que
ces deux jambes ne marchent pas en coordination : le « pote » et
le « bobo » n’ont pas du tout la même vision du monde.
Finalement,
cette « pensée » stratégique a mené au fiasco, à l’effondrement du
PS.
La CGT a
constaté que la petite bourgeoisie (les cadres) était plus nombreuse que la
classe ouvrière en voie de disparition (tout comme notre industrie). Qu’un « lumpen
prolétariat » se développait, en particulier dans l’immigration (les
livreurs, les nounous). D’où la nomination de la responsable des cadres, et une
politique « anti-fasciste » de la CGT (anti-RN et pro-immigration).
Cette stratégie
peut conduire à l’effondrement ou la scission de la CGT, comme pour le PS. Avec
deux tendances : l’une radicale « révolutionnaire » se
rapprochant de LFI (SUD ?), l’autre réformiste se rapprochant de la Cfdt. Pour résumer par un cliché issu du passé : une tendance stalinienne anti-US, l’autre trotskiste pro-US.
@Krokodilo Discuter avec une IA de bas étage doit être assez angoissant. On est tous condamnés à se faire piéger, à un moment ou un autre. Quand on a l’expérience d’un proche autiste, c’est un peu plus facile de se caler psychiquement, l’expérience aidant. Mais ça reste toujours un peu angoissant, une épreuve : on ne sait pas à qui on a à faire.
agression
militaire de grande ampleur qui avait la prétention avouée de prendre Kiev en
quelques jours !
Propos discutable, mais bien en
ligne avec notre doxa.
Les effectifs mobilisés côté
russe ne permettaient pas d’envisager « prendre » Kiev avec une
occupation de la capitale, tout en se déployant au sud et en défendant les séparatistes
le long d’une ligne de plusieurs centaines de km.
Les historiens diront quels
étaient en réalité les premiers objectifs russes de cette « opération
spéciale » (ces objectifs ont depuis changé).
Une hypothèse : ce fut
une tentative, ratée, de renverser le régime de Kiev mis en place par les
Occidentaux. Sorte de Maïdan à l’envers qui aurait foiré. L’espoir des
dirigeants russes de voir une partie de l’armée et des oligarques ukrainiens se
retourner contre Kiev et Zelinsky aurait été déçu. Hypothèse encore à
confirmer, tant cette bourde du renseignement russe paraît énorme.
Une autre hypothèse serait la
tentative des Russes de concentrer les forces ukrainiennes autour de Kiev pour
attaquer et occuper le Sud (Marioupol …). Aux historiens de voir si c’est
crédible.
Les US ont bétonné le régime de
Kiev et l’essentiel de son armée et ont remporté cette première manche avec une
activité intense du renseignement. Ils ont du reste gagné cette première manche
à double titre : contre la Russie et contre l’Europe. Nos
« vichystes » pro-US applaudissent à cette défaite européenne.
Pour la suite, personne ne
sait ce qui va se passer. Le vieux rêve Anglo-saxon de faire éclater la Russie
et la réduire à la Moscovie après un effondrement du pouvoir central est une
possibilité. Les dirigeants polonais et ukrainiens en rêvent de façon éveillée.
Ce scenario supposerait une certaine neutralité de la Chine, ce qui paraît
improbable : les Chinois ne laisseront pas les US installer leurs missiles
sur la rivière Oussouri, ils prendront les devants.
Une autre possibilité est la
poursuite de la guerre pendant encore deux ou trois ans, avant une négociation
et un gel des positions définies par les combats, à la coréenne. Plus probable
que la précédente, cette hypothèse serait une défaite de l’Occident qui défend
un retour aux frontières de 91, mais pas une victoire pour la Russie qui rêve
d’Odessa et de Kharkov qui sont très loin d’être acquises aux Russes.
Une troisième possibilité est
une entrée en guerre de la Pologne, qui trépigne à la frontière ukrainienne
après avoir déjà envoyé sur le terrain des contingents de
volontaires/mercenaires. Cela pourrait enclencher une escalade avec
bombardements par la Russie de sites militaires en Pologne, et activation
(partielle compte tenu des circonstances, ou totale si les USA acceptent le
risque d’une guerre nucléaire d’abord en Europe puis mondiale) de l’article 5.
D’autres scenarios sont bien
sûr possibles. Ils ont tous en commun d’entraîner un affaiblissement de
l’Europe (malgré ses velléités de réarmement), désormais coupée en deux pour
longtemps et dépourvue d’autonomie face aux USA. Les rêves de voir la Russie éclater et ruinée se sont changés en cauchemar : c’est l’Europe qui a éclaté en deux parties et paye l’énergie deux fois plus cher. Nos « vichystes »
pro-US s’en réjouissent.
Nos dirigeants semblent ne pas
s’être rendu compte de cet affaiblissement géopolitique de l’Europe, ou s’ils
s’en rendent compte, ils semblent s’en satisfaire. A Pékin, Macron a dû se faire
accompagner de sa commissaire politique, totalement acquise aux intérêts US, après quelques tentatives en
solo face à Poutine.
Aller se coucher et dormir
longtemps sous Lexomil semble être l’ultime ambition de nos dirigeants. Et
vive l’UE !
responsabilités/erreurs
des français ... que je déplore !
Un peuple mystérieux.
C’est ainsi que je perçois mes
compatriotes, que j’ai du mal à comprendre.
A la fois peuple très généreux,
très coléreux, imprévisible et souvent décevant dans son suivisme/doxa.
A titre personnel, ma mère
immigrée en France juste avant ma naissance, juste après-guerre m’a confié ses
difficultés (elle ne parlait pas français) et
sa souffrance de se sentir méprisée, rejetée (dans les commerces …).
Pas facile de s’intégrer, le
Français de souche faisait sentir ses grandes réserves vis-à-vis de « l’étranger ».
Mais depuis 40 ans, le Français de souche accueille des millions d’étrangers
sans autre réaction qu’une sorte d’indifférence craintive. Faut dire que le
pouvoir mondialiste met la pression. Etrange.