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Gabriel

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  • Gabriel 11 avril 2023 09:14

    Rien de nouveau sous le soleil, aucun scoop ici.

    On a perdu la guerre face à la GB au début du XIXème siècle et depuis, on court après, comme on peut.

    Les Anglo-saxons ont le business dans l’âme, inscrit dans leur ADN. On ne se bat pas à armes égales.

    D’un côté le panache, le style et la manière, la gloire, et au bout la défaite avec les honneurs. De l’autre, une armée de boutiquiers qui ne lâchent rien, jamais, prêts à tuer pour un dollar.

    Dans ce monde thatchérien, reaganien, globaliste, impitoyable, armé où les perdants sont en permanence remplacés, la culture française n’a pas sa place. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les colonisations à la française et à l’anglosaxonne : la générosité face aux éradicateurs.

    Le dernier sursaut fut Chirac/Villepin sur la guerre d’Irak. On aurait cru que les US allaient détourner leurs armes de Saddam contre nous. Ils s’en sont tenus aux insultes les plus humiliantes.

    Alors on court comme un canard sans tête, en bouchant les trous, en subventionnant nos « CAC 40 » pour leur permettre de compéter (j’invente ici un mot composé de « com » et de « péter ») avec les rois du business. Dans cette course folle, le peuple français est sacrifié. Il s’en rend compte et se révolte, d’autant que son élite n’oublie pas de se remplir les poches tout en cavalant.

    Que faire, comme disait l’autre ? Attendre, attendre que le monde change, que de nouveaux acteurs rebattent les cartes et la France « outragée, martyrisée » retrouvera sa place dans ce monde, la première ! 

    Le sud global, ceux que nous avons aimés et instruits remettront la France sur le trône.



  • Gabriel 7 avril 2023 09:35

    @Nicole Cheverney
    Bonjour, la base n’applaudit certainement pas. 

    On assiste peut-être à une mutation de la CGT, qui me fait penser à l’évolution du PS avant sa marginalisation.

    Les têtes pensantes du PS avaient décidé qu’il fallait désormais s’appuyer sur deux jambes : la petite bourgeoisie et l’immigration.

    Pour la petite bourgeoisie, on développerait l’individualisme, les libertés tous azimuts, la famille recomposée, le mariage comme ci et comme ça, le consumérisme, la PMA pour tous, le style bobo urbanisé …

    Pour l’immigration, on insisterait sur l’antiracisme, le black/blanc/beur, les « potes » …

    A noter que ces deux jambes ne marchent pas en coordination : le « pote » et le « bobo » n’ont pas du tout la même vision du monde.

    Finalement, cette « pensée » stratégique a mené au fiasco, à l’effondrement du PS.

    La CGT a constaté que la petite bourgeoisie (les cadres) était plus nombreuse que la classe ouvrière en voie de disparition (tout comme notre industrie). Qu’un « lumpen prolétariat » se développait, en particulier dans l’immigration (les livreurs, les nounous). D’où la nomination de la responsable des cadres, et une politique « anti-fasciste » de la CGT (anti-RN et pro-immigration).

    Cette stratégie peut conduire à l’effondrement ou la scission de la CGT, comme pour le PS. Avec deux tendances : l’une radicale « révolutionnaire » se rapprochant de LFI (SUD ?), l’autre réformiste se rapprochant de la Cfdt. Pour résumer par un cliché issu du passé : une tendance stalinienne anti-US, l’autre trotskiste pro-US.



  • Gabriel 6 avril 2023 21:54

    @Krokodilo
    Discuter avec une IA de bas étage doit être assez angoissant.
    On est tous condamnés à se faire piéger, à un moment ou un autre.
    Quand on a l’expérience d’un proche autiste, c’est un peu plus facile de se caler psychiquement, l’expérience aidant. Mais ça reste toujours un peu angoissant, une épreuve : on ne sait pas à qui on a à faire.



  • Gabriel 6 avril 2023 10:55

    @DACH

     

     

    agression militaire de grande ampleur qui avait la prétention avouée de prendre Kiev en quelques jours !

     

    Propos discutable, mais bien en ligne avec notre doxa.

    Les effectifs mobilisés côté russe ne permettaient pas d’envisager « prendre » Kiev avec une occupation de la capitale, tout en se déployant au sud et en défendant les séparatistes le long d’une ligne de plusieurs centaines de km.

    Les historiens diront quels étaient en réalité les premiers objectifs russes de cette « opération spéciale » (ces objectifs ont depuis changé).

    Une hypothèse : ce fut une tentative, ratée, de renverser le régime de Kiev mis en place par les Occidentaux. Sorte de Maïdan à l’envers qui aurait foiré. L’espoir des dirigeants russes de voir une partie de l’armée et des oligarques ukrainiens se retourner contre Kiev et Zelinsky aurait été déçu. Hypothèse encore à confirmer, tant cette bourde du renseignement russe paraît énorme.

    Une autre hypothèse serait la tentative des Russes de concentrer les forces ukrainiennes autour de Kiev pour attaquer et occuper le Sud (Marioupol …). Aux historiens de voir si c’est crédible.

    Les US ont bétonné le régime de Kiev et l’essentiel de son armée et ont remporté cette première manche avec une activité intense du renseignement. Ils ont du reste gagné cette première manche à double titre : contre la Russie et contre l’Europe. Nos « vichystes » pro-US applaudissent à cette défaite européenne.

    Pour la suite, personne ne sait ce qui va se passer. Le vieux rêve Anglo-saxon de faire éclater la Russie et la réduire à la Moscovie après un effondrement du pouvoir central est une possibilité. Les dirigeants polonais et ukrainiens en rêvent de façon éveillée. Ce scenario supposerait une certaine neutralité de la Chine, ce qui paraît improbable : les Chinois ne laisseront pas les US installer leurs missiles sur la rivière Oussouri, ils prendront les devants.

    Une autre possibilité est la poursuite de la guerre pendant encore deux ou trois ans, avant une négociation et un gel des positions définies par les combats, à la coréenne. Plus probable que la précédente, cette hypothèse serait une défaite de l’Occident qui défend un retour aux frontières de 91, mais pas une victoire pour la Russie qui rêve d’Odessa et de Kharkov qui sont très loin d’être acquises aux Russes.

    Une troisième possibilité est une entrée en guerre de la Pologne, qui trépigne à la frontière ukrainienne après avoir déjà envoyé sur le terrain des contingents de volontaires/mercenaires. Cela pourrait enclencher une escalade avec bombardements par la Russie de sites militaires en Pologne, et activation (partielle compte tenu des circonstances, ou totale si les USA acceptent le risque d’une guerre nucléaire d’abord en Europe puis mondiale) de l’article 5.

    D’autres scenarios sont bien sûr possibles. Ils ont tous en commun d’entraîner un affaiblissement de l’Europe (malgré ses velléités de réarmement), désormais coupée en deux pour longtemps et dépourvue d’autonomie face aux USA. Les rêves de voir la Russie éclater et ruinée se sont changés en cauchemar : c’est l’Europe qui a éclaté en deux parties et paye l’énergie deux fois plus cher. Nos « vichystes » pro-US s’en réjouissent.

    Nos dirigeants semblent ne pas s’être rendu compte de cet affaiblissement géopolitique de l’Europe, ou s’ils s’en rendent compte, ils semblent s’en satisfaire. A Pékin, Macron a dû se faire accompagner de sa commissaire politique, totalement acquise aux intérêts US, après quelques tentatives en solo face à Poutine.

    Aller se coucher et dormir longtemps sous Lexomil semble être l’ultime ambition de nos dirigeants. Et vive l’UE !

     

     

     

     

     

     



  • Gabriel 6 avril 2023 09:26

    @lecoindubonsens

    responsabilités/erreurs des français ... que je déplore !

     

    Un peuple mystérieux.

    C’est ainsi que je perçois mes compatriotes, que j’ai du mal à comprendre.

    A la fois peuple très généreux, très coléreux, imprévisible et souvent décevant dans son suivisme/doxa.

    A titre personnel, ma mère immigrée en France juste avant ma naissance, juste après-guerre m’a confié ses difficultés (elle ne parlait pas français) et  sa souffrance de se sentir méprisée, rejetée (dans les commerces …).

    Pas facile de s’intégrer, le Français de souche faisait sentir ses grandes réserves vis-à-vis de « l’étranger ». Mais depuis 40 ans, le Français de souche accueille des millions d’étrangers sans autre réaction qu’une sorte d’indifférence craintive. Faut dire que le pouvoir mondialiste met la pression. Etrange. 

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