Les grandes puissances s’affrontent
tout en commerçant entre elles. Les Etats-Unis se distinguent en cherchant
systématiquement à creuser leur avantage par des moyens discutables : la
guerre directement ou par procuration et la dissémination de missiles à des
milliers de km de leurs frontières, sans compter le commerce inégal faussé par la monnaie et les chantages juridiques.
Ils ont ainsi provoqué la
guerre en Ukraine à la suite du coup d’état du Maïdan, coup d’état préparé de
longue date à coups de milliards de dollars. Cette guerre leur apporte de multiples
avantages : affaiblissement de la Russie, de l’Allemagne et de l’UE. Plus
l’alignement de l’UE en vue de l’affrontement avec la Chine (Macron a vu le
piège, mais il est tout seul dans l’UE soumise de Van der Leyen, soumise au
monde anglo-saxon du business).
Les accords de Minsk (autonomie
du Donbass) étaient une réponse européenne à l’agressivité US en vue d’éviter
la guerre. Pour des raisons qui restent à élucider (faiblesse de l’Allemagne à
cause de NS2 à défendre absolument et prioritairement ?), ces accords ont
été sabotés par le couple franco-allemand, rendant la guerre inévitable (qu’elle
soit déclenchée par la Russie ou par le nettoyage ethnique du Donbass par l’armée
ukrainienne).
La seule politique à
défendre du point de vue des intérêts européens eut été d’exiger l’application
de Minsk II, d’exiger le départ des troupes russes et ukrainiennes du Donbass
et la mise en place d’une force onusienne en lieu et place, chargée de la mise
en œuvre de Minsk II.
Or rien de tel ne s’est
produit. Comme les intérêts US écrasent les intérêts européens sur le
territoire de l’Europe, la politique des dirigeants de l’UE a consisté à s’aligner
sur les intérêts américains et à alimenter la guerre. Macron a tenté vainement quelques
voies de négociation mais il était seul et n’a pas fait le poids face aux USA
et leurs obligés européens emmenés par la Pologne, partisans de la poursuite de
la guerre.
Alors pour répondre à la
question : fallait-il détourner le regard ? La réponse est évidemment non,
il fallait se donner les moyens de faire pression sur les dirigeants de Kiev (possible
puisqu’on leur livre les armes) et sur la Russie (possible avec la perspective
d’un accord de sécurité européenne et la neutralité de l’ukraine). Les
sanctions contre la Russie auraient eu une chance d’avoir de l’effet si la
Russie avait été convaincue que l’Ouest pouvait obtenir de Kiev l’application
de Minsk II.
Or l’Ouest a choisi une
autre voie : la guerre et le mépris des préoccupations russes de sécurité et de culture (langue).
Et l’on ne sait pas où ça va nous mener, sinon à l’accélération d’une mutation
du monde qui ne nous (Europe) est pas favorable. Les USA gagnent la 1ère
manche, mais on peut avoir des doutes quant à la suite. Politique de
gribouille.
la cession de la Crimée à l’Ukraine par
Khrouchtchev un lendemain de cuite, parait-il.
On peut rire de tout,
surtout quand il s’agit d’un tueur en série.
Ce Kroutchev qui avait la
réputation de faire dans son froc quand il inspectait le front sous les bombes
allemandes.
Ce Kroutchev gouverneur de
Moscou qui se vantait par fax au politburo d’avoir fusillé bien plus de ses
compatriotes que commandé par ce même politburo (politique de la terreur).
Ce Kroutchev aujourd’hui
parangon de démocratie aux yeux de l’Occident pour avoir offert la Crimée à l’Ukraine.
Ce serial killer est
toujours en service, bien que mort et enterré, et c’est nous qui lui dressons
une statue sur piédestal, juste pour emmerder les Russes, obéissant en cela aux ordres des US ! Comique s’il n’y avait tous ces morts. Sinistre en fait.
Expression favorite et
typique de l’exceptionnalisme occidental.
Cet exceptionnalisme allait
de soi quand l’Occident dominait le monde de manière écrasante. Nous n’avions « rien à voir » avec le reste du monde tant nous le dominions.
Ce n’est plus le cas et on a
du mal à s’adapter à cette nouvelle donne. Faudra bien s’adapter ou nous allons tous
disparaître.
ces deux peuples ont voté en 1991, à 54% pour la
Crimée et 86% pour le Donbass
Pour leur malheur, les
Criméens ont subi depuis 1991 le joug des oligarques corrompus de Kiev et ont
voté depuis pour leur autonomie ou leur indépendance (refusés par Kiev).
Fort heureusement, les
Russes sont venus les libérer du joug kievien. Des fêtes grandioses ont salué
cette libération en 2004 dans toute la Crimée.
Cette libération ne convient
pas aux esclaves de l’empire US, il en reste encore quelques uns malheureusement, jusqu’ici
sur Avox : tant pis pour eux, l’histoire ne reviendra pas en arrière.