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Fergus

Fergus

Autodidacte retraité au terme d'une carrière qui m'a vu exercer des métiers très différents allant d'informaticien à responsable de formation, je vis à Dinan (Côtes d'Armor). Depuis toujours, je suis un observateur (et de temps à autre un modeste acteur) de la vie politique et sociale de mon pays. Je n'ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique ou syndicale, préférant le rôle d'électron libre. Ancien membre d'Amnesty International. Sur le plan sportif, j'ai encadré durant de longues années des jeunes footballeurs en région parisienne. Grand amateur de randonnée pédestre, et occasionnellement de ski (fond et alpin), j'ai également pratiqué le football durant... 32 ans au poste de gardien de but. J'aime la lecture et j'écoute chaque jour au moins une heure de musique, avec une prédilection pour le classique. Peintre amateur occasionnel, j'ai moi-même réalisé mon avatar.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/07/2008
  • Modérateur depuis le 22/11/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Fergus fergus 27 octobre 2008 13:40

    Je rêve depuis longtemps que les "gueux" aillent pourrir le déjeuner des "nantis" à la porte des double ou triple étoilés Michelin, en leur montrant qu’en un seul repas, il dépensent chacun un demi RMI. Cela dit, je ne me fais pas d’illusion, ces braves manifestants seraient évacués manu-militari par la prévôté. Mais symboliquement, cela aurait de la gueule. Que des actions de ce type soient organisées et je me ferai un devoir d’y participer.



  • Fergus fergus 27 octobre 2008 11:11

    Etre dynamique et plutôt séduisante n’aura effectivement pas suffi à Sarah Palin pour masquer ses graves insuffisances. Et la simple idée qu’un personnage aussi inculte, inexpérimenté et limite illuminé sur le plan religieux puisse succéder en cours de mandat à un McCain prématurément empêché donne froid dans le dos.

    "« L’effet Palin » n’a pas fait long feu", écrivez-vous. Il aura au contraire "fait long feu", cette expression, tirée du jargon des artificiers, étant fréquemment mal utilisée, à l’image des "coupes sombres" pour "coupes claires".



  • Fergus fergus 25 octobre 2008 17:22

    Excellent article qui souligne le fond du problème : le manque de moyens matériels et humains. Dans de telles conditions, il est presque surprenant qu’il n’y ait pas plus de bavures pour vice de forme tant est grande la probabilité d’erreurs administratives liées à la complexité des procédures et à leur nombre rapporté à l’effectif de magistrats disponibles.

    Il est vrai que tous les avocats ne s’empressent pas, comme celui de notre violeur présumé, de s’engouffrer dans une faille de pure forme pour obtenir un scandaleux élargissement. Mais cela fait belle lurette que l’on a compris qu’éthique et défense ne font pas toujours bon ménage.

    Les magistrats ne sont toutefois pas exempts de tout reproche : pourquoi les requêtes en rectification d’erreur administrative ne sont-elles pas immédiatement déposées dès qu’une faute a été constatée ?



  • Fergus fergus 24 octobre 2008 15:35

    J’aime bien le football (je l’ai pratiqué durant 32 ans !), mais personnellement, je n’en ai strictement rien à faire de l’image du football français tant les problèmes sociaux et économiques du moment sont infiniment plus importants que le sort de quelques équipes, composées de surcroît de mercenaires âpres au gain et prompts à alimenter des comptes off-shore !!!



  • Fergus fergus 24 octobre 2008 14:33

     "Il existe à Paris une chose extraordinaire. Et je ne parle pas de la Sainte-Chapelle. Ni du Louvre. Ni de la Tour Eiffel. Et moins encore du Moulin Rouge. Non, je parle d’une réalisation géniale, d’un outil incontournable et mondialement connu. Un truc enchevêtré qui circule sous la ville et régule ses flux vitaux à la manière d’un système sanguin : le métro.

     Parfois inconfortable, souvent surchargé, toujours bruyant, on y croise des millions d’individus, mais aussi des chiens, des chats, des rats, des souris, des grillons et même, je le tiens d’un agent de la RATP, des perroquets, des reptiles, des singes, des fennecs et des mangoustes ! Sans compter les milliards de micro-organismes qui se sont donné le mot pour coloniser le réseau depuis le jour où l’un d’eux, plus téméraire que les autres, s’est hasardé à poser ses pseudopodes dans une rame brinquebalante avant de s’exclamer en direction de ses potes : « Eh, les mecs ! Venez donc là, c’est super, il fait chaud et y’a à becqueter pour tout le monde ! » Pas folle l’amibe, elle a entendu le message, et avec elle tout ce que la ville compte de virus, de bactéries, de vibrions, de bacilles, de protozoaires et autres machins bizarroïdoformes.

     Je ne vous dis pas la nocivité du lieu ! D’ailleurs, c’est simple : tout corps qui survit à une immersion d’une heure dans le métro peut être considéré comme définitivement immunisé. À ce propos, il ne faut pas se fier aux appa-rences : le plus résistant dans le genre humain, ce n’est pas le montagnard du Queyras, enfoncé jusqu’aux cuisses dans des congères glacées, ni le marin-pêcheur du Guilvinec, submergé par les déferlantes à bord de son chalutier. Le plus résistant, je l’affirme avec force, c’est le Parisien moyen, celui qui transpire chaque jour dans la cohue des rames. Métro-boulot-dodo-costaud. Bourré d’anticorps, le Parisien. Absolument increvable. Et il a intérêt à l’être parce qu’il est complètement cerné. Pas seulement par des « keums chelous » venus de leur banlieue pour lui latter la tronche, histoire de se donner un peu de bon temps, ou par des commandos de Roumains venus le délester de ses picaillons. Il y a pire : l’armée du néant, les combattants invisibles, les bataillons de streptocoques, de staphylo-coques, de gonocoques et autres bidules infectieux qui l’enveloppent matin et soir aux heures de pointe, le Parisien. Une main sur la poignée de la porte et ce sont des millions d’agresseurs qui se jettent sur lui avec une seule idée dans le noyau : le niquer !

     Hélas pour eux, le combat est inégal car le bougre est puissamment armé. Tout petit, il a été plongé par ses parents dans le bouillon de culture métropolitain. Il a collé ses lèvres contre les vitres, tripoté les barres, caressé les sièges, avant de sucer avec délectation ses doigts parfumés à l’essence de prolétaire et de clodo. Tout ça pour dire que ce n’est pas une agression microbienne de plus qui va le perturber, le Parisien. Même ses anticorps ne se dérangent pas pour si peu, ils rigolent et restent bien au chaud, en attendant une vraie menace. Increvable, je vous dis !

     Ce constat fait, on ne peut pas résumer le métro à une confrontation avec des germes délétères. Expérience faite, je peux aujourd’hui l’affirmer en connaissance de cause, il répond à une triple nécessité : transporter les millions d’usagers de la mégalopole ; assurer durant la journée un gîte aux clochards et à leurs chiens ; permettre aux frustrés et aux refoulés d’assouvir dans l’anonymat leurs fantasmes et leurs obsessions.

     Sur ce dernier point, je pourrais vous en raconter des tonnes..."

    (extrait du livre "Moi, Antoinette Védrines, thanatopractrice et pilier de rugby" aux Editions Publibook)

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