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Décroissant

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  • Décroissant 22 janvier 2023 13:04

    @Décroissant (suite)

     En raison du rendement de la CADES, relativement indolore puisque installée de longue date, elle a été prorogée en 2021 jusqu’en 2033 en ré-embarquant 136 milliards de nouvelles dettes sociales. Puisque les prévisions du COR pointent le problème principal vers 2030, il serait irrationnel et incompréhensible de se priver d’un tel instrument ! On nous mentirait ?



  • Décroissant 21 janvier 2023 19:30

    Erratum : le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) fondé en 1999 ne doit pas être confondu avec la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) créée au départ en 1996 pour apurer la dette du régime général de la sécurité sociale et abondé par la Crds et une partie de la Csg. Prévue pour s’éteindre en 2024, la CADES collecte environ 18 milliards par an.



  • Décroissant 21 janvier 2023 18:55

    @Cicéron Poincaré

    Stalinien, comme vous y allez ! En général on inventorie toutes les pistes de solutions avant éventuellement de s’attarder sur celles qui sont les moins évoquées.

    Ici, vous avez choisi de développer presque exclusivement une solution qualifiée d’équilibre qui rejoint celle prônée par Terra Nova (qui naguère préconisa l’abandon des classes populaires pour conquérir le pouvoir), soit un jeu à somme nulle (déshabiller Pierre pour habiller Paul) : on ne va pas demander à des énarques de sortir du cadre, la déshérence de nombreux secteurs publics comme le décrochage de l’économie française sont là pour en témoigner.

    J’ai effectivement une méfiance viscérale envers les indices composites qui ont été établis en pondérant certaines de leurs composantes, et plus encore envers la manière dont ils sont instrumentalisés.
    Rappelez-vous, en 2017, pour justifier l’augmentation de la csg sur les pensions de retraite, on a déjà invoqué sentencieusement ce différentiel de niveau de vie entre retraités et actifs : est-ce que ce prélèvement déjà présenté à l’époque comme une mesure de « justice sociale » a servi à augmenter celui des actifs, que nenni !

    Quelques chiffres à mettre en vis à vis : selon la Dress, la pension de retraite nette moyenne s’établissait à 1.393 euros en 2019 pour un salaire net moyen des actifs de 2.424 euros (selon l’Insee), soit un rapport de 57 %. Le seuil de pauvreté s’établissait à 1.026 euros alors que les Français estimaient qu’une personne seule devait disposer d’un revenu minimum de 1.760 euros pour vivre (https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-francais-estiment-qu-il-faut-1760-euros-par-mois-pour-vivre-20190906).


    Avant d’acquiescer implicitement aux préconisations du MEDEF -qui entend comme Elisabeth Borne maintenir les salaires (et les cotisations) au plus bas- comme les rats de laboratoire affolés de « Mon oncle d’Amérique », il me semble salubre d’essayer de s’extraire des schémas préconçus et de songer à refonder et à innover plutôt qu’à rafistoler.



  • Décroissant 20 janvier 2023 18:41

    Sur la rumeur qui court et se propage :

    - Edito sinueux de Serge Raffy qui s’appuie sur Marc Ferracci (député renaissance des Français de l’étranger/Suisse et Liechtenstein) grand bourgeois devant l’éternel et (Thierry Pech) Terra Nova pour instiller la suggestion d’un « juste partage de l’effort entre les générations » sans remettre en cause d’un iota le dogme  libéral :

    https://www.nouvelobs.com/chroniques/20230117.OBS68425/macron-l-homme-qui-aimait-les-vieux.html

    - Bis repetita avec Cecile Prieur qui avec le critère du niveau de vie « moyen » (quand nous faisons mieux que les autres en Europe, il convient impérativement de régresser) et en pointant le pourcentage du vote des retraités aux présidentielles, entonne la même antienne :

    https://www.nouvelobs.com/edito/20230118.OBS68467/une-retraite-decente-pour-tous.html

    - l’article de Jérémie Peltier / Fondation Jean Jaurès dans Marianne qui tente d’interpréter la difficulté des jeunes de se projeter dans l’avenir en un possible délitement du consentement à cotiser pour leurs aînés :

    https://www.marianne.net/agora/humeurs/reforme-des-retraites-vers-la-fin-du-consentement-des-jeunes-a-payer-pour-les-plus-ages

    Soit dans un cadre néo ou ultralibéral qu’il ne s’agit pas de remettre en question, sur le thème d’éviter une fracture générationnelle en devenir, la continuation d’une triangulation qui consiste à fracturer, diviser, opposer les uns aux autres pour mieux protéger une situation qui via les flux financiers voit les très riches s’enrichir toujours plus tandis que les classes moyennes s’appauvrissent (le ruissellement version Macron).

    Salauds de retraités !



  • Décroissant 20 janvier 2023 17:08

    @Cicéron Poincaré

    J’ai surtout noté factuellement la disproportion (nombre de lignes) entre la place accordée à la taxation des revenus du capital (à peine esquissée) et celle consacrée à l’égoïsme supposé des retraités, tous mis dans le même sac. On sent bien que votre sujet sociétal n’était pas de changer de paradigme mais d’aménager celui-ci pour qu’il se perpétue. C’est un choix.

    Selon Wikipédia : Le niveau de vie fait référence à la qualité et quantité des biens et services qu’une personne ou une population entière peut s’approprier et est en lien avec ses revenus et son patrimoine.

    Je préfère cette définition à l’agrégat statistique de l’Insee (forcément arbitraire) qui fait l’impasse sur le patrimoine. Ayant passé ma vie professionnelle à manier des chiffres, j’ai appris à connaître l’importance prise par leur mise en valeur (ombre et lumière). A ce titre, la comparaison avec les autres systèmes européens, basés sur des équilibres différents, m’apparaît non significative : on ne peut à la fois s’enorgueillir d’un système de protection sociale à nul autre pareil, et déplorer sa spécificité, même si cela irrite Bruxelles qui n’a de cesse via les Gopé d’exiger que la France rentre dans le rang.

    A partir des déclarations provocatrices de Denis Kessler, agissant à la manière d’une prophétie autoréalisatrice, il est aussi permis de regimber et d’imaginer d’autres modes de financement que celui institué à l’origine, sachant que la robotisation, le numérique vont profondément modifier les conditions du travail de demain et ses équilibres financiers. Préempter la résolution des questions budgétaires de l’avenir avec les solutions d’hier apparaît peu imaginatif et peut-être prématuré.


    Face aux 600 milliards de dettes de la présidence Sarkozy et à un montant équivalent pour le « quoi qu’il en coûte » dû à la gestion du Covid et le bouclier tarifaire énergétique sous Macron, le déficit prévisionnel du régime des retraites n’appelle pas une telle urgence à légiférer, moins en tout cas que la dégradation catastrophique du système de santé ou du système éducatif, pour ne citer qu’eux.


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