L’effet de serre a été
mis en évidence, dès le XIXe siècle, par d’éminents scientifiques comme
Joseph Fourier ou Svante August Arrhenius.
Depuis cette époque,
ce mécanisme a fait l’objet d’une multitude de travaux qui ont montré la complexité réelle d’un processus
apparemment simple. Par exemple, la distribution verticale des gaz joue un
rôle capital dans l’effet de serre.
Le CO2 renverrait vers
la Terre une partie du rayonnement piégé dans le spectre infrarouge, et il en
résulterait une élévation de la température « moyenne globale » à la
surface de la Terre. Ce phénomène
radiatif improprement appelé « effet de serre » a des défenseurs et des
adversaires entre lesquels le débat est souvent impossible.
Au début des années
dans les années 90 2000 de très grands spécialistes
du climat comme Richard Lindzen ou Roy Spencer, Tim Palmer, ont quitté les
comités de relecture GIEC parce qu’en désaccord avec les thèses sur lesquelles était
orienté cet organisme, en matière de source du réchauffement, et aussi vu l’orientation
politique de cet organisme.
Les sciences du climat
ont été dès la création de l’IPCC ( GIEC ) en 1988, sous tutelle ONU, prises pour cible
par un important mouvement politique écologique dont l’effort principal est d’associer
les désastres naturels du système terrestre aux activités humaines, en créant
la peur ;Bref, on peut constater que l’argument climatique développé par les
politiques, une fois de plus, ne sert qu’à justifier des taxes, et favoriser
les phénomènes spéculatifs sur la
nature, en jouant sur la peur et la culpabilité des citoyens.
Les présuppositions sur le rôle essentiel du
CO2 anthropique dans le réchauffement climatique sont passées de l’hypothèse,
au postulat. Elles sont devenues des vérités par la grâce « performative »
des spécialistes du GIEC.
« La
rigueur scientifique des analyses diffusées par le GIEC, a été sacrifiée et
il va inévitablement en découler des décisions politiques inadaptées. Il y a une part imprévisible dans le climat
que la science ne pourra jamais appréhender. » Dixit Roger Pielke senior, en 2005 encore une autre référence en
climatologie.
Comment croire que les prédictions issues de
modèles mathématiques soient correctes, alors que les mécanismes essentiels des
échanges et des rétroactions positives et négatives sont encore très mal
compris et font toujours l’objet d’âpres discussions entre les chimistes, les
physiciens, les climatologues, les géophysiciens.
Si on continue à dépenser un tel pognon dans cette lutte inique
contre le CO2 fossile, on passe à côté des vraies solutions, comme déforestation,
bétonnage toujours actif de surfaces agricoles qui permettent d’atténuer les températures élevées. Mais cela ne suffira pas ;
les grands régulateurs du climat sont les océans qui couvrent plus de70 % de la
surface du globe.
Deux éléments réchauffent l’atmosphère, par interaction avec
les océans ;
Le soleil et les ponts chauds lithosphériques particulièrement
au niveau des pôles. Curieusement, les « Giecmen » ne s’en préoccupent
pas. Pourquoi le ferait ils d’ailleurs, ils sont dans leur dogme depuis les années
80, dogme CO2 par levier radiatif, vielles théorie d’Arrhenius et Fourier qu’ils ont imposé a une partie du monde scientifique.
Les dérèglements de température actuels sont la conséquence
de situation météorologiques particulières (orientation des jet stream et ondes
de Rossby) Ces situations météo localisées dépendent essentiellement de la
circulation des masses d’air que personne ne peut maîtriser.
Je n’ai pas encore trouvé, même sur les rapports du GT 1 du
Giec d’explications vérifiées, sur une
relation CO2, circulation des masses d’air. Je suis ouvert à toute
discussion à ce sujet.
« Et la température des courants marins sont un
des éléments importants de la température moyenne à la surface de la terre. »
Très vrai car les
océans offrent un champ d’investigation dont la portée est considérable, et particulièrement
en ce qui concerne la résonance des ondes océaniques planétaires :
celle-ci permet non seulement d’expliquer et de reproduire fidèlement le
réchauffement de notre planète, plus exactement la variabilité du climat à
moyen et long terme, mais également les phénomènes du type El Niño, la succession d’années sèches ou
humides observées en Europe de l’Ouest depuis les années 70 …
D’autre part, on
sait très bien que quand l’eau est froide, les océans absorbent duCO2, et quand
la température de l’eau augmente, ils en
absorbent beaucoup moins.
Les océans recouvrent
les 2/3 de la planète ; ce ne sont pas des structures homogènes, il y a la
couche qui subit la température et la lumière et sous la couche de transition
(thermocline) à environ 300 mètres, les
abysses dont on ne connaît pas grand-chose aujourd’hui, hormis la circulation
générale des grands courants.
Les océans entrent en
résonance avec les cycles solaires et orbitaux, l’attraction de la lune et du
soleil les fait varier en permanence
mais les mouvements des plaques tectoniques ont aussi une incidence sur
les hauteurs moyennes des mers ; à ce jour, ces paramètres restent peu connus
ou pas encore explorés et ne sont pas pris en compte dans les analyses.
On connait depuis
quelques dizaines d’années le phénomène climatique lié aux ondes de Rossby
gyrales) qui ont une influence non
négligeable sur le climat ;
De même les variations
tectoniques liées à la subsidence et surrection ne peuvent pas, ne pas avoir
d’influence sur le niveau des mers, mais ces variations sont très difficiles à
mesurer. Les valeurs de subsidence en
mer sont époustouflantes ... notamment dans la zone d’Ekofisk en Norvège !
Il y a également les associations du phénomène el niño dont on commence à s’apercevoir des
corrélations avec les années chaudes récentes.
Les pics de
températures sont liés à ces phénomènes El Niño, 1998, 2005,
2010, 2015, 2016 … La COP23 a triomphalement annoncé que 2017 était l’année la plus
chaude, hors El Niño, mais
précisément il y a eu un épisode El
Niño fin 2016 dont
les conséquences ont marqué 2017.
Fin 2017 il y a eu au
contraire un épisode La Niña.
Mais quid de ces
phénomènes qui ne sont qu’évoqués brièvement dans les rapports du GIEC. La sacro sainte doxa CO2 mène la danse...
Et puis depuis quelques temps des chercheurs
ont découvert sous la banquise polaire antarctique Ouest une zone de remontée
magmatique chaude.
En arctique des
sources chaudes sont découvertes depuis le début des années 2000, le long de la
dorsale de la fameuse dorsale Gakkel,
qui déversent des millions de M3 d’eau très chaude.
Y aurait-il un lien
avec le réchauffement de l’océan et la fonte de la banquise ? L’étude n’en
est qu’à ses débuts et est très peu divulguée.
La dynamique des phénomènes
climatiques suggère un rôle de premier ordre des océans dont l’influence, bien
que reconnue de longue date, reste très mal connue.
Les Océans
emmagasinent de la chaleur ou au contraire la restituent. Le principe général
est connu mais les études reposent essentiellement sur des calculs qui ne sont
que des projections mathématiques assises sur des relevés inadaptés et systématiquement pondérés et surtout
difficilement vérifiables..
Les océans
représentent la majeure partie de la surface du globe et constituent un immense
réservoir de CO2 ; environ 60 fois sa quantité dans l’atmosphère.
A propos de gestion des ressources, en matière pétrolière, depuis
des lustres on nous impose cette vision de
la limite en ressources sans se poser de questions et pourtant ; cet
article de médiapart de 2015 sur le pétrole d’origine abiotique est très intéressant a plus d’un titre . Lisez-le et
ensuite posez-vous une question. Quel serai l’intérêt des acteurs pétroliers à révéler
que le pétrole est en réalité une énergie inépuisable ?
La pollution on peut
et on doit travailler contre ; le climat, nous aurons beaucoup de mal à
essayer de lutter contre son évolution.
Le CO2 ne peut pas être
le bouton de réglage du climat, J’ai toujours été de ceux qui pensent et disent
que la doxa CO2 est une chimère.
Très intéressé par
ce sujet depuis le début des années 80, ou mes premières interrogations lors de
mes cours de météo en formation pilote, ont déclenché cette curiosité sur l’évolution
climatique
J’ai suivi pas à pas,
la mise en route du système, une montée en puissance de la culpabilisation anthropique
très organisée sur 30 ans.
En Juillet 1986, le
United Nations Environment Program et la
World Meteorological Association (WMO, mettent en place les bases de l’Intergovernmental Panel on Climat Change
(l’IPCC, GIEC en français) comme organe placé sous la responsabilité des
Nations Unies
Création de L’IPCC Giec
en 1988, aval et support politico scientifique ; mise en place des marchés
carbone mesures anti CO2 par le protocole de Kyoto en 1997 ; création des
bilans carbone, mise en coupe de toutes
nos activités dans les années 2000, aux fins de justification des taxes liées
aux énergies fossiles.
Il n’est pas
question de nier le réchauffement qui est factuel, mais d’en exagérer les conséquences
et d’en orienter la cause essentielle sur l’activité humaine est une imposture.
Je remets en lien ce
document très bien réalisé par Camille Veyres et Jacques M.Morane