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Accueil du site > Tribune Libre > La conquête de l’ouest et l’extermination des Indiens

La conquête de l’ouest et l’extermination des Indiens

Moins de 75 ans après l’apparition de la première colonie anglaise de Virginie en 1607, 12 autres colonies sont apparues : le New Hampshire, le Massachusetts, le Rhode Island, le Connecticut, New York, le New Jersey, la Pennsylvanie, le Delaware, le Maryland, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Géorgie. Dans les années 1770, la population des 13 colonies britanniques situées le long de la côte atlantique, à l’est des Appalaches, comptait 2,5 millions d’habitants.

Dès le début, les futurs États-Unis ont été créés sur les cadavres de la population indigène locale. Les terres d’Amérique ont été conquises par la tromperie, la corruption et la force. La population indigène a été soumise à un génocide, à l’aide, notamment, de la transmission délibérée de maladies infectieuses contre lesquelles les Indiens n’avaient aucune immunité. « L’eau de feu », alcool de mauvaise qualité et frelaté, a été plus efficace que les armes à feu, puisqu’elle a tué des générations entières et conduit à leur dégénérescence et à leur dégradation. Ils ont dressé les tribus les unes contre les autres, ensuite profitant de leur supériorité, les nombreux colons les ont chassées vers des terres arides et désertiques. Ils les ont parquées dans des réserves, les vouant à une extinction lente et douloureuse et tuant ceux qui avaient le courage de résister : « un bon Indien est un Indien mort ».

Des bandes de migrants, de criminels déportés et fugitifs, en quête de profit, d’or, des aventuriers et des fanatiques religieux se sont précipités vers le nouveau monde, prêts à tromper et à tuer, à s’emparer des terres, détruisant, expulsant et asservissant sans pitié les indigènes, qui n’étaient pas pris en compte. Ce qui est intéressant, c’est que dans un premier temps, ces « aventuriers/prédateurs » sont arrivés en Amérique dans un état très déplorable, leurs navires avaient besoin de réparations majeures, ils avaient faim, étaient malades, et ils parvenaient à peine à prendre pied sur le nouveau continent. Les nombreuses tribus indiennes auraient facilement pu tuer et jeter la première vague de colons à la mer. Mais les Indiens (rappelez-vous Pocahontas) ont fait le contraire : ils ont soutenu les étrangers, les ont aidés à construire des maisons, et à se nourrir. Sans l’assistance des indiens, les colons n’auraient pas passé le premier hiver. En conséquence, les colons ont pu prendre pied, s’installer et attendre de l’aide.

En guise de remerciement ils ont massacré systématiquement leurs bienfaiteurs indiens. Les indigènes furent éliminés avec fanatisme et sadisme, comme des animaux enragés. Et ce sont des chasseurs de têtes blancs qui ont enseigné aux guerriers indiens comment collecter des scalps lorsque les Britanniques et les Français se battaient pour la domination du continent. Au début, par exemple, en Nouvelle-Angleterre, le législateur fixait le prix d’un scalp indien à 50 livres. Peu importe s’il s’agissait d’hommes, de femmes ou d’enfants. Autrement dit, les meurtres les plus brutaux ont été encouragés d’en haut, par la loi. Des brigades entières de « chasseurs de têtes » se sont formées. Les massacres furent massifs. Apporter un sac de scalp ou parfois d’oreilles aux autorités locales était une activité lucrative, rentable, et tout à fait normale. Plus tard, le prix d’un scalp est tombé en dessous de 5 dollars. Il faut rappeler que ce sont majoritairement des protestants qui arrivèrent en Amérique du Nord. Pour eux, les Indiens n’étaient pas des gens au sens où nous l’entendons. Les Indiens étaient considérés comme des animaux semi-intelligents, de sorte que les normes morales généralement acceptées ne s’appliquaient pas à eux. Les futurs Américains ont exterminé des millions d’Amérindiens, c’est à dire de vrais Américains.

C’est sur la base de « traités » rédigés par des blancs, en vertu desquels les indigènes « vendaient » leurs terres, sans en comprendre complètement le sens, que les colons purent s’en accaparer. Ces « traités » permettaient non seulement « aux nouveaux propriétaires » de chasser les Indiens de leurs terres, mais aussi à une armée professionnelle de les exterminer légalement. C’est aussi un grand nombre de « traités », qui n’ont jamais été respectés par les colonisateurs, et qui servaient seulement à duper les populations indiennes trop naïves, qui croyaient en la parole donnée. Seul leur grand nombre de tribus, disséminées sur un immense territoire, leur a permis d’éviter une destruction complète. Mais seule une toute petite proportion d’Autochtones a survécu. Des descendants de tribus autrefois libres ont été conduits dans des réserves. Cela fait couleur locale et divertit les touristes… c’est sur un génocide et sur la traite négriére avec l’exploitation impitoyable des esclaves qu’a été fondé l’empire américain. On a tendance à l’oublier… La date du 12 octobre 1492 devrait être une journée mondiale pour se remémorer que des sociétés et des écosystèmes, qui avaient évolué indépendamment pendant environ 12 000 ans du reste du monde, furent détruits par l’avidité des aventuriers européens. Depuis, la soif de possession du « peuple américain », qui dans un délire paranoïaque se considère comme « la nation indispensable », et dans un délire mystique croit que « Dieu les aime et les bénit », met à présent en danger l’ensemble de la planète.

https://2ccr.wordpress.com/

http://2ccr.unblog.fr/2024/04/04/la-conquete-de-louest-et-lextermination-des-indiens/

 

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93 réactions à cet article    


  • Brutus Brutus 12 avril 12:11

    Oui, c’est abominable.

    Il faut savoir que les Espagnols, les Portugais et les Français ont pratiqué des techniques anolgues pour piller les richesses des populations locales, en amérique du sud, au Canada et en Louisiane. 

    Je vais encore pinailler, mais faites attention à ce que vous écrivez : « profitant de leur supériorité, les nombreux colons les ont chassées vers des terres arides et désertiques. » Cette phrase sortie de son contexte peut se retourner contre vous et vous faire dire le contraire de ce que vous pensez. Le minimum serait d’accompagner le substantif « supériorité » du qualificatif « technique ».


    • sylvie 12 avril 13:04

      @Brutus
      est on documentés sur la Hollande ? je n’ai jamais lû sur ce sujet.


    • Brutus Brutus 12 avril 13:19

      @sylvie

      "Les Néerlandais ont suivi l’Espagne et le Portugal dans la création d’un empire hors de l’Europe continentale. Sous le règne de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d’Espagne, les actuels Pays-Bas faisaient partie des 17 provinces des Pays-Bas espagnols qui comprenaient également la Belgique et le Luxembourg actuels, ainsi que le nord de la France. "

      lien


    • Brutus Brutus 12 avril 14:11

      @Brutus

      Il faudrait que le moinsseur m’explique pourquoi il met une étoile (donc un moins, en fait) pour une citation de Wikipédia et le lien qui renvoie à l’article dont est tiré ce passage.


    • Seth 12 avril 14:37

      @Brutus

      On ne parle pas des mêmes époques.


    • Brutus Brutus 12 avril 15:02

      @Seth

      L’article de Wikipédia cité et référencé couvre une période allant de 1603 à 1975.


    • Seth 12 avril 15:16

      @Brutus

      Oui mais pas le 16ème siècle. Les autres conquêtes ont été antérieures et se sont faites dans des buts « d’exploration » gérés par le roi (ou la reine) même si le résultat au final a été sensiblement le même.

      En Amérique du Nord ce fut dans le but pour M. X (un pauvre de préférence) de devenir quelqu’un, de se créer de la richesse sur une terre dont on connaissait déjà l’existence.


    • Brutus Brutus 12 avril 16:57

      @Seth

      dans tous les cas, le but était l’enrichissement rapide grâce aux pierres précisues et à l’or volés aux populations locales, puisexploité par des rêveurs fous qui ont construit le mythe du rêve américain qui se résume au renard libre dans le poulailler libre
      la traces la plus évidente de cet héritage est le culte des armes à feu et l’intourchable deuxième amendement
      quelles que soient les époques les immigrants des deux amériques étaient des aventuriers, et leurs descendants continuent à rêver à la « nouvelle frontière » pouyr ceux du nord, et à l’« Eldorado » pour ceux du sud


    • Seth 12 avril 18:01

      @Brutus

      Certes mais les unes ont été la découverte et l’exportation des biens volés alors que l’autre a été l’invasion froide de territoires et l’exploitation et la jouissance sur place. Une nuance peut être mais tout de même...

      Pour Gaza on est dans le deuxième situation.


    • JulietFox 14 avril 11:46

      @Brutus

      Missionnaires en tête, pour leur apprendre le « vrai » dieu


    • Aristide Aristide 15 avril 08:10

      @Brutus

      Il faut savoir que les Espagnols, les Portugais et les Français ont pratiqué des techniques analogues pour piller les richesses des populations locales, ...

      Vous auriez pu être plus exhaustif : Il faut savoir que les Espagnols, les Portugais et les Français ont pratiqué des techniques analogues pour piller les richesses des populations locales, ... Les Arabes, les Chinois, les Indiens, les Japonais, ... en ont fait de même ....


    • leypanou 12 avril 13:10

      Ce qui s’est passé à cette époque n’a rien à voir avec ce que les ramollis du bulbe d’ici appelle grand remplacement.

      Wayne Madsen a évalué à plusieurs millions d’Americains natifs le nombre de ceux qui ont été trucidé à l’époque.


      • Seth 12 avril 15:04

        Cet article traite d’une question importante : la création ex nihilo d’un état ayant pour base la religion fondamentaliste aveugle (l’arrivée de pauvres d’Angleterre est postérieure et pour autant que je sache l’Amérique n’a jamais servi de bagne), puis le génocide organisé d’un peuple indigène dont il ne reste rien ou si peu qu’il est le côté folklorique et exotique, le zoo humain des envahisseurs se posant aujourd’hui en maîtres du monde et leur servant de cette histoire qu’ils n’ont pas.

        Du reste l’évolution des US vers ce qu’ils sont aujourd’hui dans la droite ligne de ce qu’ils furent pourrait produire pas mal d’articles.

        Alors en pensant à cette « civilisation de la Frontière » (c’est ainsi que l’on nomme l’avancée vers d’Ouest et l’or avec la destruction systématique des peuples des grandes plaines), on ne peut (désolé de le dire) éviter de penser à la démarche israélienne actuelle envahissant et détruisant tout dont bien sûr le peuple afin de se construire et on comprend mieux pourquoi les US ne trouvent rien à redire à ce qu’il se passe en Palestine ; avant même la présence d’une diaspora sioniste, les principes même de la création de leur pays suffisent aux yankis à accepter ce que d’autres font aujourd’hui ailleurs.

        Il reste que le génocide le plus « réussi » est sans doute celui des amérindiens et de loin quoi qu’en disent les Juifs qui pourtant se réclament du leur pour avoir le droit au massacre de Gaza et à leur « terre promise ». On y retrouve à peu près tout de ce que fut la conquête que célébraient autrefois les westerns qui en faisaient une chose naturelle et somme toute tout à fait anodine (lesdits films faisant partie de l’importation européenne obligatoire des produits américains du plan Marshall). smiley


        • titi titi 13 avril 21:55

          @Seth

          "pour autant que je sache l’Amérique n’a jamais servi de bagne

          « 

          Les anglais ont déporté, en qualité d’esclaves, les combattants écossais après les révoltes jacobites.

           »Il reste que le génocide le plus « réussi » est sans doute celui des amérindiens"

          Que sont devenus les Avars ?
          Ou même plus récemment les Tatars de Crimée ? Les Allemands de la Volga ? 

          Savez vous que pendant la conquête de la Franche Comté par la France, il est estimé que 66% de la population a disparue ?
          Dans les méthodes utilisées, il y a les enfumades, les viols mais aussi les incendies des récoltes pour provoquer la famine, le massacre du bétail

          .

          C’est comme ça que ça se passait à l’époque.
          L’Amérique du Nord ne faisait pas exception.
           


        • GoldoBlack 14 avril 09:26

          @titi
          On pourrait également évoquer la manière dont la France peuplait ses colonies de Louisiane.
          On pourrait aussi parler, en plus de la Franche-Comté, l’Alsace ou la Bretagne et bien d’autres territoires « français » qui ont connu les ignobles dragonnades.


        • Aristide Aristide 15 avril 07:52

          @titi

          C’est comme ça que ça se passait à l’époque.
          L’Amérique du Nord ne faisait pas exception.

          Allons, il ne faut pas désespérer des trieurs de mémoire. Vous avez constaté comme beaucoup que les traites arabo-musulmanes et intra-africaine qui ont duré des siècles n’existe pas. Les conquêtes arabes en Afrique du Nord et en Europe ne sont que de gentils apports d’une civilisation ...


        • zygzornifle zygzornifle 13 avril 09:24

          Cela a donné des idées a Poutine ....


          • La Bête du Gévaudan 13 avril 15:13

            citez moi un peuple qui ne soit pas colonisateur dans l’Histoire ? ... vos « bons sauvages » eux-mêmes se faisaient la guerre, se razziaient, se colonisaient et se supplantaient...Les premiers humains étant arrivés il y a 15 000 ans en Amérique (par le détroit de Béring), il est parfaitement certain que vos « peuples premiers » n’étaient que des génocideurs colons et grands-remplaceurs des peuples qui les avaient précédés.

            Les gens critiquent l’américanisme, mais ils ont pour la plupart bien intégré le logiciel socialo-victimaire de l’impérial-gauchisme américain... c’est assez comique à observer.


            • Jean Keim Jean Keim 14 avril 08:14

              Pourquoi la guerre trouve toujours des gens pour la faire ?

              La violence existe parce qu’elle a une place dans les consciences.

              Il n’y a pas de guerres sans au préalable une soif de profits tant matériels que psychologiques, César, Napoléon, Al Capone, et bien d’autres, avaient une ambition démesurée, pour eux une vie humaine quelle qu’elle soit n’avait aucune importance ; ce qui est dramatique car totalement inconscient est que tout part d’un mode de penser, c’est-à-dire de la façon dont un esprit est façonné par son chemin de vie.

              L’école et ses éducateurs ne disent pas un mot sur la genèse de la violence, elle fait même pire, elle fait l’apologie des grands tueurs pathologiques que l’histoire a retenus.


              • zygzornifle zygzornifle 14 avril 14:31

                La paix est un état instable entre 2 guerres comme la santé l’est entre 2 maladies ....


                • Jean Keim Jean Keim 15 avril 07:12

                  @zygzornifle

                  La guerre est un état instable, elle est une maladie qui peut être mortelle.


                • Hervé Hum Hervé Hum 15 avril 11:50

                  @zygzornifle

                  ce que vous écrivez est une grosse bêtise.

                  Par définition, la paix est toujours un état stabilisé, c’est la guerre qui est un état instable puisqu’elle porte toujours sur une remise en question de l’équilibre existant.

                  Autrement dit, il fallait écrire "la paix est un état stabilisé entre deux guerre comme la santé l’est entre 2 maladies,


                • Jean Keim Jean Keim 15 avril 12:13

                  @Hervé Hum

                  Ce que l’on peut dire de la guerre c’est qu’historiquement, si on considère globalement notre planète, les humains ont consacré plus de temps à s’y exercer qu’à entretenir la paix.


                • Jean Keim Jean Keim 15 avril 19:03

                  @Jean Keim

                  Il n’y a pas à ergoter, à épiloguer sur la guerre, véritablement celle-ci résulte d’une maladie mentale de notre espèce, et expliquer pourquoi une guerre a lieu, pourquoi un camp est ceci et l’autre cela, c’est faire le jeu de la guerre, c’est la justifier ; quand arrive une guerre, si elle intéresse les médias, il se trouvera des ‘’sachants’’ experts pour en ‘’causer’’, pour nous expliquer pourquoi elle a lieu, quelles en sont les causes et tout paraît acceptable, seulement personne ou si peu ne se demande ce que peut être la racine du mal.

                  La guerre commence dans les consciences, elle est une réaction naissant dans un mode de penser.


                • Hervé Hum Hervé Hum 15 avril 21:15

                  @Jean Keim

                  Allons, écrire que la guerre est une maladie mentale de notre espèce, c’est ergoter !

                  la guerre est à l’humain ce que la chasse du prédateur est aux animaux dits « sauvages ».

                  Seulement, l’acte de prédation ne se situe pas à la même échelle.

                  Selon le principe de causalité tel que je le suit, me soumet à lui, un principe est fondamentalement (dans ses conditions d’existences) invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule la forme change et d’autant plus radicalement qu’on change d’échelle ou de domaine.

                  En l’occurrence, le prédateur humain ne cherche pas à manger sa proie principale d’un coup comme un lion ou autre, mais en l’obligeant à dédier de son temps de vie à son profit. Donc, pas d’un coup, mais sur la durée. La guerre opposant les prédateurs entre eux pour savoir qui sera le maître de tel ou tel territoire.

                  Car si dans la nature on trouve 4 moyens pour les animaux de subvenir à leurs besoins, on retrouve ses mêmes 4 moyens chez l’humain.

                  Le prédateur humain, tout comme l’animal, vit en mangeant le temps de vie de ses congénères, bien plus efficace que les animaux.

                  l’herbivore animal devient chez l’humain la nature protectrice, c’est à dire, celui qui protège son acquis sur la base de son propre travail.

                  Le charognard devient chez l’humain la nature opportuniste, qui ne prend pas de risque personnel !

                  Enfin, le parasite qui vit au crochet des autres.

                  Bref, autant dans le règne animal qu’humain, c’est l’herbivore ou le salarié qui nourrit tous les autres !

                  Cela veut dire que pour en finir avec les guerres qui n’ont d’intérêt et de sens que pour permettre au prédateur de dominer les autres natures, il suffit de ne plus diviser le monde en nations, mais selon la nature d’être de chacun où il ne s’agit pas de supprimer les différentes natures, mais de les remettre à leur juste place.

                  Dans la nature sauvage, le prédateur n’est jamais le roi, c’est toujours l’herbivore. Ainsi, dans la savane, ce n’est pas le lion qui est le roi, mais l’éléphant. Même un troupeau de buffle solidaire fait fuir une meute de lions !

                  Mais tant qu’une majorité de gens de nature d’être protectrice (plus des deux tiers de l’humanité, donc, la majorité absolue au sens démocratique) continuera à soutenir la division du monde en nations, alors, ils devront accepter de subir la domination des natures d’êtres prédatrices, car la menace et état de guerre permanent nécessite toujours d’avoir des chefs de guerre et c’est la nature d’être prédatrice qui l’est naturellement.

                  Bref, les gens continueront à se lamenter des conséquences d’une cause qu’il vénère, alors même quelle est la source de leur malheur et aliénation.

                  Mais en aucune manière il s’agit d’une maladie !


                • Jean Keim Jean Keim 16 avril 08:42

                  @Hervé Hum

                  Étonnant ce que vous écrivez : « Selon le principe de causalité tel que je le suit, me soumet à lui... »

                  Finalement ce que vous avez écrit décrit bien le mal qui ronge notre espèce : la soumission à une idée et plus précisément à une idée faisant partie d’une construction idéologique, à l’instar d’une religion ou d’un système politique ; si la relation de cause à effet est logique doit-elle pour autant devenir un dogme.

                  Il vous faut beaucoup de mots et de phrases pour expliquer qq. chose de simple, vous pensez tenir la cause ultime : le nationalisme, quand celui-ci, comme la guerre son alter ego, ne sont que les conséquences d’une maladie mentale : la soumission à son propre mode de penser, autrement dit dans les cas les moins graves la névrose, et la psychose pour les cas les plus sévères.

                  En aucun cas je ne juge qui que se soit et je ne me mets pas au-dessus de la mêlée.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 avril 09:27

                  @Jean Keim
                   Hervé Hum
                   
                   Faire du principe de causalité

                  l’alpha et l’oméga de la pensée c’est s’en remettre à une tautologie, stérile si j’ose vous permettez ce pléonasme. C’est n’avoir comme outil de la pensée, qu’un marteau. Et qui n’a qu’un marteau voit tous les problèmes en termes de clous.
                   
                  Toute la question est de connaitre les causes et d’identifier correctement les effets.


                • Jean Keim Jean Keim 16 avril 15:37

                  @Francis, agnotologue

                  Comme tout un chacun, chaque commentaire correspond à un mode de penser particulier, il suffit de le percevoir et surtout d’en peser les conséquences ; notamment peut-on dialoguer intelligemment si chacun se retranche derrière ses propres savoirs.

                  Vous connaissez sûrement l’histoire de ce guerrier qui fut blessé par une flèche, il voulut savoir dans quel bois fut taillé la flèche, à quel oiseau appartenaient les plumes de l’empenne, avec quel matériau fut fabriqué la pointe, il mourut d’une hémorragie faute de soins.

                  Nous nous perdons en conjectures.


                • Hervé Hum Hervé Hum 16 avril 16:55

                  @Jean Keim

                  La causalité n’est pas une idéologie, c’est le principe fondamental qui gouverne toutes les lois de la physique. Telles la géométrie, les mathématiques, la mécanique quantique, la gravité, la psychologie, l’économie, etc. Bref, tout ce qui tient de la logique avec donc des lois propres, obéit strictement au principe de causalité, sans cela, vous êtes dans l’imaginaire et là, vous entrez de plain pied dans l’idéologie ou d’une religion et d’un système politique si et seulement si il repose sur l’imaginaire et la passion, donc, qui n’obéit pas au principe de causalité.

                  Je vous l’ait maintes fois écris sans que vous n’arrivez à saisir le fait que la différence entre l’imaginaire et la réalité, c’est que dans le premier cas, la causalité obéit à l’être, tandis que dans la réalité, c’est l’être qui obéit à la causalité. Comme dit Francis, c’est une tautologie et pourtant, il n’arrive pas à la comprendre, pas plus que vous ou n’importe qui d’autre à ma connaissance. Pourtant, tout est là !

                  Ceci étant dit, je vous ait fourni une argumentation pour justifier le fait qu’il ne s’agit pas d’un problème de maladie, mais de prédation à l’échelle humaine et qui n’a pas la même forme qu’à l’échelle animale.

                  Sauf si vous considérez que la prédation est en elle même une maladie ou que l’humain est un être sans atavisme et origine animale, donc, un être crée par Dieu selon la bible ! Relisez mon commentaire (comme Francis) vous ne dites rien sur le fait que l’humain se divise en natures d’êtres, les natures prédatrices, protectrices, opportunistes et parasite. Ce que je n’écris pas, c’est que ces 4 natures se retrouvent toujours en proportions plus ou moins égale dans chaque peuple ou communauté et où donc, la division en nations est ce qui permet à la nature prédatrice de dominer les autres, alors que dans la nature dites sauvage, le prédateur n’est pas le dominant, le maître, c’est toujours un herbivore, c’est à dire, celui qui se nourrit exclusivement de son propre travail et non de manger celui d’autrui. 

                  Perso, je crois en la création divine, mais pas exactement comme celle décrite dans la bible, car elle s’inscrit dans le principe d’évolution.

                  Pour terminer et cela vaut pour Françis, tant que je me refuse à fournir toute l’explication pour vous donner les moyens de comprendre ce que j’écris, je dois accepter vos réponses d’ignorants.


                • Jean Keim Jean Keim 16 avril 18:30

                  @Hervé Hum

                  Nous avons souvent échangé sur ce thème qui vous tient à cœur.

                  Cependant la Vérité, la Voie et la Vie ne peuvent être quelque chose de fermé, une construction mentale de par sa nature même est figée.

                  Jamais la Vérité ne sera un savoir ultime, ce serait un non-sens, elle est un état d’être.


                • Xenozoid Xenozoid 16 avril 18:35

                  @Jean Keim

                  je suis d’accord avec hervé la causualité est un fait, et n’a rien à voir avec la vérité


                • Hervé Hum Hervé Hum 16 avril 18:58

                  @Francis, agnotologue

                  relisez vous, vous écrivez une chose et son contraire, puisque écrivant que le principe de causalité est comme avoir qu’un marteau et voir tous les problèmes en termes de clous, vous écrivez à la phrase suivante, « toute la question est de connaitre les causes et d’identifier correctement les effets »

                  Autrement dit, vous voulez me contredire, pour finir par affirmer la même chose que moi, car qu’est ce donc que de connaître les causes et d’identifier correctement les effets si ce n’est de décrire le principe de causalité et où donc il s’agit effectivement d’identifier correctement la relation causale.

                  Moi je vous dis que la cause est la prédation humaine et dont l’effet ou plutôt le moyen pour exercer le plus efficacement cette prédation passe par la division du monde en nations souveraines qui rend impossible la paix entre les peuples, puisque cela n’a jamais fonctionné à l’intérieur de chaque nations composés de plusieurs peuples tant que ces mêmes peuples réclamaient la souveraineté les uns vis à vis des autres via leur élite prédatrice. La paix ayant été le résultat de l’unification. Malgré les faits que l’histoire nous le crache à la gueule depuis quelques millénaires sous toutes les latitudes, les humains de nature protectrices persistent à suivre les autres natures qui se nourrissent sur le fruit de leur travail. C’est à dire, fondé sur le principe du mérite personnel, qui interdit l’appropriation de celui d’autrui à son profit, sur lequel repose la prédation (c’est plus complexe, mais je ne vais pas développer ici).

                  Sachez que la fin ne justifie pas les moyens (sauf dans tous les cas où il y a le choix de différents moyens) mais elle les nécessites.

                  Cela veut dire que l’être en tant que tel, c’est à dire, doté de volonté, donc, de conscience se défini par la finalité, le but qu’il se propose d’atteindre, mais il ne peut atteindre un but quelconque uniquement que s’il dispose d’un moyen, sans cela, il ne le peut en aucune manière. Ceci est vrai que ce soit pour un Dieu tout puissant, un humain ou une fourmi. Donc, le principe de causalité est l’unique moyen dont dispose l’être pour atteindre un but quelconque, sans ce dernier, il ne le peut pas (là encore, seul le développement peut en apporter la démonstration).

                  Bref, si vous ne disposez pas d’un marteau et de clous, vous pourrez construire quelque chose de solide qu’en leur trouvant une alternative, qui peut être des cordes, des lianes, de la colle selon ce que vous voulez construire, mais si vous ne disposez d’aucun moyen disponible, je peux vous assurer que tout ce que vous voudrez construire n’aura de réalité que dans votre seul imaginaire.

                  Or, le seul outil dont dispose la nature d’être prédatrice humaine pour manipuler et dominer la nature d’être protectrice, c’est la nation car elle divise l’humanité en groupes dont on persuade que l’autre veut lui nuire et qu’il faut donc des chefs de guerres (y compris économique) pour mener la lutte. Le pire étant pour cette nature prédatrice l’unité des natures d’être protectrice fondée sur le principe de mérite personnel.

                  Bien sûr, je reste sur une base simpliste pour rester dans le cadre d’un commentaire.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 avril 19:00

                  @Xenozoid
                   
                  ’’ je suis d’accord avec hervé la causualité est un fait, et n’a rien à voir avec la vérité’’
                  >
                  Mais cette phrase est un truisme.
                  Un truisme est une vérité banale, si évidente qu’elle ne mériterait pas d’être énoncée. Toute la question est de faire les bonnes relations entre les causes et les effets.
                   
                  Et pas comme celui qui en appelle à la causalité pour soutenir qu’ « un battement d’aile de papillon au Japon peut déclencher un cyclone sur l’Atlantique  ». Ça c’est de la bêtise.
                   
                  Pour comprendre la complexité du problème, je vous renvoie à la polémique sur le libre-arbitre : déterminisme ou pas ?


                • Xenozoid Xenozoid 16 avril 19:04

                  @Francis, agnotologue

                  mais qui parle de vérité ? le déterministe ou le détermisme ? le papillon n’est pas la cause, c’est la pensée 


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 avril 19:08

                  @Hervé Hum
                   
                   mais je ne vous contredis pas, c’est vous qui le comprenez comme ça.
                   
                  Je dis seulement qu’il n’y a aucun phénomène au monde qui n’ait pas au moins une conséquence ; qu’il n’y a aucun phénomène au monde qui ne soit pas lui-même la conséquence d’une ou plusieurs, voire une infinité de causes.


                • Xenozoid Xenozoid 16 avril 19:09

                  @Xenozoid
                  aussi pour la malchance des natifs , les européent fuyaient aussi l’horreur de l’europe et donc l’importait, c’est la vérité


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 avril 19:14

                  @Hervé Hum
                   
                   quand vous écrivez ’’que la cause est la prédation humaine et dont l’effet ou plutôt le moyen pour exercer le plus efficacement cette prédation passe par la division du monde en nations souveraines qui rend impossible la paix entre les peuples’’
                  vous n’êtes plus dans un énoncé irréfutable : vous exprimez une idée qui n’est pas forcément vraie.
                  Ce n’est pas en vous prévalant du principe de causalité que vous en ferez une vérité.


                • Jean Keim Jean Keim 16 avril 20:53

                  @Xenozoid

                  Herve Hum traite souvent de la causalité et de sa inexorabilité, de la création, de Dieu..., pour mieux comprendre nos échanges (parfois agités) il faudrait en faire un topo, mais la tâche me semble trop lourde.

                  La causalité est bien un fait, par contre si elle se justifie dans le monde réel, réel dans le sens de tangible, matériel, ‘’au-delà’’ je ne sais pas, mais en disserter me semble une vue de l’esprit, une contre-vérité.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 avril 22:16

                  @Jean Keim
                   
                   ’’La causalité est bien un fait’’’
                  >
                  Plus précisément, c’est une contingence. Et je dirai : l’une des contingences premières (*), et sans laquelle il n’y aurait que chaos.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 avril 08:43

                  @Francis, agnotologue

                  Mais ce n’est pas en ignorant ce que j’écris pour énoncer votre argument d’autorité que vous pouvez réfuter une argumentation, mais seulement en l’invalidant par une contre argumentation qui doit se fonder sur le principe de causalité dès l’instant où vous avez admis qu’il s’agit là d’un truisme, donc, sur quoi se fonde toute la réalité physique (pléonasme d’affirmation). La vérité ayant un sens différent, or, la causalité traite de la réalité physique.

                  En vérité, qui est propre à chacun de nous de par l’intention de son action dans la réalité, vous ne pouvez pas vous défaire de l’idée maîtresse de la nation souveraine et n’ayant pas d’argument valide en dehors de votre passion pour cette idée, vous utilisez le seul argument qu’il vous reste, soit, votre propre autorité sur vous même en dépit de la causalité. Mais encore une fois, tout un chacun est maître de son propre imaginaire où la causalité lui obéit, mais pas dans la réalité, là, vous devez vous plier, vous soumettre à la causalité ou la subir de force. Faisant que vous vénérez une cause dont vous déplorez les conséquences. Tout ce qu’il se passe actuellement est strictement conforme à ce que j’écris au travers de mes articles et commentaires depuis que je suis sur agoravox pour tout ce qui suit la causalité (non en partie biaisée comme on vous l’a enseignée), sauf lorsque je cède à mon propre imaginaire !

                  Autrement dit, je me prévaut pas du principe de causalité, je me soumet à lui pour comprendre les relations de causalités qui font de notre monde en proie constante à la guerre et à la violence systémique. Lorsqu’on parle d’économie, on parle des moyens pour subvenir à ses besoins et je vous ait donné les 4 moyens connues où on peut voir que c’est la nature d’être protectrice (herbivore) qui nourrit toutes les autres du monde animal. C’est à dire, celui qui admet le principe de l’échange juste où personne ne vient lui prélever un impôt indu tel le profit ou l’intérêt usuraire. Cela ne touche pas vraiment aux relations humaines, mais au système économique qui traite des moyens de subsistances.

                  Et je vous en donne l’argumentation (certes simpliste et incomplète), par le fait de la division de natures d’êtres qui ont tout intérêt à s’unir pour remettre à sa place les natures prédatrices, opportunistes et parasites à leur place naturelles (donc, où il ne s’agit pas de les éliminer, c’est impossible selon le principe de causalité, seulement les décaler comme ordre secondaire). Ce qui ne détruit pas le principe des nations, mais tout comme la nation française est l’agrégation de peuples différents, soumettre les nations aux mêmes lois communes fondée sur le principe d’équité et de mérite personnel.

                  Dans l’histoire de l’humanité récente avec l’avènement des cités et des nations telles que nous les connaissons, toutes les nations ont trouvés une paix relative intérieure que par l’unité via des lois communes. Cela découle du principe de causalité et lui seul, je ne fais que l’observer en me soumettant à lui dans la réalité, mais pas dans mon imaginaire.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 avril 09:03

                  @Francis, agnotologue

                  Vous répondez à Xenozoid

                  Mais cette phrase est un truisme.
                  Un truisme est une vérité banale, si évidente qu’elle ne mériterait pas d’être énoncée. Toute la question est de faire les bonnes relations entre les causes et les effets.

                  C’est effectivement un truisme, une vérité évidente, sauf qu’elle n’a rien de banale puisque elle est le fondement de toute réalité, de toute logique, de toute science.

                  Or, si votre connaissance du principe de causalité est en partie biaisée, vous ne pourrez jamais, sauf de manière fortuite, trouver les bonnes relations entre les causes et les effets. Vous serez facilement manipulable car vous ne saurez jamais faire la différence entre votre imaginaire et la réalité qui obéit strictement à la causalité, là où cette dernière vous obéit dans votre propre imaginaire. Ce truisme, cette évidence, cette banalité vous n’arrivez pas encore à la comprendre dans toutes ses conséquences phénoménologique.

                  Ainsi, les scientifiques ne se rendent à l’évidence de la réalité face à l’imaginaire des théories qu’ils énoncent que face à la preuve de l’expérimentation. Sauf lorsqu’ils se trouvent face à ce qui leur apparaît comme une contradiction logique vis à vis de la causalité telle qu’ils la connaissent. Mais au lieu de considérer que c’est leur connaissance de la causalité qui est biaisée, il préfèrent croire que la réalité n’obéit pas à la causalité !


                • Jean Keim Jean Keim 17 avril 09:33

                  @Hervé Hum

                  << Allons, écrire que la guerre est une maladie mentale de notre espèce, c’est ergoter ! >>

                  Jamais des gens sains d’esprit (ce que je ne prétends pas être) ne feront le jeu de la violence et donc de la guerre ; le processus débute par une pensée qui plus ou moins consciemment envisage une ré-action violente, globalement la pensée est récurrente, itérative et récursive ; tout comme la causalité, elle a sa source dans le passé et (la pensée) sera toujours en décalage avec le réel.

                  Seulement il est possible d’en sortir, par contre toujours si je lance une pierre, causalement elle retombera au sol.

                  La violence et donc la guerre sont bien le fait d’un dérangement mental et donc d’une maladie du même nom qui, et cela me pose aucun problème de le dire, obéit à la loi de causalité.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 avril 10:32

                  @Hervé Hum
                   
                  ’’Autrement dit, je (ne) me prévaut pas du principe de causalité, je me soumet à lui pour comprendre les relations de causalités qui font de notre monde en proie constante à la guerre et à la violence systémique.’’
                  >
                  Mais si, vous vous prévalez du principe de causalité. Vous faites comme si vous étiez le seul à respecter ce principe lorsque vous faites un pataquès à ceux qui ne sont pas d’accords avec les relations que vous établissez entre ceci et cela les causes de la guerre, de la violence, etc. .
                   
                  Vous amalgamez la force d’un principe indiscutable avec la pertinence discutable  des relations particulières que vous avez établies et auxquelles par conséquent, vous croyez, pour discréditer vos opposants au motif qu’il ne respecteraient pas eux, ce principe.
                   
                  Accuser vos contradicteurs de ne pas respecter le principe de causalité c’est comme les traiter de complotistes, ou d’antisémites ...
                  Personne n’a jamais remis en cause le principe de causalité.
                  En revanche, la croyance s’affranchit aisément du principe de non contradiction.
                   
                  À bon entendeur, salut.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 avril 11:09

                  @Francis, agnotologue

                  Je me contente de constater qu’à aucun moment vous portez la contradiction sur ce que j’écris, car vous n’avez pas de contre argument, seulement votre croyance dans l’idéal nationaliste et souverainiste alors même que toute l’histoire de l’humanité montre que cela a toujours entretenu la guerre et permis l’asservissement des peuples à une élite prédatrice. 

                  Autrement dit, vous appliquez à vous même ce que vous me reprochez, c’est à dire

                   « la croyance s’affranchit aisément du principe de non contradiction » et en fait, ne le supporte pas, voilà pourquoi vous ne supportez pas ce que j’écris, car cela porte une contradiction insupportable à votre croyance. Ce qui revient à dire que dans l’imaginaire, chacun est maître de la causalité, mais dans la réalité, il lui est soumis, de gré ou de force.

                  Et oui, je suis le seul à ma connaissance à connaître le principe de causalité dans ses lois élémentaires fondamentales non biaisé. Mais j’écris bien « à ma connaissance » car je doute fort d’être le seul. Voilà pourquoi il est si facile de vous faire prendre des vessies pour des lanternes, donc, vous manipuler.

                  Ainsi, tous les évènement actuels démontrent sans la moindre ambiguité la validité des relations « particulières » que j’observe, mais vous les niez car encore et toujours la croyance s’affranchit aisément du principe de causalité et ne supporte pas la contradiction.

                  Bref, votre seul argument est celui de l’autorité que vous avez sur vous même, votre propre imaginaire et tant pis de la réalité.

                   Sur ce, à mauvais entendeur, salut !


                • Jean Keim Jean Keim 17 avril 11:39

                  @Francis, agnotologue

                  Contingent ??? Je ne suis pas sûr que ce vocable colle parfaitement.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 avril 11:42

                  @Jean Keim

                  une pensé qui est seulement récurrente, itérative et récursive ne peut pas évoluer, elle reste figée dans un seul état ou échelle. Pour évoluer, votre pensé doit obligatoirement faire appel au principe de fractalisation, car lui seul permet l’évolution de la pensé. Ainsi, c’est en passant par exemple de l’enfant vers l’adulte que vous observez le mieux vos changement de pensé.

                  La guerre est toujours le fait de la volonté de prédation, la violence de domination. les deux sont évidemment liés, mais la volonté de s’approprier le temps de vie d’autrui via son travail n’est pas une maladie, mais le propre de la nature d’être prédatrice. Le prédateur animal ne passe pas son temps à brouter l’herbe, il le laisse à l’herbivore et ne vient que pour prélever son impôt particulier pour se nourrir lui même.

                  Ainsi, la où l’animal prédateur tue sa proie pour manger son temps de vie, l’humain prédateur trouve infiniment plus efficace d’exploiter sa proie et d’en extraire un profit particulier. Mais il lui faut une justification pour cela, car il le fait essentiellement vis à vis de ses propres congénères, mais ayant une nature d’être non prédatrice de la vie d’autrui. Ici ; seul le principe de fractalisation permet de saisir ce changement d’échelle et ses effets.

                  Mais vous pouvez faire comme Francis et cie, dire que c’est un « pataques » ou du « blougiboula », mais cela ne change en rien la réalité des faits, qui veut que la justification de la prédation humaine repose sur la menace extérieure permanente contre laquelle les prédateurs sont naturellement les plus aptes, les « premiers de cordés ». Sauf que dans la situation actuelle il s’agit surtout de la corde du radeau de la Méduse, à couper !

                  De fait, il n’y a pas de meilleure formule magique que celle de « la patrie en danger » pour envoyer se faire s’entretuer des millions d’humains qui n’y ont aucun intérêt, pour le profit d’une minorité prédatrice et d’ailleurs, Macron qui se dit européen a bien tenté de l’employer, sans véritable succès pour l’instant.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 avril 11:48

                  @Jean Keim

                  en effet, la causalité est une nécessité et non pas une contingence !


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 avril 11:52

                  @Jean Keim
                   
                  Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
                   
                  Diriez vous que l’univers, est vrai ? Non, il est contingent : il n’y a pas de cause première. Le soleil existe. Les galaxies, ...
                  le principe de causalité non plus, n’a pas de cause première. Il est contingent.
                  Il en est de même du principe connu sous le nom de ’Rasoir d’Ockham (ou Occam)’.
                  etc.
                   
                  Les (mes) idées sont discutables et je ne demande qu’à en discuter.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 avril 12:50

                  @Hervé Hum
                   
                  ’’ la causalité est une nécessité et non pas une contingence !’’
                  >
                  Dire cela c’est dire que sans cause il n’y a pas de conséquences : que, puisqu’il y a des conséquences il faut qu’il y ait des causes.
                  Vous confondez nécessité et cause.
                  J’ai dit que sans le principe de causalité, il n’y aurait que le chaos. 


                • Jean Keim Jean Keim 17 avril 13:49

                  @Hervé Hum

                  La vérité est ouverte, sans limite, bien au-delà de tous systèmes ou concepts.

                  Une pensée « EST » récurrente, itérative et récursive ; seulement il y a qq. chose d’autre, qq. chose qui parle directement à l’esprit dont la manifestation est la conscience, c’est-à-dire un contenu, cette chose peut influer sur la pensée mais la pensée n’a pas accès à la source, sinon en l’intellectualisant, cette chose ne peut pas être circonscrite à une définition.

                  La loi de causalité est circonscrite à elle-même.


                • Jean Keim Jean Keim 17 avril 13:59

                  @Francis, agnotologue

                  Je pense simplement que le terme ‘’contingent’’ est ambigu.

                  Il est très rare de pouvoir dire d’une idée, qu’elle est « MON » idée, sinon que nos idées sont des idées que nous avons adoptées, parfois arrangées et faites nôtres.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 avril 14:47

                  @Jean Keim
                   
                  ’’Je pense simplement que le terme ‘’contingent’’ est ambigu.’’
                  >
                   Il est en effet difficile à appréhender et est souvent confondu avec la nécessité. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer ci-dessus. La contingence est ce qui est (était) nécessaire pour que des choses adviennent, et seulement vu sous cet angle. Mais si ces choses qui en adviennent n’ont pas elle-mêmes d’autre raison d’être que celle d’être les conséquences de cette chose, il en résulte que cette chose n’a pas elle-même de nécessité : elle aurait aussi bien pu ne pas être.
                  Le principe de causalité étant premier n’était (n’est) pas une nécessité.

                   
                  nb. Je ne parlerai pas de hasard parce que qu’on appelle hasard est une conséquence de ce dont on ne sait pas dire la cause.
                   
                  Vous dites : ’’Il est très rare de pouvoir dire d’une idée, qu’elle est « MON » idée, sinon que nos idées sont des idées que nous avons adoptées, parfois arrangées et faites nôtres.’’

                  >

                   Bien entendu.

                   


                • Jean Keim Jean Keim 17 avril 19:25

                  Je suis péremptoire : La loi de causalité est circonscrite à elle-même... me semble-t-il.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 avril 19:29

                  @Jean Keim
                   
                   ’’La loi de causalité est circonscrite à elle-même... me semble-t-il.’’
                    >
                  En d’autres termes, elle n’est pas une nécessité.
                   
                  CQFD


                • Jean Keim Jean Keim 18 avril 06:52

                  @Francis, agnotologue

                  Restons ouverts, il est possible également qu’Hervé Hum ait découvert qq. chose d’important... pourquoi pas !


                • Jean Keim Jean Keim 18 avril 09:45

                  Le principe de causalité s’applique notamment aux pensées et à leurs enchaînements, une pensée en entraînant une autre. La causalité et la pensée finalement sont chacune un processus, elles sont dans la réaction, mais peut-il exister une action sans au préalable une manifestation de la pensée ?


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 10:05

                  @Jean Keim
                   
                  Puisque vous y revenez, il me semble que Hervé Hum confond nécessité et nécessaire ; nécessaire est synonyme de ’’condition pour’’ ; une cause est nécessaire si et seulement si les choses qui en découlent sont nécessaires. Principe de transitivité.
                   
                  Le principe d’autorité est une condition pour un univers réglé comme une montre suisse. Mais y avait-il une nécessité pour qu’un univers ordonné soit ?
                  Ou dit autrement : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
                  C’est un mystère pour les uns (matérialistes ? agnostiques ?), c’est dieu qui l’a voulu ainsi pour d’autres, ou l’Intelligent Design.
                   
                  Je ne conteste pas les relations de cause à effet que Hervé Hum formule, ce n’est pas mon sujet. Je dis seulement qu’il utilise ce principe de causalité comme argument d’autorité qu’il serait le seul à respecter face à un interlocuteur qui n’est pas d’accord avec lui.

                   
                   
                  ps. Je pense que le principe de causalité découle du Rasoir d’Occam.
                  Le chaos c’est déjà quelque chose.

                   


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 10:14

                  @Jean Keim
                   
                   sur votre deuxième commentaire : ’’Le principe de causalité s’applique notamment aux pensées et à leurs enchaînements ’’
                  >
                  Sur ce sujet de l’enchaînement des pensées, il est connu que l’intention précède la pensée, laquelle n’est que le moyen d’exprimer et ou satisfaire cette intention.
                  Nous sommes mus par nos intentions. Mais une pensée née d’une intention consciente ou pas, peut elle-même faire naitre une intention.
                   
                  L’univers serait-il né d’une intention ? Mystère.
                   
                   


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 14:54

                  @Francis, agnotologue
                   
                   ’’Le principe d’autorité est une condition pour un univers réglé comme une montre suisse.’’
                  >
                  Je voulais dire : Le principe de causalité est une condition pour un univers réglé comme une montre suisse.


                • Hervé Hum Hervé Hum 18 avril 16:52

                  @Francis, agnotologue

                  Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?On peut renverser la question en demandant pourquoi y aurait il rien plutôt que quelque chose ?

                  Ce qui existe sans cause première c’est l’être, car il décrit un état qui en lui même n’est pas borné par un espace-temps. Il n’a ni commencement, ni fin propre. le situer dans un espace n’a pas non plus de sens.

                  A partir de là, se pose la question du sens, pourquoi donner un sens à ce qui existe de fait, donc l’être ?

                  Et la seule réponse est pourquoi pas ? Voilà votre contingence !

                  Autrement dit, le néant n’est pas l’absence de toute chose, puisque l’être existe de fait, sans cause première, mais l’absence de sens de toute chose. Ce qui correspond à la définition de l’imaginaire pur, car par définition, c’est le champ de tous les possibles et il ne peut pas définir un sens particulier partant de lui même.

                  Pour définir un sens quelconque, il faut impérativement NECESSAIREMENT, suivre une voie, un chemin et c’est le principe de causalité et lui seul.

                  Bref, le principe de causalité est l’outil fondamental pour l’être absolument NECESSAIRE, pour donner sens à sa propre existence et c’est donc la cause première. Donner sens à l’existant !

                  C’est tautologique, mais pourtant c’est une des chose si ce n’est la chose la plus difficile à appréhender par la conscience humaine. Parce qu’on est là face à un raisonnement circulaire, mais pas que...

                  Bref, l’Univers physique qui obéit à la causalité telle que les galaxies, le Soleil etc, ont pour cause première fondamentale, donner sens à l’existant qu’est l’être dirons nous métaphysique ou... Dieu.

                  D’ailleurs, on peut observer une relation causale, quelle que soit l’échelle, que par les relations de la matière. De fait, la matière est seulement l’expression d’une relation de causalité et seulement cela.

                  Il existe selon le principe de causalité tel que je le suit, trois principes physiques qui catégorisent les particules physiques selon leur propriétés.

                  Les particules avec la propriété de récursion, celles avec les propriétés de récursion et d’itération et enfin, celles avec les propriétés de récursion, itération et fractalisation, c’est à dire, les atomes. Vous pouvez vous amuser à le vérifier dans n’importe quel domaine scientifique, vous trouverez toujours ces trois principes actifs. Mais cela implique des sous principes, comme celui de discrétion et qui permet d’expliquer de manière élémentaire la mécanique quantique, qui ne viole pas la causalité, bien au contraire.

                  Bref, la causalité est une nécessité pour l’être... Contingent. Et cela vaut à toutes les échelles et quel que soit le domaine, donc, cela vaut pour le sujet de la souveraineté comme moyen de domination de la nature prédatrice humaine, car sans moyen, il est strictement impossible d’atteindre un but quelconque, cela reste du domaine de l’imaginaire, c’est à dire, où la causalité obéit à l’être et non pas l’inverse, condition nécessaire pour pouvoir suivre un chemin, une voie quelconque. Mais pas que...

                  tautologique !


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 18:05

                  @Hervé Hum
                   
                   ’’On peut renverser la question en demandant pourquoi y aurait il rien plutôt que quelque chose ’’
                  >
                   Oui, on peut. Mais je ne le ferai pas. Les questions stériles et le coupage des cheveux en quatre ne m’intéressent pas.


                • Jean Keim Jean Keim 18 avril 20:52

                  @Francis, agnotologue

                  << Sur ce sujet de l’enchaînement des pensées, il est connu que l’intention précède la pensée, laquelle n’est que le moyen d’exprimer et ou satisfaire cette intention. Nous sommes mus par nos intentions. Mais une pensée née d’une intention consciente ou pas, peut elle-même faire naitre une intention. >>

                  Tiens ça c’est curieux ! Une intention n’est pas un acte, cependant elle ne naît pas de rien, il me semble donc que la pensée précède une intention, par exemple je passe devant la vitrine d’une pâtisserie, je pourrais passer mon chemin, mais vient la pensée que j’aime les tartelettes, la pensée crée l’intention de manger un gâteau etc.


                • Hervé Hum Hervé Hum 18 avril 21:25

                  @Francis, agnotologue

                  Voyons, si la question est stérile, alors, celle que vous posez l’est aussi, car si le sens est en relation inverse, elle porte toutefois sur les mêmes éléments.

                  Rien plutôt que quelque chose est égale à poser la question de quelque chose plutôt que rien, sauf que nous partons du constat qu’il y a quelque chose qui est nous même dans un Univers qui représente ce quelque chose qui nous contient et sur lequel nous nous posons la question. Dont vous et mois en somme un exemple de preuve pour nous même, sauf à nier que vous ayez une conscience, posez la question, mais alors, quel sens à poser la question ? 

                  Vous êtes visiblement trop limité, car je constate que vos seules réponses sont toujours dénuées de toute argumentation logique, seulement des postures d’autorité, la votre envers vous même !


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 22:00

                  @Hervé Hum
                   

                  ’’Voyons, si la question est stérile, alors, celle que vous posez l’est aussi, car si le sens est en relation inverse, elle porte toutefois sur les mêmes éléments.’’

                  >

                   Mais oui, et vous le dites vous-même, les deux façons de poser la question sont strictement équivalentes. Dès lors, il n’y a aucune raison de la retourner, qu’elle soit d’abord posée dans un sens ou bien dans l’autre.

                   

                   Bon, la sodomisation des diptères n’est pas ma tasse de thé. Bonsoir.

                   


                • Hervé Hum Hervé Hum 18 avril 22:08

                  @Jean Keim

                  C’est la question de savoir si l’oeuf précède la poule ou l’inverse !?

                  Francis postule la poule, vous postulez l’oeuf !

                  Mais cela pourrait être l’inverse.

                  Quand Archimède s’écrit « eureka », c’est que l’intention et la pensée fusionnent pour trouver la solution.

                  Appliqué à votre exemple, c’est le sens inverse, c’est à dire, que vous passez devant une pâtisserie par hasard et à ce moment là, votre pensée active votre intention, tandis que pour Archimède, c’est son intention qui active sa pensée. Mais si on cherche l’état antérieur, on verra le sens inverse, et la même chose pour vous.

                  Maintenant, si vous cherchez à savoir qui précède qui en tant que cause première, alors, la seule chose que l’on peut dire est que l’intention (donner sens à l’existant) préexiste à la pensée, mais ne peut exister que par la pensée via le principe de causalité et lui seul. Il y a donc consubstantialité ou intrication qu’est toute relation de causalité.

                  Ici, il faut suivre un développement que le pauvre Françis ne pouvant pas faire en conclu qu’il s’agit là d’un « pataques » ou « tirer les cheveux en 4 ».


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 22:11

                  @Jean Keim
                   
                  ’’ me vient la pensée que j’aime les tartelettes, la pensée crée l’intention de manger un gâteau’’

                  >
                  Vous, vous n’avez jamais lu Spinoza, on dirait. Spinoza qui disait : « On n’aime pas une chose parce qu’on la trouve belle, on la trouve belle parce qu’on l’aime. »
                   
                   Comment font les bébés, pour avoir envie de boire un biberon ? Et les animaux , Diriez vous que les vaches pensent qu’elles aiment l’herbe ? Ne me répondez pas oui, ça me ferait marrer.
                   
                   De même que notre compréhension est une adéquation à nos intentions, nos pensées — ie : ce que le cerveau des mammifères supérieur élabore sont adéquates à nos intentions.
                   
                   Bon, j’arrête là cette discussion qui n’aboutit à rien. Bonsoir.
                   
                   
                   


                • Hervé Hum Hervé Hum 18 avril 22:25

                  @Francis, agnotologue

                  sauf un détail, c’est bien vous qui avez écrit ci-dessus "Les (mes) idées sont discutables et je ne demande qu’à en discuter.

                  « et par deux fois.

                  Mais encore et toujours votre seul argument est celui d’autorité, cette fois ci il s’agit de »la sodomisation des diptères" !

                  Plus haut vous écrivez que je confondrait nécessité et nécessaire, voyons cela.

                  Dans mon commentaire plus haut, j’ai argumenté pour dire que la causalité est nécessaire en tant que moyen pour l’être afin de donner sens à son fait d’exister. Partant du principe que la fin nécessite les moyens, donc, de disposer d’un outil sans lequel l’être est réduit à lui même. C’est donc de facto une nécessité pour ordonner l’univers et comme vous le dites, sortir du chaos ou pour moi de l’imaginaire pur qui admet tous les sens possibles dans le même espace temps.

                  Autrement dit, la causalité est une nécessité pour ordonner le chaos, car sans elle, il ne peut pas être ordonné, donc, c’est nécessaire ! Tautologie quand tu nous tient !

                  Bref, ce sera mon dernier commentaire, car n’étant pas zoophile, je vous laisse à vos fantasmes de sodomisation de diptères.


                • Hervé Hum Hervé Hum 18 avril 22:29

                  @Francis, agnotologue

                  Juste une dernière chose pour la route,

                  Dans votre réponse à Jean, vous confondez innée et acquis. Se nourrir est innée, choisir sa nourriture lorsqu’on à ce privilège, c’est de l’acquis.


                • Jean Keim Jean Keim 19 avril 09:04

                  @Francis, agnotologue

                  Pourtant l’échange est intéressant...

                  J’ai lu un tout petit peu Spinoza et j’ai tout oublié, les pointures officielles de la philo me barbent, je crois (et donc je pense) mordicus que ce qui nous permettra de sortir de notre bourbier et de la civilisation inhumaine qui en découle ne se fera pas sans la perception (c’est plus que comprendre) du rôle délétère que joue individuellement chacun de nos modes de penser.

                  Nous avons en nous tout ce qui faut pour cela, le penser peut être observé non pas par un retour de savoir (machin a dit que...), mais simplement par l’attention, pas facile quand la pensée bat la campagne, ce qui est le lot de tout un chacun et notamment mon cas.

                  La pensée engendre l’intention et le désir, on ne peut pas désirer qq, chose, on ne peut pas avoir l’intention de faire qq. chose, si on ne connaît pas la chose en question, la pensée manifeste ce qu’elle connaît.

                  La pensée est toute dans la ré-action, parfois une action surgit avant une pensée qui s’en emparera très vite par la suite, cette action ne peut donc pas être le fait d’un désir, ni d’une intention.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 avril 09:44

                  @Hervé Hum
                   
                  ’’ la causalité est une nécessité pour ordonner le chaos, car sans elle, il ne peut pas être ordonné, ’’
                  >
                  Mais c’est ce que je m’évertue à vous expliquer depuis le début !!!
                  À ceci près que « nécéssité pour » se dit ’’nécessaire pour’’, ou ’’condition pour’’, etc. Différence entre relatif et absolu. C’est la même différence qui distingue ’’avoir raison’’ (absolu) de ’’avoir raison sur’’, ou ’’avoir raison de’’ quelqu’un (relatif).
                   
                  Deuxième chose : quand vous inversez la proposition « Pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ?  », votre intention est d’être celui qui pose la bonne question, en témoignent vos arguments qui s’ensuivent, lesquels sont, et pour cause, indépendants de la manière de poser la question. Ce qui démontre que vous ne cherchez pas le vrai, mais à avoir raison sur moi. Vous ne développez pas vos arguments quand la question est posée par moi : y répondre serait admettre que j’ai posé la bonne question, donc que je suis en quelque sorte l’autorité en la matière, ce que vous refusez inconditionnellement. Et par là même, vous ne cherchez pas à comprendre ce que j’ai dit, et vous prétendez que je n’ai pas d’argument autres que d’autorité. Des arguments que vous ne pouvez pas voir.
                   
                  @Jean Keim, s’il lit : ce dernier § démontre que la pensée est au service de nos intentions et pas l’inverse.
                  Pour ce qui concerne votre tartelette, vous vous demanderez (penser) si c’est bien raisonnable de manger une tartelette, seulement parce que vous passez devant une pâtisserie. Il y a plusieurs niveaux d’intentions, et l’intention première de tout organisme vivant est sa préservation. manger est primordial. La pensée (la réflexion) est une musculature cérébrale qui permet de faire aboutir nos intentions de la meilleure façon que nous l’estimons.

                   


                • Jean Keim Jean Keim 19 avril 09:48

                  @Hervé Hum

                  << Maintenant, si vous cherchez à savoir qui précède qui en tant que cause première, alors, la seule chose que l’on peut dire est que l’intention (donner sens à l’existant) préexiste à la pensée, mais ne peut exister que par la pensée via le principe de causalité et lui seul. Il y a donc consubstantialité ou intrication qu’est toute relation de causalité.‘ >>

                  Je cherche essentiellement ce qui fait qu’une vie humaine est une suite incessante de mal-être voire de souffrances, la poule et son œuf sont une simple curiosité intellectuelle.

                  J’ai écrit à Francis agnotologue :

                  « Les pointures officielles de la philo me barbent, je crois (et donc je pense) mordicus que ce qui nous permettra de sortir de notre bourbier et de la civilisation inhumaine qui en découle ne se fera pas sans la perception (c’est plus que comprendre) du rôle délétère que joue individuellement chacun de nos modes de penser. Nous avons en nous tout ce qui faut pour cela, le penser peut être observé non pas par un retour de savoir (machin a dit que...), mais simplement par l’attention, pas facile quand la pensée bat la campagne, ce qui est le lot de tout un chacun et notamment mon cas.

                  La pensée engendre l’intention et le désir, on ne peut pas désirer qq, chose, on ne peut pas avoir l’intention de faire qq. chose, si on ne connaît pas la chose en question, la pensée manifeste ce qu’elle connaît. La pensée est toute dans la ré-action, parfois une action surgit avant une pensée qui s’en emparera très vite par la suite, cette action ne peut donc pas être le fait d’un désir, ni d’une intention. »


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 avril 09:52

                  @Jean Keim
                   
                  vous pouvez bien demeurer sur la conviction que la pensée précède l’intention. J’avais l’intention de vous convaincre du contraire. Peine perdue. J’y renonce.
                   
                  J’en conclurai qu’avec une telle conviction on pourrait soutenir que même les moustiques pensent. Même les amibes pensent. Et même les plantes. Et pourquoi pas les ordinateurs ?


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 avril 11:57

                  @Francis, agnotologue
                   
                  Passions = intentions
                   
                  «  Ce ne sont pas les idées de la science qui engendrent les passions, ce sont les passions qui utilisent la science pour soutenir leur cause » François Jacob (Biologiste et généticien français, lauréat du prix Nobel en 1965) (*)
                   
                   « La science c’est la négociation entre le ministère et l’industrie pharmaceutique » Didier Raoult
                   
                  (*) Plus généralement, je ne dirai pas la science, mais les idées ou à tout le moins les arguments.


                • Jean Keim Jean Keim 19 avril 13:37

                  @Francis, agnotologue

                  Nous ne sommes pas en phase sur certains points, la belle affaire !

                  Je peux me tromper mais sincèrement je ne vois pas où, vos arguments que je respecte sont plus dans l’affirmation avec parfois des référence, mais rien ne vous empêche d’observer en vous même la pensée, le désir, l’intention... les ré-actions qui viennent toujours après, entre une action et une réaction il y a une différence : un intervalle de temps et d’espace ; une pensée pour faire simple précède toujours une réaction.

                  Cela n’a rien à voir avec une conviction, je ne pense pas que le vocable ‘’intension’’ s’applique à toute espèce vivante, la pensée est un processus, elle est analysable, elle est donc reproductible ou le sera notamment par les machines, une machine fait ce que lui dicte un programme, d’abord le programme se déroule et ensuite suit la ré-action.


                • Hervé Hum Hervé Hum 19 avril 13:43

                  @Francis, agnotologue

                  Allons, je me suis contenté de reprendre le terme que vous utilisez, à savoir le chaos, mais pour ma part il s’agit de l’imaginaire pur. Ce n’est pas exactement la même chose. La différence étant que l’imaginaire se rapporte à l’être, le chaos à un état de la matière, donc, au principe de causalité dont on ne peut pas définir une logique. Mais pour ma part, il y a là une aporie du raisonnement.

                  car fondamentalement, ce que nous montre l’Univers c’est qu’il y a l’être défini par la conscience de soi en tant qu’existant (nier cet état de fait revient à nier sa propre existence en tant qu’être doué de conscience) et la chose, l’objet et très exactement l’outil sans lequel l’être ne peut pas atteindre un but quelconque. C’est le point fondamental, le fait que cette nécessité de l’outil est valable même pour un Dieu tout puissant. Ici, j’ai donc répondu à ce que vous dites en montrant que l’être est contingent dans le sens où il peut donner sens ou non à son existence. Qu’on peut expliquer l’Univers de manière rationnelle qu’en considérant l’existence de l’être métaphysique ou Dieu. Tandis que la causalité est une nécessité de l’être dès lors où il fait le choix de donner sens à son existence, mais n’a aucun sens propre en dehors de l’être. Votre problème est donc de devoir confronter ce que j’écris à votre agnosticisme, votre intention face à laquelle vous n’entendez pas penser en mode contradiction !

                  Je n’écris pas que je suis le seul à connaître le principe de causalité, c’est absurde étant donné que son principe fondamental est le même pour moi comme pour vous, mais que ma connaissance est plus complète et non partiellement biaisé, en tous les cas, beaucoup moins que vous.

                  ceci étant dit, votre « deuxième chose » confine à l’absurde. puisque la phrase peut être posé dans les deux sens, cela veut dire qu’elle est « bonne » dans les deux sens !

                  Perso, j’ai toujours à coeur de répondre à mon interlocuteur sans chercher à me défiler, mais me laisse encore parfois à m’énerver lorsque mon interlocuteur ne fait pas de même. Aussi, si vous avez un point sur lequel vous considérez que j’ai faillit à vous répondre, veuillez me le signifier, je ne manquerai pas de réparer cet oubli.

                  Sinon, j’en resterai là.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 avril 13:57

                  @Jean Keim
                   
                   @Jean Keim
                   
                   ’’une pensée pour faire simple précède toujours une réaction.’’
                  >
                  1 D’abord vous dites ici une réaction. Ce n’était pas ce que vous disiez.
                  Et vous ne précisez pas réaction à quoi.
                  Ce peut-être une réaction à un stimuli interne ou externe.
                   
                  2 Ensuite, vous faites la confusion entre ’’ré-action’’ et ’’intension’’.
                  La réaction première est toujours instinctive, elle ne se situe pas dans le cerveau.
                  Le cerveau c’est ce qui nous permet, si on a le temps, d’analyser la situation pour définir la meilleurs réaction ; par la pensée.
                   
                  Les affects : Cependant que les émotions sont relativement « pures » et que les sentiments sont des composés de diverses émotions, l’affect, de son côté, est un concept limite entre le psychique et le somatique, entre l’idée et la chose. Affect : du latin affectus, « état affectif, disposition de l’âme ».
                  Qu’est-ce que l’affect en psychologie ? Un affect est un état de l’esprit tel qu’une sensation, une émotion, un sentiment, une humeur (au sens technique d’état moral : déprime, optimisme, anxiété…).
                  Les 4 émotions fondamentales : Peur, Tristesse, Colère, Joie.
                  Quelles sont les émotions secondaires ? Culpabilité Embarras Mépris Complaisance Enthousiasme Fierté Plaisir Satisfaction.
                  Quid de la jalousie, de l’amour, de la haine, désir anxiété ??? De la honte ? Du dégout ?
                   
                  Bon, vous êtes gentil, mais n’apportez rien de nouveau sinon des changements mineurs dans votre discours. Comme Hervé Hum. Cet échange me lasse.
                  Désolé.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 avril 14:01

                  @Hervé Hum
                   
                   ’’ceci étant dit, votre « deuxième chose » confine à l’absurde. puisque la phrase peut être posé dans les deux sens, cela veut dire qu’elle est « bonne » dans les deux sens ! ’’
                  >
                   Je vois que vous n’avez strictement rien compris à ce que j’ai expliqué à ce sujet.
                   
                   Bon, sur ce, je vous laisse la place ainsi qu’à Jean Keim : je ne sais pas faire boire un âne qui n’a pas soif.


                • Hervé Hum Hervé Hum 19 avril 14:21

                  @Jean Keim

                  Je cherche essentiellement ce qui fait qu’une vie humaine est une suite incessante de mal-être voire de souffrances

                  Ce n’est pas vrai ou la réalité vécu par tout le monde, car vous oubliez que le mal-être ou la souffrance sont souvent entrecoupé par des moments de bien-être et de joie ou plaisir. Pour certains, c’est même le bien-être qui est entrecoupé !q

                  Mais c’est le principe du contraste, de la dualité inclusive qui veut que pour connaître le blanc, il faut connaître aussi le noir.

                  Bref, certains parlent alors que la vie est une expérience, d’autres un test, mais pour ma part je préfère penser qu’il s’agit de l’éveil de la conscience car cela me donne une plus grande importance !

                  Mais je peux me fourvoyer totalement, parce que je suis ignorant quant à savoir à quelle échelle je me situ en tant qu’humain. Enfin, j’ai pas encore réussi à trouver la réponse satisfaisante, peut être par peur si ce n’est pas impossibilité.

                  La seule chose que je sais, c’est que le principe de causalité s’applique à tout l’Univers, y compris un Dieu tout puissant.

                  Bon, je vous ait jamais fait part encore de mes pensées en dehors d’énoncer le principe sur sa base élémentaire.

                  disons qu’en l’état actuel, il faut faire avec ce qu’on a et cela nous renvoi au début de notre échange, quand à savoir la cause de la violence systémique et face à laquelle je considère que la majorité de la population mondiale persiste à vénérer une cause dont elle déplore les conséquences, à savoir, le nationalisme, outil premier et nécessaire à l’élite prédatrice pour maintenir sa domination et s’approprier le temps de vie d’autrui à leur profit via l’impôt privé que sont les profits et autres intérêts usuraires.

                  Voili voilà, la boucle est bouclé


                • Hervé Hum Hervé Hum 19 avril 14:28

                  @Francis, agnotologue

                  Je vous ait proposé de me dire où j’aurai manqué à vous répondre, mais au lieu de cela, vous préférez une forme d’insulte.

                  Car une personne honnête intellectuellement aurait pris la peine d’expliquer en quoi j’ai rien compris au lieu de prendre la posture d’autorité qui n’a de valeur que pour vous même.

                  Bref, je vous renvoi le compliment sur l’âne qui n’a pas soif, puisque encore une fois, je vous ait proposé de me dire en quoi j’aurai manqué de vous répondre.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 avril 14:59

                  @Hervé Hum
                   
                   ’’ ... une personne honnête intellectuellement aurait pris la peine d’expliquer en quoi j’ai rien compris au lieu de prendre la posture d’autorité qui n’a de valeur que pour vous même.’’
                  >
                  Vous voulez que je vous fasse une explication de texte du texte de mon explication ? Vous êtes marrant.


                • Jean Keim Jean Keim 19 avril 21:05

                  @Francis, agnotologue

                  Les émotions fondamentales, si elles perdurent, induisent généralement plus ou moins rapidement des pensées qui elles-mêmes génèrent des émotions secondaires ou plus exactement des sentiments tels le ressentiment, la jalousie, la fierté, etc.

                  La différence entre émotions et sentiments est parfois subtile.

                  On peut généraliser : la pensée et ses manifestations sont toujours dans la réaction, une réaction peut être psychologique et/ou physique.


                • Jean Keim Jean Keim 19 avril 21:08

                  @Hervé Hum

                  Ne tombez pas dans le piège de confondre bien-être et plaisir...


                • Jean Keim Jean Keim 20 avril 08:38

                  @Hervé Hum

                  Quelques questions sur la loi de causalité :

                  Selon votre compréhension de la causalité, dans un enchaînement de causes et d’effets, un effet devenant la cause d’un effet suivant, etc., est-il toujours possible de suivre et de remonter les enchaînements ?

                  Si on remonte ainsi aussi loin que c’est possible, est-ce qu’il y a (ou aurait) un évènement premier ?

                  Toujours selon vous et exprimé différemment, est-il néanmoins possible qu’un effet puisse ne pas avoir une cause le précédent ?

                  Dans certains arts martiaux, des ‘’maîtres affirment qu’une action vraie – et non pas une réaction – a lieu sans que la pensée joue un rôle quelconque.


                • Hervé Hum Hervé Hum 22 avril 10:13

                  @Francis, agnotologue

                  votre explication est une posture d’autorité, cela explique votre manière de répondre par l’insulte, mais cela explique rien d’autre.

                  Voilà pourquoi je vous demandait une explication !

                  Car votre seule « explication » que j’ai trouvé est "Ou dit autrement : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
                  C’est un mystère pour les uns (matérialistes ? agnostiques ?), c’est dieu qui l’a voulu ainsi pour d’autres, ou l’Intelligent Design.

                  "Parce que, expliquer qu’une phrase peut se poser dans deux sens est stérile vis à vis de quelqu’un qui dit la même chose. Donc, ce n’était pas mon but.

                  Mon but était précisément de vous montrer que la question n’est pas stérile et je vous ait donné les éléments d’explication dont vous pouvez ne pas être d’accord, mais qui demande une explication que vous ne fournissez pas. Vous utilisez seulement votre posture d’autorité qui vaut sur vous même. Ensuite, je vous ait demandé où j’aurai faillit à vous répondre par l’argumentation, mais vous n’avez rien répondu.

                  Bref, oui, pour ma part, le seul juge que je reconnaisse dans une discussion portant sur la raison, c’est le respect du principe de causalité et lui seul, car il est maître dans la réalité physique, mais vu vos réponses, ce n’est pas le cas pour vous.


                • Hervé Hum Hervé Hum 22 avril 10:38

                  @Jean Keim

                  J’ai déjà répondu plus haut à vos questions, mais il semblerait que mes interlocuteurs aiment à me jouer le sketch du croissant de Fernand Raynaud.

                  Ainsi, selon le mode de pensé que je suit, l’évènement premier est celui de donner sens à l’existant ou ne pas lui donner sens et qui implique de facto la causalité. L’être en tant que tel existe sans cause première, il n’a de ce fait ni espace défini, ni temps, donc, sans commencement ni fin propre, qui commencent par le sens qu’il donne à sa propre existence. Chacun en fait l’expérience tout au long de sa vie !

                  Dans le champ de la réalité, l’effet et la cause sont intriqué de la même manière que les deux faces d’une même pièces sont indissociables, car supprimer l’une supprime l’autre. Bref, votre question revient à savoir si une pièce ou un bout de bois peuvent n’avoir qu’une seule face ou un seul bout ? (Raymond Devos ayant répondu par l’absurde avec un fameux sketch).

                  Par contre, dans le domaine ou champ de l’imaginaire cela ne pose aucun problème, un effet n’a pas besoin de cause et une cause peut ne pas engendrer d’effet, car la causalité n’y est pas l’ordre directeur. Mais dès que votre imaginaire prend effet dans la réalité, alors, il y a relation causale. Ceci suffit à donner une explication au pourquoi de l’Univers à défaut du comment qui est plus complexe parce que induit un raisonnement circulaire et ne peut être dépassé qu’en posant certains postulats.

                  Quand aux maîtres d’arts martiaux, il y a toujours un état où on peut laisser la place à l’innée, mais si cela signifie qu’on peut faire l’impasse sur la pensée consciente, cela ne veut pas dire que l’action vrai en question ne soit pas le fait d’une pensée acquise et qui a prise place dans son innée.

                  Bref, l’inné devient un acquis lorsque la pensée à trouvé une réponse qui est jugé satisfaisante.


                • Hervé Hum Hervé Hum 22 avril 10:50

                  @Jean Keim

                  bref, l’inné devient un acquis lorsque la pensée à trouvé une réponse qui est jugé satisfaisante.

                  J’ai écris trop vite, car il faut lire l’inverse !

                  l’acquis devient un action de forme innée lorsque la pensée à trouvé une réponse qui est jugé satisfaisante et donc ne la pose plus et est alors acquise de manière pérenne, donc, prend une forme inné. Et inversement, pour se défaire de l’inné, il faut reposer la question de sa pertinence et donc passer par le mode acquisition.


                • Jean Keim Jean Keim 23 avril 14:50

                  @Hervé Hum

                  << l’acquis devient un action de forme innée lorsque la pensée à trouvé une réponse qui est jugé satisfaisante et donc ne la pose plus et est alors acquise de manière pérenne, donc, prend une forme inné. Et inversement, pour se défaire de l’inné, il faut reposer la question de sa pertinence et donc passer par le mode acquisition. >>

                  Mon dieu que vous êtes compliqué, une réponse (ou une lecture, une acquisition, une conversation, une vidéo, etc.) devient un savoir, c’est dans ces savoirs que puisent le processus du penser pour perdurer, ce qui induira une ré-action qui pourra être simplement une autre pensée, un enchaînement de pensées ou autre chose.

                  Il ne s’agit donc non pas d’inné, mais d’une remémoration donc d’une récurrence, un aller-retour entre le passé et le présent, parfois pour imaginer le futur.

                  L’ego est en fait la pensée, les savoirs, la mémoire tout cela se manifeste dans un processus identitaire qui structure notre personnalité.


                • Hervé Hum Hervé Hum 24 avril 15:55

                  @Jean Keim

                  Compliqué ! Pourtant, je suis resté aussi simpliste qu’on peut l’être en la matière en restant à la même échelle, mais pour illustrer le principe de passage de l’acquis à l’innée.

                  La complexité faisant entrer le principe de fractalisation.

                  Disons que l’inné traite seulement du changement d’échelle.

                  Ainsi, un animal acquiert la connaissance d’un environnement et du moyen d’y survivre, puis le transmet à sa progéniture, soit par l’enseignement, soit en l’inscrivant dans ce qu’on appelle son génome, donc, de manière innée. Il en aura donc une mémoire acquise dont il ne pose pas la question tant que les conditions environnementales restent identiques ou suffisantes pour sa survie.

                  Sans cela, le principe même d’évolution ne pourrait pas exister, car il implique forcément un moment d’acquisition avant de devenir innée.

                  Maintenant, si on veut donner au sens de innée un état qui n’admet pas d’acquisition, là, on revient à poser la question de l’origine de l’Univers, car c’est le seul moment où l’innée ne suppose pas de relation avec l’acquis.

                  Bref, ce n’est pas moi qui suit compliqué, mais la relation de causalité entre l’innée et l’acquis, car il s’agit d’une relation dynamique et de forme circulaire !


                • Jean Keim Jean Keim 25 avril 08:09

                  @Hervé Hum

                  Des scientifiques envisagent effectivement que certains traits de notre personnalité peuvent être génétiquement transmis à notre descendance.

                  A vous lire j’ai le sentiment que nous sommes coincés dans les diktats d’une loi causale qui nous empêche, à l’instar des animaux, de sortir de notre condition d’êtres humains égotiques, ballottés par des forces qui inexorablement nous dominent, cette approche me semble notamment faire le lit des religions et de leurs prêtres ou gourous, il est indéniable que nous sommes dominés par nos savoirs.


                • Jean Keim Jean Keim 25 avril 13:30

                  << ... , il est indéniable que nous sommes dominés par nos savoirs. >>

                  Le comprendre n’est déjà pas évident, mais combien le perçoivent ? Comprendre au mieux ajoute du savoir à ceux existants, percevoir est plus profond, plus essentiel.


                • Jean Keim Jean Keim 27 avril 07:50

                  Important à percevoir :

                  << L’ego est en fait la pensée, les savoirs, la mémoire tout cela se manifeste dans un processus identitaire qui structure notre personnalité. >>


                • Zolko Zolko 17 avril 08:34

                  Dans les années 1770, la population des 13 colonies britanniques situées le long de la côte atlantique, à l’est des Appalaches, comptait 2,5 millions d’habitants.

                  étonnant que personne ne relève la date : la déclaration d’indépendance date de 1776. Ce qui veut dire qu’au moment de son indépendance, les Amérindiens étaient encore majoritaires sur les Européens là-bas. L’extermination des Amérindiens natifs n’est donc pas le fait des colons Européens, comme les Américains veulent nous le faire croire, mais bien celui des Américains eux-mêmes.
                   
                  Tant que l’Europe était aux commandes, il n’y a pas eu de génocide.


                  • Zolko Zolko 17 avril 08:38

                    @Zolko : et on peut observer ça partout en Amérique du Sud : la population actuelle est un mélange de génétique Européenne, Amérindienne et Africaine.
                     
                    Un Mexicain ou un Péruvien ne ressemble pas à un Européen.

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Robert GIL

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