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Nick Corey

Je propose un cycle de réflexions sur ce l'on appelle le "wokisme", autrement dit, le postmodernisme.
1- Définition et homogénéité de la notion
2- Le postmodernisme dans l'Histoire :
  60/70 , 80/90 et 2000/2010.
En cours : La question de l'universalisme (au moins 2 textes)

Tableau de bord

  • Premier article le 19/03/2018
  • Modérateur depuis le 02/06/2018
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Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • Nick Corey 9 février 2020 03:00

    @Eric F
     suite à son « renversement dialectique »

    Joli !
    Oui, c’est, je pense, un des facteurs majeurs qui a vu son déclin. Après c’est un jet de bébé avec l’eau du bain tout de même.

    Et d’une façon plus générale, le concept n’est pas de Marx que sous cette formulation. Pour faire cliché, j’ai envie de dire que les prisonniers de la caverne de Plafon sont déjà de magnifiques modèles de fausse conscience.

    Je pense que c’est aussi l’illusion de la victoire libérale sur les communiss qui a donné l’impression qu’il ne pouvait pas y avoir de fausse conscience. Que les crises, les erreurs, ne pouvaient qu’être des petits détails, et non les symptômes d’un système paradoxal et incohérent, mais fascinant à bien des égards.
    C’est parce que le système soviétique est tombé que les politiques refusent d’admettre que la logique libérale (même si elle s’exprime d’une façon stato-financière en France, un peu à la Pinochet) n’est pas bonne malgré les évidences qui se succèdent. Comme si maintenant que les soviets n’existaient plus, il n’y avait plus que Hayek, et que Keynes avait été en fait un sale communiss.



  • Nick Corey 9 février 2020 02:41

    @Eric F
    Merci d’avoir indiqué un lien vers les élections pros.

    Alors ce qu’on y voit surtout, c’est une large majorité d’abstention, de 58%. Elles ne sont donc que relativement représentatives de la pensée politique des enseignants. L’article indique également que la progression de 3 pts dans la participation par rapport aux précédentes est davantage due à une mobilisation de la droite, moins participante avant, plutôt que d’un basculement à droite.

    « Macron n’était pas autant perçu comme à droite lors des présidentielles de 2017 »

    La question me semble être : qui a été dupe en 2017 ? Je veux dire : à part les médias. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui le voyaient à gauche en 2017 ? J’ai dit dans l’article une chose de ce genre, mais je n’en suis pas tant persuadé.
    Todd donne lui-même des éléments de réponse, quand il explique que Macron est le président le moins bien élu, c’est-à-dire qu’il y a un très grand nombre de ses électeurs qui votaient contre les autres plutôt que pour lui dès le premier tour. Il se base sur un coefficient que j’ai oublié, là, mais il y avait des sondages de sortie d’urne qui montraient qu’il avait battu Hollande sur ce terrain (qui avait battu tous les records).

    Pour les profs, Todd n’a pas d’autres données. Il n’a que ce sondage qui est le plus rigoureux qui ait été fait sur la question. Il est même très bien ce sondage, si on est attaché à la représentativité des sexes et de l’âge. Beaucoup moins si on a en tête le niveau de vie des profs, ce qui semble avoir pourtant été une préoccupation de Todd.
    Surtout, c’est le chiffre le moins fiable du sondage et c’est le seul qu’il utilise. 
    Et surtout, il ne précise ni l’abstention massive, de 39%, ni le vote majoritaire à gauche plutôt que Macron. Surtout, comme il le dit, c’est faux. Selon le sondage, les agrégés n’ont pas voté Macron à 50%, mais à 30%. À 27,74% pour Macron sur tous les enseignants, avec probablement un fort taux de vote contre les autres, il est difficile de parler de fausse conscience sur le vote. Je pense surtout que le corps enseignants est résigné, désespéré.

    Si on va plus loin, on peut aussi remarquer que, sur les plateaux télés, c’est le corps enseignant qui lui sert de référence principale pour analyser la classe CPIS, et que l’idée qu’il s’en fait à travers ce sondage pose problème. Il ne parle pas des avocats, des juges, des médecins, des medias, etc... Ni même des chercheurs.
    D’une façon révélatrice, il a récusé, lors d’une intervention à La Procure, le terme « bourgeois intellectuel » que lui affublait un article, pas particulièrement négatif envers lui, d’un blog gauchiste. Mais s’il fait partie de la classe CPIS, il est bourgeois.
    .



  • Nick Corey 8 février 2020 11:40

    @vesjem
    Je suis d’accord avec vous d’une façon générale. J’ai hésité à produire cet article, d’ailleurs, et c’est pour ça que je commence par des remarques positives. Mon but n’est pas que cela le desserve.

    MAIS c’est gênant. Non, Todd, pas toi... C’est même un peu flippant. C’est peut-être le chiffre le moins certain de son livre, et c’est celui qu’il répète le plus sur les plateaux télé.

    Après, d’une façon générale, il a une idée très biaisée de ce qu’est le professorat en France. Probablement parce qu’il en fréquente et qu’il pense avoir une idée juste. Le niveau scolaire ne baisse pas depuis quelques années, mais depuis la stagnation éducative qu’il a lui-même décelée.
    La stat pertinente à ce sujet est...
    l’expérience des correcteurs de copies. Un correcteur corrige pas loin de 1500 copies par an venant de toute la France (lycée privé sous contrat). Tous les ans, il sonde le niveau scolaire dans sa discipline sur un panel plus important que celui de l’IFOP, même s’il ne sonde que les lycées privés. Or tous les correcteurs vous le diront, le niveau a commencé à baisser à la fin des années 90 et est en chute libre depuis 2005 (l’année de la loi ECTS, je me suis toujours demandé si ça avait un rapport). Moi j’ai fait ça entre 2009 et 2013, j’ai vu le niveau s’écrouler en philo comme en français (de façon globale métropole et dom, sur les mêmes écoles, avec les mêmes profs, aux mêmes moments de l’année). Ça ne se voit pas parce que chaque année on nous demande de gonfler les notes par rapport à l’année précédente.
    Todd critique l’INSEE sur sa manière de faire les chiffres, mais il semble ignorer que les consignes aux profs depuis les années 90 c’est de gonfler toujours plus les notes. Aussi les évaluations de fin de primaire (cm2) ont beaucoup changé entre les années 90 et 2010. À note égale, on ne qualifie pas le même niveau. Depuis une dizaine d’année, se présenter au bac latin suffit pour avoir 10.
    Mais Todd a un tel problème avec la clique Finky (et on le comprend) qu’il a toujours refusé ce fait, et aujourd’hui, il ne l’admet pas vraiment, et préfère dire que le niveau vient de commencer à baisser.
    Le fait est que la fausse conscience des trentenaires vient bien d’un manque d’éducation qui ne date pas d’hier, mais des années 90.

    Malgré tout, ce n’est qu’un détail dans sa théorie. Surtout, il est en phase offensive. Ça s’organise. Il va ptêt réussir à réconcilier Branco et Ruffin... Ils sont tout un petit groupe qui vient de se réveiller d’un long sommeil politique et on pourrait avoir des surprises d’ici 2022.



  • Nick Corey 6 février 2020 22:06

    @Monarch42
    DamaZio.
    Je suis pas fan, mais c’est peut-être parce que je suis jaloux.
    Il a écrit un roman qui se passe dans un monde libertarien, qui s’appelle les Furtifs. J’aurai voulu l’écrire, mais il m’a devancé. Alors je dois être jaloux.
    Il se la pète un peu quand même, non ?



  • Nick Corey 6 février 2020 22:03

    @JBL1960
    Le père Vaneigem...
    Il vieillit un peu je trouve, mais c’est fascinant qu’ils soit toujours bien combatif.
    Merci pour les liens en tous cas

    Sur le vote : oui bien sûr. À donf. Pas de souci.
    Après, c’est le phénomène du vote qui est intéressant. « Pourquoi les gens votent ? » d’ailleurs, plus que « pour qui ? ». Quelles conséquences cela a sur la société réelle ?
    Il existe une histoire du vote, qui a un sens, et qui mérite d’être étudié. Il y a aussi une pensée libérale du vote, qui donne beaucoup d’indication sur le monde dans lequel on vite.
    J’ai envie de dire que le vote, c’est un peu la toile écran du Spectacle. Si le vote est une illusion, alors il faut étudier les mécanismes de cette illusion.

    Après je vote pas, et à chaque élection, c’est la guerre avec les votants...

    Sinon, quand je dis que je suis de tendance situ, c’est une question d’adn, de famille. Je suis né dans des discours situs. Mais j’ai pris mes distances, et je pense qu’il faut aller au-delà. La théorie générale situ est trop centrée sur la question de l’art, et finalement pas assez dans la politique. Y a pas assez de matière à la sortie. Juste de très bonnes intuitions. Peut-être même les meilleures du vingtième siècle, mais seulement des intuitions. Et puis Debord n’a jamais reconnu qu’il avait plagié Günther Anders, et ça c’est moche de sa part.
    Aussi, la posture situ a fait beaucoup de mal à la contestation. Elle a à la fois effrayé les prolos, et séduit les bourgeois.

    Enfin, voilà que je m’égare...

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