Eric F

Ah, la distribution des tracts, à présent.

Concernant le conflit israélo-palestinien, le droit international doit être la référence, mais ce n’est la référence ni du Likoud ni du Hamas qui veulent chacun la totalité du territoire. Ni les actes terroristes contre des civils ni les bombardement massifs en rétorsion ne sont admissibles, condamner l’un sans condamner l’autre est partial. La position de la France est la solution à deux états, il faut donc reconnaitre l’état palestinien aux côtés de l’état israélien, dans les frontières d’avant 67.

@Octave Lebel
Oui, il apparait que les média encensent Gluksmann comme ils l’avaient fait naguère pour Macron, surtout le Service Public traditionnellement de gauche modérée et sociétale. Il coche les cases européiste et atlantiste, lui donnant aussi les faveurs de BFM et LCI. Un bon profil de ’’front républicain’’ pour 2027, et déjà pour les européennes, un renfort pour le camp fédéraliste.
En tout cas il ne piquera pas à LFI l’électorat pro-palestinien....

@Jason
Il y a bien eu investissement industriel, mais le problème est qu’une part croissante l’a été dans les filiales des pays ’’low cost’’. Renault ou Total sont devenus des multinationale dont la part en France est devenue minoritaire. Alcatel s’est dilué avant de disparaitre au profit d’entreprises chinoises ayant récupéré son savoir-faire.
Outre le cout du travail, les entreprises européennes sont entravées par des contraintes au prétexte environnemental, qui ne s’imposent pas à leurs concurrents hors UE. Pour réduire notre ’’bilan carbone’’ hexagonal, on fait fabriquer en Asie...

@titi
A l’époque de l’instauration du RMI, le principe était qu’il serait financé par l’Impot de Solidarité sur la Fortune

Mais de manière générale, il est exact qu’il y a eu multiplication de dispositifs d’assistance hors du système social assurantiel cotisant/bénéficiaire issu du CNR, et que cela représente une grande part des déficits publics (l’autre facteur majeur étant l’embolie administrative). 

@Jules Seyes
Nous divergeons sur les intentions ayant conduit aux conflit, car vous souscrivez quasi-totalement au narratif russe, alors que j’examine les différentes responsabilités.
Cette histoire d’épuration des Ukrainiens russophones est de l’extrapolation, il s’agit plutôt d’une ’’mise au pas’’, un peu comme si le gouvernement français remettait en question les spécificités de statut et langue en vigueur en Corse. Il ne s’agit pas d’exonérer les responsabilités du régime post Maïdan, mais d’en regarder la nature.

Le conflit séparatiste a été bilatéral, l’image des gouvernementaux canonnant unilatéralement les régions séparatistes est partisane. Les forces séparatistes ont réussi à un moment à prendre le dessus, ce qui ne pouvait se faire qu’avec équipement et combattants ’’volontaires’’ russes, or on sait désormais quels était les liens entre Wagner et le Kremlin.
Bon, alors si on se place de manière indépendante avec un œil d’historien du futur (....ou avec les yeux du 19è siècle), on peut considérer que ’’c’était de bonne guerre’’ de la part de la Russie, pour faire son pré carré dans l’espace de culture russe, et relier la Crimée par une bande territoriale -elle ne pouvait pas concéder à l’Occident le contrôle total de la Mer Noire-.