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Commentaire de paparazzo

sur Vivaldi et les prodigieuses demoiselles de la Pietà


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Sirius paparazzo 28 décembre 2022 09:11

Au dix-huitièmr siècle Venise se trouvait à l’apothéose de son rayonnement commercial qui en avait fait une des zoens « franches » les plus riches de l’Europe occidentale . La ville avait prise les relais de Constantinople après que les Turcs en aient fait leur tête de pont pour la route de la soie qu’ils contrôlaient. A l’époque de Vivaldi, donc, la ville était à peu près l’équivalent de ce qu’est Las Vegas aujourd’hui : un carrefour de trafics plus ou moins licites (dont la drogue et la prostitution), contrôlée par des parrains mafieux baptisés « doges », et parée d’une respectabilité auusrée par l’église et l’idéologie bigote moralisante. Un habitant sur 20 étaui prêtre ou nonne, ce qui, en fait, couvre d’un voile pudique les fonctions réelle qu’ils assuraient.

Mais cette magnificence était en fait le chant du cygne et, même si elle a de beaux restes encore aujourd’hui, c’est à cette période-là qu’a commencé son déclin.

Le récit présenté par votre article reprnds la version officielle des historiens italiens qui ont toujours fait preuve d’un grand talent pour raconter l’histoire à leur manière, en décrivant des lanternes quand ils ne parlent que de vessies de cochons.

Les concerts très courus et très rentables programmés par la « Pieta » avaient une particularité que vous n’évoquez pas : le chœur était séparé de la nef par une gille qui empêchait de distinguer les troits des instrumentistes, sous le prétexte de leur fonction religieuse. En fait, personne ne sait qui jouait. Quant aux orphelines et aux orphelins recueillis par les « ospedali », leur séjour était très court, et leur sort n’était pas forcément enviable à leur sortie de ces établissements « chritables ».

Tout ça n’enlève rien au talent de Vivaldi qui, en effet, a tranformé la musique baroque et assuré non seulement une tradition vers les « classique », mais a surtout été pillé par des compositeurs ultérieurs qui ne sont pas les moindres et se sont parfois attribué des œuvres dont ils n’ont qu’assuré un « arrangement » adapté à la mode locale.


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