Au dix-huitièmr siècle Venise se
trouvait à l’apothéose de son rayonnement commercial qui en avait
fait une des zoens « franches » les plus riches de l’Europe
occidentale . La ville avait prise les relais de Constantinople après
que les Turcs en aient fait leur tête de pont pour la route de la
soie qu’ils contrôlaient. A l’époque de Vivaldi, donc, la ville
était à peu près l’équivalent de ce qu’est Las Vegas
aujourd’hui : un carrefour de trafics plus ou moins licites
(dont la drogue et la prostitution), contrôlée par des parrains
mafieux baptisés « doges », et parée d’une respectabilité
auusrée par l’église et l’idéologie bigote moralisante. Un
habitant sur 20 étaui prêtre ou nonne, ce qui, en fait, couvre d’un
voile pudique les fonctions réelle qu’ils assuraient.
Mais cette magnificence était en fait
le chant du cygne et, même si elle a de beaux restes encore
aujourd’hui, c’est à cette période-là qu’a commencé son déclin.
Le récit présenté par votre article
reprnds la version officielle des historiens italiens qui ont
toujours fait preuve d’un grand talent pour raconter l’histoire à
leur manière, en décrivant des lanternes quand ils ne parlent que
de vessies de cochons.
Les concerts très courus et très
rentables programmés par la « Pieta » avaient une
particularité que vous n’évoquez pas : le chœur était séparé
de la nef par une gille qui empêchait de distinguer les troits des
instrumentistes, sous le prétexte de leur fonction religieuse. En
fait, personne ne sait qui jouait. Quant aux orphelines et aux
orphelins recueillis par les « ospedali », leur séjour était
très court, et leur sort n’était pas forcément enviable à leur
sortie de ces établissements « chritables ».
Tout ça n’enlève rien au talent de
Vivaldi qui, en effet, a tranformé la musique baroque et assuré non
seulement une tradition vers les « classique », mais a
surtout été pillé par des compositeurs ultérieurs qui ne sont pas
les moindres et se sont parfois attribué des œuvres dont ils n’ont
qu’assuré un « arrangement » adapté à la mode locale.