Excellent !
(Je repost ce com. puisque le précédent à disparu)
étant membre de
l’UPR, je ne peut que souscrire à cet exposé. Anecdote : Il y a
deux ou trois ans, en plein mouvement Gilets jaunes, je me suis rendu
à un meeting UPR, 300 personnes autour de FA. Et que croyez vous
qu’il arriva ? J’y fus le seul présent vêtu en gilet-jaune
et le seul privé de la poignée de mains paternaliste du héros du
Frexit. J’ai compris que ce collectif n’avait pas d’avenir puisque
pas d’ancrage dans le présent populaire réel et prégnant.
Le
mouvement hétérogène dit « souverainiste » est
d’essence petite-bourgeoise. La crise interne à l’UPR de 2020 en est
la démonstration. Cette classe cul-entre-deux-chaise n’a pas le
courage de ses ambitions. Comme tous les réformistes idéalistes,
ces gens veulent la révolution sans violence, les mains propres, une
nouvelle révolution bourgeoise, élégante, légaliste et courtoise.
Oui mais la mafia au pouvoir, elle, n’est pas légaliste et est
fondamentalement violente.
Une des deux
motions, la « démocratiste » s’est opposé à FA au
congrès 2020, j’en fus tout en expliquant que c’était une connerie.
Pourquoi ? Parce qu ’une armée de prétendus
« militants de libération nationale » ne peut être
démocratique, il n’y a pas de guerre démocratique ni
sociocratique ! Un militant en guerre, çà exécute ou çà
démissionne.
Donc ces gens ont saboté leur navire amiral, et se
sont dispersé comme des rats daans leurs « zone de confort »,
sans rebondir nulle part, voire même en poursuivant le sabotage des
matelots restés à bord.
Conclusion de ses
anecdotes : comme beaucoup FA est piètre « meneur
d’homme » (et de femmes !) à tendance autocratique et
corrélativement ses adhérents de piètres combattants malgré leur
respectable investissement personnel. Le démocratisme fétichiste
de la petite bourgeoisie même frexiteuse n’est que le faux-nez de
leur hypocrisie de classe.