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Commentaire de Ar zen

sur Jacqueline Sauvage : la honteuse inertie du Président


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Legestr glaz Ar zen 25 janvier 2016 18:10

@Fergus

Vous faîtes état d’une expérience à la cour d’Assises de Quimper. C’est déjà une expérience. Mais considérez que cela ne fait pas de vous un expert. Sans vouloir dénigrer celle-ci, je peux vous dire que la mienne, en ce qui concerne la fréquentation des cours d’Assises, et pas en qualité de mis en cause, est sans commune mesure avec la vôtre.

Je pense que vous ne vous rendez pas compte de ce que vous écrivez. Par exemple : « pas plus que la réalité des viols commis sur les filles ». Un viol est une atteinte sexuelle avec pénétration. Si elle est commise par une personne ayant autorité, celle-ci est punie d’une peine de réclusion de 20 ans. Alors ma question est : s’il est vrai que le mari a violé ses filles que faisait-il en liberté ? Pas de plainte ? Pas de poursuites après la commission des faits ? Que devient-il de la « réalité » dans vous faîtes état ?

Vous ne connaissez visiblement pas le fonctionnement interne de la justice. Ce n’est pas une injure, c’est un constat. Vous arrivez à écrire que c’est la presse et les chroniqueurs judiciaires qui ont été à la source de vos conclusions. Permettez moi de vous dire que c’est très largement insuffisant pour se faire une opinion. Je persiste à dire que connaître le fond d’un dossier de cour d’Assises ce n’est pas s’appuyer sur des comptes rendus de presse. L’avouer c’est reconnaître que l’on ne connait pas les tenants et aboutissants de l’enquête. Ce n’est toujours pas une critique, c’est encore un constat.

La manière dont vous posez le sujet me montre que vous parlez sous le coup de votre émotion, ce qui est bien compréhensible. Un dossier de cour d’Assise se développe avec une grande rigueur. Il y a les faits, la manière dont ils sont réprimés par le code pénal, et ce que prévoit ce même code en matière de circonstances atténuantes. Au delà de ça, il n’y a rien. Le mari pouvait bien être une ordure de la dernière espèce que les faits restent les faits. Pour ce qui est de la légitime défense, sans vous donner un cour de droit et pour faire simple, il s’agit d’une riposte immédiate et proportionnelle à l’attaque. Il vous appartient donc de chercher dans les comptes rendus de chroniqueurs qu’elle était la nature de la menace (immédiate) à laquelle a répondu Mme Sauvage. Le savez-vous ?


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