Juste un petit mot de soutien à l’auteur. Je suis d’accord avec vous, M. Villach, pour les mêmes raisons que vous citez.
En outre, pourquoi devrions-nous nous placer au même niveau que l’homme qui bafoue sa fonction ? Insulter en retour ne mène pas à grand chose à vrai dire - je dirais même que Sarkozy, en vrai provocateur, se régale des résultats obtenus. Ne lui offrons pas ce plaisir. Ignorons son langage et ses manières de mal-élevé - et battons-nous sur le fond, la tête haute mais sans lâcher prise.
Le bouclier fiscal, c’est Villepin ! Le fait est peu connu, tant cette mesure est devenue emblématique de la présidence Sarkozy, mais c’est Villepin qui en a eu l’idée le premier, c’est Villepin qui voulait le mettre en place mais a manqué de temps. On se rappelle à ce propos ce qui l’a fait tomber : le CPE, nouvelle forme d’exploitation conçue spécialement pour les jeunes. Je récapitule : pour les riches, plus d’argent - pour les jeunes, plus de précarité. Par ailleurs, Villepin est largement soupçonné d’avoir été le spécialiste des « basses oeuvres » de Chirac, ce qui me semble révéler une conception inquiétante de la démocratie.
Ces petites précisions pour suggérer que, si Villepin était au pouvoir maintenant, on ne serait peut-être pas mieux lotis, allez savoir ! Et comme à son âge, on ne change plus beaucoup d’idées, la méfiance s’impose.
Personnellement, je pense que Sarkozy, voulant être plus royaliste que le roi sans doute, a fait plus fort que le FN. La déchéance de la nationalité pour délinquance, il fallait oser ! Le FN en a rêvé, Sarkozy l’a fait.
dd99 Effectivement, je suis d’accord avec votre remarque concernant la volonté ou pas de Liliane Bettencourt de financer un parti politique. Il peut y avoir abus de faiblesse s’il est démontré qu’elle ne comprenait rien à ce qu’elle faisait. On retombe sur le propos de l’auteur. Il faut d’abord déterminer si elle possède toutes ses facultés. Ensuite, selon la conclusion, le motif de l’action en justice sera différent (abus de faiblesse ou financement illégal et fraude fiscale).
On suit bien votre raisonnement effectivement. Techniquement quand même, il faut noter que l’abus de faiblesse est constitué quand la victime agit à son détriment. Or un financement de parti implique un retour d’ascenseur (un certain laxisme fiscal par exemple) et ne peut être considéré comme un abus de faiblesse puisque la supposée victime y trouve son compte et récupère sa mise.