Un des P’tite Goutte

@the clone
...et passer en boucle sur bfm (ou une autre, ?) les files d’attentes des étudiants, celles des restos du cœur, de la caf, les chiffres des suicides, etc.  

@Attila
Je rebondis sur cette remarque : amalgamer un blanc, un noir, un métis, un jaune (à sa nationalité et) avec ce que fait ou ce qu’a fait son gouvernement ou dit autrement se vautrer dans le wokiasme, ou bien encore avoir le (coup de) sang (trop) chaud.
On le remarque dans la façon dons les pays sont « personnifiés » dans les conversation, entre autres.
Constat dans les pays maghrébins, au Liban entre autres, en Afrique noire dans une bien moindre mesure. Dérives en Chine, bien évidemment, par conditionnement.
Evidemment, entre quatre yeux, en situation normale, l’humain reprend le dessus...mais viendront des temps où ce danger, les malentendus, incompréhensions, ressurgiront avec force, C clair.
Bref, quand des industriels français commençaient à piller l’Afrique, soigneusement couvert par la bien-pensante colonisation (les idiots utiles du moments ?) mon arrière-grand-père passait son champ de blé à la houe.
Ca lui serait passé complètement par dessus la tête de savoir que l’Algérie, par exemple, était une colonie française.

A @Pangloss
Non, c’est à la fois une référence à une blague de potache : M. et Mme « Un’ P’Tite Goutte » ont onze enfants, comment se nomment-ils ? Le soir, après le repas le vieux (grand) père, dessiné façon Charb, montre la bouteille de gnole et demande : « - Anne, Justine, Aristide, Corinne etc. respectivement : Une... ; juste une... ; Ah y reste un’... ; Encore un’...etc. p’tite goutte ?
Ah c’est sûr, le pauv’ vieux et déjà suffisamment bien détérioré pour articuler à la mords-moi-le-nœud. 
A l’autre extrémité une petite goutte relève d’une phrase de sœur Teresa, que j’ai rencontré (à jeun). A un journaliste qui s’impressionne devant le travail énorme que ce petit bout de bonne femme a accompli, elle répond, de mémoire : »- ce que je fais n’est qu’une petite goutte d’eau dans l’océan, mais sans elle, il n’y aurait pas d’océan".
Histoire de ratisser large : j’ai vécu riche, en cours de boboïsation, nabab (petit, à l’étranger c’est quelque fois automatique, malheureusement) et pauvre, dans une cave avec une arrivée d’eau, par exemple. Gilet jaune en puissance aussi, donc.
Bien le bonjour en passant.

Je suis concerné par plusieurs connaissances : les constats suffisamment précis me mènent à me faire une opinion. Jusqu’à la loi 2005 les associations de parents d’enfants handicapés ont demandé avec insistance, à juste titre, une politique d’inclusion. Des membres de l’APF par exemple ont fait pression sur le gouvernement pour que lorsque c’est envisageable, soient crées des classes, puis censément des dispositifs au sein des établissements scolaires dont les élèves sortiraient rejoindre les autres dans telle classe, dans telle matière accessible, un temps donné. Enfin, il y eu réussite car cohabitation entre tous les enfants. Mais surtout par le mélange, la reconnaissance et l’acceptation plus faciles à leurs âges qu’entre les adultes.

Cependant, en pratique tel parent m’informe que ces dispositifs n’existent qu’en élémentaire, en nombre insuffisant, et aussi que les fameuses AESH ou accompagnatrices (plus souvent) qui vont suivre l’élève (cette fois-ci aussi en maternelle sauf erreur) ne le feront qu’épisodiquement trop souvent : quelques demi-journées par semaines seulement ou jamais tant que l’administration et des parents n’ayant pas, comme on dit, « fait le deuil de l’enfant parfait » n’auront pas avancé. Les AESH, leurs conditions de travail sont scandaleuses : insuffisamment formées, payées. Contraintes à un temps partiel et parfois à courir d’une école à l’autre.

Ces pères et mères sont insatisfaits par les manques de moyens mis en œuvre. Je pense qu’un élève en institution coûtant très cher, les responsables se jetèrent sur leurs requêtes initiales pour faire une loi dont un objectif inavoué était de faire des économies sur le dos des élèves concernés. Ils sont globalement, mieux intégrés socialement mais ne bénéficient pas assez des apprentissages promis dans la loi. Les bonnes intentions pavant...etc. On connait la suite.

@lecoindubonsens
Enfin, j’attendais du bon sens.
Merde, le monde est d’une telle complexité que je déteste être qualifié comme de gauche quand j’ai une idée qualifiée par le troupeau comme de gauche ; même chose pour la droite.
Comme dit plus haut j’opterai pour une dissociation oligarchie — peuple, la première manipulant à souhait toute idée G comme D, du moment qu’elle sert ces seuls intérêts.

J’en profite pour donner mon pt de vue sur l’avortement mentionné ici : humain, donc intrication d’innée et d’acquis. Pas de vécu qualifiable d’humain avec ses choix, liberté conscience sans doute etc. chez l’embryon. Même l’enfant ne commencera à agir en conscience de ce que sont le bien et le mal que vers les 8 ans, à la louche. Laissons les femmes libres de leur avortement. Très rares sont celles qui pourraient faire douter que même « à la légère » il est anodin. 
Je n’en parle pas en connaissance de cause, bien sûr, d’avoir appris ici et là seulement. Chose extraordinaire j’ai eu un souvenir intra-utérin partagé par mon frère jumeau ; des sens donc : toucher, ouïe, ainsi qu’un peu d’indicible. Mais je n’en déduis pas que l’être a dépassé le stade animal, en tout cas au point de se coltiner ensuite et trop probablement une vie ratée, de mal aimé, de souffrance.