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Les Bradonneurs - Collectif Citoyen

Les Bradonneurs - Collectif Citoyen

Les Bradonneurs sont un collectif citoyen transpartisan tourné vers l'activisme social en faveur des travailleurs et des classes populaires et moyennes. Résolument anti-élitistes, nous souhaitons l'instauration d'une démocratie directe, une Réublique aux mains propres dont les élus seraient non plus les seigneurs mais les serviteurs du peuple. Bien qu'impliqués dans la vie de la Cité, nous nous définissons comme apolitiques dans la mesure où nous ne sommes affiliés à aucun mouvement ou courant politique en particulier et que nos membres sont issus d'horizons divers, avec pour socle commun la défense du peuple face aux groupes dominants.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/03/2023
  • Modérateur depuis le 17/04/2023
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Derniers commentaires



  • Bonjour @Sylfaën.H.

    Le but du présent article est avant tout d’appeler à une mobilisation des délaissés, l’objet n’était pas de faire des propositions politiques. Puisque vous nous le demandez, cependant, voilà ce qui nous apparaît comme la vraie dissidence :

     Défense des acquis sociaux et des classes moyennes et populaires
     Défense de nos traditions culturelles (sans haine de l’Autre)
     Défense des libertés publiques et individuelles

    Comme vous le voyez, c’est difficile à classer sur l’échiquier politique, et pour cause nous rejetons cet échiquier et refusons d’en être des pions. Le socialisme internationaliste nous est aussi étranger que le nationalisme bourgeois et le libéralisme macronien. La défense du bien-être économique, des traditions et des libertés d’un peuple relève d’un même combat puisque ces trois éléments constitutifs du bonheur d’un peuple sont mis en danger par les mêmes élites mondiales. Certains emploient le terme « droite des valeurs, gauche du travail » pour décrire ce positionnement politique, ça s’en rapproche, même si nous ne sommes pas très friands de ce terme qui s’inscrit encore dans le clivage droite-gauche suranné.

    Vous remarquerez que ce positionnement n’est défendu par aucun parti politique en France tant les luttes sont segmentées : la droite défend certes les traditions françaises et la sécurité, mais elle est en contrepartie favorable aux riches et à la destruction des acquis sociaux (Zemmour a lui-même reconnu être le candidat de la « bourgeoisie patriote », laquelle est aussi étrangère au peuple que leurs jumeaux bobos). Quant à la gauche, elle a depuis longtemps abandonné la cause des ouvriers et des paysans français pour se faire le chantre du culte des minorités et du sociétal. Le peuple en est dès lors réduit à choisir entre les destructeurs de sa culture et les fossoyeurs de son bien-être économique (la Macronie ayant le génie de cumuler ces deux attributs).

    « Changer », dites-vous ; C’est notre souhait le plus cher. Il n’est pas question d’une simple alternance (l’épisode Tsipras en Grèce et l’épisode Meloni en Italie ont montré que les partis dits « populistes » sont autant des traîtres que les autres), mais d’un changement total de régime. Or, c’est chose impossible sans une mobilisation du peuple contre les élites. La mobilisation n’est pas seulement le fait de descendre dans la rue ; cette mobilisation là est plutôt le résultat d’une mobilisation préalable, qui, elle, est intellectuelle. Gramsci l’avait bien entrevu : la révolution morale doit précéder la révolution politique. Le but d’articles comme le nôtre vise précisément à provoquer un sursaut mental. Admettre qu’il existe des élites et qu’elles nous veulent du mal est un premier pas avant de se révolter contre elles.

    J’espère avoir répondu à vos questions.



  • Bonjour @tashrin

    Votre parallèle avec les retraités est très sensé. Je connais personnellement des retraités, anciens ouvriers ou femmes de ménages, qui touchent à peine l’équivalent du SMIC et galèrent à finir leurs mois (parfois au point d’être obligés d’aller aux Restos du Coeur), et des archétypes du boomer qui ont cinq appartements qu’ils louent à de jeunes précaires à des conditions délirantes en plus de toucher une retraite de haut fonctionnaire. Il en est exactement de même chez les agriculteurs ; entre d’une part les petits éleveurs/producteurs en difficulté et les grands propriétaires qui possèdent un matériel flambant neuf. C’est pour cela que la catégorisation par âge ou par secteur d’activité me semble inappropriée et que la seule distinction sensée devrait s’opérer au niveau du capital.

    Pour ce qui est de la FNSEA, il est clair que ce ne sont pas les champions du bio et de la permaculture ! Les syndicats du monde agricole en général sont contestables à bien des égards (j’ai évoqué dans un commentaire précédent leur refus de se joindre aux GJ par exemple). Cependant, ils sont les porte-voix d’une colère qui agite le milieu paysan et qui semble fragiliser le gouvernement, c’est assez pour qu’ils aient notre estime. Cependant, cette colère sera stérile et restera au rang de jacquerie si le reste des travailleurs ne décide pas de leur emboîter le pas.



  • Bonjour @zygzornifle

    Il est vrai qu’à l’époque des GJ, il y avait assez peu d’agriculteurs dans les troupes, essentiellement urbaines. La banlieue avait également brillé par son absence ; pour ces derniers, on peut le comprendre, car les populations de banlieue sont en quelque sorte le nouveau lumpenprolétariat qui, non seulement, ne participe pas à la contestation populaire, mais sert encore à renforcer le pouvoir de la classe dominante (comme nous l’avons vu avec les émeutes urbaines de cet été qui, en pleine réforme des retraites, ont redoré le blason du Gouvernement et de ses forces de l’ordre). La chose est moins compréhensible pour les agriculteurs, qui souffrent de la pauvreté et de l’injustice sociale plus encore que le reste de la population. Les rares agriculteurs qui avaient rejoint le mouvement GJ l’ont fait de leur propre chef, les autres préférant se calquer sur la position prudente de leurs syndicats qui ne voulaient pas que la cause des agriculteurs soit en quelque sorte « dissoute » dans la grande vague contestataire des GJ.

    On peut à juste titre être déçus qu’ils nous aient fait faux bond à l’époque, mais récriminer ne servirait à rien. L’adversaire commun est la Macronie et sa politique antisociale qui frappe autant les ruraux que les urbains.



  • @S. Lampion

    Le pouvoir est fort à ce jeu. Regardez comment ils ont domestiqué le mouvement GJ en quelques mois. Il a suffi que Macron se rende en personne auprès des contestataires et promette 100 balles et un Mars pour que les esprits se calment et que la popularité de Macron bondisse.

    C’est encore cette stratégie de la « négociation » (comprendre : de la fausse commisération et des promesses non-tenues) qui a été choisie par le Gouvernement, ce qu’on voit notamment par les déplacements de Gabriel Attal qui fait ainsi d’une pierre deux coups : il calme les protestataires par quelques petites mesurettes et en plus il construit sa propagande de jeune ministre dynamique qui ne craint pas d’aller au charbon. « Agiter le peuple avant de s’en servir », vous résumez la chose à merveille.

    Avant que le pouvoir ne canalise cette colère pour s’en servir à son compte, il est justement nécessaire de la transformer d’une simple vague sociale agricole en une révolte de toutes les classes moyennes et populaires. Les chauffeurs de taxis et les profs ont déjà rejoint le mouvement, ce qui signifie que la chose est en bonne voie.



  • Les Bradonneurs - Collectif Citoyen Les Bradonneurs - Collectif Citoyen 21 novembre 2023 05:52

    @Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS

    Merci pour votre commentaire.

    Lorsque l’on évoque les dérèglements sexuels et la prédation au sein des élites nationales ou mondiales, on passe pour un illuminé. Pourtant, les nombreuses affaires qui incriminent des figures politiques et médiatiques, en France comme dans le monde anglo-saxon, sont un indicateur assez solde sur la moralité des élites occidentales.

    Je me permets de vous suggérer un conseil de lecture : « La Ponérologie politique » d’Andrzej Łobaczewski, pour mieux appréhender la nature pathologique des puissants, surtout dans un monde sans repères spirituels ni garde-fous moraux. Même si l’auteur visait surtout les communistes, alors au pouvoir dans son pays, l’analyse qu’il a établie s’applique parfaitement à notre société et à ses élites.

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