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Nicolas Cavaliere

Nicolas Cavaliere

Contributeur en sommeil. Préfère dormir et grogner qu'écrire.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2008
  • Modérateur depuis le 03/01/2009
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Derniers commentaires



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 21 juin 2016 19:14

    @Rincevent
    J’ai lu Christopher Lasch. Mais ce n’est pas lui l’inspiration pour ce texte (vous dire qui est l’inspiration de ce texte ne vous apporterait pas grand-chose).
    Je ne raye pas Socrate d’un coup de clavier, bien au contraire, sinon il n’apparaitrait même pas dans le texte. Ce que je veux dire, c’est qu’une idée inscrite anonymement sur un temple est destinée à pourrir quand elle prend un nom, ici, celui de Socrate, qui est passé à la postérité, alors que l’homme a fait l’objet d’un procès avec les conséquences que l’on sait. Je déteste les arguments d’autorité. Être sur une croix ne fait pas de vous un Messie, boire la ciguë non plus. Et quand on pose un nom sur une idée, on mythifie le nom, on fait Histoire (avec un grand H, celle qu’on apprend aux enfants plus pour les impressionner que pour les éduquer), et on instrumentalise l’idée. Que l’idée vienne de Socrate ou de BHL, qu’importe. Ce que je veux simplement dire, c’est que le prestige de l’énonciateur n’est pas intéressant. Si cette idée a survécu, c’est qu’elle est digne de valeur. Si elle a été instrumentalisée, c’est qu’elle fait partie d’un héritage sur lequel chacun cherche à récupérer ses impôts.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 21 juin 2016 19:03

    @sparker808
    Cette approche compulsive et hyperbolique était voulue (et à vrai dire, je me fais plaisir comme ça, si j« écrivais de façon plus introspective, je finirais par mourir de lassitude). Je suis aussi fasciné que vous par les personnes qui sont absolument tournées vers l’autre sans introspection apparente. Je me demande comment elles font, il est vrai. Mais je ne crois pas non plus dans les relations »libres et non faussées", car une relation est forcément pour une part dépendance et contrainte. Il y a toujours contrat, même non écrit.
    Je vous en prie.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 21 juin 2016 18:57

    @Alpo47
    Etre n’est pas une manière d’être. Dire « je suis » c’est simplement se rendre compte que « je suis ». C’est un acte porté par le langage qui ne dit pas la réalité qui est « je suis », parce que « je suis » même quand je ne le dis pas, mon corps et mon âme sont là, et je n’ai pas à justifier mon existence par le langage ou par mon affirmation individuelle ou par ma lutte pour la survie. Je n’ai pas à affirmer mon existence personnelle et individuelle, parce que ma présence seule parle pour moi, et je ne dis pas ça seulement pour moi, mais je le dis pour tous les autres. C’est pour cela que le conflit, la guerre même, sont des moyens sociaux nécessaires, non pour régler des problèmes économiques ou d’accès à la matière, mais pour faire reconnaitre que « je suis » ou que « on est » quand une telle perception arrive à survenir par la grâce d’une cause commune. Le ressort psychologique d’un comportement conflictuel n’est pas important en soi, or il est souvent utilisé contre la personne en colère, alors même que cette personne en colère peut l’être non par défaut de connaissance d’elle-même par elle-même, mais par défaut de reconnaissance d’elle-même par les autres.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 21 juin 2016 18:49

    @gaijin
    Je ne peux pas le comprendre justement, et je cherche à te faire reconnaitre que tu ne le peux pas non plus. L’accès à la perception d’un autre est impossible. Prétendre que par ma connaissance de moi-même je puisse accéder à la connaissance de l’autre est un raccourci de langage et de posture qui me semble politiquement dangereux. Pour comprendre la souffrance de quelqu’un, il faut qu’il l’exprime. Cela suppose que l’autre comme moi ait accès à ce qu’il ressent de lui-même, mais un être relationnel multidimensionnel est par principe un être de doute, et il ne peut donc pas se connaitre lui-même.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 14 avril 2016 10:49

    @Pomme de Reinette
    Oui, un album décrit comme sa renaissance à l’époque. Il a encore tâtonné un brin, puis les médias ont décidé que « Time Out Of Mind » était son vrai retour. J’aime beaucoup « Love & Theft », le titre est un manifeste à lui seul :)

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