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Nicolas Cavaliere

Nicolas Cavaliere

Contributeur en sommeil. Préfère dormir et grogner qu'écrire.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2008
  • Modérateur depuis le 03/01/2009
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Derniers commentaires



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 6 février 2008 17:16

    Ah mais moi aussi, j’aime le film, la mise en scène est impressionnante, la photographie magnifique et il fait de l’effet... ce que je récuse, c’est l’aspect individualiste du scénario qui montre le personnage comme un animal fascinant dans un monde détraqué, et qui finit par être emporté avec lui dans son irrationnalité... personnellement, l’effet de ce film sur moi a été désastreux, j’ai été transformé en romantique rebelle fasciné par sa propre impuissance à agir sur la réalité qui l’entoure. C’est cela que je dénonce dans le texte, même si ce n’est pas très clair (en même temps, j’aime le flou, ça n’arrange rien...).

    Comme l’écrit Aldanjah, le personnage est seul dans sa lutte, et n’a aucun groupe à joindre. Ou, sous un autre angle, il se donne un objectif tellement elevé (la conquête amoureuse) que personne ne peut lutter avec lui, puisqu’en général, c’est le type de conquête qui se fait seul. Le personnage de Sam Lowry n’a rien d’un insurgé ou d’un rebelle, puisqu’il ne cherche pas à accomplir une finalité définie collectivement comme le "plombier" Tuttle, qui est part d’un mouvement général de sabotage. En définitive, je crois que c’est l’élément qui me gêne le plus dans "Brazil", le personnage est en révolte contre un univers mécanisé où les relations humaines se réduisent à des rapports hiérarchiques et à des transferts d’informations - le monde de l’entreprise libérale obsédé par la communication d’aujourd’hui... mais il ne le sait pas... ce qui signifie selon moi que Gilliam ne souhaite pas le montrer. On ne fait que sombrer avec le personnage dans la perte de sa conscience. Il y a des héros plus entreprenants, je pense, mais Gilliam préfère montrer l’exemple d’un Lowry impuissant, ose en faire une icône du sacrifice involontaire, inconscient des valeurs qu’il met en jeu dans son dernier geste. Voilà, plus précisément, ce qui me dérange dans le film.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 5 février 2008 18:34

    Puisqu’il n’y a plus rien à connaître sinon soi, il est logique que le narcissime triomphe.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 5 février 2008 18:27

    Déjà que les gamins foutent leurs mobiles Mp3 à fond dans les bus sans penser aux autres, j’imagine ce que sera lorsqu’ils auront la télé ! D’ailleurs, situation que je n’ai jamais observée encore, je me demande comment ça se passe lorsque deux utilisateurs de ce type de service regardent ou écoutent deux programmes différents chacun de leur côté... qui demandera à l’autre de baisser le son ?



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 5 février 2008 18:09

    Mouais, ce groupe a toujours été à tort classé dans la catégorie des groupes de heavy metal extrême, à cause de la voix gutturale employée les 2/3 du temps par le chanteur, mais force est de reconnaître qu’instrumentalement, leur musique est bien plus subtile que celle d’un Mortician ou d’un Possessed. Opeth est au death metal ce que Depeche Mode est à la pop synthétique, une porte d’entrée pour les fans de rock traditionnel qui cherchent l’émotion et la beauté mélodique plutôt que la fougue et la vitesse. Personnellement, ce n’est pas ma tasse de thé. Il y a eu des groupes comme Atheist ou Emperor dans le style extrême qui sont arrivés à autant de profondeur esthétique sans délaisser la violence et la célérité.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 5 février 2008 17:55

    Comme l’écrivait justement Piaget, il n’y a pas de connaissance sans action sur le réel. Pour trouver des régularités, il faut déjà expérimenter sur les objets. Il est tout à fait normal que la science devienne de plus en plus dangereuse, puisqu’elle se donne pour objectif d’accroître la masse des connaissances.

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