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Les commentaires de Nicolas Cavaliere



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 mars 17:52

    @lecoindubonsens

    Des organisations collectives autres que l’Etat peuvent prendre en charge le chômage. Il y a des caisses de grève, il peut y avoir des caisses de chômage. Il y en avait d’ailleurs, l’Etat (la classe sociale qui le dirige) a simplement récupéré l’idée, créé un monopole, installé dans la tête des gens que c’était pérenne, et maintenant, il se donne le droit de le démolir. Le droit de s’associer et de se syndiquer existe encore, mais après des années de liens impersonnels, il sera dur à remettre en œuvre. L’individu moderne attend tout de l’Etat, se fait spectateur des aides qui lui sont octroyées. Un retour en arrière est la seule manœuvre possible, mais cela sera dur de créer les esprits qui seront capables de se reprendre en main.

    « Torniamo all’antico sara’ un progresso »



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 27 janvier 18:59

    @S. Lampion

    "articans citadins’

    waouh, ça arrache !



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 17 janvier 13:21

    @jymb

    « Fermer les yeux » de Victor Erice en top 1, et loin devant tous les autres.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 8 janvier 20:44

    @Géronimo howakhan

    Et en français ?



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 8 janvier 07:29

    @Géronimo howakhan

    La compétition est une donnée de la nature : vous voulez planter une laitue ou attraper du gibier, il faut vous mettre en condition. Le système s’effondrerait, seuls ceux qui sont en capacité d’assurer leur survie sans donner de leur récolte à ceux qui ne le sont pas tiendraient debout. Refusez de servir effectivement et les beaux parleurs seront livrés à eux mêmes. Comme tous les autres.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 8 janvier 06:31

    @pascal58

    Vous devriez plutôt comme moi vous demander comment les précaires (catégorie sociale bâtie et désignée) vivaient avant les années 1980. La situation avec le recul, et sans l’expérience je le concède, c’est que la pauvreté n’est plus un idéal opposé à celui de la richesse. Texte de théoricien, je l’assume clairement.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 janvier 20:39

    @pascal58

    C’est le même parcours du combattant pour les personnes qui enfilent les contrats à durée déterminée, sauf qu’elles ne connaissent, elles, jamais le montant de leur revenu mensuel suivant à l’avance. Il est plus simple de s’habituer à une situation difficile qu’à une situation qui change constamment. Rappelez-vous le confinement.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 janvier 20:33

    @pascal58

    Des mots.

    Vous croyez vraiment que les agents France Travail aient suffisamment d’offres à proposer (les plus intéressantes passent par le bouche à oreille et le réseau, France Travail ne ramasse que les miettes) ? La paix sociale, ils se doivent bien aussi de la conserver pendant les entretiens, pour éviter les insultes, les agressions, les comportements désespérés. Quelques ambitieux se feront forts d’appliquer ces textes pour faire plaisir à leurs directeurs immédiats, mais ils seront minoritaires, et une fois qu’ils auront obtenu de l’avancement, ils iront se planquer dans des bureaux où ils ne verront plus de demandeurs d’emploi (quoique le refus d’appliquer les consignes ça marche aussi dans des établissements publics où il s’agit de ne pas faire de vagues et de montrer une cohésion au public).

    Non, vraiment, ces obligations c’est du texte pur et dur.

    Et je maintiens mon point de vue sur la suppression des minima sociaux. Ou pour mettre un peu d’eau dans mon vin et pour faire plaisir, je propose à ce qu’ils soient limités à trois années dans le temps. Assez de la solidarité instituée. La liberté suppose l’élan, pas la contrainte !



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 5 janvier 18:00

    @Ffgismo

    En France en tout cas c’est fini. En Chine, le prix du pétrole est aligné sur celui qu’on avait il y a dix ans alors que le coût du baril à l’international était exactement le même. Cela s’appelle un transfert de richesse.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 5 janvier 17:58

    @Clocel

    Peut-être, mais il est évident qu’être propriétaire d’un terrain ou d’un bâti encourage plus à prendre soin de ce terrain ou de ce bâti, à y travailler, à le travailler, que d’en être simple locataire. Plus difficile aussi de nier sa responsabilité quand on doit assumer ses charges seul sans le soutien de je ne sais quelle entité immatérielle.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 5 janvier 15:40

    @aliante

    Je ne nie pas que les choix politiques (financiers) des responsables financiers (politiques) soient la cause majeure des problèmes du territoire. Mais le minima social n’aide pas ses bénéficiaires à se politiser. Ils se contentent des hôpitaux pourris, ils se foutent bien d’arriver à la retraite puisqu’ils auront le minimum vieillesse, ils se foutent bien de ce que les riches leur font puisqu’ils se contentent de l’aumône qu’ils leur jettent. Ils ont le plus grand pouvoir sur les riches et ne s’en servent pas pour améliorer la condition commune, trop concernés par leur survie individuelle et indifférenciés par le traitement qui leur est offert.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 21:05

    @lecoindubonsens

    Les saisonniers créent suffisamment de valeur monétaire pour que leur chômage soit supporté par la collectivité. On ne peut pas en dire de même des bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique. Après, imaginons un bénéficiaire de l’Allocation de Solidarité Spécifique qui vendrait des légumes de sa production au noir, il crée certainement une valeur plus grande que le travailleur saisonnier qui sert ses touristes friqués et vaniteux, mais il est tout de même dommage qu’elle soit vouée à demeurer illégitime, et à demander à cet allocataire une énergie monstrueuse pour maintenir son petit revenu annexe qui tombe chaque mois de la part de l’Etat en lui dissimulant son activité (rationalité plutôt vaine quand on fait le bilan sur son lit de mort, je trouve). A ce compte-là, autant supprimer directement l’Etat.

    La production totalement machine sans travailleur et juste avec un entretien régulier à mon sens est techniquement possible mais pas envisagée parce que quelques gens aiment beaucoup jouir de leur pouvoir.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 20:46

    @Octave Lebel

    Je ne comprends pas du tout ce que vous écrivez, c’est vague. Je reconnais être déçu des réactions à cet article, j’imaginais des poussées d’imagination genre « oui, voilà ce qui se passerait » ou « non, ce serait une folie, en cas d’application de ce que vous dites, vous verriez une misère monstre », avec exemples, hypothèses ou ressentis à l’appui. C’est un peu tristounet...



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 20:43

    @Clocel

    Les ruraux se confondent-ils avec les possesseurs de terre ?



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 20:43

    @Doume65

    Si je m’inscrivais dans ce cadre, j’aurais monnayé la publication, voire la rédaction de cet écrit. Et le temps d’écriture a été moins long que le temps de réflexion (qui se fait souvent dans une sorte de veille silencieuse, bien entendu).

    Et je n’aborde pas la problématique de l’emploi, mais celle du travail en général et de sa rémunération. De la dignité de la personne qui fournit une œuvre ou un service contre paiement. A moins de ne vivre tous dans des couvents ou des paroisses (ou des fermes), je vois mal comment on pourrait échapper à la problématique de l’argent.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 19:55

    @véronique

    Ai-je écrit que je souhaitais tous les supprimer ? J’ai écrit que je souhaitais en supprimer certains et en renforcer d’autres. La régulation par le marché est effectivement un mythe, c’est pourquoi il faut bétonner le droit à l’assurance-chômage.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 18:38

    @lecoindubonsens

    Si quelqu’un travaille 6 mois et s’ouvre des droits de chômage en démissionnant, il aura effectivement la possibilité de glander pendant 6 mois ensuite. Et vous croyez que les saisonniers qui ont des fins de contrat à durée déterminée et qui se tuent à la tâche 50 à 60 heures /semaine en station ils vivent comment ? La seule différence c’est que eux ont un contrat tacite avec leur employeur, puisqu’ils reviennent chaque année. Un gros glandeur du type que vous décrivez sera trahi par son CV et ne trouvera pas d’employeur prêt à le prendre, quoiqu’il en soit. Et puis, si les travaux pénibles sont assurés par des machines, pourquoi n’arriverions-pas à produire tout le nécessaire ?



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 17:57

    @Octave Lebel

    Oui, je prône la régulation par le marché, et non par la loi du marché ! Une main réellement invisible. Le retour de l’incertitude là où les monopoles privés ont tout verrouillé en se servant du bras armé de l’Etat. J’insiste encore, ouvrez les droits de chômage à tous les démissionnaires sans condition, vous aurez des surprises.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 17:52

    @Clocel

    Je ne le pense pas (c’est écrit dès le premier paragraphe de l’article). Mais quitte à faire des boulots pénibles, autant les faire avec des garanties de rémunération supérieures au seuil de pauvreté qu’en contrepartie du RSA.

    Quant à la foule de personnes qui souhaitent revenir à la terre sur de petites exploitations, j’en connais qui ont essayé, et qui se sont pris les remarques esprit de clocher paysan du cru dans la figure, avec moult sabotages et intimidations. Déjà que le terrain si petit n’était pas donné... Et ils n’ont pas attendu d’avoir le RSA ou un quelconque salaire ou allocation pour investir dans leur projet. Ils ont démissionné de leurs emplois pour investir là dedans justement. Toutes leurs économies y sont passées...



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 17:20

    @Clocel

    Je ne me retrouve pas du tout avec votre vision « STO » de mon propos. Il s’agit d’arrêter simplement la distribution d’argent gratuit (la dette). Je précise d’emblée dans mon texte que ce qui y est proposé l’est dans le cadre réduit d’un marché du travail réduit à de l’offre et à de la demande. Cette hypocrisie perdure quand on paie les gens à ne rien faire, et mes propositions s’inscrivent dans ce cadre. Cela n’empêche pas le marché du travail d’être autre chose qu’un marché, mais il faut savoir se servir des armes de l’ennemi pour rétablir des sociabilités perdues telles que vous les décrivez. Le système de santé fonctionnel s’inscrivait dans un ordre où on soignait des malades aussi parce que ce travail amenait à une retraite assurée et ne venait pas entacher les relations quotidiennes. Cela a presque failli rester, comme vous le dites, mais pour que ce soit brisé, il a fallu inventer des catégories de boucs-émissaires selon le triangle habituel « bourreau-victime-sauveur ». S’extraire de ce conflit tripartite en tendant le plus possible à se rendre autonome vient rendre obligatoire le fait de travailler. Mais il ne fait pas de chacun des serviteurs. « Ouvrir le droit à l’allocation chômage à tous les démissionnaires », c’est dans cet esprit-là que je l’écris.