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François Asselineau

François Asselineau

François Asselineau 58 ans, est le président fondateur de l'UPR (Union Populaire Républicaine), mouvement politique qu'il a créé en mars 2007 pour convier tous les Français à se rassembler provisoirement, en dehors du clivage droite-gauche, afin de faire sortir au plus vite la France de l’Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.

Diplômé d'HEC Paris, vice major de l’ENA, Inspecteur général des finances, il a été membre de cabinets ministériels (notamment auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, et d’Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères) puis directeur de cabinet du président du Conseil général des Hauts de Seine Charles Pasqua de 2000 à 2004.
François Asselineau a également été Conseiller de Paris, de 2001 à 2008, et Délégué général à l’intelligence économique à Bercy de 2004 à 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/10/2010
  • Modérateur depuis le 21/10/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • François Asselineau François Asselineau 25 octobre 2010 17:16

     ( suite et fin de mon message antérieur )

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    2)- POUR LIBÉRER LA FRANCE, IL FAUT TIRER LES CONSÉQUENCES DE LA LOI DES 55%

    -----------------------------------------------------------------------------------

    Pour libérer la France de l’empire euro-atlantiste qui l’a asservie sous couvert de « construction européenne », il faut absolument rassembler une majorité de Français. 

    Or, il va de soi que cette majorité de Français se trouvera d’abord et principalement – même si ce n’est pas de façon exclusive - chez les 55% d’entre eux qui ont voté Non au référendum de 2005 sur la Constitution européenne.

    Or tous les sondages post-électoraux indiquent que, sur ces 55% de Français ayant voté Non à la Constitution européenne, environ 30 à 32% étaient constitués d’électeurs de gauche et 23 à 25% d’électeurs de droite. 

    Dès lors, l’alternative qui s’offre aux Français est d’une simplicité aveuglante 

    -   soit ils continuent à se ranger dans un camp (à droite ou à gauche) et alors ils n’arriveront JAMAIS à faire sortir la France de l’Union européenne. Car, à droite comme à gauche, le parti majoritaire (UMP ou PS) a été pris en main par des responsables européistes

    -  soit ils acceptent de se rassembler, de façon toute provisoire s’entend, dans un mouvement politique qui les fédère sur leur point commun, qui est de faire sortir la France de l’Union européenne pour que les Français récupèrent leur liberté de choix, leur république et leur démocratie. Tel est exactement l’objet de l’UPR. 

    Notre position révèle ainsi le gouffre politique et conceptuel qui nous sépare, là encore, des partis politiques « souverainistes » ou « eurocritiques » de droite ou de gauche dont j’ai déjà largement parlé plus haut. 

    Ainsi Le FN aura beau clamer qu’il veut « rassembler les Français », il ne dépassera jamais son score maximal d’environ 15%, comme l’ont attesté les 27 années écoulées depuis son lancement médiatique par François Mitterrand en 1983. De même DLR de M. Dupont-Aignan ou le MPF de M. de Villiers, qui développent l’un et l’autre des discours à la droite de la droite, ne draineront jamais un nombre significatif de voix de gauche, tout comme, de l’autre côté, le NPA de M. Besancenot, LO de Mme Laguiller, le POI de M. Schivardi, le PCF de M. Laurent ou le Parti de Gauche de M. Mélenchon ne draineront pas de voix de droite. Ils ne le souhaitent d’ailleurs par puisque M. Mélenchon, par exemple, affirme continuellement se battre pour une « gauche unie ».

    Ainsi donc, tous ces partis invoquent rituellement leur volonté de rassembler les Français - chacun pour ce qui le concerne - mais ils sont tous dans l’incapacité absolue de pouvoir le faire pour de bon, justement du fait des positions et des rhétoriques qui sont les leurs depuis des années. Même si leurs dirigeants respectifs nient officiellement cette vérité, le fait est néanmoins avéré et ils le savent mieux que quiconque.

    Pour parvenir à ce rassemblement, très difficile à réaliser, au-dessus du clivage droite-gauche, il ne suffit pas de claironner que l’on veut rassembler les Français, il faut s’en donner concrètement les moyens, jour après jour.

    C’est pourquoi, depuis la création de l’UPR, nous avons veillé à ne jamais publier des « programmes », prendre des positions publiques ou diffuser un texte ou une vidéo qui soit susceptible de heurter ou de blesser les convictions de nos compatriotes, qu’ils soient de droite, du centre ou de gauche, qu’ils soient chrétiens, musulmans, juifs ou athées, qu’ils soient hommes ou femmes, pauvres ou riches, âgés ou jeunes, diplômés ou autodidactes, etc.

    Conformément d’ailleurs à notre Charte fondatrice, nous refusons d’adopter un programme trop marqué à droite ou trop marqué à gauche, nous écartons les polémiques qui divisent et nous nous focalisons sur ce qui fait le plus grand dénominateur commun des Français : rendre à la France sa liberté.

    Une fois que cela sera fait, et que la France aura récupéré la plénitude de sa démocratie et de sa république, l’UPR aura cessé son rôle historique la France retrouvera tout naturellement son clivage droite-gauche.
    Comme en 1946. Car ce qui a fait suite à l’Appel du 18 juin 1940, c’est la Libération de 1944 puis la démission de Charles de Gaulle de toute fonction publique en janvier 1946. 

    Ce sera ensuite aux Français, redevenus libres, de fixer à chaque échéance électorale nationale, le « programme » politique, économique et social qu’ils entendent se fixer pour la durée d’un mandat.

    Ecométa, même si cette idée qui est la nôtre vous semble extravagante, elle porte un nom : la DÉMOCRATIE.

     

    -----------------------------------------------------------------------------------
    3)- JE PR
    ÉSENTERAI PERSONNELLEMENT UN PROGRAMME PLUS PR ÉCIS EN TEMPS UTILE EN VUE DES ÉCH ÉANCES DE 2012

    ---------------------------------------------------------------------------------
    Tous les points précédents étant clairement à l’esprit de nos adhérents et sympathisants, je précise cependant que l’UPR présentera un programme plus détaillé le moment venu, pour répondre à certaines interrogations légitimes, notamment en termes de calendrier des actions menées et sur certains grands choix engageant notre avenir.

    Cette présentation sera faite au cours d’une grande réunion publique à cet effet. Tous nos adhérents et sympathisants en seront dûment informés à l’avance, de même que les inscrits de notre page facebook, et de même que tous les lecteurs de notre site Internet.

    Il ne nous a pas semblé nécessaire de révéler ce programme plus détaillé trop tôt car des éléments extraits de nos analyses ont déjà fait l’objet de reprise ou de plagiat par des responsables politiques, qui non seulement se les approprient indûment mais, pire encore, les utilisent ensuite à des fins exactement contraires à celles poursuivies par l’UPR. La réédition de semblables manoeuvres tortueuses sera d’autant moins aisée que l’UPR sera largement connue.

    Au passage, permettez-moi de remarquer que nul ne sait quels seront les programmes des autres partis et candidats à la future élection présidentielle et que nul ne semble d’ailleurs y porter la moindre attention !

    L’impatience de ceux qui nous demandent notre programme est donc en définitive plutôt flatteuse. Elle prouve que, de façon plus ou moins consciente, ceux qui nous découvrent ressentent instinctivement que l’UPR est un mouvement RÉELLEMENT différent des autres, et éprouvent de ce fait un intérêt décuplé pour ses propositions programmatiques.

    Je peux en tout cas assurer que ce programme, très novateur, sera dans la ligne exacte de l’UPR. À savoir qu’il se situera au-dessus du clivage droite-gauche, qu’il se limitera bien entendu à quelques grandes orientations essentielles, et que tous ceux qui ont d’ores et déjà fait confiance à notre mouvement ne regretteront pas de l’avoir fait, bien au contraire.

    -------

    Je remercie l’attention de mes lecteurs et je les convie, même si le rappel de ces liens offusque Ecométa :

     

    François ASSELINEAU

    ==================== FIN =================



  • François Asselineau François Asselineau 25 octobre 2010 17:15

    ( suite de mon message antérieur )

    II – QUEL EST LE PROGRAMME DE L’UPR ?

    S’agissant maintenant de notre programme plus précis, je suggère aux lecteurs :

    • de lire d’abord ce que j’ai déjà conseillé précédemment – et ce qui a provoqué le procès en « prosélytisme » de Ecométa – à savoir notre Charte fondatrice http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/10/charte_fondatrice_upr.pdf . Ce document de 6 pages n’est pas un objet de marketing politique sans conséquence : il précise quelle est, pour de bon, notre philosophie d’action et ce qui rassemble tous les adhérents de notre mouvement.

    Cette relative minceur de notre programme actuel mérite explication car un certain nombre de personnes, lorsqu’elles découvrent l’UPR, se déclarent à la fois enthousiasmées par nos analyses et étonnées, voire déçues, de ne pas trouver un programme plus détaillé. Telle est en substance la teneur du message outré qu’Ecométa a posté ce matin.

    À cette interrogation, qui est compréhensible, nous répondons ce qui suit :

    -----------------------------------------------------------------------------------
    1)- LE PROGRAMME N°1 DE L’UPR, C’EST DE LIBÉRER LA FRANCE

    -----------------------------------------------------------------------------------

    La demande formulée à l’UPR d’un programme détaillé et précis témoigne, de la part des gens qui la formulent en toute bonne foi, d’une perception très insuffisante de la situation exacte de servitude dans laquelle la construction européenne a plongé notre pays.

    Comme l’a dit François Mitterrand dans le testament politique qu’il a confié au journaliste George Marc Benamou quelques semaines avant sa mort :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »
    (Source : LE DERNIER MITTERRAND de Georges-Marc BENAMOU - Date de publication : 27/1/1997 - Editeur : Plon - Omnibus).

    Cette méconnaissance de la guerre d’asservissement qui nous est livrée est logique car tout est organisé, dans le système politique et médiatique qui dirige la France, pour que le citoyen reste dans l’ignorance de l’ampleur des pouvoirs précis qui ont été volés au peuple français (sous l’euphémisme manipulateur de "transfert de souveraineté") au profit d’une oligarchie euro-atlantiste à la botte de Washington.

    Ce que nous souhaitons donc bien faire comprendre aux Français, c’est que faire sortir la France de l’Europe est EN SOI un programme considérable puisqu’il revient à se libérer d’un Empire qui veut nous asservir.

    Sortir de l’UE n’est donc pas une bagatelle ou un détail, tant s’en faut. Ce ne sera pas une formalité, tant l’ensemble de l’appareil politique et médiatique français et étranger fera tout pour entraver notre libération nationale.

    C’est pourquoi il faut que le plus grand nombre de Français se rassemblent d’abord et avant tout sur cet objectif-là, et comprennent qu’il y a un temps pour tout. La priorité, ce n’est pas ce que l’on fera après la Libération, c’est de se libérer !

    Pour prendre un exemple, imagine-t-on ce qu’aurait répondu Charles de Gaulle à quelqu’un qui serait venu le voir, le 19 juin 1940, pour lui dire : "Bon, j’ai entendu votre Appel d’hier, c’est intéressant de vouloir continuer le combat jusqu’à la victoire contre l’Allemagne, mais avant que je me décide à vous rejoindre, présentez-moi d’abord quel sera votre programme après la défaite de Hitler ?"

    Notons d’ailleurs que ce fut l’un des axes essentiels de la propagande de Vichy et des collabos que de reprocher à de Gaulle de ne pas avoir de « programme » ni de solution face à une France dont la défaite était estimée irrémédiable et sans appel.

    --------------------------------------------

    ( suite dans mon message suivant )



  • François Asselineau François Asselineau 25 octobre 2010 17:03

    ( suite de mon message précédent )
    -----------------------------------------------------

    L’UPR n’a rien à voir avec ces partis qui servent en réalité ceux-là mêmes qu’ils prétendent combattre. Nous préférons quant à nous :

    • mobiliser les Français sur le sujet stratégique essentiel - la sortie de l’UE -, car il est à la fois celui dont dépend notre souveraineté et celui que les Français ont le pouvoir de décider seuls. TOUS LES AUTRES SUJETS EN DECOULENT.
    • expliquer aux Français pourquoi et comment la construction européenne est une machine de guerre conçue par les Américains et leurs relais depuis 60 ans pour domestiquer la France dans un empire euro-atlantiste prétendant dominer l’univers,
    • démontrer pourquoi et comment cette Europe n’est pas modifiable et pourquoi tous les projets « d’autre Europe » ne sont mis en avant depuis des décennies que pour égarer l’opinion,
    • analyser pourquoi et comment cette machine de guerre est de plus en plus nocive, à la fois pour nos libertés, pour notre démocratie, pour nos services publics, pour notre niveau de vie, pour le rayonnement de la France et pour la paix dans le monde,
    • expliquer en quoi la sortie de l’UE est parfaitement possible, économiquement et juridiquement, comme le prouve d’ailleurs l’existence même de l’article 49-A du traité de Lisbonne (article 50 de la version dite « consolidée » du traité sur l’Union européenne) qui précise justement les modalités de sortie de l’UE pour un Etat membre qui le décide. 

    En appelant les Français à faire sortir enfin la France de l’Union européenne, l’UPR s’attaque donc au verrou essentiel de la politique française que constitue l’opposition de connivence des mouvements « souverainistes » ou « eurocritiques » et ouvre soudain aux Français des perspectives formidablement mobilisatrices pour qu’ils reprennent en main leur propre destin. 

    J’insiste au passage sur un point capital : si l’UPR propose aux Français de sortir de la prétendue « Union européenne », ce n’est certainement pas par « nationalisme » ni par volonté de « refermer la France sur elle-même », comme ne cesse de vouloir le faire croire une propagande incessante.

    Si l’UPR propose aux Français de sortir de l’UE et condamne le principe même de toute « construction européenne », c’est par souci :

    • de rendre aux Français la démocratie qui leur a été volée,
    • de restaurer le droit inaliénable du peuple français à disposer de lui-même et de son avenir, pour reprendre les termes exacts du Pacte sur les droits civils et politiques du monde, adopté à l’unanimité de l’Assemblée générale des Nations unies le 16 décembre 1966, et qui s’impose à la France comme un principe général du droit international public,
    • de leur permettre de défendre leurs intérêts légitimes comme le font tous les peuples du monde, notamment à l’Organisation Mondiale du Commerce,
    • de permettre à la France de faire entendre son message de liberté à travers le monde ;
    • et d’éviter d’entraîner la France dans des guerres de plus en plus inquiétantes, dans le cadre de la théorie du « Choc des civilisations » méditée par les think-tanks américains et dont la construction dite « européenne » est l’un des éléments décisifs.

    Ce dernier point me permet aussi de souligner que sortir de l’UE, ce n’est donc pas faire preuve de xénophobie et de racisme, c’est exactement le contraire ! Ouvrir la France au monde, refuser se s’enfermer dans une "solidarité continentale" fictive, c’est coopérer avec tous les peuples du monde sans faire de distinguos, très suspects moralement, et très dangereux militairement, en fonction de leur appartenance religieuse ou ethnique.

    Au passage, je réponds d’avance à un autre des poncifs de la propagande européiste, à savoir que sortir de l’UE reviendrait à « isoler la France » et à la refermer sur elle-même. Là aussi, le mensonge est éhonté puisque sortir de l’UE :

    • ne changera en rien notre appartenance à des dizaines d’organisations internationales (à commencer par l’ONU où nous détenons l’un des 5 sièges de membres permanents) : c’est au contraire notre maintien dans l’UE qui risque de nous faire perdre à terme ce siège au Conseil de Sécurité, pour le plus grand bénéfice des Américains
    • ne nous fera pas fermer nos 195 représentations diplomatiques et consulaires à travers le monde : c’est au contraire notre maintien dans l’UE qui risque de nous faire perdre à terme ce réseau et de le fusionner dans un réseau « européen » complètement aligné sur les intérêts euro-atlantistes,
    • n’affectera en rien nos intérêts dans Airbus ou dans Arianespace puisque, contrairement à ce qu’affirme une propagande constamment trompeuse, ces projets industriels sont des coopérations internationales mondiales et n’ont strictement rien à voir avec la « construction européenne » (14 des 27 États membres de l’Union européenne sont totalement absents de la fabrication des Airbus, alors que le premier pays contributeur – pour les A380 – sont les Etats-Unis d’Amérique avec 38% de la fabrication pour les avions motorisés Pratt & Whitney)
    • ne changera en rien les alliances des grands groupes industriels ou financiers mondiaux, lesquels se moquent éperdument du périmètre de l’Union européenne
    • etc. 

    Je tiens à bien préciser que l’UPR se bat non seulement pour sortir de l’Union européenne, mais aussi pour refuser toute autre « construction européenne » que ce soit.

    Nous estimons que la seule organisation politique légitime au XXIe siècle pour permettre à tous les peuples du monde de vivre en paix et en harmonie est l’Organisation des Nations-Unies et certainement pas le « monde blanc » s’érigeant de sa propre initiative en empire planétaire, juge et policier des autres peuples du monde, sous couvert de « communauté internationale » réduite à la seule communauté USA-UE-OTAN.

    Donc c’est Non, Ecometa. Nous ne voulons surtout pas donner une « organisation politique au continent » et c’est cela qui nous distingue en effet de TOUS les autres partis politiques français. Car, je renvoie ici les lecteurs à ce que dit si bien et si précisément notre Charte Fondatrice sur laquelle vous n’avez su que cracher :

    L’UPR affirme solennellement qu’en ce XXIe siècle qui voit le triomphe des échanges et des communications d’un bout à l’autre du globe, la seule instance internationale légitime est plus que jamais l’Organisation des Nations Unies, dont le principe éthique suprême est de traiter tous les peuples et toutes les nations sur un strict pied d’égalité. L’idée même de construire, de gré ou de force, un empire européen – ou euro-atlantique - qui inclurait certaines nations et en exclurait toutes les autres constitue une erreur tragique et un contresens historique majeur, dont les conséquences sur la paix mondiale pourraient être redoutables.

    C’est pourquoi l’UPR entend promouvoir les coopérations internationales de toute nature avec tous les États de la planète, sans procéder à une quelconque distinction, moralement et éthiquement suspecte, en fonction de leur appartenance ou non au continent européen. L’UPR rappelle à ce propos que les définitions des continents sont de pures conventions géographiques, qui ne correspondent nullement aux affinités et aux échanges entre les États du globe.

    Du reste, nous rappelons qu’il existe déjà une organisation régionale en Europe, baptisée « Conseil de l’Europe », qui n’a rien à voir avec la « construction européenne », à laquelle appartiennent tous les pays d’Europe, y compris la Russie, l’Ukraine, la Suisse, la Norvège et l’Islande. Cette organisation suffit amplement à la tâche, même s’il est vrai que les médias n’en parlent pas du fait qu’elle pas « tenue » en sous-main par les États-Unis d’Amérique (ne serait-ce que du fait de la présence de la Russie), comme le sont les institutions bruxelloises. 

    En résumé, l’UPR appelle les Français à rejeter toute idée de construction européenne car nous sommes les seuls à expliquer à nos compatriotes que l’idée même d’une construction politique continentale est :

    • absurde économiquement (puisqu’elle ne correspond en rien aux stratégies mondiales des entreprises ni au jeu des prises de participation capitalistiques)
    • inepte sociologiquement (puisque les affinités des peuples, les langues, les histoires, les flux migratoires, les échanges de marchandises et de personnes, etc. ne correspondent en rien au périmètre artificiel de l’UE)
    • impossible historiquement et géopolitiquement (puisqu’elle se heurte à 2500 ans d’histoire et à des contraintes géopolitiques objectivement opposées)
    • condamnable moralement (puisque le fondement même de la "construction européenne", au bout du raisonnement, est de nature racialiste et religieux)
    • inhumaine culturellement (puisqu’elle vise à créer un « homme nouveau » et factice, reniant sa langue et son histoire, - homo europeus -, tout comme la construction du socialisme avait prétendu créer un homo sovieticus)
    • tyrannique politiquement (puisqu’elle vide de sens la démocratie et nous a fait glisser dans la dictature)

    ---------------------------------------------------------------------- 

    ( suite dans mon message suivant )



  • François Asselineau François Asselineau 25 octobre 2010 16:58

    @ Ecométa

    Si je comprends bien vos messages successifs, vous n’êtes nullement gêné de dire une chose et son contraire :

    - dans votre premier message (d’une agressivité étonnante compte tenu des principes éthiques dont vous vous prévalez sur la « photo montage » que vous affichez avec modestie), vous me reprochez d’avoir fait du « prosélytisme » dans mon article puisque vous vous scandalisez qu’Agoravox le laisse "en tête de gondole " [sic]

    - mais, Edgar vous ayant fait remarquer à juste titre qu’il n’y avait pas la moindre trace de « prosélytisme » dans cet article, vous changez de pied et affirmez maintenant que ce n’est pas dans cet article que j’en faisais, mais dans mes réponses, et cela parce que j’ai indiqué des liens vers le site du mouvement que j’ai créé. En gros, cela revient à dire que vous me reprochez de répondre aux questions qui m’étaient posées.

    - et voici que vous me reprochez maintenant de ne pas avoir de « programme ». Mais je suppose que si je vous réponds – ce qui me force à mentionner les liens vers le site de l’UPR où il est question de programme -, vous allez de nouveau vous scandaliser que je fasse du « prosélytisme ».... !

    Ayant ainsi bien compris que, de toute façon et quelle que soit la réponse que je vous fournirais, je ne trouverai pas grâce à vos yeux, ma tentation est grande de ne plus vous répondre. Cependant, je pense aux autres lecteurs d’Agoravox et c’est pour eux que je réponds à vos nouvelles questions et assertions.

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    I – QU’EST-CE QU’UN « PROGRAMME » ?

     Avant de répondre à la question sur notre « programme », il me semble impératif de préciser devant les lecteurs deux points aussi essentiels qu’évidents, et qui, pourtant, sont complètement perdus de vue par nos concitoyens, du fait du lavage de cerveau intensif auquel ils sont soumis depuis tant d’années.

    1) Un « programme » est inséparable d’une analyse du monde et d’une vision de l’avenir de la France

    Le premier point essentiel, c’est qu’un « programme », s’il a du sens, ne doit pas être une avalanche de propositions sorties de notre chapeau, comme les mouchoirs de couleurs qu’un prestidigitateur sort à la queue-leu-leu de son haut de forme pour épater le public. Pour un parti responsable et qui prend ses compatriotes pour des adultes, un programme doit s’inscrire dans une analyse précise, lucide et sans complaisance du monde actuel, et dans une projection de ce que l’on juge souhaitable pour la France et pour l’avenir des Français. Avant donc de lancer une centaine de propositions, aussi disparates qu’un poème à la Prévert, comme le font tous les candidats à l’élection présidentielle, il faut expliquer aux Français quelle est la situation actuelle, en quoi elle pose problème, ce que l’on propose pour y remédier et pourquoi on le veut.

    Or, et c’est là l’un des apports fondamentaux de l’UPR au débat politique national, nous expliquons aux Français que la situation de blocage actuel tient au fait que la France a perdu sa liberté et sa démocratie en se laissant entraîner dans une construction politique continentale conçue et promue par les Etats-Unis d’Amérique depuis plus de 60 ans.

    En en exposant les preuves les plus officielles et les plus publiques, qui ne sont niées et réfutées par personne, l’UPR est seule à expliquer avec courage, constance et dignité, que la construction européenne est une invention américaine - et non pas du tout française -, financée et promue par Washington et ses relais depuis 1945, dans l’objectif de ligoter l’ensemble du continent européen dans une structure politique ingérable, absurde et autobloquante.

    L’UPR est seule à expliquer que cette ruse, inspirée du 35ème des 36 stratagèmes chinois, dit « stratagème des chaînes », permet aux USA de piloter l’ensemble du continent européen car ils sont les seuls à pouvoir rallier autour d’eux et de leurs choix stratégiques une majorité des États d’Europe.

    Cette spécificité de notre mouvement - qui permet d’un seul coup à tous nos concitoyens de comprendre les tenants et aboutissants des événements en cours - est d’ailleurs l’une des raisons du grand succès de mes conférences, qui ont déjà été visionnées par un demi-million de personnes sur le web.

     

    2) Sauf à se moquer des Français, un responsable politique qui formule un « programme » doit avoir le pouvoir effectif de le mettre en œuvre

    Le second point essentiel, c’est qu’un « programme » n’a de sens que si on peut l’appliquer pour de bon.

    Or, et c’est là l’un des autres apports fondamentaux de l’UPR au débat politique national, les « programmes » présentés par TOUS les partis politiques français, à l’occasion de l’élection présidentielle ou des élections législatives, sont inapplicables à plus de 70, 80, ou 90%.

    Pourquoi ? Parce que leurs propositions sont tout bonnement contraires aux engagements européens ou bien exigeraient de disposer de pouvoir que les Français n’ont plus puisqu’ils leur ont été retirés et transférés à la Commission européenne ou à la Banque Centrale Européenne.

    Du reste, parmi les lecteurs, qui croit encore sans rire aux « programmes » avec 110 propositions que lancent les candidats à chaque élection ? Qui n’a pas noté que cela fait maintenant des années que les programmes ne veulent plus rien dire et que les Français subissent la même politique, quel que soit le camp (droite ou gauche) qui remporte les élections ?

    L’UPR est le seul mouvement politique à leur expliquer pourquoi il en est ainsi, en leur présentant la liste précise - et proprement effarante - de tous les pouvoirs qui ont été volés aux Français à chaque traité européen successif. Une liste précise qu’aucun autre mouvement politique n’ose dévoiler à nos compatriotes.

    C’est d’abord en apportant une réponse à ces deux points – qui sont des préalables décisifs - que l’UPR se distingue de TOUS les autres mouvements politiques français. Car l’UPR a fait le choix d’être un rassemblement de Français libres et désireux d’aller au fond des choses pour bien comprendre la situation de blocage absolu dans laquelle se retrouve la France ainsi que la disparition de notre démocratie réelle au profit d’un simulacre.

    Cela nous distingue en particulier, et de façon décisive, de tous les partis dits « souverainistes » ou « eurocritiques », qu’ils soient de droite ou de gauche. Tous ces partis critiquent l’Europe, parfois brillamment, souvent très sévèrement. Mais, du Front National au NPA et à Lutte Ouvrière en passant par le MPF, DLR, Le Front de gauche, le PCF, etc., ils se refusent tous, à la différence de l’UPR :

    -  d’une part à expliquer quel est le rôle joué par les États-Unis dans la « construction européenne » depuis 1945,

    -  d’autre part à proposer aux Français de sortir de cette « construction ».

    Cette attitude systématique des partis théoriquement « d’opposition », ambiguë et illogique, donc étrange, a eu pour effet de bloquer le jeu politique depuis des années, et de faire croire faussement aux Français que nulle personne sensée, même critique contre l’Europe, ne pourrait avoir l’idée de remettre en cause le principe même d’une construction politique continentale.

    Pourtant, la construction européenne n’étant jamais qu’une idée politique parmi d’autres, il n’y a rien de plus normal, logique et sain, dans une démocratie, que cette idée politique puisse être combattue. Or ce n’est pas le cas.

    Le fait même que tous les partis politiques ayant accès aux médias semblent s’être donné le mot pour ne jamais proposer aux Français de sortir de l’UE devrait mettre la puce à l’oreille de tous les républicains. D’un point de vue objectif, il y a là une anomalie démocratique très profonde, qui donne à penser que nous avons bien affaire à la clé de voûte du système qui dirige la France.

    Du reste, c’est justement parce qu’ils bloquent ainsi le jeu au profit de ce qu’ils prétendent combattre que les partis « souverainistes » (DLR, MPF, Front de gauche, MRC, etc.) reçoivent des financements discrets, ou quelques circonscriptions législatives sur mesure, de la part de l’UMP ou du PS, ainsi que des couvertures médiatiques complaisantes.

    ---

    ( Suite dans mon message suivant )



  • François Asselineau François Asselineau 22 octobre 2010 13:38

    @ Ecométa

    Je prends note que vous vous scandalisez qu’un parti comme le nôtre, déjà interdit de radio, de journaux et de télévision, ne soit pas en plus interdit d’Agoravox.

    Les internautes ici présents apprécieront votre sens de la démocratie.
    Ils relèveront aussi que votre volonté de censure ne s’accompagne de nulle critique argumentée sur le fond de mon article.
    En d’autres termes, cet article vous déplaît et, comme vous n’avez rien de factuel et de précis à lui opposer pour me confondre, vous estimez qu’il faudrait le faire disparaître. Point.

    Par ailleurs, je vous remercie d’être allé « faire un petit tour » sur le site de l’UPR http://u-p-r.fr/

    Vous auriez dû y faire un "grand tour" car il y a déjà un nombre significatif de textes et de documents que je crois fort intéressants. Par exemple, et parmi d’autres :

    - notre Charte fondatrice http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/10/charte_fondatrice_upr.pdf

    - le dossier « Quelle Europe voulons-nous ? » http://upr63.fr/wp-content/uploads/2009/04/mensonge-quelle-europe.pdf

    - le fort instructif dossier sur Robert Schuman http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/05/upr-dossier-la-face-cachee-de-robert-schuman-9-mai-2010.pdf

    etc.

     

    Vous auriez aussi pu noter qu’à la différence de la quasi-totalité des autres partis politiques, l’UPR est toujours d’une cohérence absolue entre ses analyses et ses propositions, quels que soient l’époque, le lieu et le public.

    Vous auriez ainsi pu vous réjouir de ce que cela change de la quasi-totalité des autres partis (y compris des « souverainistes »), qui adoptent la tactique du « râteau pour ratisser plus large » en se faisant une spécialité :


    • - de faire dire par un responsable telle chose tel jour à la radio ( du style "il faut sortir de l’euro") ,

    • - puis de faire dire par un autre responsable, telle autre chose tel autre jour, à la télévision (du style « nous ne voulons pas sortir de l’euro mais nous exigeons une meilleure gouvernance »)

    • - et de prendre enfin une position radicalement contraire dans leurs documents écrits (du style "il faut améliorer le rôle de la BCE pour relancer l’’économie").


    Si j’avais l’audace de vous suggérer un conseil, plutôt que de traquer la paille dans l’oeil de notre jeune UPR, c’est à démasquer cette poutre de "l’auberge espagnole" chez tous les partis s’exprimant dans les médias que vous devriez exercer vos talents d’Inquisiteur : vous y auriez matière à faire de grandes et instructives découvertes, tant la différence est immense entre l’image que les médias donnent des grands partis politiques français et la réalité concrète de leurs engagements écrits.

    Mais non : la seule chose que vous ayez retenu de notre site est une remarque fielleuse, à savoir que l’UPR se limiterait à ma seule personne. Il vous aurait pourtant suffi de considérer les réactions sur la présente page Agoravox - ou le nombre d’inscrits sur notre page facebook ( http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau ) - qui est déjà proche de son premier millier alors que cette page n’a que 6 mois d’existence - pour faire preuve d’un peu plus de prudence dans votre jugement plein de mépris.

    Si notre site ne présente que moi - mais vous devriez aussi aller voir les sites d’autres mouvements avant de me lancer cette critique -, c’est pour des raisons historiques.
    Il a été réalisé pour un coût égal à zéro euro, par des bénévoles, auxquels je ne saurais trop exprimer ici toute ma gratitude.

    Je vous rassure : le tout nouveau site que nous allons mettre en ligne dans les prochaines semaines vous présentera, bien d’autres noms et visages que le mien.

    Du reste, ne vous inquiétez pas trop pour l’avenir de l’UPR. Malgré le boycott inouï dont nous souffrons - et dont vous stigmatisez cependant avec irritation le moindre relâchement -, nous comptons déjà plusieurs centaines d’adhérents à travers toute la France et ce nombre s’accroît chaque jour (3 adhésions reçues ce matin même).

    Vous feriez mieux de vous inquiéter pour la France.

    François Asselineau

    ================

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