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François Asselineau

François Asselineau

François Asselineau 58 ans, est le président fondateur de l'UPR (Union Populaire Républicaine), mouvement politique qu'il a créé en mars 2007 pour convier tous les Français à se rassembler provisoirement, en dehors du clivage droite-gauche, afin de faire sortir au plus vite la France de l’Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.

Diplômé d'HEC Paris, vice major de l’ENA, Inspecteur général des finances, il a été membre de cabinets ministériels (notamment auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, et d’Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères) puis directeur de cabinet du président du Conseil général des Hauts de Seine Charles Pasqua de 2000 à 2004.
François Asselineau a également été Conseiller de Paris, de 2001 à 2008, et Délégué général à l’intelligence économique à Bercy de 2004 à 2006.

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  • Premier article le 12/10/2010
  • Modérateur depuis le 21/10/2010
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Derniers commentaires



  • François Asselineau François Asselineau 21 octobre 2010 16:41

    @ Patou

    Je suis assez triste de lire un message comme le vôtre car le reproche que vous m’adressez est exactement contraire à la réalité.

    Il est exact que j’ai exercé des fonctions de haut niveau dans des cabinets ministériels de la République (cela fait quand même 13 ans que j’ai cessé d’en faire partie, depuis 1997).

    Si j’ai exercé ces fonctions, c’est parce que j’étais considéré - excusez-moi de le souligner - comme un haut fonctionnaire compétent et prometteur et parce que ce sont des fonctions que l’on ne refuse pas lorsqu’on vous les propose à l’âge de 36 ans.

    Notez bien, au passage, qu’un conseiller ministériel n’a nullement "les rênes du pouvoir" comme vous semblez le croire. Il ne fait que proposer, et son ministre dispose. La vie quotidienne d’un membre de cabinet ministériel est d’être contraint de voir adopter des décisions avec lesquelles il n’est pas toujours d’accord.

    Or ce qui fait la différence entre moi et tous ceux que vous avez indistinctement à l’esprit, c’est que j’ai justement refusé de jouer "l’autruche afin de préserver ma carrière" comme vous me le reprochez d’une façon si injuste et si mal informée. Tous ceux qui me connaissent savent que j’aurais pu devenir richissime en « pantouflant » à la tête d’une grande banque, selon la carrière toute tracée que m’ouvrait mon parcours universitaire et professionnel ; ou que j’aurais pu devenir dix fois ministre si j’avais, comme tous les autres, fait passer mon intérêt personnel avant mes convictions.

    Or je n’ai fait ni l’un ni l’autre.

    J’ai, tout au contraire, sabordé ma carrière pour être fidèle à l’idée que je me fais de la vérité et du service de l’intérêt général, ainsi que de mon devoir vis-à-vis de la France et des quarante générations qui ont bâti notre pays. Avec une foi à déplacer les montagnes, et à la stupéfaction de tout mon entourage professionnel, j’ai délibérément repoussé la voie de l’argent et des honneurs pour me battre, avec des moyens dérisoires et l’énergie du désespoir, pour que Vive la France.

    Loin donc de me reprocher mon parcours, vous devriez bien au contraire m’en féliciter et m’en remercier. Car mon passage dans les allées du pouvoir m’a justement donné accès à des clés de compréhension du monde et à une connaissance des dossiers dont je fais bénéficier mes compatriotes en y sacrifiant ma carrière personnelle.
     

    Un rappel de nature historique vous permettra peut-être de mesurer l’ampleur de l’injustice de votre propos à mon endroit. Savez-vous pourquoi Charles de Gaulle était général ? Parce que c’était un brillant militaire, qui avait été remarqué et qui avait fait une partie de sa carrière au cabinet du maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun, pendant l’entre-deux-guerres. Le fait que Pétain ait assuré les débuts de carrière de de Gaulle aurait-il été pour vous un critère suffisant pour rejeter l’Appel du 18 juin 1940 et tout ce qui s’en est suivi pour la liberté de la France ? J’espère que non car cet argument fut celui utilisé par les collabos pour discréditer la personnalité même du fondateur de la France Libre.

    François Asselineau

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